[07/08] 27ème J: Le Mans / Strasbourg - 0-1

[GeoGeo]

le seul qui faut pas et ben il est apte

[Nico]

J'me demande bien qui a pu tiré en plein dans la face à  Johansen !

[silex57]

N'empêche que le milieu défensif ne me rassure pas (Cohade avec ses problèmes d'adducteurs, Othon 1er match en L1 et Lacour ).

Ouais mais c'est ce qu'on a de mieux ....

[Tenor]

Abdé forfait après avoir été largement critiqué ne m'étonne pas. Il doit bien se rendre compte de lui-même qu'il n'est pas dans le coup, ou alors c'est un coup médiatique pour ne pas encore l'enfoncer davantage par l' entraîneur. C'est de bonne guerre, si on perd au Mans, je suis hors de cause...j'ai pas joué.
A ce petit jeu se joint Johansen...reçu le ballon dans la tronche à  l'entraînement le pauvre. out !
Avec sa tête de turc sans être péjoratif, il devrait peut-être se rebiffer...mais non.
J'espère qu'il se rend compte que sa carrière prend un large virage ...vers la sortie svp.
Tant pis pour lui avec ses qualités, tant mieux pour les habitués de la Meinau !!!

[argueti]

Le feu aux trousses

Les Strasbourgeois accumulent de lourds handicaps au moment de rendre visite au Mans. Plombé par les forfaits, en crise de confiance, le Racing paraît malingre face au solide quatrième du championnat. Peut-il éviter un troisième revers de rang ?
Le Racing n'est pas au mieux actuellement. Ceux qui ont assisté à  la funeste soirée contre Sochaux (0-2), samedi dernier à  la Meinau, ne diront pas le contraire.

Il paraît loin, le temps où les Bleus imposaient leur vision du jeu et étaient en mesure « de mettre le feu à  tout moment », aux dires de Jean-Marc Furlan. Aujourd'hui, les seules flammes qui crépitent encore sont celles qu'ils ont aux trousses. Ça commence même à  chauffer sérieusement.

« J'en appelle à  la solidarité »

Pressé par les équipes du bas de tableau, le Racing semble avoir été placé sur la pente fatale. Et quand le sol commence à  se dérober sous les crampons, le salut passe par les fondamentaux. Furlan l'a bien compris. Cette semaine, l'entraîneur général a fini par durcir le ton. Ce qui, dans la bouche du Girondin cultivé, ne s'apparente pas encore à  un discours de charretier mais exclut tout état d'âme. « J'en appelle à  la solidarité, dit-il. Il faut que les joueurs fassent preuve d'une dépense intellectuelle et physique hors du commun. Chacun doit mettre son intégrité physique en jeu. » En d'autres mots, et selon la formule passée à  la postérité depuis le Mondial-1998, les Alsaciens sont invités à  « muscler leur jeu. » Une impérieuse nécessité, même, au moment de répondre au défi physique que ne manqueront pas d'imposer les Manceaux. Toute défaillance en ce domaine s'annonce rédhibitoire. Pour qui se souvient du match aller, dominé de la tête et des épaules par les coéquipiers de l'impressionnant Romaric (0-1), le déficit de centimètres et de kilos accusé par les Strasbourgeois a pesé lourd dans les débats.

Coup de balai ou cache-misère ?

Reste à  espérer que la débauche d'énergie du MUC 72 et la grosse désillusion qui s'en est suivie, ce mercredi en demi-finale de la Coupe de la Ligue (4-5 a.p. contre Lens), permettent de « lisser » l'écart supposé. « Eux, ils ont laissé du jus, nous, on perd deux joueurs majeurs sur et en dehors du terrain », relativise Furlan, en évoquant les absences conjuguées de Rodrigo et de Paisley. Saigné à  hauteur de sa colonne vertébrale, le Racing risque de chanceler au moindre coup de vent. Privé de repères et dépourvu de certitudes, Furlan prend le risque d'échafauder un système inédit (lire ci-dessous), dans lequel le petit Quentin Othon, 19 ans, est amené à  honorer sa première cape en Ligue 1. La porte se referme en revanche aux nez d'Abdessadki, Alvaro Santos et Mulenga. Entre les suspensions et les choix du coach, ce sont pas moins de cinq joueurs qui disparaissent du terrain par rapport à  samedi dernier. De là  à  savoir s'il s'agit d'un coup de balai salvateur ou d'un cache misère...

«Le résultat n'est pas important»

Confronté à  ces avatars et placé face aux prétentions d'un candidat désormais proclamé à  une place européenne, Furlan actionne les cordes de la componction et de l'humilité. « Le résultat n'est pas important, contrairement à  la performance, avance-t-il. Restaurons déjà  la confiance. Même si on aimerait faire un petit hold-up chaque week-end... » Le dernier en date, de hold-up, remonte au... 27 octobre sur le terrain de Lille (0-3). Entre-temps, le Racing a perdu à  quatre reprises loin de chez lui, contre deux nuls. Soit deux points pris sur les dix-huit mis en jeu. On l'a dit, le Racing n'est pas au mieux actuellement.

Johansen renonce encore

Pascal Johansen a quitté prématurément le dernier entraînement, hier matin à  la Meinau. Pourtant prévu dans le groupe des dix-huit, le Colmarien n'ira pas au Mans, en raison « d'une douleur à  la mâchoire qui l'empêche de s'alimenter depuis deux jours, à  la suite d'une balle prise en pleine figure », explique Fehrat Khirat, le coordinateur sportif. Au moment où Furlan exige de ses joueurs qu'ils « mettent leur intégrité physique en jeu et se dépensent sans compter », ce forfait interpelle. C'est que Johansen est coutumier du fait. A la veille des déplacements à  Caen et Lorient, il avait déjà  jeté l'éponge. Officiellement, de petits bobos avaient été évoqués. Un déferlement de malchance qui laisserait plutôt penser que le joueur, en fin de contrat cet été, n'a plus trop l'intention de serrer les dents pour le Racing. Forcément, quand on a mal à  la mâchoire...

Othon, première

Privé de trois titulaires habituels - Paisley, Rodrigo, Fanchone -, Furlan innove. Dans la Sarthe, le coach va expérimenter un système en 4-3-3 dans lequel Abdessadki, décevant ces derniers temps, ne devrait pas débuter. Le jeune Othon est censé endosser son premier maillot de titulaire en L 1 pour épauler Lacour et Cohade. Mulenga et Alvaro Santos, mauvais contre Sochaux, sont remplacés par Gameiro et Renteria en attaque. A noter que Szelesi réintègre le couloir droit de la défense et que Johansen, touché à  la mâchoire, est forfait.

Défense remaniée

L'élimination en demi-finale de Coupe de la Ligue a laissé des traces. Notamment en défense, où la charnière Basa-Cerdan déclare forfait. Ib. Camara, pas à  son avantage contre Lens, devrait aussi céder sa place à  Baal. Le Tallec, expulsé samedi dernier à  Valenciennes, pourrait être titularisé côté droit.

Sébastien Keller

[argueti]

Freiner le bolide du Mans

Un brin déstabilisé par ses deux défaites consécutives à  Lorient (0-1) et contre Sochaux (0-2), le RCS s'en va défier à  20 h à  Léon-Bollée un MUC 72 quatrième de L 1 après sa série de quatre matches sans défaite et à  qui son élimination en demi-finale de Coupe de la Ligue mercredi contre Lens (4-5 a-p) n'a même pas miné le moral.

D'un côté, le MUC 72 qui, malgré sa sortie de route en demi-finale de Coupe de la Ligue mercredi contre Lens au terme du match le plus spectaculaire de la saison (4-5 a-p), est en pleine confiance. De l'autre, le Racing Strasbourg, battu à  Lorient (0-1), puis contre Sochaux (0-2) et à  qui son classement, 15e avec quatre points d'avance sur le premier relégable, Toulouse, ne laisse plus guère de marge. Depuis le début de saison, les Strasbourgeois n'ont jamais enchaîné trois défaites. Sauront-ils éviter cette funeste série ce soir dans un stade Léon-Bollée qui vit ses dernières saisons ? L'antre manceau n'est pas à  proprement parler le lieu rêvé pour se refaire la cerise. Certes, les Lensois viennent d'y inscrire cinq buts en 120 minutes. Mais Le Mans est, à  l'instar de Nancy, le club qui monte. Sa courbe ascensionnelle, symbolisée par l'attaquant brésilien Tulio de Melo (11 buts en L 1), attendu à  Palerme la saison prochaine, ne surprend guère son ancien joueur, James Fanchone, Strasbourgeois depuis l'été dernier. « Les joueurs évoluent ensemble depuis deux ou trois ans. Leur qualité est très bonne, comme l'ambiance dans le groupe et leur saison. Autant il y avait certaines tensions avec l'ancien coach, Frédéric Hantz, autant là , les joueurs que j'ai régulièrement au téléphone me parlent des excellents rapports qu'ils entretiennent avec le staff. Même si les Manceaux seront sans doute fatigués après leur prolongation de mercredi, le Racing devra se méfier de toute l'équipe. » C'est l'évidence même. Et sans une Coupe d'Afrique qui a privé le nouvel entraîneur sarthois, Rudi Garcia, de quatre joueurs importants pendant un bon mois (Romaric, Sessegnon, Camara et Gervinho), Le Mans, battu deux fois à  domicile (0-2 contre Sochaux et 1-2 contre Bordeaux) et à  Lille (1-3) dans l'intervalle, pointerait sans doute encore plus haut dans la hiérarchie. « C'est un très beau club où le président Legarda a compris que le sportif était la locomotive du club. Certains clubs sont tractés par leurs moyens financiers. Dans d'autres, ces moyens financiers ne sont qu'un wagon. Le Mans et Nancy s'appuient sur leurs capacités sportives exponentielles, bien au-delà  de leurs capacités financières (un budget prévisionnel de moins de 30 millions pour le MUC, contre 32 au RCS). » « Il est trop tôt pour dire si Le Mans est un club qui comptera ces prochaines saisons », estime Fanchone, « mais le président Legarda l'a dit : il a l'ambition de construire un grand club. »

« On attend de retrouver notre niveau »

Bref, ce portrait élogieux de leur adversaire du jour, que dessinent les Strasbourgeois, n'est pas fait pour les rassurer. C'est pourtant bien de cela dont il sera question en soirée. « On ne sort jamais indemne d'un match où on passe à  travers comme contre Sochaux », n'ignore pas Furlan, « Cette rencontre au Mans est importante. Je ne parle pas ici forcément de résultat, mais de performance technique, tactique et stratégique. Nous devons nous rassurer, restaurer notre mental. Notre destin est de lutter pour le maintien et d'alterner des hauts et des bas. Mais tous, joueurs et entraîneurs, attendons au Mans un retour au niveau qui peut être le nôtre. » Et accessoirement, un bonus comptable qui éviterait aux Bleus de se présenter fébriles à  la Meinau le samedi 8 mars face à  la lanterne rouge, Metz.

Suspendus : Paisley, Rodrigo (Strasbourg).
Absents : au Mans, Cerdan (genou), Basa (cuisse), Ben Frej (maladie), Paulo Andre (reprise), Pinault, Loriot, El Bahri, Keita, Samassa (choix de l'entraîneur) ; à  Strasbourg, Fanchone (cuisse), Johansen (choc facial), Abou, Camadini, Gasmi, Gurtner, Schneider, Zenke (choix de l'entraîneur).

Stéphane Godin

[télésupporteur]

on le saura dans moins de 24h

[D520]

j'espère qu'on aura assez de joueurs pour remplir la feuille de match !!

[Phapha]

Dites, vous vous souvenez qu'à  une époque, on gagnait des matchs à  l'extérieur ?

[Keating]

Voilà  la compo :
16 CASSARD
3 DOS SANTOS
4 DUCROCQ
5 BELLAID
15 SZELESI
8 COHADE
19 LACOUR (c)
27 OTHON
9 GAMEIRO
11 MOULOUNGUI
21 RENTERIA

1 PUYDEBOIS
24 WEBER
2 BAH
10 ABDESSADKI
13 SCHNEIDERLIN
7 MULENGA
26 SANTOS

Bapteme du feu pour Othon, ah j'aimerai bien le voir ce match