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 On a vraiment de la moule cette saison, comme il y a 2 ans avec JPP, de bonne augure pour la suite.
Comment il a marqué l'ami Carlier ?
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 SO a écrit :Les réactions
Jean-Marc Furlan (Entraîneur RC Strasbourg): « C'est une victoire qui a été longue à se dessiner. Le système de jeu de Bastia en première période nous a gênés. C'était un marquage individuel avec une grosse agressivité sur le porteur du ballon. Nous avons eu du mal à trouver les solutions. Mais au fil du match, je sentais la victoire se dessiner. Peu importe, d'ailleurs, qu'elle intervienne à la dernière minute. Ce qui est intéressant c'est la manière dont nous l'avons construite. En première période, c'était un vrai match de L2. Ensuite, ç'a été mieux. Ce soir, il faut féliciter la défense centrale qui n'avait jamais joué ensemble et Rudy Carlier, qui est un garçon qui a beaucoup souffert et qui possède un esprit positif. C'est quelqu'un sur qui il faut prendre exemple. Même si nous comptons trois victoires, ce championnat sera compliqué pour nous jusqu'au bout. Il reste beaucoup de choses à travailler dans notre jeu. La victoire fait du bien au Club et aux joueurs pour la confiance, mais il y a plein de choses qui ne vont pas. Il faut progresser encore pour devenir une équipe solide et linéaire. Beaucoup de nos jeunes sont encore inconstants. »
Bernard Casoni (Entraîneur SC Bastia): « Nous avons fourni une grosse débauche d'énergie. Nous méritions de partir avec un nul, ce soir. Je suis déçu pour les garçons. Il nous a manqué deux minutes... Nous avions des possibilités de contre que nous avons mal négociées. Je crois que nous avons posé quelques problèmes à cette équipe de Strasbourg. »
Guillaume Lacour: « C'est une victorie à l'arrachée. Mais c'est une belle victoire, qui procure beaucoup de joie au groupe. En première mi-temps, nous avons été bloqués. En seconde, nous nous sommes créés plus d'occasions et Bastia a commencé à baisser de pied. Nous avons bien géré ces 45 minutes. Nous étions concentrés derrière et ce but nous fait du bien. Nous avons envie de rester sur cette dynamique. Tout le monde fait les efforts pour, en tout cas. Depuis le début, les joueurs qui entrent font la différence, c'est très intéressant pour la suite de la saison. Ce soir, nous avons su répondre présents dans les duels, c'est une qualité essentielle en Ligue 2. Il nous manque encore quelques automatismes. Nous avons besoin de repères et de trouver la bonne formule pour être plus dangereux, surtout en première période. »

DNA a écrit :Le carton est toujours plein
Longtemps tenu en respect par le Sporting Club de Bastia, le Racing a arraché sa 3e victoire en autant de matches disputés en L2. Le but de Carlier dans les arrêts de jeu a concrétisé la domination alsacienne sur des débats agréables.
Ce n'est pas l'espace pour vendre un quelconque baril de lessive ou faire la promotion d'avantageux tarifs défiant toute concurrence. Mais avec son statut de cador de la Ligue2, forgé à la faveur de sorties estivales efficaces, le Racing mérite un coup d'oeil ces temps-ci. Après la venue de Montpellier, on a pu assister à une agréable partie de football, pour la 2e à la Meinau de la saison. Entre un temps doux, une opposition joueuse et une ambiance bon enfant, il y avait de quoi passer une soirée sympathique à suivre les pérégrinations strasbourgeoises en ce week-end du 15 août.
Une petite nouveauté à chacune des sorties strasbourgeoises
Il ne s'agit pas de mentir non plus et de décrire un spectacle époustouflant de tous les instants. Mais le Racing a le bon goût de réserver une petite nouveauté à chacune de ses sorties. Après avoir franchi la barrière des guichets qui continue visiblement de se montrer problématique au regard des files d'attente, on a ainsi pu découvrir une charnière centrale complètement inédite avec les deux derniers venus dans l'effectif. Steven Pelé a mis un temps à trouver ses marques en étant l'auteur de relances franchement douteuses pendant vingt minutes, quand Harlington Shereni n'a cessé d'impressionner.
Avec le Zimbabwéen venu de Nantes, Jean-Marc Furlan peut compter sur un nouveau guerrier pour partir à la guerre. On aura moins apprécié la première titularisation de Marcos, franchement quelconque après son entrée décisive à Dijon.
Mais avec les difficulté du Brésilien, c'est tout un secteur un peu juste pour concrétiser l'énorme volonté du reste de l'escouade qu'il conviendra de résoudre pour envisager une remontée en pente douce.
Le Racing aurait pu évacuer tous ces soucis offensifs s'il avait fait mouche d'entrée de jeu, mais Novaes, dans un style assez peu orthodoxe, tout au long de la rencontre, a dévié le tir des 20 mètres de Bah... sur son poteau (1ère). Et le duel a correspondu à un souci partagé de faire vivre le ballon et de remporter une agréable bataille technique.
Avec d'habiles tripoteurs de ballon comme Genest, Barthélémy et Ghisolfi, le Sporting Bastia n'était pas en reste. Le contre express, mené par le trio pré-cité et conclu par une frappe du dernier dans le petit filet de Cassard, a rappelé que le visiteur du soir ne débarquait pas sans ambition (22e).
Le banc est venu redonner un coup de fouet décisif
Une montée en régime dans la dernière ligne droite de la mi-temps a rassuré sur la démarche strasbourgeoise. Pelé a refait surface à la faveur de coups de tête qui ont rasé la cage bastiaise. Et le banc est venu redonner un coup de fouet décisif pour transformer la fin de ce 2e rendez-vous à domicile en copie conforme du premier.
Avec le métonymique Lacour au milieu, avec Belghazouani au relais de Zenke sur le côté gauche, avec le dominateur Shereni qui a bouclé à double tour la défense alsacienne, Bastia n'a eu d'autre alternative que de se consacrer à l'organisation de Fort Alamo. Les vagues Ciel et Blanc ont afflué sur le rivage corse, le Racing a flirté avec le penalty à moult reprises, Pelé (79e) ou Bah (81e) ont été contrés à bout portant, Marcos a tutoyé la transversale (82e).
Le Sporting a pensé avoir fait le plus dur et on a pensé que le dernier coup de chaud de ce vendredi a mis au prise quelques protagonistes du banc - Bouachera et Canosi en premier lieu. Et on a eu tort. Au bout des arrêts de jeu, un ultime assaut du jeune Fanchone a abouti à un maître centre dont avait déjà bénéficié dans les grandes largeurs le Racing à Dijon. A peine entré, tout de suite décisif, Carlier a repris de volée. Et Novaes s'est incliné.
Et le Racing se retrouve ce matin sur le toit de la L2, seul en tête, puisque Vannes a mordu la poussière, avec, pour éventuel compagnon d'ascension, le FC Metz qui se déplace à Amiens lundi. Des succès à l'arraché, un frère de parcours lorrain, cela ne vous rappelle rien? S'il est trop tôt pour s'enflammer, admettez que cela ressemble bigrement à 2006. Il ne reste plus qu'à poursuivre.
François Namur

L'Alsace a écrit :Carlier libère le Racing
Un but de son jeune avant-centre, tout juste entré en jeu, a permis au RCS d'arracher dans le temps additionnel sa troisième victoire consécutive ce soir à la Meinau face à Bastia (1-0). Le voilà nanti de 9 points après trois journées.
Les Strasbourgeois étaient allés chercher leurs deux premières victoires contre Montpellier (1-0) et à Dijon (3-1) dans les dix dernières minutes. Ils ont fait encore plus fort ce soir face à Bastia pour leur deuxième sortie à la Meinau. Dans un match d'intensité inégale, alternant périodes bouillantes et temps morts, les hommes de Jean-Marc Furlan ont forcé la décision en appuyant à fond sur le champignon dans les vingt dernières minutes. Le Sporting, solide sur ses bases, a longtemps fait le dos rond et plié. Mais il a fini par rompre dans le temps additionnel, sur un jaillissement de Rudy Carlier au second poteau.
D'entrée, Guillaume Lacour et ses partenaires avaient – croyaient-ils - donné le ton. Dès la 1re minute, Mamadou Bah avait expédié une frappe légèrement détournée sur le poteau droit de Novaes, battu sur le coup. Mais ces précoces bonnes intentions eurent ensuite du mal à trouver leur prolongement. La première période sombra d'ailleurs dans une certaine monotonie, même si Zenke plaça encore à la 9e une bonne demi-volée du droit trop croisée.
Les Corses n'eurent même pas besoin de desserrer l'étau, puisque d'étau, il n'y avait point. Barthélémy fit ainsi passer un mauvais moment à Jean-Alain Fanchone, finalement préféré à Quentin Othon. A la 22e, le milieu offensif droit initia la meilleure occasion bastiaise. Mais sur son centre en retrait, Ghisolfi ne trouva que l'extérieur du petit filet gauche d'un Cassard que la reprise du milieu corse avait planté dans ses appuis.
Et Carlier surgit…
Tout en s'appliquant dans la construction, à l'image d'un Marcos intéressant en point d'ancrage, le RCS pécha longuement par son incapacité à changer de rythme. Seule l'entrée de Chahir Belghazouani peu avant l'heure de jeu boosta le moteur alsacien. Paradoxalement – encore que… - le Strasbourgeois le plus dangereux fut aussi le plus sécurisant derrière. Pour sa grande première sous le maillot alsacien, Steven Pelé rendit en effet, aux deux extrémités du terrain, une copie impeccable qu'il aurait pu bonifier d'un but. Mais ses deux coups de tête ratèrent la cible et ses deux reprises (74e et 79e) furent contrées in extremis.
Dans une fin de partie un peu folle et sous haute tension, au cours de laquelle l'entraîneur-adjoint du RCS Noureddine Bouachera et le coach corse Bernard Casoni furent expulsés pour s'être chauffé les oreilles (80e), les Bleus se créèrent une bonne demi-douzaine d'occasions. Ils eurent le mérite de ne jamais renoncer et après Belghazouani, l'autre entrant de la fin de rencontre, Rudy Carlier, leur tira une grosse épine du pied. Successeur de Gargorov à l'entrée du temps additionnel, le Picard se trouva à point nommé trois minutes plus tard pour catapulter au fond un centre de Jean-Alain Fanchone, auteur en la circonstance de sa 2e passe décisive en une semaine, après celle adressée à son cousin James à Dijon.
Fort d'un carton plein après trois journées, le Racing continue de caracoler en tête. Seul même, ce matin, en attendant le déplacement de Metz à Amiens lundi.
Racing Strasbourg - Sporting Bastia 1-0
Stade de la Meinau. Mi-temps : 0-0. But : Carlier (90e + 3). Arbitre : M. Piccirillo. 13162 spectateurs. Temps doux. Pelouse en bon état. Avertissements : à Strasbourg, Szelesi (20e, simulation), Belghazouani (71e, tacle par derrière sur Barthélémy); à Bastia, H. Camara (21e, tacle par derrière sur Gargorov), André (34e, coup sur Lacour), Meniri (73e, croc-en-jambe sur J. Fanchone).
Strasbourg : Cassard – Szelesi, Pelé, Shereni, J.-A. Fanchone – Lacour (cap), Bah – J. Fanchone, Gargorov (Carlier, 90e), Zenke (Belghazouani, 58e) – Marcos. Entraîneur : Jean-Marc Furlan.
Bastia : Novaes, Dunjic, Maire, Meniri, Harek – Barthélémy, H. Camara, Ghisolfi (Moizini, 67e), F. Mendy – Genest (Conombo, 90e), André (cap). Entraîneur : Bernard Casoni.
En jeu : Cassard 5,5. Szelesi 4,5. Pelé 7,5. Shereni 6. J.-A. Fanchone 4,5. Lacour 5. Bah 4,5. J. Fanchone 5. Gargorov 5. Zenke 4. Marcos 5,5.
Stéphane Godin



 
 