Les Entraineurs

[argueti]

Ginestet : une optique positive

Alors que les rumeurs s'intensifient sur le départ de Jean-Marc Furlan et que circulent en masse les noms de possibles successeurs, le président estime qu'il n'y aura pas matière à  réflexion si le RCS remonte en L 1.

C'est, traditionnellement, le jeu à  la mode à  cette période de l'année. La valse des entraîneurs, supposée ou avérée, anime les gazettes. Dans le sens des départs comme dans celui des arrivées. Le Racing n'échappe évidemment pas à  cette marotte. Sur les forums de supporters ou aux abords de la Meinau, les noms de successeurs potentiels de Jean-Marc Furlan, lui-même cité du côté de Nice ou Bastia, commencent à  fleurir. Certains récurrents, comme Gernot Rohr, Yvon Pouliquen ou Laurent Fournier, déjà  évoqués ces dernières années. D'aucuns totalement farfelus. D'autres, enfin, invités surprises dans la danse, comme le Strasbourgeois et ex-Racingman José Cobos. « Vous n'avez rien entendu sur Cobos futur entraîneur, avec Jan Suchoparek (Ndlr : le défenseur international tchèque passé par Strasbourg de 1996 à  1999) comme adjoint ? », interrogeait un supporter vendredi à  la sortie de Racing – Amiens (2-1). Pour l'heure, une seule chose est acquise : elle a trait au « deal » conclu début février entre le président Philippe Ginestet et Jean-Marc Furlan, sous contrat jusqu'en 2010. S'il rate la remontée en L 1, l'entraîneur partira sans exiger le paiement de sa dernière année. En revanche, s'il réussit, il aura le choix d'honorer cette 3 e année ou de partir librement – sans que le RCS n'exige d'indemnité – vers d'autres cieux plus attractifs. « C'est exact », ne nie pas le patron. « Mais pour moi, les choses sont claires avec Jean-Marc. Certes, l'objectif remontée conditionne la suite. Mais nous sommes dans une optique positive. S'il y a accession, nous poursuivrons ensemble. » Désireux de tordre le cou à  une réputation de coupeur de têtes, l'investisseur immobilier rappelle avoir maintenu son coach l'été passé malgré la relégation, puis l'avoir confirmé au lendemain du nul à  la Meinau contre Brest le 6 février (2-2), au beau milieu d'une forte zone de turbulences. « Je suis monté au front pour défendre mon entraîneur et lui apporter la sérénité nécessaire pour mener à  bien sa mission. Si ce n'est pas un signe fort, qu'est-ce que c'est ? »

« J'envisage tout »

Furlan n'en disconvient pas. Mais le technicien ne manque jamais de souligner qu'il est à  l'initiative de la démarche présidentielle du début février. « Je ne fais pas de langue de bois avec ça. C'est Furlan qui a invité le président à  aller au front. Je pense que s'il y était monté plus tôt alors que l'opinion publique et une partie de la presse réclamaient ma tête, nous aurions évité plusieurs semaines de flou et pris l'un ou l'autre point supplémentaire.» Aujourd'hui, il avoue « tout envisager. Hormis les 5 ou 6 gros clubs de L 1, tous les autres se valent, en termes d'infrastructures notamment. Après, la vraie motivation qui peut inciter un entraîneur à  bouger, ce sont les thunes. Sinon, pourquoi Eric Gerets quitterait-il Marseille ? » A priori inconcevable il y a peu encore, la poursuite d'une collaboration entre Philippe Ginestet et son coach ne semble donc plus si utopique, même si elle est loin d'être acquise. D'autant qu'il n'a pas échappé au président que l'équipe 2008-2009 affichait d'évidentes vertus morales. Un paramètre important dans sa réflexion ? « Encore une fois, il n'y a pas de réflexion à  avoir », coupe-t-il. « Ce qui compte, c'est ce qui peut se dire entre quatre-z-yeux. La force mentale du groupe notre point fort. Les garçons méritent largement leur classement et d'aller au bout de l'aventure. »
Et leur coach de la poursuivre ?

Stéphane Godin

[Stan]

et si c'était... allez rêvons un peu pour que le racing soit un vrai grand club.
indices:
il est en fin de cycle là  où il exerce depuis 10 ans.
il connait parfaitement le haut niveau
très très bon entraineur
derrière lui toute une région se mobiliserai et des joueurs viendraient
excellent formateur
on pourrait construire sur plusieurs années un vrai projet
il est alsacien
bon le problème c'est le tarif ...
mais ginestet est un homme d'affaires!

alors vous me suivez...?

Tu as oublié : il devrait diviser son salaire par 100

[silex57]

On est sympa il peut prendre des parts dans le club et il fera un super retour sur investissement d'ici quelques années quand on jouera pour la 4ième fois de suite les quarts de finale de la LdC (faut quand même savoir raison garder, la finale c'est pas tout de suite)

[Phapha]

Peut-être en rebaptisant le club ACS ?

[argueti]

La rumeur Cobos - Rohr

Si Jean-Marc Furlan venait à  quitter le Racing, un binôme formé de José Cobos et de Gernot Rohr pourrait prendre le relais. Une éventualité qui n'a pas encore dépassé le stade de la rumeur. A chaque intersaison, ou presque, depuis quatre ans, Gernot Rohr revient sur le devant de la scène quant il s'agit d'évoquer le nom du nouvel entraîneur du Racing. L'homme de Mannheim, vu pour la dernière fois sur un banc à  l'Etoile du Sahel, en Tunisie - de novembre 2008 à  ce mois-ci - n'a pourtant jamais franchi les portes des bureaux de la Meinau.

Pour ne pas déroger à  la règle, son nom circule à  nouveau comme successeur putatif de Furlan. La nouveauté prend les traits de José Cobos. L'enfant du Neuhof, dont les débordements cheveux au vent ont enchanté la Meinau jusqu'en 1993, pourrait accompagner Rohr en Alsace. « Je suis de Strasbourg, j'ai des attaches au club et j'en ai entendu parler, sourit l'éphémère coordinateur sportif de l'AS Monaco, relevé de ses fonctions le mois dernier. Mais il n'y a rien de concret. Déjà  parce qu'il y a un entraîneur en place. » Relais de Rohr sur le terrain de 2000 à  2004 sous le maillot niçois, puis adjoint du technicien allemand, Cobos se dit « prêt à  rebondir quelque part », l'idée de rentrer au bercail ne le laissant « pas du tout insensible. » Affaire à  suivre...

[Keating]

C'est vraiment des conneries de balancer ça à  5jours d'un match aussi important ...
Déjà  la dernière fois qu'on évoquait dans la presse ouvertement l'avenir de Furlan, l'équipe s'est engluée, et il a fallu que Ginestet le maintienne haut et fort pour que les résultats reviennent ... Est-ce que les journalistes veulent vraiment que le racing monte ???? Qu'on les laisse bosser tranquillement cette semaine !!!!!

[supppourtjs]

Je pense que la décision est déjà  prise, et ce que diront les journalistes cette semaine ne changera rien.

[télésupporteur]

mais rien n'empêchera les plumitifs de fantasmer

[Keating]

J'ai entendu un conversation aujourd'hui à  la Meinau ... C'est vraiment mal barré pour que Furlan reste, il n'a aucune légitimité auprès de l'équipe technique (dixit eux-même) et son adjoint c'est encore pire ...

[fan_racing]

dixit eux-même ils te l'ont dit, ou c'est un gars qui connaît un gars qui les a entendus le dire
Pareil concernant son adjoint Furlan n'a aucune légitimité auprès de lui, ou alors l'adjoint n'a aucune légitimité auprès du staff technique