AS Monaco

[FM17]

Comment ne pas croire que l arbitre n aura pas la pression samedi ?? un article dans l équipe encore aujourd hui...

[lolo]

Comment ne pas croire que l arbitre n aura pas la pression samedi ?? ..

Sans alcool, alors.... René, remet z'y donc une Tourtel au monsieur en noir...

[FM17]

Vous voyez, pour moi, toutes ces déclarations (de Aulas en passant par Diouf, maintenant Keller) sont aussi malsaines et délétères que des banderoles...Car elles concernent directement des acteurs du football...Un supporter, on sait comment le punir, on le dégage, on le juge pénalement etc etc...Un dirigeant qui insinue des choses, qui fout le feu avant un match, on fait quoi ?? pas grand chose hélas...Ne demandons pas aux "supporters" d être exemplaires quand les dirigeants des clubs pros ne le sont pas...

[lolo]

L'arbitrage est mauvais, mais fermez vos gueules, circulez y'a rien à  voir.

Ca fait des années qu'on vit dans cette espèce d'hypocrisie, sans que rien ne change. Au contraire même, cela s'aggrave...

Alors...?

[FM17]

il y a effectivement 2 choses distinctes..L arbitrage qui est mauvais et les dirigeants qui en rajoutent dans leurs déclarations d apres matchs et pire...d avant matchs ! faudrait un grenelle de l arbitrage où tout ce beau monde se réunirait....En même temps, tant qu au sein même de l arbitrage francais il existe des clans on ne s en sortira pas de sitôt...

[fab]

Faut prendre exemple sur le rugby!!

Jamais un joueur ne rale contre un arbitre, un dirigeant critique un arbitre.

Et si jamais c'est le cas, la ligue de rugby soutient toujours l'arbitre

[Its_me]

Le rugby est beaucoup plus dur à  arbitrer que le foot pourtant. Mais l'avantage c'est que l'arbitre sur le terrain a un assitant qui se trouve devant une télévision pour l'informer. Les joueurs savent qu'ils sont "épiés" par un arbitre qui bénéficie de la vidéo et du ralentis.
Bon, une chose est sûre aussi, la mentalité d'un joueur de rugby est souvent bien meilleure que celle d'un footballeur.

[Pinon]

A Monaco, tout les insupporte

Aux portes de l'Europe voilà  deux mois, l'AS Monaco flirte aujourd'hui dangereusement avec la zone de relégation. A la Meinau, la troupe de Ricardo jouera même sa peau. Comment est-elle tombée si bas ?

Insupportable. Voilà  l'adjectif très usité, en ce moment, au pied du Rocher. Le comportement des joueurs, leur nonchalance sur le terrain, les résultats catastrophiques et - dernier grief en date - l'acharnement supposé des arbitres envers les Monégasques : à  écouter Marc Keller, le directeur général, Jean-Luc Ettori, le directeur sportif et Michel Pastor, leur président, tout est devenu « insupportable. »

Le coup du DVD

A Monaco, où l'image du club est forcément associée à  celle de la Principauté, le langage est châtié, la retenue de mise. Partout ailleurs en France, le mot « insupportable » se traduirait par une colère noire et des cris d'orfraie. Là , on se contente de s'indigner publiquement mais poliment et de brandir un DVD. Oui, un disque, sur lequel sont recensées les erreurs arbitrales dont Monaco a eu à  souffrir cette saison... Les dernières - deux penalties non sifflés, un but rennais concédé sur une position de hors jeu préalable - ont contribué à  plonger Monaco dans un grand désarroi. C'est que la troupe de Ricardo file actuellement un bien mauvais coton. Lundi soir à  Louis-II, contre les Bretons, l'ASM a concédé sa quatrième défaite (1-2) de rang. Lors des neuf dernières journées, elle n'a pas gagné le moindre match et n'a pris que trois points. La voilà  plus que jamais exposée à  la relégation - quinzième, elle n'a plus que trois longueurs d'avance sur Lens, premier relégable - et aux doutes. Officiellement, pourtant, le discours reste lisse et résolument positif. « Contre Rennes, l'équipe a retrouvé un peu de confiance, assure Marc Keller. On est dans une très mauvaise spirale qu'il convient de briser. Le groupe est capable de faire beaucoup mieux. Il faut faire la part des choses entre le classement et notre vrai niveau. »

Le 0-6 contre Bordeaux

Il est vrai qu'à  la fin janvier, au sortir de trois victoires consécutives, Monaco pointait... à  la cinquième place. Rien ne laissait alors supposer une chute vertigineuse et sans fin. « On a ensuite eu des matches très durs, dont celui contre Bordeaux chez nous, analyse Keller. A la mi-temps, on était encore à  0-0. Puis on en a pris six sans réagir. Cette claque a fait très mal. » Les déboires se sont alors succédé. A l'image de cette défaite domestique contre Lyon (0-3), dont le sort a été scellé en l'espace de vingt minutes, ou de cet insensé effondrement à  Caen (4-1), alors que l'ASM menait au score à  la mi-temps. Une poignée de supporteurs a houspillé quelques joueurs - du jamais vu -, le Prince s'est personnellement enquis de la situation. Bigre, ça rue dans les brancards. Dépassé par les événements, Ricardo ne sait plus à  quel saint se vouer. Dépourvue d'âme, de cohésion et d'esprit de révolte, son équipe apparaît démunie dans une lutte à  couteaux tirés pour un maintien qui constituait le cadet de ses soucis en début de saison. « De Toulouse à  Caen, beaucoup d'équipes sont concernées par la relégation, dédramatise l'ex-Strasbourgeois. Notre marge de manoeuvre est limitée, le match à  la Meinau s'annonce capital, mais on ne va pas s'affubler d'une pression supplémentaire et inutile. »
« Aucune solidarité »

Résident monégasque et habitué de Louis-II, Egon Gindorf a, lui, un avis plus tranché. « J'ai vu les derniers matches et Monaco peut s'inquiéter, assure l'ex-président du Racing. Il y a de bons joueurs, comme Piquionne, mais vous n'en trouverez pas trois qui jouent ensemble. Contrairement à  Strasbourg, il n'y a aucune solidarité. A ce rythme, je les vois dans le mauvais wagon. » Si les Rouges et Blancs venaient à  s'incliner à  la Meinau, la relégation leur pendrait au nez. Trente-trois ans que ça ne leur est plus arrivé. De quoi insupporter tout le Rocher.

[argueti]

Le Rocher vacille

Avec 3 points lors des 9 dernières journées, l'ASM de Ricardo a plongé de la 5e à  la 15e place. Fâchée avec les arbitres, elle inquiète et s'inquiète.

Ce n'est pas nouveau : à  Monaco, quand l'ASM va mal, tout devient vite affaire d'Etat. Logique quand on connaît les interpénétrations entre le club et la famille princière. Jamais, depuis 1975-76, le club de la Principauté ne s'était retrouvé dans une position aussi délicate à  sept journées de la fin. 18e sur 20 à  l'époque, il avait fini par tomber. Ce matin, l'équipe dirigée par Ricardo émarge au 15e rang, avec 3 points d'avance sur le premier relégable. Mais sa dégringolade, entamée après un succès sur Sochaux qui l'avait propulsée à  la 5e place (22e journée, 23 janvier), n'augure rien de bon. La fébrilité a gagné les rangs d'une ASM dont le Haut-Rhinois Marc Keller est depuis deux ans directeur général, après avoir occupé le même poste durant cinq ans à  Strasbourg. Dans le journal « L'Equipe » de jeudi, le directeur sportif Jean-Luc Ettori s'en est violemment pris aux arbitres, coupables, à  ses yeux, d'avoir multiplié les erreurs d'arbitrage défavorables à  son club. « Ce n'est pas parce que l'ambiance est relativement feutrée au stade Louis II qu'il faut que ce soit un désavantage (…). Vous avez vu la sortie des parkings ? Tout est fermé et bouclé. Les gens peuvent penser que c'est pour nos joueurs, mais c'est aussi pour donner un confort à  l'arbitre. La barrière, on peut l'enlever, ce n'est pas un souci, deux ou trois jobards vont bien les trouver.»

« Trop, c'est trop »

Ces propos outranciers ne contribueront sûrement pas à  restaurer le dialogue avec le corps arbitral, ni l'image d'une ASM qui a diffusé cette semaine à  la presse un DVD compilant les fautes d'arbitrage lui ayant porté préjudice. « Le fonds de la pensée de Jean-Luc n'était pas celui que semblent traduire les propos rapportés », plaide Marc Keller, «Monaco ne pleure pas après les arbitres. Mais ceux qui disent que les erreurs d'arbitrage s'équilibrent se trompent. Pour Monaco, c'est loin d'être le cas. Ça ne date pas d'hier, mais jusqu'ici, nous n'avions rien dit. Simplement, après le match de Rennes (1-2 lundi), le président Michel Pastor a dit à  raison : «Stop. Trop, c'est trop. Ça suffit. » Contre Nice, Paris et Rennes, nous avons perdu sept points. Après, notre situation sportive difficile n'est pas liée à  ça. Nous avons aussi des choses à  régler en interne. » Ces derniers temps, on a ainsi vu certains Ultras donner un coup de canif à  la supposée « ambiance feutrée » décrite par Ettori : à  Caen (défaite 4-1) le samedi 22 mars, ils ont déployé une banderole sans équivoque : « Notre club est en train de mourir. » Deux jours plus tard, certains sont montés au centre d'entraînement de la Turbie demander des comptes à  Nenê, qui s'était échauffé avec quelques-uns à  l'aéroport au retour de Normandie. Le temps où le Racing recevait une correction à  l'aller à  Louis II semble bien loin (3-0). Marc Keller ne cache d'ailleurs que la rencontre à  la Meinau est aussi vitale pour son ASM que pour un Racing susceptible de la dépasser s'il l'emporte. « Nous avons dit ce que nous avions à  dire sur les arbitres. Point. Revenons à  des choses très sportives. Nous devons nous rassurer, retrouver de la confiance et des points. Nous sommes dos au mur.»

[lolo]

Michel Pastor et Gérard Brianti, respectivement président et vice-président de l'AS Monaco, ont proposé leur démission mercredi, acceptées par le Prince Albert. Les désormais ex-dirigeants paient ainsi les médiocres résultats de l'ASM. Jérôme de Bontin a été nommé président intérimaire, précise un communiqué diffusé par le Palais princier. En revanche, aucune information n'a filtré concernant l'avenir de Ricardo. L'entraîneur brésilien devrait donc conduire les Monégasques le week-end prochain lors de la 33e journée.

Ca, c'est fait...