Projet de l'EuroStadium

[raphou96]

Roland Ries pense à  la Meinau comme "solution alternative"

Lors d'une conférence de presse, tenue ce midi au centre administratif de la communauté urbaine de Strasbourg, Roland Ries a réaffirmé sa volonté de doter Strasbourg d'un nouveau stade, en vue de la candidature de la France à  l'Euro 2016. S'il soutient toujours le projet Eurostadium, le maire de Strasbourg n'exclut pas, en cas de retrait d'Hammerson, un "projet alternatif" en rénovant le stade de la Meinau.

"Hammerson doit nous donner une réponse à  la fin du mois de juin (par rapport au financement de l'Eurostadium, ndlr). Si la réponse est négative, nous ne serons pas pris au dépourvu", a expliqué Roland Ries. "Nous avons travaillé, en temps masqué, sur un projet alternatif: une remise aux normes UEFA de notre stade de la Meinau. Un financement privé avec l'aide du public, c'est bien. Un financement public avec l'aide du privé, c'est bien aussi", a poursuivi le maire de la capitale alsacienne.

En présence de Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnelle, de Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football, de Philippe Ginestet et Léonard Specht (ancien et actuel président du RCS), c'est la première fois que la solution d'une rénovation du stade de la Meinau est envisagée publiquement depuis l'annonce du projet Eurostadium.

Jacques Bigot, président de la communauté urbaine de Strasbourg a appuyé les propos de Roland Ries: "Nous espérons un projet qui ne coûte rien à  la collectivité. Mais nous ne pouvons pas prendre le risque de dépendre d'un refus d'Hammerson. C'est pourquoi nous devons avoir une autre possibilité".

"Nous avons besoin de Strasbourg pour notre candidature à  l'Euro 2016", a de son côté affirmé Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel (LFP). L'enjeu est bien là . On imagine mal un Euro dans l'hexagone sans un ou plusieurs matches dans la capitale européenne.

La non remontée du Racing club de Strasbourg en Ligue 1 a terni les finances du club et un peu de sa crédibilité quant à  compter parmi les grands acteurs du football français. En conséquence, le projet Eurostadium pourrait amener d'éventuels investisseurs à  s'interroger, dont Hammerson, dont la santé financière a subi les affres de la crise économique. "Nous devons avoir une réponse quant à  la faisabilité de ce projet avant la fin juin", explique Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football (FFF).

"Il y a urgence", reconnait Roland Ries, qui a donc tenu, par ses déclarations à  rassurer les présidents de la LFP et de la FFF quant au sérieux de la candidature de Strasbourg pour accompagner celle de la France à  l'Euro 2016.

[Keating]

Moi j'aimerai bien qu'on garde la Meinau Le stade à  Strasbourg même, c'est quand même autre chose qu'en banlieue

[argueti]

Quand tu verras les projets d'urbanisation autour du zénith tu ne pourras plus parler de banlieue

[Keating]

Qu'importe l'urbanisation .... Strasbourg s'arrête aux portes d'Eckbolsheim à  l'ouest, d'Illkirch au sud, Schillick au nord et Kehl à  l'est ... Une fois ces zones dépassées, on n'est plus à  Strasbourg ... Pour moi, notre racing doit rester à  Strasbourg, c'est con mais c'est comme ça que je vois la chose ...

[télésupporteur]

inquiétante cette alternative

[fab]

Qu'importe l'urbanisation .... Strasbourg s'arrête aux portes d'Eckbolsheim à  l'ouest, d'Illkirch au sud, Schillick au nord et Kehl à  l'est ... Une fois ces zones dépassées, on n'est plus à  Strasbourg ... Pour moi, notre racing doit rester à  Strasbourg, c'est con mais c'est comme ça que je vois la chose ...

Pour moi strasbourg s'arrete aux quais. Tout le reste c'est la banlieue

[argueti]

Strasbourg veut l'Euro 2016

La capitale alsacienne ne veut pas rater le wagon de l'Euro 2016 de football, si la France devait l'organiser. La ville attend la réponse d'Hammerson fin juin pour l'Eurostadium, tout en prévoyant une solution de repli avec la rénovation du stade de la Meinau en cas de réponse négative de l'entreprise britannique.

32 ans après le triomphe des Bleus de Michel Platini, la France du football a la volonté d'organiser le Championnat d'Europe des Nations en 2016. Dans le cadre de cet ambitieux projet, Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération, et Frédéric Thiriez, le président de la Ligue visitent les 14 villes — au final seulement huit stades en plus du Stade de France seront retenus — qui sont candidates pour accueillir l'événement, si la France était choisie pour organiser la compétition. Strasbourg était la 9 e étape de ce tour de France des villes candidates à  la future candidature française. Hier matin, dans les bureaux de la CUS, les deux patrons du football français ont longuement rencontré Roland Ries, le maire de Strasbourg, Jacques Bigot, le président de la CUS, le président du Racing Strasbourg, Léonard Specht et Philippe Ginestet, son prédécesseur, en charge du dossier grand stade. « Le football français a besoin de l'Euro 2016, une fédération comme la nôtre avance et se fédère autour d'un grand projet », explique Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédé depuis 2005. « Aujourd'hui, lorsqu'on fait la comparaison avec nos voisins, notamment les Allemands, nous avons honte de nos stades. Même si nous ne gagnerons pas l'Euro avec ceux-ci, nous en avons besoin pour notre dossier, sans ça, nous n'irons pas au bout. » « Strasbourg, capitale européenne, fait partie du patrimoine du football français. Quels que soient les soucis sportifs du RCS, c'est un grand club et je ne vois pas pourquoi la ville ne serait pas sur la liste », note Frédéric Thiriez, le président de la Ligue.

« La Meinau comme solution alternative »

A Strasbourg, le projet « grand stade » a vu le jour le 5 juin 2008 à  l'initiative de Philippe Ginestet. Le désormais ex-président du RCS s'était chargé de trouver un investisseur privé en la personne du groupe d'investissement et de gestion immobilière Hammerson pour la construction d'un nouveau stade. Un projet estimé à  400 millions d'euros, 150 millions d'euros pour le stade en lui-même et 250 millions pour les infrastructures aux alentours. « Il y a urgence, même si 2016, ça parait loin, tout se prépare longtemps à  l'avance. Le groupe Hammerson doit nous donner une réponse définitive sur la faisabilité du projet fin juin. Si celle-ci est négative, nous ne serons pas pris au dépourvu », souligne Roland Ries, le maire PS de la capitale européenne. Pour la première fois depuis le lancement du projet Eurostadium, le maire de Strasbourg a donc publiquement évoqué une solution alternative – la rénovation du stade de la Meinau, la dernière datant de 1984 — pour permettre à  la ville de participer à  cette grande compétition européenne. Une information relayée par Jacques Bigot, le président de la CUS : « L'Euro en France sans Strasbourg, c'est inconcevable. Même si on espère fortement une réponse positive d'Hammerson, on n'a pas voulu prendre le risque de dépendre d'un éventuel refus. Nous avons donc une deuxième solution en réserve, à  savoir la réalisation de travaux à  la Meinau pour remettre le stade aux normes UEFA. » Les élus et les dirigeants du RCS privilégient la solution Hammerson et son projet Eurostadium « qui ne coûterait rien », selon Jacques Bigot, à  la collectivité. En tout cas, tout ce beau monde sera bientôt fixé, puisque l'entreprise britannique a été priée de donner sa réponse à  la fin du mois de juin. « Ils m'ont encore assuré de leur motivation cette semaine. Mais je ne suis pas capable de dire s'ils vont accepter de s'engager ou pas », concède Philippe Ginestet. Le timing étant serré, les sites retenus pour accueillir l'Euro 2016 seront dévoilés le 15 septembre prochain, avant que les dirigeants français aillent présenter leur dossier à  l'UEFA en février 2010. Tout devrait se décanter très vite.

Olivier Arnal

Il y a un plan B

Jacques Bigot, président de la CUS, et Roland Ries, maire de Strasbourg, désirent ardemment que Strasbourg accueille des matches de l'Euro 2016 si la France l'organise. Si le projet EuroStadium devait capoter, la Meinau serait rénovée.

Strasbourg est passé à  côté du Mondial 98. D'aucuns affirment que cela a contribué à  changer la couleur politique de la Municipalité en 2002. La gauche, à  nouveau aux affaires depuis deux ans, n'a visiblement pas envie de commettre la même erreur.

«Nous avons honte de nos stades»

Roland Ries et Jacques Bigot, le tandem aux affaires municipales respectivement en tant que Maire de Strasbourg et président de la Communauté Urbaine de Strasbourg, ont réaffirmé hier leur ardent désir d'accueillir l'Euro 2016. La France n'a pas l'assurance d'organiser l'événement.
Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération, et Frédéric Thiriez, président de la Ligue, l'ont rappelé hier, lors d'une conférence de presse organisée place de l'Etoile, au coeur décisionnaire strasbourgeois. « Mais nous sentons une grande motivation partout où nous sommes passés et particulièrement à  Strasbourg, a expliqué le premier, engagé dans une tournée des popotes depuis quelques semaines dont la 9e étape s'organisait en Alsace. Aujourd'hui, nous avons honte de nos stades. Organiser l'Euro 2016 permettrait de rattraper notre retard. »

La nouvelle orientation éventuelle présentée au Conseil de communauté le 10 juillet

Candidate en concurrence avec l'Italie, la Turquie et un duo Norvège-Suède, la France organise elle-même une forme de... concurrence entre 14 sites candidats à  l'organisation de matches alors que huit seront retenus au final. « Il y aura un arbitrage fin septembre-début octobre », précise Jean-Pierre Escalettes qui présentera un dossier complet à  l'UEFA au printemps 2010. Il reste que le degré de motivation du duo d'élus particulièrement volontaires dans leur grand oral a de quoi convaincre. Le projet Hammerson, en gestation depuis un an, prévoit la construction d'un stade ex-nihilo avec un investissement de 400 millions d'euros. « Mais si la réponse est négative, nous ne souhaitons pas être pris au dépourvu, souligne Roland Ries. Nous avons étudié l'éventualité d'une mise aux normes UEFA de la Meinau. » Si la Fédération a honte de ses stades, Strasbourg n'a donc pas honte de son berceau historique pour le foot de haut niveau. Une enveloppe de 80 millions d'euros aurait même été envisagée pour ce dossier de rénovation. La solution comporte des désagréments, le calendrier se révélant (très, très) serré. Accessoirement, la contribution publique sera plus sensible, au moins en termes de proportions dans l'investissement.

Hammerson : « Nous n'avons pas l'habitude de commenter des rumeurs »

« On envisage un partenariat public-privé, a encore expliqué Roland Ries. Même si on préférerait un projet purement privé, comme cela était envisagé. » En fait, les élus veulent s'affranchir d'une trop grande dépendance. « Un projet qui ne nous coûte rien, cela nous ravirait, souligne Jacques Bigot. Pour le projet EuroStadium, tout doit nous être présenté à  la fin de ce mois. Mais il apparaît logique que l'on envisage une suite sans Hammerson. On a travaillé un temps masqué. On nous aurait reproché de ne pas le faire. La nouvelle orientation serait présentée au Conseil de communauté du 10 juillet. » Si Philippe Ginestet était bel et bien présent, hier, dans le salon carré du centre de la CUS, Hammerson refuse de se dévoiler. Certaines déclarations se révèlent donc lourdes de sens dans le silence assourdissant en provenance de la multi-nationale franco-anglaise. La chargée de communication, Virginie Thomas, jointe hier, n'a pas dévié de la ligne de conduite attendue. « On attend encore des chiffrages, a-t-elle indiqué. Il n'y a pas de spécificité EuroStadium. Nous n'avons pas l'habitude de commenter des rumeurs. On fait notre travail pour donner une réponse professionnelle qui interviendra avant la fin du mois. »

Hammerson aurait aimé disposer de plus de temps

Entre la tempête financière internationale, la santé du groupe sur le front boursier et la morosité commerciale constatée à  Strasbourg, les voyants ne sont néanmoins pas franchement au vert. Même si la vente d'actifs douteux permet d'affirmer « qu'on dispose de cash » du côté d'Hammerson, Philippe Ginestet, qui a pris du recul dans la hiérarchie du Racing, n'a pas présenté un visage très rassurant hier. « Le groupe aurait aimé disposer de plus de temps, précise l'ancien n°1 du club strasbourgeois, toujours en première ligne sur le projet. Ce qui est clair, c'est que soit l'EuroStadium se fera avec Hammerson, soit il ne se fera pas. Hammerson continue ses études et se consacre à  des réunions hebdomadaires, mais doit tenir compte de paramètres économiques. Nous espérons une réponse favorable. » La réunion d'hier, où Léonard Specht, en tant que président du RCS, Albert Gemmrich, président de la LAFA, et Serge Oehler, l'adjoint chargé des sports, étaient présents, n'a pas correspondu à  un enterrement de première classe. Mais on a pu déceler comme la tentation de privilégier une alternative où les élus garderont la main sur un équipement majeur, « à  travers une concession » par exemple, où les oppositions à  un projet complètement nouveau s'effaceraient d'elles-mêmes à  la vision d'un mort-né. Le Racing n'en serait pas pour autant contraint à  compter sur un équipement désuet. Jacques Bigot et Roland Ries s'y sont engagés. Avec n'importe qui, sous n'importe quelle forme, Strasbourg sera en mesure d'accueillir un match international à  l'horizon 2016.

François Namur

A noter aussi que le decret qui donnera à  ces stades le statut d'intérêt général devrait passer en octobre ...

[raphou96]

C'est déjà  un bon point qu'ils prévoient le plan B pour que l'on soit sur qu'il y ai l'euro à  Strasbourg si la France est choisie.

[Tenor]

inquiétante cette alternative

tiens tiens, on commence à  avoir des doutes télésup

je n'en ai jamais eu

[argueti]

Geoffroy-Guichard menacé ?

Le co-président des Verts Bernard Caïazzo a laissé entendre lundi soir qu'il était sans doute temps de construire un nouveau stade en vue de la candidature française à  l'Euro 2016, révèle L'Equipe ce mercredi. «Saint-Etienne aura alors 100% de chances d'avoir l'Euro et ne risquera pas avec la huitième capacité d'accueil au niveau national. Avec un stade Geoffroy-Guichard rénové, il est probable qu'il sera simplement désigné comme le stade réserve de Lyon», a t-il ainsi expliqué. Le stade en projet pourrait accueillir 48 000 personnes et coûterait environ 200 millions d'euros.