DNA a écrit :Au complet ou presque
Exilés à Ittenheim, les joueurs du Racing ont poursuivi avec assiduité leur reprise. En dépit de quelques absences, le groupe de Jean-Marc Furlan se remplume.
Deux ménagés
En proie avec un gros rhume, James Fanchone a fait l'impasse hier, sur la séance notamment organisée à Ittenheim où tout le club a mis la main à la pâte pour assurer une aire de jeu praticable. Le terrain synthétique avait subi les affres de la trêve et ce sont les joueurs locaux qui ont manié les balais. Le staff technique a particulièrement apprécié l'accueil. En termes d'effectif, Harlington Shereni a été ménagé en raison d'un coup reçu sur le pied dans la matinée. Mais le Zimbabwéen est sur la voie du retour après six semaines d'arrêt avant la trêve.
Pelé doucement
En revanche, Steven Pelé est toujours dans une phase de transition avec une activité limitée à la course. Le staff médical se refuse à prendre le moindre risque avec le défenseur central, en délicatesse avec une cheville depuis près deux mois. Un point sera réalisé sur le joueur en début de semaine prochaine.
Les Africains de retour
Comme prévu, Mamadou Bah et Kandia Traoré sont réapparus après quelques jours de vacances supplémentaires. Le Guinéen était présent dès le 1er janvier, l'Ivoirien hier.
[08/09] Le Fil Rouge
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Re: [08/09] Le Fil Rouge
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Re: [08/09] Le Fil Rouge
DNA a écrit :Les « coiffeurs » rasent gratis
En raison du report de son match contre Reims, le Racing a disputé hier après-midi une rencontre amicale en interne. Les remplaçants, emmenés par un Renaud Cohade remonté comme une pendule, ont donné la leçon aux titulaires dans une ambiance sibérienne. Mieux valait sans doute ne pas prendre le taxi pour la Marne...
De Reims à Ittenheim, le contexte diffère grandement. En Champagne, c'est une furia qui aurait assurément attendu le Racing, à l'occasion de la dix-neuvième et dernière journée de la phase aller. Pour suivre la grande première de Luis Fernandez - redresseur de torts et faiseur de miracle confirmés -, quelque 20 000 spectateurs étaient attendus à Auguste-Delaune. La vague de froid a emporté la perspective de revivre des heures chaudes, les premières depuis belle lurette, dans ce temple historique du ballon rond hexagonal. La rencontre a été repoussée au vendredi 23 janvier. D'ici-là , la ferveur populaire sera peut-être retombée si les Rémois ne se délestent pas de la lanterne rouge qui éclaire leurs pas. Hier après-midi, les hommes de Furlan ont donc retrouvé leurs quartiers d'hiver, sur le synthétique gracieusement mis à disposition par le petit club d'Ittenheim. Là -bas, en bordure de la RN 4, l'ambiance était nettement moins passionnée. Une trentaine de spectateurs, dont monsieur le maire venu promener son chien, a suivi la rencontre amicale grandeur nature voulue par le coach. Il faut croire que ce changement de décor n'a guère motivé le onze qui aurait dû débuter le match à Reims. Ce « deux fois quarante-cinq » a en tout cas largement tourné à l'avantage des « coiffeurs » - remplaçants et jeunes du centre de formation -, bien plus concernés que les « titulaires ». A moins d'une semaine de la réception de Dijon - vendredi 20h30 -, cette opposition a permis de tirer quelques enseignements.
COHADE A LA RAGE. - A Reims, le milieu de terrain aurait dû prendre place sur le banc, comme lors du baisser de rideau 2008 face à Boulogne (1-0). Au sein de l'équipe bis, le Nîmois, visiblement piqué au vif, a endossé les rôles d'aboyeur, de ratisseur, de passeur et de patron. Si ce n'était pas évident pour tout le monde, lui a disputé un vrai match de foot. Son attitude a tranché avec la passivité adverse. « On a vu un Cohade revanchard », a apprécié Furlan, rassuré de revoir le vrai visage d'un joueur jugé à court de forme en fin d'année dernière.
ZENKE EFFICACE. - Apparu lourd et emprunté lors de ses récentes apparitions, le jeune Nigérian a été particulièrement en vue, seul à la pointe de l'attaque, où il a imposé sa puissance à Ducrocq et Paisley. Servi par Damour et Cohade, il a signé un triplé face à Cassard, se permettant même de la jouer en finesse pour l'ouverture du score. Utilisé par Furlan sur les ailes, Zenke a marqué des points dans un rôle axial. « Il a été très bon au poste d'avant-centre », reconnaît le coach, toujours en quête de la solution idéale dans ce domaine sensible. En attendant l'arrivée d'une recrue, qui pourrait être Mickaël Poté (lire notre édition d'hier), le garçon peut avoir une belle carte à jouer contre Dijon.
ATTAQUE FLUETTE ET MUETTE. - En face, le front offensif s'est apparenté à une morne plaine. L'attitude du quatuor concerné - James Fanchone, Gargorov et Kébé placés derrière Carlier - a provoqué l'agacement, voire l'exaspération de Jean-Marc Furlan. De l'autre côté, les jeunes Barrabes, Abadie, Sathli et Schneider ont paisiblement contenu leurs ébauches de mouvement et ont pu à chaque fois ressortir le ballon proprement. L'entraîneur a déploré « le comportement passif de la ligne d'attaque », un constat qui confirme la tendance apparue avant les fêtes. La nécessité de renforcer ce secteur apparaît aujourd'hui comme une évidence.
INCERTITUDES. - Si Marcos, attendu lundi à l'entraînement, et Pelé, dont la date de retour n'a pas été programmée, n'ont pas fait le court déplacement à Ittenheim, Shereni a, lui, débuté la rencontre dans l'entrejeu. Mais le Zimbabwéen a quitté la pelouse après trois minutes seulement, à la suite d'un contact. « Il revient de blessure, on n'a pas voulu prendre de risques », indique Furlan. Shereni a été suppléé par Mamadou Bah, lui-même remplacé à la mi-temps, en raison d'un ongle incarné, par le jeune et prometteur Lucas Plautz. A noter, enfin, l'absence de Kandia Traoré. L'Ivoirien a été laissé au repos, après avoir subi un examen sanguin qui laisse apparaître des « indices de fatigue », aux dires de Furlan. Ce matin, la troupe strasbourgeoise se contentera d'un décrassage à la Meinau, avant de retrouver Ittenheim lundi. A la fraîche, bien évidemment.
Séb.K.
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Re: [08/09] Le Fil Rouge
Incroyable, Zenke serait meilleur avant-centre qu'ailier, on en apprend tous les jours avec Furlan   
   
  
			
			
									
									
						 
   
  
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Re: [08/09] Le Fil Rouge
Moi je trouve que cette article ammene quelques réflexions :
- JMF exasperait par son attaque, evidemment trop peux de cohesion, et Zenke en vrai avant centre qui passe 3 buts à la défense "d'expérience" du RCS, encore une fois peux concerner il est vrai, pas de concurrence à craindre
- Sauf qu'en face, nos jeunes, vous savez ceux qui ne prennent plus de buts en CFA, qui font dorenavant un parcours interressant, eux se sentent concernés et montrent leur envie avec un beau culot dixit dna"De l'autre côté, les jeunes Barrabes, Abadie, Sathli et Schneider ont paisiblement contenu leurs ébauches de mouvement et ont pu à chaque fois ressortir le ballon proprement", et ceci devant les 4 titulaires pressenti de la saison.
Et bien la je pense que JMF doit réagir, sortir Carlier et poster Zenke en vrai 9, ne pas attendre un avant centre de plus, qui de toute facon ne jouera pas à sa place, c'est bien connu maintenant, faire jouer la concurrence à fond, regarder Cohade, il avait la gniac aux côtés des jeunes hier, faire jouer la concurrence avec les jeunes en défense, ils ont pu contenir nos fanchone, Carlier et compères alors pourquoi pas d'autres attaquants de L2.
Si JMF fait jouer dorenavant la concurrence dans ce groupe, les gars remontront en L1 c'est certains, si le contraire se produit, j'ai peur pour la fin de la saison.
			
			
									
									- JMF exasperait par son attaque, evidemment trop peux de cohesion, et Zenke en vrai avant centre qui passe 3 buts à la défense "d'expérience" du RCS, encore une fois peux concerner il est vrai, pas de concurrence à craindre
- Sauf qu'en face, nos jeunes, vous savez ceux qui ne prennent plus de buts en CFA, qui font dorenavant un parcours interressant, eux se sentent concernés et montrent leur envie avec un beau culot dixit dna"De l'autre côté, les jeunes Barrabes, Abadie, Sathli et Schneider ont paisiblement contenu leurs ébauches de mouvement et ont pu à chaque fois ressortir le ballon proprement", et ceci devant les 4 titulaires pressenti de la saison.
Et bien la je pense que JMF doit réagir, sortir Carlier et poster Zenke en vrai 9, ne pas attendre un avant centre de plus, qui de toute facon ne jouera pas à sa place, c'est bien connu maintenant, faire jouer la concurrence à fond, regarder Cohade, il avait la gniac aux côtés des jeunes hier, faire jouer la concurrence avec les jeunes en défense, ils ont pu contenir nos fanchone, Carlier et compères alors pourquoi pas d'autres attaquants de L2.
Si JMF fait jouer dorenavant la concurrence dans ce groupe, les gars remontront en L1 c'est certains, si le contraire se produit, j'ai peur pour la fin de la saison.
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Re: [08/09] Le Fil Rouge
A la fin de l'article, Traoré absent pour cause d'indice de fatigue   
 
Qui est ce Lucas Plautz
			
			
									
									 
 Qui est ce Lucas Plautz

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Re: [08/09] Le Fil Rouge
Nationalité :   Française  
Date de naissance : 11/03/1990
Age : 18 ans
Taille :
Poids :
Poste : Milieu
Club actuel : Racing Club de Strasbourg. CFA.
			
			
									
									Date de naissance : 11/03/1990
Age : 18 ans
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Re: [08/09] Le Fil Rouge
DNA a écrit :Questions autour de l'an neuf
Conséquence symbolique mais directe du report de son match à Reims, le Racing a été chassé ce week-end du podium de la Ligue 2. En cette période de voeux, il est à souhaiter que les hommes de Furlan y retrouvent leur place avant le 29 mai, soir de la dernière journée. Regard sur les principaux enjeux de 2009.
Trente ans exactement après avoir conquis son seul titre de champion de France, le Racing a entamé une année qui doit lui permettre, à son mitan, de retrouver l'élite. Une impérieuse nécessité, loin des cotillons et des flonflons de 1979, pour que le club marqué au sceau de l'instabilité se rachète un début de conduite. Pour y parvenir, quelques points d'interrogations restent à lever cette année.
Spécialiste des débuts de saison, Furlan devra tenir la distance
FURLAN HEROS OU ZERO ? - L'entraîneur alsacien a pris un gros risque. En restant à Strasbourg au sortir d'une fin d'exercice cataclysmique, le Girondin se savait attendu au tournant. Soit il ramène le club d'où il vient, soit il est voué aux gémonies, pas loin d'être « grillé » dans un milieu qui ne s'embarrasse guère des perdants. A mi-parcours, Jean-Marc Furlan est sur la voie de la rédemption. Son équipe « s'apprécie, vit bien ensemble », à ses dires, tente de développer un jeu offensif et parvient, parfois, à séduire. Mais l'équilibre apparaît très précaire. Grand spécialiste des débuts de saison sur les chapeaux de roues, le coach - dont le contrat court jusqu'en 2010 - devra désormais parvenir à maintenir le cap avec une équipe façonnée à son image donc dépourvue d'éléments perturbateurs. Ceux-là même qui auraient plombé l'ambiance l'an dernier. Au-delà du discours, toujours soigné, et de la réflexion axée sur un « projet de club à moyen terme », l'homme sait qu'il sera jugé dans l'urgence et l'instant présent. De héros à zéro, la frontière est ténue, dans ce milieu impitoyable.
La nécessité de recruter un « leader d'attaque »
ATTAQUE CHIC OU EN TOC ? - La réussite du Racing lors de cette seconde partie de saison passera indéniablement par l'efficacité de son attaque. Or celle-ci marque actuellement le pas. La rentrée imminente de Marcos, auteur de quatre buts mais surtout indispensable point d'ancrage offensif, devrait lui redonner de l'allant. Encore faut-il que les occasions puissent être converties. A ce titre, les passages à vide de James Fanchone - encore et toujours co-meilleur buteur de L 2 avec neuf réalisations, malgré un mutisme de plus de deux mois - et de Kandia Traoré (5 buts) ne sont guère rassurants. D'où la nécessité de recruter un « leader d'attaque », selon les voeux de Furlan, qui puisse « peser » sept à huit buts sur la fin de championnat. L'entraîneur souhaite s'attirer les services du Clermontois Mickaël Poté, les discussions sérieuses entre les deux clubs devant être entamées en ce début de semaine. En dehors de ce « premier choix », Furlan rêvait aussi d'Olivier Monterrubio, joueur d'expérience et grand copain de la paire Paisley-Ducrocq. Les dirigeants paraissent moins convaincus que lui, essentiellement en raison des prétentions contractuelles et salariales de l'ex-Lensois.
En avril, ne te découvre pas d'un fil
AVRIL AU BALCON OU AU TISON ? - Au regard du calendrier, avril s'annonce comme le mois de vérité. Cassard et les siens devront profiter de la venue d'Ajaccio pour se mettre dans les meilleures dispositions morales et physiques. Car la suite s'avère d'une complexité infinie. Coup sur coup, il s'agira de se déplacer à Tours puis à Lens, avant la réception de Metz. L'issue de ce triptyque à haut risque devrait conditionner l'emballage final - et relevé - du mois de mai, où cinq rencontres sont encore au menu. Or, depuis la saison passée, les supporteurs du Racing savent que le printemps peut être une saison particulièrement pourrie sous nos latitudes. On se souvient que les Bleus n'avaient pas remporté le moindre match, établissant un record historique d'onze revers de rang. Cette fois, le retour des beaux jours devra coïncider avec le rayonnement étincelant des Strasbourgeois sur les terrains de Ligue 2.
Garder les jeunes et recruter « intelligent »
QUELLE EQUIPE EN ELITE ? - A considérer que le Racing achève dans la joie et l'allégresse, sur la pelouse de Montpellier, son entreprise de reconquête, encore faudrait-il que l'intersaison permette à l'équipe de Furlan d'opérer sa mue en vue de la Ligue 1. « La situation financière est bien plus saine aujourd'hui qu'il y a deux ans », assure le coach, qui a délesté depuis son arrivée l'effectif de quelques poids morts qui grevaient le budget. Mais pour assurer sa survie en L 2, le club a aussi dû se séparer de ses éléments les plus cotés - Gameiro, Mouloungui, Bellaïd, etc. -, histoire de renflouer les caisses à hauteur de 12 millions d'euros. Cet été, il s'agira d'abord de conserver les joueurs qui se sont révélés à la lumière blafarde de la Ligue 2, de Jean-Alain Fanchone à Mamadou Bah en passant par Quentin Othon, voire Loïc Damour. Ensuite, il sera temps d'acheter « intelligent » et à bon escient pour ne pas marcher sur les traces, par exemple, des Havrais, un promu actuellement en perdition. « L'enveloppe allouée au recrutement sera certainement supérieure aux 2 millions d'euros que nous avions à notre disposition à mon arrivée, ce qui est dérisoire en Ligue 1 », prédit Furlan. Si le coach remplit son objectif, la balle sera alors dans le camp du président Ginestet.
EUROSTADIUM : COUP DE PIOCHE OU DE TORCHON ? - L'année 2009 devrait, enfin, être décisive quant à l'avancée du dossier EuroStadium, la nouvelle enceinte de 42 000 places rêvée par Philippe Ginestet. Le président est toujours convaincu que les premiers coups de pioche pourront être donnés en 2011, une fois que le volet administratif - long et complexe - sera ficelé. Si les projets de grand stade ont le vent en poupe dans les bureaux parisiens, où l'on espère que la France rattrape son retard en la matière pour postuler à l'organisation de l'Euro-2016 -, l'enthousiasme est nettement plus contenu à Strasbourg. Les décideurs institutionnels font preuve de retenue, si ce n'est de circonspection.
Concrètement, rien n'est fait. Ou plutôt tout reste à faire
Convaincre les opposants du bien-fondé de la démarche, apaiser les crainte des commerçants qui voient d'un mauvais oeil l'ajout de 90 000 m² de surface marchande aux portes de Strasbourg, et, accessoirement, trouver un site pour l'EuroStadium sont autant de chantiers en cours. Sans oublier l'essentiel. En pleine crise financière, le groupe Hammerson, dont le titre a dévissé en bourse, sera-t-il encore enclin à mettre la bagatelle de 350 millions d'euros sur la table ? Concrètement, rien n'est fait. Ou plutôt tout reste à faire, que ce soit sur le terrain comme en coulisses.
Sébastien Keller
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Re: [08/09] Le Fil Rouge
C'est certainement pas le mois d'avril qui sera décisif mais plutôt d'ici à  avril. En avril on se doit d'être plutôt tranquilles au vu justement du calendrier du mois d'avril ....
			
			
									
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Re: [08/09] Le Fil Rouge
Ca date du 30 novembre.argueti a écrit :Si les résultats continuent comme ça je propose ça :
Ca vient des supporters de Valenciennes, slogan, équipe en panne = mettez vos gilets !Les supporters à l'initiative de VAFC-Manu se mobilisent également !
Objectif : Minimum 1001 gilets
Après 14 journées de championnat, le VAFC est en panne, les motifs d'insatisfaction sont nombreux et à l'appréciation de chacun.
Quel que soit le vôtre :
Dernier du championnat
* Gestion du mercato catastrophique
* Immobilisme présidentiel
* Equipe sans âme
* …
Associez-vous à cette belle idée, destinée à proclamer collectivementdans le calme et avec un brin d'humour les frustrations individuellesgénérées par cette saison catastrophique.
Deux solutions s'offrent à vous :
* Le traditionnel gilet : (photo gilet)
* Mieux encore : (maillot third saison 2007-2008)
Si on perd à Bastai, l'appel sera lancé aux supporters, le CCS fera surement avec également !
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Re: [08/09] Le Fil Rouge
DNA a écrit :Et maintenant, gagner
Ballotté par des courants contraires ces dernières semaines, le Racing a retrouvé, depuis samedi, un timonier incontesté censé tenir la barre d'une main ferme. Dans des eaux redevenues calmes, au moins temporairement, Jean-Marc Furlan doit à nouveau conduire les siens sur la voie du succès. Il est grand temps.
Ce matin, Jean-Marc Furlan franchira les grilles de la Meinau le coeur léger. Au seuil du bureau de l'entraîneur, le printemps s'est invité avant l'heure. Le technicien alsacien a vu ce week-end son horizon se dégager. Les gros nuages noirs qui menaçaient au-dessus de sa tête se sont éloignés. Peut-être est-ce le Stade Brestois, rejoint en seconde période vendredi à la Meinau (2-2), qui les a emportés loin d'ici, à l'autre bout de la France.
«Mon rôle, c'est de protéger et d'aider les joueurs»
Furlan, conforté dans ses fonctions samedi matin par le président Ginestet (lire notre édition d'hier), veut en tout cas croire que son équipe est désormais sortie des zones de turbulence et en a fini avec les secousses d'un mois de janvier jugé «historiquement difficile au Racing.» Celles-ci ont certes débordé sur les premiers jours de février, mais il ne s'agirait plus que des derniers résidus d'une période agitée a priori révolue. Le coach girondin a donc senti le vent du boulet siffler à ses oreilles. Il a été chahuté par le public, dont une partie réclamait timidement sa démission vendredi au coup de sifflet final. Au sein même du club, quelques voix se sont faites insistantes auprès du président pour abonder dans le sens de la base.
«JMF» a survécu à tous les soubresauts. «Que l'on s'en prenne au coach, ce n'est pas grave, indique-t-il. Mais que l'on ne saborde pas l'équipe. Mon rôle, c'est de protéger et d'aider les joueurs.» Ceux-ci ont prouvé, à travers leur réaction vue contre les Bretons, qu'ils tenaient à leur entraîneur. Dans un climat à nouveau apaisé, ils devront désormais prouver qu'ils ont toujours l'étoffe d'un candidat sérieux à la montée. Au regard des chiffres, on est en droit d'en douter.
«àŠtre en embuscade, à trois points du podium, reste la position idéale»
A l'exception de Boulogne, également en difficulté, les rivaux directs ont pris leur envol. Lens caracole en tête, Angers n'arrête plus de gagner, Montpellier s'est soudainement senti pousser des ailes et Metz, bien que repris dans les arrêts de jeu sur le terrain des Boulonnais (1-1), a engrangé dix points sur les douze derniers mis en jeu. Dans le même intervalle, l'ex-leader en prenait péniblement trois.
Des adversaires pas trop relevés pour se relancer
De manière plus globale, le Racing traîne la patte depuis octobre dernier et sa première défaite, cuisante, à Angers (lire notre encadré). Sur les bases de la révolte initiée vendredi dernier par Marcos et Shereni, soit deux titulaires qui ont fait défaut au coeur de l'hiver, Furlan veut croire que son équipe s'est remise dans le sens de la marche. «Tout le monde pense que l'on n'y arrivera pas, les gens disent que le Racing ne sera pas sur le podium en mai prochain et c'est tant mieux, ajoute le coach. àŠtre en embuscade, à trois points du podium, reste la position idéale. Nerveusement, c'est nettement moins éprouvant que de faire la course en tête. On pourra aborder le sprint final dans les meilleures dispositions.» Pour qu'il y ait un sprint, encore faut-il que les Bleus ne restent pas plantés le nez dans le gazon au sortir de l'hiver. A ce titre, renouer avec la victoire, celle qui les fuit depuis le 22 décembre et la venue de Boulogne (1-0, 18e journée), s'impose comme une priorité absolue. Le programme de ce mois de février devrait même permettre d'enchaîner. Les deux points perdus contre Brest, il s'agira déjà de les récupérer dès vendredi à Châteauroux, adversaire engagé dans la lutte pour le maintien. Paisley et les siens devront ensuite offrir au public de la Meinau la première victoire de l'année contre Sedan. Avant d'aborder, l'esprit libéré, le voyage chez le promu vannetais. Début mars, Clermont puis Nîmes suivront. Bref, les prochaines semaines de compétition, pas d'une complexité infinie, sont censées relancer les Bleus. Alors que l'infirmerie se vide et que toutes les forces vives sont remobilisées, les recrues du mercato pourront s'intégrer progressivement et contribuer à une saine émulation à l'entraînement.
Seules les victoires lèveront le voile de scepticisme
Vendredi soir, Franck Dja Djedje a été le premier de cordée. Sans être transcendant, l'ex-Grenoblois offre une alternative crédible à James Fanchone. Yassine Bezzaz, retenu cette semaine avec la sélection algérienne, sera opérationnel la semaine prochaine. Quant à Romulo, il devra d'abord retrouver la condition avant d'entrer en concurrence avec les attaquants.
Au coach de mettre cette petite partition en musique, dont le rythme devra aller crescendo jusqu'à fin mai. Pour l'heure, Jean-Marc Furlan est déjà parvenu à regagner la confiance de Philippe Ginestet. Reste encore à convaincre le public alsacien, d'un naturel méfiant, du bien-fondé de sa démarche. C'est bête à dire, mais seules les victoires lèveront le voile de scepticisme qui drape actuellement les ambitions strasbourgeoises.
A l'arrêt depuis octobre
Depuis sa défaite à Angers (3-0) en octobre, le Racing a adopté un rythme de tortue. Au classement intermédiaire sur les treize dernières journées, les Bleus font pâle figure par rapport à leurs rivaux directs. Voici le classement, symbolique mais pas anecdotique, des six équipes qui peuvent prétendre à la montée sur cette période-là : 1. Angers 31 pts (9 victoires, 4 nuls) ; 2. Lens 23 pts (7 victoires, 2 nuls, 4 défaites) ; 3. Montpellier 22 pts (6 victoires, 4 nuls, 2 défaites, un match en moins) ; 4. Metz 19 pts (5 victoires, 4 nuls, 4 défaites) ; 5) Boulogne 15 pts (4 victoires, 3 nuls, 6 défaites) ; 6) Racing 13 pts (2 victoires, 7 nuls, 4 défaites)
Sébastien Keller
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