[08/09] Le Fil Rouge

[urotsukidogi]

Attention aussi si ce sont des brebis à  tes yeux ce n'est peut être pas la même chose pour les jeunes joueurs. De plus ils étaient des cadres ou en tous cas des joueurs d'expérience sur lesquels tu essaies de te reposer surtout quand ça va pas très bien. On ne peut pas dire non plus que le talent des jeunes pouvait à  lui seul remplacer de l'expérience.
Furlan j'ai toujours confiance, maintenant les déclarations aux médias, je pense qu'il faut vraiment s'en méfier.
Attendre 5 matchs oui on aura une idée plus précise, on ne remontera surement pas cette année à  moins d'un amalgame réellement exceptionnel, qu'on se trouve un groupe avec une âme et une envie. On doit se construire si c'est pour se planter encore une fois juste après ça sert à  rien. Par contre si le groupe explose ou que le jeu proposé n'apporte rien là  il faudra débarquer l'entraineur car là  même si ses moyens sont limités il a les pleins pouvoirs en ayant jeté les fauteurs de trouble.

[FM17]

Mouais, Ginestet lui reproche quand meme de ne pas avoir sorti les fameuses "brebis" et précise que ça ne sert pas d'excuse à  la descente...

et il a raison....Furlan n avait il pas dit que c etait la qualité du groupe qui était insufisante et qu il le savait depuis le début...Maintenant ce sont 2 joueurs à  l écouter qui ont fait descendre le Racing...

[Tenor]

Si les oreilles tremblent, pourquoi est-ce qu'i n'a pas sorti ses fameuses brebis galeuses du groupe ???

Parce qu'il n'avait aucun joueur compétitif à  mettre dans l'équipe sur les 28 joueurs du clubs, c'était clair pourtant non ?
Les 2 qui ont été appelé en fin de saison ne sont pas titulaire en L2 ce qui en dit long sur la valeur de ces jouers

[argueti]

Jeunes et sans complexe

Grâce à  sa classe biberon, le RCS a réussi son entrée en matière et pris la tête du classement. Mais les atouts de la jeunesse résisteront-ils sur la durée aux dures joutes de la L2 ?

Paisley et Cohade out, Shereni suspendu, Pelé pas encore qualifié : l'absence de pièces maîtresses avant-hier à  Dijon a un peu plus mis en lumière ce que ne cesse de pointer Jean-Marc Furlan depuis des semaines. Son effectif est jeune. Très jeune. « Trop ? », s'interrogeront fatalement ceux qui connaissent sur le bout des crampons les marécages de la Ligue 2 dont il est souvent si délicat de s'extraire. Forcément, cette interrogation-là  reviendra sur le tapis un jour ou l'autre. Sans doute au cÅ“ur de l'hiver, avant quelques déplacements piégeux dans des contrées inhospitalières où il ne sera plus question que de relever des défis d'hommes. Peut-être les cadres évoqués ci-dessus prendront-ils alors le relais, sachant que le club attend toujours le grand avant-centre de fixation susceptible d'améliorer sa conservation du ballon. En attendant, cette belle jeunesse strasbourgeoise vient, en quatre jours, de cueillir deux succès en fin de partie qui, en termes d'état d'esprit, rappellent quelque chose : le Racing d'il y a deux ans qui, sous les ordres de Jean-Pierre Papin, s'était régulièrement tiré de drôles de guêpiers dans les dernières minutes pour arracher une accession au forceps. De bon augure ? Difficile à  dire, tant les profils des effectifs 2006-2007 et 2008-2009 diffèrent.

Les pièges de l'immaturité

Pas question cependant de faire la fine bouche. « C'est mieux de démarrer avec six points qu'avec 0 ou 1 seul », glisse, malicieux, mais prudent, l'entraîneur des gardiens Alexander Vencel. Après deux journées, le RCS, vainqueur de Montpellier (1-0) et à  Dijon (3-1), a fait le plein et occupe même symboliquement la tête de la L 2, avant le Vannes – Lens de demain en match décalé. Pourtant, pendant une bonne demi-heure avant-hier en Côte d'Or, l'équipe de Jean-Marc Furlan a affiché des lacunes qui, inéluctablement, lui joueront des tours à  plus ou moins long terme. « C'est la Ligue 2, âpre et difficile », n'ignore pas le technicien. « Nous avons commencé ce match de façon catastrophique. Pendant une demi-heure, les garçons se sont montrés immatures, en dessous du niveau de la Ligue 2. A la mi-temps, je les ai secoués en leur disant qu'ils n'étaient plus en CFA. Je les ai placés devant leurs responsabilités. Ce qu'ils avaient montré était insuffisant et indigne de la L 2. Ils ont hissé leur niveau. Le groupe est jeune, dynamique et a répondu. L'an passé, il ne répondait pas alors qu'il avait largement le niveau pour se maintenir en L 1. » Alors que le meilleur buteur de L 2, James Fanchone (3 buts), insiste sur la notion de « groupe sain », Pierre Ducrocq, l'un des expérimentés chaperons appelés à  encadrer cette garde naissante, annonce le chemin encore long : « Nous sommes conscients que notre équipe est très jeune. Mais elle a de la qualité, à  l'image d'Antho (Anthony Weber, titularisé pour la première fois à  Dijon) et Simon (Zenke, l'attaquant nigérian). La jeunesse présente des inconvénients, mais aussi beaucoup d'avantages. Si nous gardons la tête froide et un bon état d'esprit, nous pouvons créer une belle dynamique. » Et engranger des points précieux avant les frimas hivernaux, quand les vieux routiers de la L 2 bousculeront sans vergogne cette jeunesse aujourd'hui encore insouciante et iconoclaste.

Stéphane Godin

[fan_racing]

On établira un premier constant au bout de neuf journées, quand on aura affronté tous les types d'équipes de Ligue 2 : des promus, des favoris, des outsider et des vieux habitués. C'est aussi l'une des difficultés de ce championnat : il faut être prêt non seulement à  ouvrir totalement le jeu ou à  le fermer selon l'adversaire en face, mais aussi à  affronter chaque week-end des équipes au style très différents. Entre les Corses qui ne lâchent jamais rien, les Berrichons très irréguliers et les Bretons de Vannes imprévisibles, on aura du pain sur la planche.

[télésupporteur]

l'expérience des années précédentes me fait dire de faire le bilan lorsque la montée sera assurée mathématiquement

[Keating]

expérience très très récente, n'est-ce pas ?

[Keating]

Enfants de la balle, cadres établis

Le Racing s'est largement appuyé sur les fruits de son centre de formation pour forger ses deux premiers succès de la saison. En plus d'une jeunesse mordante, la durabilité de la réussite strasbourgeoise dépend d'un amalgame avec les autres, plus expérimentés. Et jusqu'ici tout va bien.

On se souvient encore de cette sortie du président Ginestet, lancée dans les couloirs de la Meinau, fâché tout rouge devant un nouveau naufrage de ses protégés sur leurs terres. « Les cadres qui n'auront pas su répondre aux attentes, on les accrochera aux murs. »
Exit donc nombre de cadres à  l'été. Certains sont demeurés à  quai pendant l'intersaison, laissés sur le bord du chemin sans un regard (Dos Santos, Johansen, Abdessadki en particulier). Peu d'autres sont arrivés, en tout cas pour l'heure aucun ne joue un rôle majeur sur le terrain. Ainsi, au coup d'envoi à  Dijon, aucune nouvelle recrue n'était alignée.

Et la fine fleur du centre de formation est priée de prendre le destin du Racing en main. Jean-Alain Fanchone, 19 ans, Anthony Weber, 20 ans, Mamadou Bah, 19 ans, Quentin Othon, 19 ans et Simon Zenke, 19 ans, étaient du coup d'envoi au stade Gaston-Gérard l'autre soir. Loïc Damour, 17 ans, est entré en jeu et s'en est fort bien sorti.
Pour l'heure, l'adversité rencontrée a pu apparenter la cure de jeunisme de l'été alsacien à  un véritable péril jeune. Mais comme le souligne Pierre Ducrcoq, l'un des papys du groupe strasbourgeois du haut de ses 32 ans et de sa vie de famille bien rangée, « ça se passe toujours bien quand on gagne. »

Pour d'autres Bleus, ceux de l'équipe de France, le conflit de génération a d'ailleurs été avancé comme l'une des causes majeures de l'échec rencontré en Suisse, lors du championnat d'Europe. A terme, le Racing est-il à  l'abri du grand écart entre les âges qui peut éloigner les joueurs les uns des autres ?
Pour l'heure, il n'y a pas l'ombre d'une angoisse devant le mélange en vigueur au sein du groupe pro. Entre jeunes loups et vieux briscards au cuir tanné par l'accumulation de matches, le mélange se fait sans anicroche. « On n'a peut-être pas les mêmes centres d'intérêt, poursuit Pierre Ducrocq, on ne se retrouvera pas tous les soirs après l'entraînement. Mais j'ai connu cette confrontation entre générations dans d'autres clubs. Et cela ne se passait pas aussi bien. »
Au Havre, où il a passé cinq saisons, le défenseur central devait faire face à  quelques ambitieux dont les dents rayaient le gazon et dont la capacité à  écouter les « anciens » se révélait toute relative. Nombre d'entre eux ont pris très tôt la poudre d'escampette sans aucune forme de civilité dès lors que quantité de livres sterling leur étaient promises pour une traversée de la Manche et une découverte du championnat d'Angleterre.
Dans les rangs des jeunes pousses convoquées par Jean-Marc Furlan, plutôt que des envies d'ailleurs, on montre de l'envie de jouer. Et, ce qui ne gâche rien, on ne manque jamais d'avoir une attention, au moins dans la forme, pour les hommes d'expérience, censés donner l'orientation pour remonter en L 1.
« Les anciens nous amènent avec eux, lâche timidement Simon Zenke, le pétaradant attaquant nigérian. Dans le vestiaire, on s'entend bien, quand quelque chose ne va pas, on se le dit tout de suite. Et, de notre côté, le but est assez simple : on doit donner notre meilleur, on doit apporter notre jeunesse. »
L'exercice se déroule parfois sans filet, à  l'instar de ce qui s'est passé dans la dernière ligne droite du match remporté à  Dijon. Mais la danse au-dessus du volcan d'une demi-heure a contribué au changement de tendance, lui-même initié par une belle soufflante de Furlan. Il n'est pas sûr que le discours se soit montré aussi efficace avec un groupe aguerri et donc plus habitué aux colères des techniciens.

« Il y a eu du peps, mais il y a aussi huit à  dix garçons qui vivent ensemble depuis plusieurs années », constate l'entraîneur strasbourgeois. L'amalgame entre générations peut s'appuyer sur quelques relais inter-générationnels déterminants. James Fanchone peut jouer naturellement le rôle de « grand frère » ou plutôt de « grand cousin » auprès de Jean-Alain Fanchone, ainsi que de ses potes.
« Il y a de la concurrence, note le jeune arrière latéral, mais pas nécessairement entre des jeunes et des joueurs plus âgés. A mon poste, cela se joue entre Quentin (Othon) et moi. Entre les joueurs, il y a tous l'envie de se mettre minable pour décrocher les résultats. Il n'y a pas de clan, les joueurs se mélangent. On a développé un état d'esprit à  la faveur des matches amicaux. » Un état d'esprit qu'il s'agit désormais d'entretenir. D'un Racing vainqueur, on ne s'attardera pas vraiment longtemps sur l'âge.

[Keating]

Sur nos 4 victoires, aucune n'est vraiment signe de vraie supériorité ... J'espère que le retour de Paisley, Cohade et peut-être Traoré permettront qu'on réussisse à  vraiment dominer nos adversaires ... Même si je suis heureux de nos 4 victoires, je reste très sceptique ...

[silex57]

D'accord avec toi on peut aussi dire que l'équipe va monter en puissance et que ça va être de mieux en mieux au niveau du jeu.