Jean-Marc Furlan

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Its_me
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Re: Jean-Marc Furlan

Message par Its_me »

Cahier du foot a écrit :Fallait-il dissoudre Jean-Marc Furlan

Sortis de la bouche de l'entraîneur de Strasbourg, les termes "race" et "gênes" utilisés à  propos de Fabio Grosso n'ont pas ému un monde du football qui avait probablement épuisé son capital d'indignation.
Le retournement de situation du match Strasbourg-Lyon, lors de la 34e journée, a eu un effet secondaire qui a confirmé que l'air du temps était décidément un peu vicié autour des pelouses. On peut même y voir la conséquence de la frénésie anti-arbitrale actuelle, puisque c'est en s'estimant victime de décisions injustes que Jean-Marc Furlan a franchi la ligne jaune en zone mixte (1). Suspecté d'un "Macaroni de merde!" lancé depuis le banc à  l'attention de Fabio Grosso, l'entraîneur alsacien a aussi déclaré aux journalistes, après la rencontre: "On ne peut pas dire que l'Italien a renié ses gènes ou sa race".
Repris dans L'Equipe sans commentaire, ces propos n'ont fait que mollement réagir. Si l'Olympique lyonnais n'avait exprimé des velléités de porter plainte et la LICRA ne les avait condamnés, le silence aurait été quasiment total. Un article dans le Monde, un autre dans l'édition strasbourgeoise de 20 Minutes et quelques reprises par les sites Internet, c'est à  peu près tout. Mardi, l'affaire était close.

Le texte et le contexte
Peu spontanées, les excuses de Jean-Marc Furlan étaient venues lundi, en même temps que l'explication de son président Eric Ginestet(ah tiens on a changé de président :?: :lol:), invoquant une "boutade". Elles laissent d'ailleurs un goût de mal-fini puisque l'intéressé ne renonce pas à  une mauvaise foi assez déplacée, lorsqu'il déclare dans son communiqué: "Je tiens à  souligner que les propos à  l'encontre du joueur Fabio Grosso ont été complètement sortis de leur contexte". Il n'explique pas dans quel contexte il serait légitime de disqualifier quelqu'un sur le critère de ses "gênes" et de sa "race"... Car, même s'il n'a fait "que" mobiliser un stéréotype très répandu sur les Italiens, ces deux termes le placent plus dans le registre du racisme que dans celui de la xénophobie ordinaire. En outre, il les prononce dans l'exercice de ses fonctions d'entraîneur, devant la presse.

Circonstances atténuantes
Pourtant, là  où la condamnation de la banderole "anti-Ch'tis" avait été définitive et donné lieu à  des délires interprétatifs destinés à  en fonder l'ignominie, des circonstances atténuantes ont été trouvées au technicien du Racing: enjeu du match pour un club relégable, pression sur un entraîneur menacé d'une deuxième relégation consécutive... Le caractère sympathique de ce garçon adepte de l'audace dans le jeu a, peut-être, également joué, plus implicitement. Et puis, quand même, les arbitres, hein...
Furlan, en brandissant un grand-père italien, a en tout cas ajouté un nouvel item à  la liste des "Je ne suis pas raciste, j'ai moi-même un ami algérien – une nounou sénégalaise – un téléviseur coréen" (rayez la mention inutile) :lol: :lol: :lol:.

Silence, on tourne la tête
Nul besoin de crier au scandale ou de réclamer la tête de l'entraîneur strasbourgeois, même si son amende n'est pas très honorable. Mais le moins que l'on puisse dire est qu'il n'a pas été placé devant ses responsabilités... Après l'ampleur prise par l'affaire Ouaddou et par celle de la "banderole de la honte", le silence qui a suivi cette déclaration a de quoi faire siffler les oreilles. Le chÅ“ur des indignés, peut-être victime d'une extinction de voix, est resté inaudible. La Ligue n'a pas jugé utile de saisir sa Commission de discipline (2), et son président n'a pas grandiloqué sur l'incident. Aucun élu de la République n'est monté au créneau. Aucun éditorialiste n'a fait de phrases avec son courroux. Les quotas d'indignation étaient probablement dépassés après des semaines aussi intenses.

Le rappel est clair: la lutte contre le racisme et les dérives verbales dans les stades n'est qu'une affaire de communication. La répression ne touche que ceux qu'il est consensuel de réprimer, l'impunité étant accordée aux membres de la "famille". Il n'y aura eu personne pour défendre les Boulogne Boys, et personne n'aura eu besoin de défendre Jean-Marc Furlan. Toute déclaration nauséabonde de moins de vingt mètres de long ou qui n'est pas susceptible de faire l'ouverture du 20 heures n'est pas condamnable, ni sanctionnable.
Allons, oublions cette navrante petite incartade, regardons ailleurs en baignant dans ce mélange d'hypocrisie et de déresponsabilisation qui conserve leur teint frais aux dirigeants du football français.

(1) L'expulsion, pourtant justifiée, d'Eric Mouloungui après deux cartons jaunes.
(2) Selon L'Equipe, le Conseil national de l'éthique aurait convoqué Eric Ginestet et Jean-Marc Furlan, mais il semblerait que ce ne soit que pour examiner leur remise en cause de l'arbitrage.
Pour moi si cette affaire n'est pas allée plus loin c'est parce que la ligue estime que l'arbitrage y était pour quelque chose ...
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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fan_racing
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Re: Jean-Marc Furlan

Message par fan_racing »

Du rififi autour de Furlan

Dans l'avion privé qui ramenait les dirigeants strasbourgeois de Rennes samedi, une vive altercation a opposé l'administrateur Eric Vogel, défenseur de l'entraîneur, au directeur général Jean-Luc Herzog, détracteur du coach. Un avant-goût des joutes tendues de la fin de saison ?

Samedi soir, les dirigeants du Racing, le président Philippe Ginestet en tête, se sont éclipsés du stade de la route de Lorient à  Rennes sans piper mot. Du moins pas en public. Mais les échanges n'en ont pas moins été ensuite très vifs après la 8e défaite consécutive du Racing (3-0). Dans l'avion privé qui ramenait les têtes pensantes du RCS vers Strasbourg, une violente altercation a opposé l'administrateur et ex-pro Eric Vogel au directeur général Jean-Luc Herzog. Les échanges ont tourné au vinaigre, à  telle enseigne que le patron du club a lui-même dû lancer un appel au calme.

Vogel n'a jamais caché être un partisan de Jean-Marc Furlan et sa méthode. Herzog, lui, passe pour en être l'un des plus farouches détracteurs au club. Récemment, une discussion un brin houleuse aurait d'ailleurs eu lieu entre le DG et le coach, le second reprochant au premier son ingérence et souhaitant dialoguer avec un seul interlocuteur à  la direction, en l'occurrence le président Ginestet.

L'incident de samedi à  quelques kilomètres d'altitude en dit sans doute long sur de futurs débats très terre à  terre. Car ce n'est pas la première fois que des voix s'élèvent en interne pour remettre en question le travail de l'entraîneur.

Le soir de Strasbourg – Monaco (0-2 le 5 avril), l'actionnaire minoritaire Dominique Pignatelli, nostalgique de l'ère Jean-Pierre Papin, s'était ainsi fait reprendre de volée par Robert Lohr, nouvel actionnaire de la SASP Racing (1) , ulcéré par ses critiques des choix tactiques de l'entraîneur. Dès la fin du match, R. Lohr avait même jugé utile d'assurer Furlan de son soutien inconditionnel, y compris en cas de relégation en L 2. « M. Lohr, qui est présent à  tous les matches, mais ne vient jamais dans mon bureau, y est passé et m'a dit : "Je suis heureux que vous soyez l'entraîneur du Racing", dévoilait l'intéressé dans notre édition du 7 avril. C'est incroyable qu'un dirigeant de cette envergure et cette qualité tienne ce genre de propos le soir où son club se retrouve 19e. »

Tordre le coup à  l'instabilité

Entre E. Vogel, R. Lohr et Léonard Specht (Ndlr : l'ex-défenseur international est le « fils spirituel » du capitaine d'industrie et le représente au conseil d'administration), Furlan possède donc des avocats de poids. Sans parler de l'appui inconditionnel des techniciens du centre de formation.

Tous sont mus par un leitmotiv : tordre le coup à  l'instabilité chronique qui empêche le Racing de construire sur la durée. Un créneau partagé l'été passé par le président Philippe Ginestet qui avait vu en Furlan un bâtisseur.

Sans être isolé — d'autres dirigeants pointent l'omnipotence du tandem Furlan — Khirat (le coordinateur) sur le secteur sportif — Jean-Luc Herzog, dont la cote de popularité n'a jamais atteint des sommets au RCS, peut-il prendre le risque d'un choc frontal avec le technicien et ses puissants alliés ?

La rumeur, qui court depuis que le directeur général se serait fait sermonner en décembre pour la conduite maladroite de certains dossiers (2) , annonce son possible remplacement en juin par le conseiller du président, Roland Boehler, proche de Furlan. Info ou intox, la troisième saison de gouvernance de Philippe Ginestet pourrait bien, alors que la relégation n'est pas encore consommée, s'achever comme les deux premières : dans un chaos généré par le récurrent déficit de coordination entre toutes les composantes du club. L'an passé, Jean-Pierre Papin en avait fait les frais.

(1) L'industriel a racheté 20 % des parts de la SASP (pour 2 millions) et injecté en mars 600 000 euros en compte courant.
(2) Officiellement, Ginestet et Herzog ont toujours nié des tiraillements entre eux, le président appréciant les qualités de gestionnaire de son DG.


L'Alsace
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silex57
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Re: Jean-Marc Furlan

Message par silex57 »

Donc la principale victoire de Furlan cette année c'est de s'être acquis les faveurs des personnages importants du Racing ....
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fab
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Re: Jean-Marc Furlan

Message par fab »

en général ça suffit pour pas se faire virer malgré des resultats pathétiques... :|
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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Re: Jean-Marc Furlan

Message par télésupporteur »

quelle que soit la pasition du racing en fin de saison, je suis pour le maintien de JMF au racing, et pour le charger de la reconstruction de l'équipe pro
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Re: Jean-Marc Furlan

Message par silex57 »

Qu'est ce qui te convainc qu'il est l'homme de la situation ? Il n'a quand même pas prouvé grand chose. Je suis aussi pour la stabilité mais avec des hommes compétents. Là  franchement ....
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Re: Jean-Marc Furlan

Message par Pinon »

SO a écrit :« La dernière chance »

Avant le déplacement à  Nancy, ce samedi soir (20h), Jean-Marc Furlan annonce la couleur. Au Stade Marcel-Picot, à  l'occasion du derby de la 36e journée de Ligue 1, le Racing abattra très probablement l'une de ces dernières cartes dans l'optique du maintien. Une victoire et l'espoir sera toujours vivant. Tout autre résultat compliquerait fortement l'affaire.

- Comment abordez-vous le rendez-vous de ce week-end à  Nancy, chez une équipe invaincue chez elle depuis plus d'un an ?
- La tâche s'annonce très difficile. Mais nous n'allons pas nous dégonfler. Il faudra faire face avec beaucoup de courage. Nous nous devons, sur les trois derniers matches, d'être fiers et de défendre nos couleurs du mieux possible. Ce sera compliqué samedi, car Nancy est une équipe très efficace. Ce sera un défi compliqué compte tenu du contexte. Nous jouons, certainement, notre dernière chance pour le maintien.

- La défaite est-elle interdite ?
- C'est exactement ce que je viens de dire. Il nous faut gagner à  Nancy si nous voulons évoluer à  ce niveau la saison prochaine. Ce sera ardu, nous en avons conscience. Mais pourquoi ne pas rêver à  l'exploit ? Après une si longue attente, cela peut peut-être nous sourire enfin.

« Travailler en paix »

- Vous partez dès ce jeudi en stage avec votre groupe. Pourquoi ?
- C'est plutôt une longue mise au vert qu'un stage. Je voulais que nous nous mettions dans la bulle afin de ne penser qu'au match et à  rien d'autre. D'autres équipes le font aussi, à  l'approche de la ligne d'arrivée. Lyon est en stage à  Evian depuis le début de la semaine, par exemple. Nous l'avons déjà  fait au cours de la saison. Quand les objectif sont vitaux comme en ce moment, il est important de pouvoir travailler en paix et de se regrouper.

- Comment la défaite à  Rennes a-t-elle été digérée ?

- Après le match, il y a eu toutes sortes de commentaires. Mais quand on perd pour la huitième fois d'affilée, les jugements de tous sont altérés. Guy Lacombe, l'entraîneur de Rennes, a dit que nous les avions mis en danger et destabilisés en première période. Mais, franchement, subir une huitième défaite de rang est quelque chose de très dur à  vivre. Pour les joueurs, pour l'entraîneur, pour les dirigeants et pour l'ensemble du Club.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

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Re: Jean-Marc Furlan

Message par argueti »

Pinon a écrit :
SO a écrit :- La défaite est-elle interdite ?
- C'est exactement ce que je viens de dire. Il nous faut gagner à  Nancy si nous voulons évoluer à  ce niveau la saison prochaine. Ce sera ardu, nous en avons conscience. Mais pourquoi ne pas rêver à  l'exploit ? Après une si longue attente, cela peut peut-être nous sourire enfin.
Manque juste le : tu m'écoutes ou quoi :lol:
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Re: Jean-Marc Furlan

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :« Mon cas importe peu »

Remonté et offensif, Jean-Marc Furlan a emmené 21 joueurs au vert hier dans la région de Nancy pour préparer le derby de la dernière chance à  Marcel-Picot ce samedi (20 h).

Depuis quelques jours, le traditionnel point-presse hebdomadaire de Jean-Marc Furlan était prévu hier à  9 h, juste avant le départ du Racing à  Nancy où les Bleus prépareront leur derby couperet dans l'antre de l'ASNL ce samedi (20 h). En dépit d'un changement de programme - Rodrigo et les autres ne sont finalement partis que ce jeudi après-midi - l'horaire a été maintenu.
L'entraîneur général du RCS est donc arrivé dans une Meinau déserte, exception faite de quelques journalistes. Il a aussitôt annoncé que les entretiens collectifs avec la presse seraient dorénavant réduits au minimum syndical, mais qu'il restait disponible pour des entrevues individuelles. « On va faire court, succinct et efficace. » Puis il a accepté d'évoquer non seulement la fin de saison, mais aussi son cas personnel qui - on le sait et il le sait - cristallise les querelles en interne (« L'Alsace » de mercredi). « J'ai toujours dit que l'avenir de Furlan ne comptait pas. Mon cas importe peu. Je suis le coach, mais l'institution est au-dessus. Mon intérêt passe après celui du club. » Malgré une série de huit défaites consécutives qui « nous rend tous, joueurs et entraîneurs, très tristes et très malheureux », malgré cette relégation en L 2 qui plane (« Nous savons que ce déplacement à  Nancy est le match de la dernière chance »), Furlan refuse d'abdiquer. Pas plus qu'il n'entend renoncer à  son contrat à  Strasbourg. Pour qu'il parte, il faudra le virer. « On fustige souvent les entraîneurs et les joueurs parce qu'ils ne respectent pas leurs contrats. Mais les clubs doivent eux aussi les honorer. C'est la règle du jeu. J'ai deux ans de bail. Mais je ne redoute pas d'être sacrifié. Le club doit juste savoir ce qu'il veut. Le travail cohérent n'est pas une affaire de résultats, mais de projet à  moyen terme, sur 3 ou 5 ans. »

10 entraîneurs en 10 ans

Selon lui, son éventuel maintien aux manettes du RCS en cas de relégation ne devra rien à  des considérations bassement financières. « Si je suis président de club et si je juge que mon entraîneur n'est pas bon, il dégage en 48 heures. S'il gagne, mais s'il ne respecte pas le cahier des charges, il est viré. C'est exactement ce qui s'est passé avec Fabio Capello, pourtant champion avec le Real Madrid. » Bref, comme toujours depuis son arrivée, le technicien milite pour une stabilité qui n'a jamais été le fort de Strasbourg. Avec ou sans lui. « Le Racing a épuisé 13 ou 14 entraîneurs en 16 ans (1). Une ribambelle de joueurs et entraîneurs a été durement secouée sans qu'il n'en sorte vraiment quelque chose, excepté une victoire en Coupe par-ci par-là . Ici, la vision a toujours été à  court terme. Les supporters et le public doivent savoir qu'il faut construire sur le long terme. Je crois au bon sens et à  l'intelligence des gens. » Il croit aussi à  ceux de ses dirigeants, à  leur désir d'en finir avec les années de dissensions internes et surtout à  l'influence de ses appuis. Il songe sans doute - sans le dire - que le camp pro-Furlan fera capituler les anti-Furlan. « Il y a autour du président Philippe Ginestet des gens, dont certains footballeurs (Léonard Specht, Eric Vogel), qui ont la volonté d'asseoir durablement le club. Et quand ces gens-là , dont fait partie M. Robert Lohr, parlent, leur poids fait qu'en général, on les écoute. » Selon lui, les catastrophiques deux derniers mois ne doivent pas occulter le travail entrepris depuis l'été 2007. « Le 9 février (Ndlr : au soir du succès 3-0 sur Saint-Etienne, le RCS était 11e avec 32 points en 24 journées), nous étions des champions, des cadors. Huit semaines plus tard, nous sommes regardés comme des pestiférés, des bannis. Et l'entraîneur est devenu celui qui a fait toutes les conneries. » Le raccourci lui paraît évidemment un peu court et injuste. Mais Furlan n'en perd pas de vue un chiffre auquel il s'est souvent référé : « A Strasbourg, la durée de vie d'un coach est de 18 mois. » Dans un club prompt au limogeage de ses entraîneurs, il ignore encore s'il fera descendre ou grimper la moyenne.

(1) En fait, 11 en 17 ans, mais surtout 10 lors des dix dernières années : depuis décembre 1997, Jacky Duguépéroux, René Girard, Pierre Mankowski, Claude Le Roy, Yvon Pouliquen, Ivan Hasek, Antoine Kombouaré, Jacky Duguépéroux à  nouveau, Jean-Pierre Papin, Jean-Marc Furlan.


Stéphane Godin
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Re: Jean-Marc Furlan

Message par Tenor »

Le club doit juste savoir ce qu'il veut. Le travail cohérent n'est pas une affaire de résultats, mais de projet à  moyen terme, sur 3 ou 5 ans. »
Tout club et entraineur qui se respectent se doivent de coopérer conjointement sur une durée ci-dessus nommée par JMF.
C'est la raison principale pour laquelle je le soutient à  fond l'entraineur et non pas la personne.
Désolé pour les anti Furlan, c'est comme celà  que l'on gère un club..même avec des résultats moindres et non conformes aux attentes des supporters :)
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