[07/08] La Défense

[FM17]

c est de la faute de l arbitre sans doute...

[Tenor]

Ben non, sans gabarit on ne peux pas défendre...c'est la règle N° 1 en défense.
La règle N°2 c'est de savoir anticiper,
La règle N° 3 c'est d'avoir un peu d'intelligence et de respecter les consignes du coatch !!

[Kriskool]

Et s'il n'y avait pas de consignes du coach sur les coups de pied arrêtés...?

[Stan]

En même temps je vois mal ce que tu peux donner comme consignes à  ton équipe pour des corners.

Le choix de mettre quelqu'un au poteau relève du gardien qui a autorité dans sa surface. Et après à  moins que les joueurs découvrent le foot.. ben c'est marquage individuel.

Tout le monde doit prendre un joueur, ça marche par taille grosso modo et c'est vraiment pas compliqué.. C'est des pros non ?

[Pinon]

Une question d'honneur

Drôle d'ambiance à  la Meinau après le huitième revers d'affilée du Racing, où les joueurs oscillent désormais entre lassitude et dernier espoir de maintien. A l'image de Bellaïd et Paisley, les deux défenseurs centraux du RCS.

« Quand tu arrives dans un club promu, tu sais que tu as 50%, voir 75% de chance de redescendre la saison suivante. C'est normal. Mais pour moi, la lassitude s'installe. C'est lourd de jouer tous les ans le bas du classement », lance Grégory Paisley avec franchise. Reste que pour le défenseur central - qui a déjà  vécu des descentes avec le Havre en 2003 ou encore Troyes la saison passée - « lassitude » n'est pas synonyme de fin de saison en roue libre. « Au Havre, en 2003, on avait aussi subi une série de huit défaites consécutives. Même condamnés, on n'avait pas lâché, poursuit le défenseur central, alors pour les trois matchs qui restent, il faut lâcher les chevaux et ne surtout pas avoir de regrets ». Mais pour le Parisien, qui ne cache pas son désir de poursuivre sa carrière en Ligue 1 - donc, sauf miracle, ailleurs qu'au Racing -, il s'agit désormais de regarder la réalité en face. Même si elle n'est pas belle à  voir.

« Il n'y a pas toujours d'explication »

« Ces 8 défaites d'affilée, ce n'est pas un hasard. Bien sûr qu'on aimerait toujours créer l'exploit et se maintenir, mais ça devient très compliqué », estime le joueur formé au PSG. Qui a par ailleurs du mal à  trouver une explication simple à  cette incroyable série noire du RCS (3 points pris en 11 matchs). « C'est un engrenage... tu perds trois matchs et ensuite tous les faits de jeu vont à  ton encontre, il n'y a pas toujours d'explication », ajoute-t-il. « Certains matchs nous ont fait basculer du mauvais côté, analyse pour sa part Habib Bellaïd, et ensuite on s'est enlisés dans une mauvaise spirale. Il y a bien sûr ces défaites face à  Metz ou Sochaux, mais il y a aussi d'autres matchs où l'on n'a pas su prendre le bon virage, comme à  Lorient par exemple ».

« Qui veut d'un joueur qui descend en L 2 ? »

Si le constat d'échec établi par Bellaïd est le même que celui formulé par Paisley, le jeune défenseur central veut en revanche continuer à  croire, coûte que coûte, au maintien. « Malgré nos huit défaites, on était toujours à  trois points du non relégable. C'est peut-être hallucinant, mais ça prouve que tout est possible. Trois points c'est énorme mais en même temps, c'est rien, ce n'est qu'une victoire », explique le jeune défenseur. Qui refuse par ailleurs d'évoquer son avenir personnel. « Avant de penser à  ces histoires de transfert, on a une équipe à  sauver, tranche Bellaïd, et puis de toutes façons, qui veut d'un joueur qui descend en L 2 ? Pas grand monde ». Reste que pour éviter d'être mathématiquement en L 2 dès dimanche matin, les Strasbourgeois n'ont d'autre choix que de gagner face à  Nancy. Ce qui relève, peu ou prou, de la mission impossible. « Si on regarde les stats, rien ne va en notre faveur. En plus Nancy est une machine efficace, avec des joueurs qui sont ensembles depuis 4 ou 5 ans, avec un état d'esprit irréprochable », souligne Paisley. Un « état d'esprit irréprochable » que les Strasbourgeois seraient bien avisés de copier, que leur équipe soit condamnée ou pas. « On a un maillot à  honorer », avance Bellaïd. Même son de cloche du côté de Paisley, qui veut « encore pouvoir se regarder dans la glace au soir de la 38e journée. » Sauver son honneur et ne pas avoir de regrets, tels sont les seuls moteurs qui poussent encore le Racing en cette fin de saison cauchemardesque.

[Keating]

Paroles, paroles