[Départ] Renaud Cohade

[Keating]

Le président a bien compris que nous ne pouvions pas perdre trop de joueurs. Il l'a compris pour Coco. »
Un Renaud Cohade suivi par Rennes et Sochaux, mais surtout pisté par Valenciennes. « Pour l'instant, il n'a pas d'offre concrète. Pour moi, il reste chez nous », martèle un Furlan qui a profité du stage pour discuter avec sept joueurs.

[Pinon]

Enfin, bonne nouvelle pour les dirigeants alsaciens, moins pour l'intéressé : le départ de Renaud Cohade à  Valenciennes semble compromis. Le club nordiste a, en effet, recruté hier deux Lensois, l'attaquant Seïd Khiter et le milieu gaucher Jonathan Lacourt. L'engagement de ce dernier rend évidemment l'arrivée de « Coco » au VAFC très hypothétique. D'autant que le club du Hainaut aurait été refroidi par les exigences (2,8 millions) d'un Racing qui a toujours assuré ne pas vouloir vendre le Nîmois.

Là  encore une bonne nouvelle ... de grande chance de le voir porter notre maillot la saison prochaine, surtout que d'après le KCB le joueur aurait accepté de rester une saison de plus et de partir l'été prochain si le club est encore en Ligue 2 ...

[urotsukidogi]

Cohade peut encore progresser (il doit encore progresser devrais-je dire) et une saison chez nous dans l'entre jeu ne peut que nous être bénéfique

[Roswell Man]

Reste à  savoir s'il sera motivé pour jouer une nouvelle saison au Racing sans grand espoir de retrouver la L1 l'an prochain... Je suis sûr que s'il avait pu signer à  VA sa pubalgie serait déjà  un lointain souvenir...

[Pinon]

Où en est Cohade ?

Il reste l'un des derniers cadres du groupe strasbourgeois, amputé de quelques joueurs aguerris. Le milieu de terrain qui continue de soigner une pubalgie tenace a des envies d'ailleurs. Le club n'est pas vendeur. Renaud Cohade est sans doute parti pour rester.

Le physique du porte-bonheur strasbourgeois a flanché au mauvais moment. En délicatesse avec ses adducteurs en raison du caractéristique mal du footballeur, la pubalgie, Renaud Cohade a dû faire l'impasse sur la fin de saison 2007-2008. Et après que le milieu de terrain eût quitté le terrain du stade Léon Bollée, au Mans, le 1er mars, avec la satisfaction d'avoir contribué à  une victoire précieuse (0-1), le Racing a enchaîné la bagatelle de onze défaites pour finir là  où on sait. En Ligue 2, avec la perspective de s'en aller à  la conquête d'un championnat relégué dans l'ombre de l'étage supérieur, l'intéressé a de quoi faire la fine bouche. « J'ai indiqué au président que je voulais partir, précisait encore hier l'un des grands artisans de la montée strasbourgeoise, lors de la saison 2006-2007. Il y a eu une discussion sur ma situation. Pour l'instant, je suis joueur du Racing. »

« Deux calendriers qu'il faut faire correspondre »

Le voilà  donc en train de tenir un discours ambivalent, avec le vague désir de s'en aller. Valenciennes a pu lui faire les yeux doux. Le club du Hainaut a recruté dans l'intervalle à  son poste. La faute à  une convalescence qui le privera du début de saison, quel que soit son club ? Du côté de la direction du Racing, on se montre assez clair. « On a effectivement discuté, souligne le président Philippe Ginestet. Renaud veut jouer en Ligue 1, le Racing veut retrouver la Ligue 1. Ce n'est que deux calendriers qu'il faut faire correspondre. » En fait, une solution temporaire n'est pas loin de constituer la solution idéale. En substance, Renaud Cohade accepterait de rester un an ou six mois, en contre-partie d'un bon de sortie. « Comme on compte sur lui, on peut effectivement s'arranger autour de cette solution », admet le président du club. Du côté du sportif, la perspective ne serait pas loin de correspondre à  une bonne nouvelle. « Renaud Cohade doit rester, juge Jean-Marc Furlan. Je suis prêt à  lui faire sa publicité en proclamant que c'est un joueur de Ligue 1. Il a une grande compétence dans de nombreux domaines. Il est capable de faire basculer un match. » Au sein de l'effectif, le maintien de Cohade ne serait pas loin d'édulcorer l'envie de recruter dans l'entrejeu. « Avec Renaud, Gargorov, Lacour, Bah, voire Ducrocq et Ekwe-Ebélé, on pourrait effectivement considérer que l'on serait pourvu dans ce secteur », considère encore l'entraîneur strasbourgeois. Il reste que l'un de ses éventuels hommes de base ne sera pas là  au coup d'envoi de la saison.
Opéré de sa pubalgie le 30 avril, l'homme aux vingt-six matches pour trois buts la saison passée est en phase de reprise. S'il peut afficher une belle cicatrice à  l'aine, il doit prendre encore son mal en patience à  un moment charnière de son parcours, vers une 3e saison au Racing ou un départ vers le 5e club de sa carrière pro, après Nîmes, Bordeaux et Sète. « J'essaye de récupérer, je subis un handicap depuis plus de quatre mois, il faut que je sois fort, chaque joueur est passé par là  », conclut-il. Son tunnel devrait encore durer trois semaines.

Contrariante pubalgie

Souffrant des adducteurs depuis le début de l'année, Renaud Cohade a joué touché. Il dit stop après la 27e journée de L1 et une victoire au Mans. Le 30 avril, il est opéré et se consacre à  sa convalescence depuis.

« Les médecins considèrent que la pubalgie est une vraie m...e, explique François Piétra, le médecin du RCS. Généralement, on hésite à  opérer pour voir comme un joueur réagit après un temps de repos. Mais là , étant donné que l'on ne voyait pas d'évolution après deux mois, on a décidé l'intervention chirurgicale. » Le staff médical, au chevet du joueur, juge la progression intéressante depuis. « Mais il faut y aller très progressivement, poursuit Piétra. S'il peut se consacrer à  des courses, il n'y a pas encore de contact avec le ballon. » Le processus peut apparaître longuet. Mais les médecins gèrent un mal supportable dans un premier temps, alors que le sportif a des exigences. « Dans des grands clubs, le joueur qui a les adducteurs qui sifflent est tout de suite arrêté, conclut le médecin, comme cela a pu être le cas pour Thierry Henry. » En fait, dans l'esprit de Jean-Claude Thiry, préparateur physique-osthéopate, la douleur résulte d'un déséquilibre mécanique, qu'il s'agit de corriger quand c'est encore possible : « la zone concernée est la symphyse pubienne, dont on a une sensibilité extrême, sans que l'examen médical ne parvienne à  identifier l'origine du mal. » Des problèmes à  la sangle abdominale, une extension de la hanche, un déséquilibre musculaire peuvent aboutir à  une douleur insupportable dans la zone pubienne. Et elle peut avoir des conséquences extrêmes. « Le chirurgien ne sait pas toujours très bien ce qu'il fait, poursuit Jean-Claude Thiry. Un garçon comme Amaury Bischoff a été opéré à  deux reprises d'une pubalgie, il y a onze mois et il y a sept mois. Il n'y a pas eu d'amélioration. J'ai travaillé deux semaines avec lui, après avoir procédé à  un déblocage de la hanche. Et cela a été mieux, même si Arsenal a voulu l'arrêter à  nouveau complètement. C'est une erreur. Le vélo et tous les exercices avec les deux pieds au sol ne posent aucun problème. » Reste que les conséquences de la pubalgie peuvent se révéler rédhibitoires. Ivan Hasek a terminé sa carrière sur un sentiment d'inachevé en raison de ce mal récurrent.

[silex57]

Le médecin du Racing meilleur que ceux d'Arsenal ? Difficile à  croire ...

[NéRiK]

Faudrait demander à  Gargorov.

[urotsukidogi]

Le gros souci c'est que souvent tu as des concepts qui s'opposent à  savoir le chirurgien qui a une vision mécanique du problème, l'ostéo qui lui voit plutôt des implications à  distance et le médecin plus ou moins du sport qui essaie d'avoir une vision globale du problème. Ajoutez là  dessus des guerres de concepts sur kikaraisonleplussekelotre et on a des trucs sacrément bizarre et quelque fois dramatique pour le patient.
Rien ne vaut une bonne fracture ça au moins c'est du classique

[argueti]

James Fanchone et Cohade ont déjà  la tête ailleurs

[Keating]

C'est quoi ce truc de France3 ? Un reportage ? Un article ?