DNA a écrit :Trente ans déjà !
Les acteurs du titre de champion de France décroché en 1979 ont partagé, hier à Strasbourg, une journée anniversaire pleine de nostalgie et de sourires.
Deux hommes emblématiques du Racing : l'ancien président André Bord et l'entraîneur des champions 1979 Gilbert Gress.
Les héros d'une épopée qui a installé le club strasbourgeois sur le toit de l'Hexagone, le temps d'une saison, ne s'étaient pas retrouvés depuis 1979. Ou tout du moins, pas en si grand nombre. Hier, ils étaient tous là , sémillants, plutôt fringants, enclins à se rappeler, tout simplement heureux de se retrouver. A l'appel, il n'a manqué que Dropsy et Piasecki, dans une moindre mesure Wenger. En fin de matinée, les joueurs, les dirigeants et les suiveurs de l'époque ont répondu à l'invitation d'Albert Gemmrich. L'ancien attaquant, aujourd'hui président de la Ligue d'Alsace de football, a été en première ligne pour orchestrer les retrouvailles, dont la première étape a pris pour cadre le siège de la LAFA, justement. Cela a donné lieu à quelques inédits. « Je n'avais jamais revu Jacky Vergnes, a admis Jacky Duguépéroux sur le perron de la Ligue d'Alsace de Football. Sans jouer aux anciens combattants, cela nourrit des regrets. On aurait pu se revoir avant. » Les célébrations n'en ont eu que plus de saveur. Dans ce cadre, la déclaration d'amour de Domenech s'est révélée succulente : « Je suis devenu Alsacien à force de vivre cinq ans à Strasbourg. » Il y a donc eu des embrassades en cascade, il y a eu également des scènes inédites ou presque. Ils n'avaient été que quelques-uns à apercevoir André Bord et Gilbert Gress, bras dessus, bras dessous, depuis trois décennies.
Le discours poignant de Gilbert Gress
Le protocole a vite fait d'être complètement chamboulé. Au milieu de la journée, le programme a accusé deux bonnes heures de retard. L'entraîneur à la mythique chevelure s'est fendu d'un discours poignant, d'une bonne demi-heure. Il a eu un mot pour chacun de ses anciens joueurs présents. Il s'est tourné vers le plus célèbre des champions de France actuellement pour lui décrire une destinée peut-être un peu moins tourmentée. « Avec Deutschmann et Ehrlacher à la place de Toulalan et Makelele, la France aurait été championne du monde en 2006 », a considéré le légendaire technicien du Racing ravi de revoir son équipe « parce que d'abord, ce sont des mecs bien. » Après une tranche de foie gras, une pièce de veau et une part de tarte à la rhubarbe, la vision d'un film d'1h30, récolte d'images de l'époque et la remise d'un maillot collector ont précédé un transfert vers l'Hôtel de Ville strasbourgeois. Robert Herrmann a présidé la cérémonie officielle de la remise de la Médaille d'honneur, rappelant le caractère absolument historique de ce qui s'est passé il y a trente ans. Il a été l'heure de gagner le temple des tous les exploits. Dans une Meinau bien garnie, l'accueil a été plus que chaleureux. Joël Tanter a donné le coup d'envoi. Et il a été temps de laisser la place au présent. Avec le secret espoir de ne pas attendre trente ans pour vivre une autre aventure de cette envergue.
[Souvenir] Champion de France - 1978/1979
- argueti
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DNA a écrit :Séquence émotions
Emmenée par Gilbert Gress, la colonne vertébrale de l'équipe du Racing championne de France en 1979 avait rendez-vous avec son public hier soir à l'auditorium de France 3. Une rencontre de plus d'une heure qui a fait frémir les quelque 200 personnes présentes.
Ils étaient là en chair et en os. Comme à l'époque. Disponibles, accessibles, émouvants. Nimbés de cette aura qui ne les a plus quittés depuis ce soir du 1er juin 1979 et cette victoire à Lyon (3-0) lors de l'ultime journée de championnat qui les a faits à jamais champions de France. Les seuls de l'histoire du club. « J'en ai encore des frissons, trente ans plus tard », confiait Albert Gemmrich, président de la Ligue d'Alsace de foot et prolifique buteur de l'époque qui avait organisé le retour des anciennes gloires sur la terre de leurs exploits, en regardant les images projetées hier soir. En revoyant cette foule, énorme, qui s'agrippait au char emmenant les joueurs de la gare au stade de la Meinau.
Une période bénie
Il n'était pas le seul. Dans les tribunes, comme sur la petite estrade où les joueurs avaient pris place, quelques poils se sont dressés sur les avant-bras et des frissons ont parcouru les échines en revivant ces moments historiques. Raymond Domenech, Roger Jouve, Jacky Novi et Jacky Vergnes, présents la veille au soir lors du match contre Metz, étaient rentrés chez eux après une journée de festivités et quelques autres n'avaient pu se déplacer, mais la « colonne vertébrale » de l'équipe sacrée il y a trente ans était là . Gilbert Gress et Albert Gemmrich donc, mais aussi Joël Tanter, Jacky Duguépéroux, Jean-Jacques Marx, Toko, Léonard Specht ou Roland Wagner qui ont répondu aux questions de Manuel Goetz (France 3) et de Pascal Coquis (DNA) et se sont laissés aller à l'évident plaisir de revenir sur une période bénie. « La plus belle de ma vie de joueur », dira Jacky Duguépéroux. « Des moments inoubliables, qui nous ont marqués à jamais », selon Toko. « Penser que "Django" de Fegersheim, Albert de Preuschdorf, Léo de Mommenheim, Wagner de Drusenheim sommes devenus champions, ça fait toujours quelque chose », expliquera très ému Roland Wagner.
Prolonger le plaisir
Une heure, largement une heure, passée à refaire un monde. Celui du foot. Celui du titre. Celui de cette époque où le Racing déroulait un football total et faisait la loi sur les terrains de l'hexagone. Une heure à reparler tactique et préparation physique. A se chambrer aussi au gré d'anecdotes, parce que le foot et la vie, finalement c'est ça. De quoi largement ravir le public, déjà acquis à la cause, et qui n'avait qu'une idée en tête à la fin de cette rencontre : faire apposer une dédicace sur le magazine qui retrace cette formidable aventure humaine. Histoire de prolonger encore un peu le plaisir et le bonheur d'être là .
*"Racing 1979, le sacre", un hors-série DNA exceptionnel de 96 pages en vente chez les marchands de journaux, les agences DNA et à la boutique du Racing au prix de 7 €.
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						- Keating
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Re: [Souvenir] Champion de France - 1978/1979
Voilà  un patch pour jouer avec l'équipe championne de France 1979 sur PS3, les visages ayant été fait à  partir de photos ...
Je n'ai pas encore testé, j'en dirai plus bientôt
			
			
									
									
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Re: [Souvenir] Champion de France - 1978/1979
j'ai acheté le hors série qui est bien fait et très émouvant   
   
  
			
			
									
									
						 
   
  
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Re: [Souvenir] Champion de France - 1978/1979
Spécial rund um toute la semaine...
			
			
									
									
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Re: [Souvenir] Champion de France - 1978/1979
DNA a écrit :Trente ans après le sacre
Du côté de Lyon en un 1er juin inoubliable, jamais le Racing ne fut aussi fort. Jamais le Racing ne fut aussi beau.
Cette année-là tout avait été beau. Trop beau peut-être. Parce qu'il avait enfin pu bâtir son équipe comme il le souhaitait et qu'elle lui plaisait bien, Gilbert Gress était épargné par les critiques. Il avait oublié quelques titres de l'année précédente qui l'avait fait bondir. Titre du type : « Heinz Schilcher 13e homme » ou « 300 millions sur le banc » le jour où l'entraîneur n'avait pas sélectionné les plus gros salaires du club. Il avait aussi oublié le féroce dessin du regretté André Wenger paru dans les « Chuchotements » alors inspirés par Jean-Louis English et Claude Keiflin où on voyait le coach dans un superbe manteau de fourrure dont les poches débordaient de billets de 500 francs. Cette année-là , les journalistes n'avaient pas été interdits de vestiaires comme cela pouvait arriver. Au contraire, ils étaient toujours les bienvenus aussi bien après les entraînements qu'après les matches. Les soirs de victoire, le champagne coulait un peu plus à flot que l'année précédente. Dès son entrée en fonction, prônant un certain ascétisme, Gilbert Gress avait freiné cette coutume et surtout pour des paroles qui me restent en mémoire : « Désormais, on ne boira plus le champagne dans des gobelets en plastique. Lors des grandes occasions, on le boira dans des verres ! » Même les joueurs ne faisaient plus la « gueule » lorsqu'après un match où ils sont peut-être passés à côté, une critique les avait légèrement égratignés. A vrai dire tout se passait idéalement cette année-là . A mesure que le championnat avançait, tous - joueurs, dirigeants, journalistes et public - sentaient que quelque chose de grand était en train de se construire dans ce chaudron bleu qu'était devenue cette Meinau souvent trop exiguë.
Trois envoyés spéciaux
Arriva donc le dernier match. A Lyon. Comme tous les supporteurs, nous - aux DNA - avions le sentiment que rien ne pouvait plus arriver au Racing. Que Monaco et Saint-Etienne ne pourraient jamais revenir sur les Bleus d'Alsace. Et donc, nous avions vu les choses en grand. Trois envoyés spéciaux pour l'événement : c'était très rare à l'époque. Jean-Pierre Meyer pour les texte et Christian Gros pour les photos m'accompagnaient dans le break DS 21 du journal. A l'époque aussi, nous ne disposions pas des moyens de communication comme aujourd'hui. Pas de téléphone portable, pas d'ordinateur. Il fallait dicter ses articles à une sténo au journal. Quatre-vingt à cents lignes en première mi-temps. Une cinquantaine pour la deuxième mi-temps accompagnée d'un court résumé qui serait placé en tête de l'article. Pas non plus d'appareil de photo numérique. C'était encore de l'argentique. Impossible pour Christian Gros d'envoyer ses clichés depuis le stade. Nos confrères du Progrès nous avaient transmis par bélinographe un cliché du match qui illustraient la première page du cahier Sport. Pour la une, nous avions choisi une photo d'archives de toute l'équipe et une de Gilbert Gress. Jacques Granier avait signé l'éditorial.Alors que Bernard Pivot, grand supporteur de l'OL se morfondait dans la tribune de presse lyonnaise, Jean-Pierre et moi vivions -avec les Strasbourgeois qui avaient fait le déplacement- d'émouvants moments. Jamais le banc du Racing n'avait été aussi chargé. Aux côtés des deux remplaçants Rémy Vogel et André Wiss (à l'époque il n'y en avait que deux inscrits sur la feuille de match), des habitués Gilbert Gress, Robert Félix (l'intendant), Jacques Braesch (le kiné) et Milo Spruch (le médecin), les dirigeants avaient été nombreux à vouloir partager au plus près la joie des Bleus au ras de la pelouse. Il y avait bien sûr André Bord, Alain Léopold, René Maechler, Me Nicolas Wiltberger, Francis Kappeler, Jean-Jacques Schneider, Pierre Koenig. Roland Wagner eut le mérite de plier le match dès la demi-heure à travers un doublé. Yves Ehrlacher conclut cette saison en point d'orgue après l'heure de jeu. Quand Jean-Pierre et moi eûmes dicté nos articles, il fut difficile d'accéder aux vestiaires des Racingmen. Joueurs et dirigeants se congratulaient, se félicitaient, s'embrassaient, criaient ou pleuraient de joie. Les bouteilles de champagne explosaient. Clameurs et chants n'empêchaient guère les journalistes parisiens de presse écrite comme de radio d'interviewer les héros du jour. Les équipes de télévision se régalaient des images d'allégresse. Dans ce brouhaha indescriptible, le temps s'était arrêté tant le bonheur était intense.
En retard chez Bocuse
Les joueurs mirent longtemps à sortir. Des centaines de supporters strasbourgeois les attendaient en criant leur enthousiasme, bannière au vent. Ils voulaient toucher leurs idoles, les embrasser, faire dédicacer leurs oripeaux. Ils étaient tellement fiers d'eux. La nuit avançait. Jean-Pierre et moi avions déjà raccompagné Christian Gros à la gare Perrache - avec les dizaines de rouleaux de pellicules, le photographe prit le train de nuit pour Strasbourg - quand l'autocar des joueurs et dirigeants quitta seulement le stade Gerland. La petite troupe était en retard. Très en retard. Paul Bocuse et ses équipes s'impatientaient à Collonges-au-Mont d'Or où le Racing avait programmé le dîner de gala. Entre deux plats, deux péans ou deux airs joués par l'orgue limonaire, quelques discours. Hébétés, les joueurs restaient sur un petit nuage. Personne n'était pressé de rentrer à l'hôtel. Sauf Jean-Pierre et moi car il y avait encore des pages et des pages à écrire : le lendemain, les DNA proposaient un supplément d'une douzaine de pages sur la saga du Racing avec le reportage photographique de Christian Gros à Lyon. Nous n'avons pas dormi de la nuit. Dès huit heures du matin effet, les sténodactylos avaient été mobilisées afin que le supplément puisse être imprimé dans l'après-midi. Nous n'avons pas vécu le retour des héros en train à Strasbourg. Le regretté Michel Kapfer et Claude-J. Eckert avaient pris le relais. La DS du journal tomba en panne d'essence à la sortie du tunnel de Fourvière. Nous aussi, sans doute, n'étions pas redescendus de notre petit nuage. Trente ans après, ces images de bonheur restent uniques. Et tellement vivantes. Tout avait été tellement beau !
Pour la dernière du Racing en cette saison dorée, Jacky Duguépéroux se consacre au « toss » d'avant-match. (Photos DNA - Christian Gros)
Joël Tanter a donné le tournis à la défense lyonnaise et le Racing ne rate pas l'occasion de s'adjuger le titre de champion.
Un vestiaire ivre de bonheur au terme du dernier combat mené et remporté.
Le banc strasbourgeois fait l'objet de toutes les attentions médiatiques en ce soir de sacre.
Bernard Delattre
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Re: [Souvenir] Champion de France - 1978/1979
DNA a écrit :Les sept samouraïs
Si le Racing a pu trôner sur le toit de l'Hexagone, il le doit en bonne partie à une bande de dirigeants aussi inconscients que compétents. Uni par une indéfectible amitié, le comité directeur s'est rappelé au bon souvenir de sa réussite, la semaine passée.
Le Racing de 1979 qui gagne, c'est Pierre Koenig, Alain Léopold, René Maechler, Jean-Jacques Schneider, Nicolas Wiltberger, Francis Kappeler et Gilbert Gress. (Photo DNA - Cédric Joubert)
Ils ont décidé de se payer une belle tranche de nostalgie, un sincère instant de bonheur autour de retrouvailles. Et à voir les sept aventuriers réunis autour d'une table strasbourgeois, à la veille du funeste Montpellier - Racing de la semaine passée, on a cru déceler les clefs de la réussite. On a pu rêver de l'organisation d'un putsch pour ramener sur le Racing d'aujourd'hui une période faste du passé. Il n'en a rien été.
« On ne pouvait pas se permettre de ne pas monter »
Alain Léopold, Gilbert Gress, Pierre Koenig, René Maeschler, Francis Kappeler, Nicolas Wiltberger et Jean-Jacques Schneider avaient le sourire au coin de la bouche. Ils avaient sur le visage l'expression de gamins pas mécontents de l'énorme coup réalisé trente ans auparavant. Ils incarnaient, malgré la patine du temps, les secrets d'une improbable aventure. Pour synthétiser, on peut les apparenter au sincère plaisir de se côtoyer et de travailler ensemble. « On avait décidé de se lancer avec une idée en tête, souligne Alain Léopold, le chef de bande en tant que président de l'époque. Il fallait que le Racing retrouve la D1. On était un peu inconscient. On ne pouvait pas se permettre de ne pas remonter. » A l'été 1976, le club strasbourgeois est effectivement dans la panade, criblé de dette. Le défi s'annonce coton pour cette bande de dirigeants - 36 ans de moyenne d'âge - qui, au final, dominera l'Hexagone. « La principale recette, c'est que le comité était profondément uni, explique René Maechler, le président délégué d'alors. Il y avait de l'intelligence, du respect, personne ne voulait être calife à la place du calife. » Dans le feu de la discussion, les réinterprétations de l'histoire ne manquent pas d'apparaître rapidement. Entraîneur-joueur à Neuchâtel Xamax, Gilbert Gress aurait fait la promesse de rentrer dare-dare en Alsace à la moindre occasion. « Tu as dû entendre des voix, si Fachinetti n'avait pas embauché Katik (ndlr : un joueur yougoslave recruté lorsque Gilbert Gress s'est blessé pour occuper le poste d'étranger occupé par le futur technicien du Racing), je ne serais pas revenu tout de suite », sourit Gress. Comme les trois mousquetaires devenus quatre, le contingent de dirigeants a trouvé en l'emblématique entraîneur le relais idéal pour consacrer son activité. « Il faut souligner la proximité de tous, explique notamment Nicolas Wiltberger, en charge des affaires juridiques dans cette équipe. Les lendemains de match, il y avait toujours des petits matches qui s'organisaient. On y retrouvait les joueurs blessés, les dirigeants, les proches du club, des partenaires. »
« Quelques-uns des 24 000 spectateurs n'ont tout simplement rien vu »
Un souffle collectif est à l'oeuvre. La débrouillardise est quotidienne. Il faut parfois dépanner un joueur en manque de chaussure. En fait, une irrésistible dynamique s'est initiée. « La première saison vécue en D1 (ndlr : en 1977-78) a peut-être été plus spectaculaire », constatent-ils de concert. Mais la marche victorieuse ne manque pas d'épisodes inoubliables. En termes d'engouement, il y a évidemment le retour en Alsace après la victoire lyonnaise. Mais à la Meinau, c'est sans doute la visite du PSG qui constitue un sommet et illustre la joyeuse théorie d'un chaos ambiant. « La Meinau était en travaux, toutes les places étaient vendues, il y avait 3 000 personnes aux portes du stade et on a fini par ouvrir le secteur en construction, rappelle Pierre Koenig. Aujourd'hui, j'en croise quelques-uns qui me disent qu'ils faisaient partie des 24 000 spectateurs, mais qu'ils n'ont tout simplement rien vu. » Le rapport aux joueurs se révèle également savoureux, la négociation des contrats au sein d'un football d'un autre âge. Si Piasecki a signé, c'est qu'une clause apparaissait dans son contrat pour qu'il puisse s'adonner sans difficulté à sa passion de chasseur. Souvent pour identifier le caractère d'une recrue, on s'intéresse à sa femme. Et jamais on ne perd de vue l'essentiel. L'autre jour, Jean-Jacques Schneider a ramené une bouteille de Geismann, cuvée 1973. Le crémant était un peu madérisé, mais il n'a pas manqué de coffre. En tout cas, en 1979, il devait être succulent.
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Re: [Souvenir] Champion de France - 1978/1979
Les étapes du chef-d'oeuvre
LE 19 JUILLET 1978
Racing - Lyon1-0
Le but : Vergnes (61e)
LE 25 JUILLET 1978
Laval - Racing2-2
Les buts : Di Caro (6e), Bourebbou (33e) pour Laval ; Wagner (82e), Piasecki (89e) pour le Racing
LE 28 JUILLET 1978
Racing - Nantes2-1
Les buts : Gemmrich (15e), Wagner (61e) pour le Racing ; Baronchelli (7e) pour Nantes
LE 2 AOUT 1978
Monaco - Racing0-2
Les buts : Piasecki (12e), Gemmrich (85e)
LE 8 AOUT 1978
Reims - Racing1-1
Les buts : Durand (53e) pour Reims ; Tanter (64e) pour le Racing
LE 18 AOUT 1978
Racing - Metz3-0
Les buts : Wagner (10e), Gemmrich (71e), Marx (74e)
LE 22 AOUT 1978
Lille - Racing1-2
Les buts : Pleimelding (31e) pour Lille ; Gemmrich (30e), Domenech (45e) pour le Racing
LE 25 AOUT 1978
Racing - Nîmes0-0
LE 5 SEPTEMBRE 1978
Paris FC - Racing0-1
Le but : Ehrlacher (80e)
LE 8 SEPTEMBRE 1978
Racing - Angers6-0
Les buts : Gemmrich (11e et 45e), Marx (16e), Wagner (52e et 82e), Tanter (67e)
LE 19 SEPTEMBRE 1978
Nice - Racing0-0
LE 22 SEPTEMBRE 1978
Racing - St-Etienne2-1
Les buts : Gemmrich (20e), Piasecki (64e) pour le Racing ; Rocheteau (67e) pour St-Etienne
LE 30 SEPTEMBRE 1978
Bordeaux - Racing1-1
Les buts : Giresse (18e) pour Bordeaux ; Piasecki (42e sp) pour le Racing
LE 14 OCTOBRE 1978
Bastia - Racing1-1
Les buts : Papi (58e) pour Bastia ; Rijsbergen (50e csc) pour le Racing
LE 21 OCTOBRE 1978
Racing - Marseille4-1
Les buts : Marx (11e), Tanter (50e), Ehrlacher (74e), Wagner (89e) pour le Racing ; Berdoll (41e) pour Marseille
LE 27 OCTOBRE 1978
Valenciennes - Racing2-2
Les buts : Piette (15e), Metsu (20e) pour Valenciennes ; Ehrlacher (37e), Wagner (68e) pour le Racing
LE 4 NOVEMBRE 1978
Racing - Nancy3-0
Les buts : Deutschmann (37e), Piasecki (68e sp), Marx (78e)
LE 14 NOVEMBRE 1978
PSG - Racing2-1
Les buts : M'Pelé (47e), Bianchi (65e) pour le PSG ; Specht (22e)
LE 14 FEVRIER 1979
Racing - Sochaux2-1
Les buts : Wagner (28e), Ehrlacher (88e) pour le Racing ; Genghini (35e) pour Sochaux
LE 17 NOVEMBRE 1979
Racing - Laval1-1
Les buts : Domenech (21e) pour le Racing ; Keruzore (82e) pour Laval
LE 25 NOVEMBRE 1978
Nantes - Racing3-0
Les buts : Sahnoun (25e), Baronchelli (45e), Rampillon (76e sp)
LE 1er DECEMBRE 1978
Racing - Monaco2-1
Les buts : Piasecki (46e et 49e) pour le Racing; Emon (86e) pour Monaco
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Re: [Souvenir] Champion de France - 1978/1979
Les héros de l'aventure
38 matches joués : Dominique Dropsy, Albert Gemmrich (17 buts), Francis Piasecki (14), Léonard Specht (2)
37 : Raymond Domenech (2)
35 : Roland Wagner (14)
34 : René Deutschmann (1)
33 : Joël Tanter (3)
30 : Jean-Jacques Marx (6), Jacky Novi
29 : Yves Ehrlacher (5)
28 : Jacky Duguépéroux
26 : Roger Jouve
17 : Toko (1)
5 : Rémy Vogel
4 : Jacky Vergnes (1)
2 : B. Tischner, Arsène Wenger, André Wiss
1 : Jacques Glassmann, à‰ric Mosser
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Re: [Souvenir] Champion de France - 1978/1979
"Le" Jacques Glassmann ????
			
			
									
									
						
 
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