[08/09] Le Fil Rouge

[Pinon]

Déficit 6 à  8 millions d'euros

Maintenu ou relégué, Strasbourg bouclera 2007-2008 avec une ardoise que devront compenser les ventes de joueurs. Mais comment viser la remontée avec un budget presque divisé par deux et une équipe amoindrie par les départs ?

C'était il y a deux ans. Pour amortir le choc financier de la relégation, le Racing n'avait pas lésiné. Malgré la descente, il était devenu à  l'été 2006 le 4e club le plus vendeur de France, avec 16,41 millions, derrière Lyon (50 millions), Monaco (20) et Rennes (18,5). A l'époque, le bonus de 13,87 millions réalisé (après soustraction des achats pour 1,44 million et des déductions sur plus-values de 1,1 million) avait permis non seulement de boucher le trou 2005-2006 (2 millions), mais de maintenir en Ligue 2 un train de vie sensiblement identique (23 millions, contre 26 à  l'échelon du dessus). La saison passée, le Racing affichait d'ailleurs le plus gros budget de L 2.
Mais ce printemps, la situation est moins réjouissante. En décembre, le Racing a revu son budget à  la hausse de 28 à  32 millions, avec un objectif lui aussi rehaussé (une 11e place plutôt qu'une 15e) que l'équipe de Jean-Marc Furlan n'atteindra évidemment pas. Ce budget virtuel était censé dégager un excédent d'un million d'euros sous réserve de vente de joueurs pour 4,5 millions avant le 30 juin.

« Des ventes d'équilibre »

L'an passé, le 11e, Saint-Etienne, avait perçu 23,306 millions en droits télé ; le 19e, Sedan, seulement 14,450 millions. Le déficit pourrait donc frôler les 9 millions pour le club alsacien. « Une somme de laquelle il faut déduire les primes de maintien (2 millions) qui ne seront pas versées aux joueurs si nous tombons », précise P. Ginestet. « En fait, le déficit devrait osciller entre 6 et 8 millions, hors vente. Mais il y a précisément un actif joueurs. » Sans doute. Mais un actif de prime abord largement inférieur à  celui d'il y a deux ans. L'homme fort du RCS reste néanmoins ferme. « Les autres clubs doivent intégrer qu'en cas de relégation, nous ne braderons pas nos joueurs. »
Il n'en concède pas moins que les ventes réalisées seront avant tout « des ventes d'équilibre » et ne permettront pas d'amortir le choc financier de la descente. En 2006-2007, le RCS n'avait touché que 8 millions de droits télé (dont une prime de deux millions accordée aux relégués et non-renouvelable). De 32 millions, le budget du RCS pourrait descendre à  18 l'an prochain. Avec des conséquences que ne nie pas Ginestet : « Nous serons obligés de réduire la voilure. Nous avons déjà  réalisé des économies et diminué certaines charges. Mais nous devrons aller plus loin si nous sommes relégués. Je n'avancerai pas de chiffres. Mais avec un budget nettement inférieur, notre difficulté majeure sera de constituer une équipe compétitive pour viser la remontée immédiate. Il faudra être performants dans notre choix de recrues et intégrer nos jeunes plus régulièrement. »
Faute d'équilibrer les comptes au 30 juin, Philippe Ginestet pourrait bien devoir très vite ressortir le chéquier en réponse aux exigences de la DNCG. Jusqu'à  quelle hauteur et jusqu'à  quand ? « J'aviserai en temps voulu. Pour le moment, nous n'en sommes pas là . Nous allons trouver des solutions. »

Ca promet une inter-saison très chargé du coté de la Meinau !!

[silex57]

Ouais ça permet d'être vachement optimiste pour la saison prochaine tout ça

[Jeter]

il veut quand meme une equipe pour remonter direct ( enfin il va essayer ) !!!!!!!

ca va degager sec ,
a moins qu'il sorte 8 Millions de derriere les Fagots

[Stan]

Finalement je crois qu'on aime ça à  la Meinau les complications, les crises, les reconstructions..

Plus que jamais on va avoir un été délicat à  gérer aussi bien au niveau sportif qu' économique, les deux étant liés.

J'en trépigne presque d'impatience !

[Pinon]

Descente et des ventes

Confronté à  un déficit de 6 à  8 millions en 2007-2008, qu'il soit relégué en L 2 ou se maintienne, le RCS va devoir vendre quelques joueurs pour boucher le trou.

La relégation en Ligue 2 n'est pas encore entérinée. Et comme le dit le sage Pascal Camadini, tenu à  l'écart du groupe depuis des mois : « Bien sûr qu'il y a aujourd'hui plus de chances de descendre que de se maintenir. Mais après tout, il n'y a que trois points. Et dans le football, on en a vu d'autres. »
Il n'empêche. Avec la seule réception de Caen au milieu de deux déplacements chez les deux clubs à  la lutte pour la 3e place, Nancy et Marseille, l'avenir du RCS s'inscrit plus sûrement à  l'étage inférieur qu'en élite. Et quel que soit l'épilogue, avec le déficit de 6 à  8 millions d'euros pour 2007-2008 confirmé par le président Philippe Ginestet (« L'Alsace » d'hier), le club va devoir se livrer à  ce que le président appelle des « ventes d'équilibre. »
Toute la question est de savoir combien représente « l'actif joueurs » que met en exergue le patron du club. Aujourd'hui, la valeur marchande de l'effectif 2007-2008 semble nettement inférieure à  celui de 2005-2006 lors de la relégation en L 2.
Dimitar Rangelov, que Jean-Pierre Papin et Ferhat Khirat avaient contraint à  un prêt à  Aue lors du premier semestre 2007, puis que le coordinateur sportif avait déconseillé à  Jean-Marc Furlan de récupérer l'été passé, a déjà  trouvé preneur. Le Bulgare, prêté à  Cottbus, a flambé à  l'Energie (6 buts, 3 passes en 18 matches, malgré une blessure de trois mois) qui a décidé de lever l'option d'achat pour 700 000 euros. Son compatriote Emil Gargorov, prêté au CSKA Sofia cet hiver, y restera. Seule une relégation en D 2 du futur champion de Bulgarie aurait pu faire capoter une transaction qui rapportera 350 000 euros au RCS.
Le club bas-rhinois se prépare ainsi à  engranger un peu plus d'un million. Mais après ? Après, les joueurs à  fort potentiel à  la vente ne sont pas légion. Renaud Cohade aurait pu être de ceux-là , mais le milieu de terrain, écarté des terrains depuis deux mois, pourrait passer sur le billard pour une pubalgie et n'être opérationnel que cet été. Ce qui clôt le débat.

Paisley très convoité

Pour le reste, la liste est vite faite. Elle se limite aux jeunes Habib Bellaïd, Eric Mouloungui, Kévin Gameiro et à  Grégory Paisley. L'été dernier, Santander avait proposé 4 millions pour Bellaïd. Le président Ginestet avait opposé une fin de non-recevoir à  l'offre espagnole. Depuis, la cote de l'international espoirs, qui vit une 2e moitié de saison moins resplendissante que la première, a baissé. Même chose pour Eric Mouloungui, que Lens et Jean-Pierre Papin voulaient en août et que le patron du RCS avait pareillement refusé de transférer. Après un départ sur les chapeaux de roue (3 buts, 5 passes décisives en 12 journées), le Gabonais a disparu (1 passe depuis). « Il y aura des solutions pour Eric », glisse son agent Thierry Gras, « Mais tout dépendra des exigences du RCS. » La remarque vaut aussi pour Gameiro dont Gras est également le conseiller. S'il a souvent réalisé de bons matches, l'attaquant du Racing présente des stats moyennes (4 buts).
Finalement, la surprise pourrait venir de Grégory Paisley. Même s'il a raté son match à  Rennes, le défenseur central réussit une saison de très haute volée. « C'est un avion », commente un Bellaïd admiratif. « Il devrait jouer dans un grand club de L 1. » L'été passé, « Greg » avait failli s'engager à  Marseille. « Il est sollicité par de nombreux clubs de L 1 », consent son agent Franck Belhassen sans en dévoiler davantage. Recruté à  l'intersaison passée pour 1 million, Paisley, qui ne restera pas en L 2, pourrait, à  31 ans (dans dix jours), rapporter plus que son prix d'achat. « Notre position est la même qu'en 2007 », affirme Philippe Ginestet, « nous ferons en sorte de retenir au maximum les talents du club et de ne pas brader ceux que nous devrons vendre. » Un sacré défi.

[Seb T.]

Et voilà  déjà  le chateau de cartes Ginestet qui commence à  s'écrouler, tout avait pourtant si bien démarrer...

Mais bon, savoir s'entourer n'est pas donné à  tout le monde, vouloir absolument Pierre Ginestet au recrutement et Khirat à  la formation se paie cash, et voilà , la L1 ne s'improvise pas Mr Ginestet...

[julo]

Et voilà  déjà  le chateau de cartes Ginestet qui commence à  s'écrouler, tout avait pourtant si bien démarrer...

Mais bon, savoir s'entourer n'est pas donné à  tout le monde, vouloir absolument Pierre Ginestet au recrutement et Khirat à  la formation se paie cash, et voilà , la L1 ne s'improvise pas Mr Ginestet...

Tout est dit...manque d'expérience, structures inadaptés, conseillers pas assez qualifiés...Tu fais ca dans n'importe quelle entreprise et tu vas droit dans le mur. Ginette en fait l'amer expérience.

[argueti]

Les jeunes en questions

Globalement peu utilisés par Jean-Marc Furlan cette saison, les espoirs du RCS s'interrogent sur leur avenir à  Strasbourg, à  l'heure où la relégation menace.

« Il faudra être performants dans notre choix de recrues et intégrer nos jeunes plus régulièrement. » Ainsi s'exprimait le président Philippe Ginestet dans « L'Alsace » du lundi 28 avril en évoquant la perspective d'une relégation en Ligue 2. Et il ajoutait alors : « Les cadres doivent pouvoir se reposer lorsqu'ils sont fatigués et moins performants. Nos jeunes piaffent d'impatience et un Mamadou Bah a montré ce qu'il pouvait apporter dans le jeu. À Rennes, lui a été dans l'esprit sur le plan du combat. » De toute évidence, le constat s'impose, alors que la fin de saison approche : même si trois néo-pros, Morgan Schneiderlin (68 minutes contre Metz), Mamadou Bah (qui a joué les 4 dernières rencontres) et Quentin Othon (quatre titularisations avant son opération du ménisque), ont découvert la Ligue 1 sous sa coupe, le technicien alsacien n'a que parcimonieusement utilisé les jeunes cette saison. Il est parti du principe – défendable — que les joueurs d'expérience avaient les meilleures cartes en main pour mener à  bien l'opération sauvetage du Racing. Et il s'y est tenu. On sait aujourd'hui qu'il a fait fausse route, mais on ne saura en revanche jamais si une autre option aurait produit un meilleur résultat. Toujours est-il qu'ils sont quelques-uns à  être restés au bord de la route en 2007-2008. Ou du moins à  juger que leur temps de jeu n'a pas coïncidé avec leurs espoirs. Du coup, ils s'interrogent, guère convaincus de pouvoir s'exprimer la saison prochaine sous le maillot ciel et blanc.

Schneiderlin : « À Strasbourg ou ailleurs, je veux jouer »

Morgan Schneiderlin (18 ans), qui avait prolongé de deux ans fin novembre (jusqu'en 2011), s'était alors laissé séduire par le discours de Furlan, lequel lui avait assuré qu'il aurait sa chance. Le capitaine de l'équipe de France des moins de 19 ans, titulaire contre Metz, a certes joué un peu plus d'une heure. Mais depuis, plus rien. « La saison prochaine, je veux jouer », glisse-t-il calmement, « Si c'est à  Strasbourg, c'est bien. Si c'est ailleurs, c'est bien aussi. » Romain Gasmi, dont Furlan a toujours jugé la gestion difficile, s'est lui contenté de 22 minutes contre Auxerre lors de la 3e journée, avant de disparaître de la circulation, même s'il a figuré plusieurs fois sur la feuille de match ces dernières semaines. À un an du terme de son contrat (Ndlr : il ne peut donc pas être prêté), le milieu gauche ne sait pas sur quel pied danser : « J'ignore ce que je vais faire, mais très franchement, si le coach, qui ne m'a pas fait jouer cette saison, reste en place, je ne vois pas pourquoi il me ferait jouer davantage l'an prochain. » L'incertitude prédomine aussi chez le défenseur et capitaine du CFA Anthony Weber, appelé de temps à  autre dans le groupe des 18, mais qui attend toujours de débuter en pros à  deux ans du terme de son bail. « Il était convenu que je serais prêté si le club se maintenait en L1. La probable relégation change-t-elle quelque chose ? Pour l'instant, je l'ignore. J'ai quelques touches en Allemagne, mais rien de concret. » Encore quelques jours de patience et le flou qui entoure leur situation devrait être mis au point.

[Pinon]

Trio prometteur

Quentin Othon, Morgan Schneiderlin et Mamadou Bah ont fait cette saison leurs grands débuts en Ligue 1. Passage en revue des ses trois espoirs formés au club, qui pourraient bien être les hommes de base du Racing l'an prochain.

QUENTIN OTHON,20 ans, 4 matchs Le petit milieu de terrain originaire de Montreuil-sous-Bois est certainement le plus mûr de la bande. Du haut de son 1,62m, il a d'ailleurs été le premier des « rookies » à  fouler une pelouse de L 1 cette saison. C'était au Mans, le 1er mars, lors de la dernière victoire du Racing à  ce jour (1-0). « Othon a été efficace et bon, il peut gérer sans problème 4 ou 5 matchs de L 1 », avait d'ailleurs souligné Jean-Marc Furlan après cette première sortie. Un coach qui affirmait d'ailleurs depuis plusieurs semaines que l'international espoir était « très près » du niveau exigé par la L 1.

Alternative fiable

Othon a ensuite enchaîné les prestations de bonne facture face à  Metz, Bordeaux puis Paris, se positionnant comme une alternative fiable en récupération en l'absence de cadres comme Rodrigo ou Cohade. Seul petit bémol à  ces débuts réussis : ce problème au ménisque externe, qui l'a obligé à  passer sur le billard il y a 15 jours. Actuellement en rééducation, Othon devrait toutefois être opérationnel pour la reprise en juin.

MORGAN SCHNEIDERLIN, 19 ans, 1 match L'attente a été longue pour Morgan Schneiderlin, mais la patience du milieu de terrain a été récompensée. Intronisé « grand espoir » du club sous l'ère Papin, capitaine de l'équipe de France des 18 ans... Schneiderlin, milieu de terrain de formation, s'était un peu perdu l'an dernier et avait même failli quitter le club pour l'AS Monaco. Mais l'arrivée de Furlan a été positive pour Schneiderlin, qui a réintégré le groupe pro et enfin étrenné sa première titularisation en L 1 face à  Metz, à  la Meinau. « Malgré le contexte difficile, il a fait un bon dépannage. S'il fait preuve d'humilité, ce sera un vrai joueur de L 1 », estimait Jean-Marc Furlan après cette première apparition. Reste que le jeune Alsacien - grand fan de Steven Gerrard - doit encore confirmer les espoirs placés en lui en améliorant son jeu de tête et ayant encore plus d'impact physique.

MAMADOU BAH, 20 ans, 4 matchs Le Guinéen est peut-être celui que l'on attendait le moins. En retrait en début de saison, pas toujours à  l'entraînement avec les pros, Mamadou Bah s'est bonifié à  partir de février, date de son retour de Coupe d'Afrique des Nations.
Marge de progression
« Très bon offensivement », comme l'a dit à  plusieurs reprises Jean-Marc Furlan, Mamadou Bah a finalement fait ses débuts sous le maillot ciel et blanc à  Valenciennes. Lui qui est arrivé au club en 2005 seulement (en provenance du club guinéen de Frigiubge) ne s'attendait d'ailleurs pas à  ce que « ça aille aussi vite ». « J'ai signé pro après trois matchs en CFA », rappelle le milieu défensif. Sa marge de progression est, aux dires de tous, très intéressante. Car Bah, qui a des qualités physiques impressionnantes, doit encore progresser tactiquement pour passer du statut d'espoir à  celui de joueur professionnel expérimenté.

[argueti]

Reprise le 19 juin

Avant même d'être fixé sur le sort de son équipe — L 1 ou L 2 ? — Jean-Marc Furlan prépare la saison prochaine. Après un mois de vacances, ses joueurs retrouveront les terrains le jeudi 19 juin.

Ce n'est qu'un indicateur supplémentaire – mais pas décisif — sur une hypothèse qui, chaque jour un peu plus, gagne en épaisseur, alors que le spectre de la relégation en Ligue 2 n'a jamais hanté autant les travées de la Meinau : Jean-Marc Furlan, sous contrat au Racing jusqu'en 2010, devrait conduire l'opération remontée la saison prochaine, même en cas de descente. Soutenu par la majorité des actionnaires et dirigeants, l'entraîneur strasbourgeois prépare déjà  2008-2009. Il a ainsi fixé la reprise de l'entraînement au jeudi 19 juin, que le RCS évolue en L 1 (avec une ouverture programmée le 9 août) ou en L 2 (dont le coup d'envoi sera donné le 1er août). « Les joueurs auront un mois de vacances, c'est suffisant pour recharger les batteries », indique le coordinateur sportif Ferhat Khirat. « Nous les recevrons individuellement les lundi 19 et mardi 20 mai avant de les laisser partir en congés », complète Jean-Marc Furlan. Sur son avenir, le technicien bas-rhinois ne se montre guère disert : « Parce qu'en matière de football professionnel, ça peut aller tellement vite et ça fait tellement peur que je préfère rester prudent. Il y a à  l'évidence chez les dirigeants une volonté de poursuivre avec moi. Mais laissons passer les deux prochains matches. On a tendance à  oublier que malgré notre incroyable et insupportable série de neuf défaites, nous avons par miracle encore une chance de nous maintenir, même si personne n'ignore que ce maintien paraît invraisemblable. Mais en supposant que nous gagnions deux fois, nous serions dans le coup. »

La fausse rumeur Saint-Etienne

Le coach strasbourgeois avoue tout de même être « très marqué » par trois derniers mois catastrophiques. « J'ai besoin d'une victoire contre Caen samedi pour y voir plus clair, pour que tout le monde au club, moi compris, puisse tenir un discours plus positif. » Au passage, Jean-Marc Furlan tord le coup à  la rumeur propagée lundi soir par une radio périphérique l'annonçant comme futur manager de l'AS Saint-Etienne. On le sait très proche d'Omar Da Fonseca, son ancien coéquipier à  Tours au début des années 1980 aujourd'hui patron de la cellule de recrutement des Verts. « J'ai longtemps été en contact avec Saint-Etienne, mais plus du tout récemment. Et vu la qualité du travail accompli là -bas par Laurent Roussey, je ne vois pas ce que viendrait faire un Jean-Marc Furlan manager. J'ai encore eu Omar au téléphone hier (lundi) et on a parlé de tout, sauf de ça. Cette rumeur est fausse. » Parenthèse refermée. Une fois le verdict connu, Jean-Marc Furlan tentera de convaincre ses dirigeants de ne pas vendre leurs jeunes les plus prometteurs (Bellaïd, Gameiro, Mouloungui notamment). Car il entend s'appuyer sur eux pour bâtir l'ossature 2008-2009. « Nous fondons les plus grands espoirs sur l'excellente pépinière de jeunes du club. J'ai déjà  dit à  mes dirigeants, de façon informelle, que la meilleure stratégie pour construire un projet était de garder nos jeunes. Je sais bien que le club doit faire face à  une réalité économique incontournable, mais j'aimerais croire que personne ne va partir. »