Projet de l'EuroStadium

[pouic]

C'est bien ce que disais... un projet trop grand pour nous...
Enfin, moi je l'aime bien la Meinau

[Hans]

Sans la crise financière, on l'aurait eu ce stade. Alors arrêtez avec vos "projet trop grand pour notre petit club" ...

[argueti]

Le seul point peut être positif c'est qu'on garde le stade à  proximité du centre de formation et des terrains d'entrainements existants ...

[urotsukidogi]

C'est une connerie d'avoir enterré ce projet, Hammerson sur ce coup là  voit à  très court terme, la Meinau laisserait encore une fois une surface exceptionnelle dans Strasbourg pour y faire quelque chose de grandiose et réhabiliter le quartier, mais bon on va pas changer un si beau stade qui est si bien desservi

[argueti]

Les nouveaux stades de l'éventuel Euro 2016 victimes de la crise

À Strasbourg et à  Saint-Etienne, des problèmes de financement condamnent deux projets.

Le Racing Club de Strasbourg et l'AS Saint-Etienne ont fait une croix sur leurs projets de grands stades. Leur financement n'est pas assuré. L'Eurostadium, qui visait à  faire de la capitale alsacienne l'une des villes hôtes de l'Euro 2016 au cas où la France serait choisie mi-2010, est victime des difficultés de la foncière britannique Hammerson. En charge du dossier, celle-ci a signifié jeudi 2 juillet aux élus strasbourgeois qu'elle ne pouvait mener à  bien le projet sans une rallonge publique de plus de 100 millions d'euros. D'un coût prévisionnel de 400 millions d'euros, dont 150 millions pour le stade et 250 millions pour 90 000 m² de surfaces commerciales, l'Eurostadium devait doter la région d'un stade d'une capacité de 42 000 places, en ligne avec le cahier des charges de l'UEFA. Le projet devait être entièrement financé par des fonds privés, la ville et la communauté urbaine se chargeant de payer les infrastructures d'accès au stade, de toute façon programmées. Or les pouvoirs publics locaux avaient déjà  prévenu en février qu'ils ne pourraient pas s'engager davantage financièrement. Pour intégrer le dossier de candidature de la France à  l'Euro 2016, la ville et la communauté doivent adopter cette semaine une solution alternative consistant à  restructurer le stade existant de la Meinau pour le faire passer d'une capacité de 27 000 places à  plus de 30 000. Le coût de ce plan B est estimé à  80 millions d'euros.

Mauvaise passe

À Saint-Etienne, le souhait des propriétaires de l'AS Saint-Etienne de construire un nouveau stade est lui aussi confronté au refus des édiles de financer les travaux. La mobilisation des supporters pour le maintien du « Chaudron », stade mythique des Verts, n'est sans doute pas étrangère à  cette décision. Mais la crise est passée par là  aussi. Résultat, l'agglomération stéphanoise présentera avant le 14 juillet un projet de rénovation du stade historique Geoffroy-Guichard pour porter sa capacité à  42 000 places contre 35 600 actuellement. Coût estimé : 70 millions d'euros, contre 200 millions pour le projet de nouveau stade. La malheureuse aventure strasbourgeoise réjouira de son côté les commerçants du centre-ville qui étaient opposés au projet. Non pas pour le stade, mais pour les 90 000 m² de commerces prévus par Hammerson pour amortir l'investissement au-delà  des seuls revenus tirés de l'exploitation de l'installation sportive. Mais cet abandon confirme surtout la passe difficile que traversent les foncières engagées dans ce type de projet monté il y a deux ou trois ans dans des conditions qui ne sont plus réalistes aujourd'hui. «Avec la baisse des valeurs patrimoniales et locatives, les ratios d'endettement des foncières ont explosé, explique un spécialiste du secteur. Hammerson et d'autres doivent renégocier les conditions de financement de leurs projets ou vendre des actifs.» Depuis le début de l'année, la foncière britannique, qui s'est recapitalisée en février, s'est ainsi séparée de plusieurs ensembles immobiliers outre-Manche mais aussi en France, où elle a cédé le mois dernier l'immeuble parisien des Trois Quartiers pour 210 millions d'euros.

Selon un autre observateur, «ce sont les exigences posées par les investisseurs privés d'implanter des surfaces commerciales et des bureaux aux abords des stades qui sont aujourd'hui largement remises en cause par les conditions de marché». C'est typiquement le cas à  Strasbourg. Mais en Alsace comme à  Saint-Etienne, c'est bien la crise immobilière qui aura eu raison des rêves de grands stades.

[Tenor]

St Etienne et Strasbourg out pour Hammerson.
Quelqu'un croyait réellement en cette entreprise britannique immobilière qui ne travaille que sur de gros projet à  des fins spéculatifs ?
Je suis très content que ça nous pête maintenant dans la figure, car par après, soit la ville ou la CUS aurait été déclaré en quasi faillite. Et çà  n'aurait pas été virtuel.
A vrai dire nous sommes tous des contribuables
Très bien la Meinau, pas besoin de parkings supplémentaires, en outre pour les strasbourgeois voir pour ceux qui viennent de l'extérieur il y a un excellent tram et des parkings relais. Il suffit d'une volonté politique pour les inclure dans le prix d'un billet, c'est pas compliqué du tout

[argueti]

Communiqué des ULTRA BOYS 90

Nous avons appris avec étonnement et une pointe de tristesse que le projet de l'EuroStadium était malheureusement tombé aux oubliettes.

Pour nous, quitter le stade de la Meinau, LE stade qui nous a tant fait vibrer était considéré comme un crève-coeur et un déchirement, mais force est de constater que ces dernières années, le club n'arrive plus à  suivre la cadence du football moderne, dans lequel si les moyens financiers ne sont pas suffisants, il devient presque impossible de former une équipe compétitive et que des projets sportifs ne peuvent être mis en place puisque les meilleurs joueurs doivent être vendus pour apporter de l'argent frais au club.

Nous nous étions résignés à  quitter la Meinau parce que l'EuroStadium, projet initié par M. Philippe Ginestet, nous avait séduit et enthousiasmé. Le coeur voudrait rester à  la Meinau mais la raison et surtout notre amour pour le Racing nous avait poussé à  soutenir le projet de l'EuroStadium.

L'intérêt majeur est à  nos yeux que le Racing retrouve son rang parmi l'élite du football Français et que nous grandissions pour (re)devenir un club phare de l'Hexagone. Nous pensions que ce projet d'EuroStadium pouvait apporter des liquidités au club et ainsi le pérenniser. Or, la rénovation de la Meinau ne fait que reporter voire même repousser le problème, d'autant plus quand on se souvient de la rénovation désastreuse qui a eu lieu en 2001 qui n'avait fait que dénaturer la Meinau !

Le site actuel de la Meinau est exigu et ne permet pas d'agrandir outre mesure le stade comme on nous l'a rabâché depuis des années. L'accès routier et le stationnement est un casse-tête quand le stade est bien garni. De plus, rénover la Meinau implique que pendant des mois, les supporters soient « trimbalés » d'une tribune à  une autre suivant les travaux !

Par ailleurs, en voyant les chiffres annoncés, la Ville de Strasbourg et la CUS devaient s'engager à  hauteur de 100 millions d'Euros pour l'EuroStadium et pour rénover la Meinau, les estimations varient entre 80 et… 150 millions d'Euros !

Nous regrettons amèrement ce choix car il manque singulièrement d'ambition ! Pourquoi refuser d'injecter 100 millions d'Euros pour un stade flambant neuf de 42 000 places alors que rénover et agrandir la Meinau paraît bien plus onéreux ?

Les erreurs du passé n'ont décidément pas servi de leçon ! Les précédentes Administrations nous avaient déjà  empêché d'accueillir la Coupe du Monde 98 et avaient participé à  la rénovation ratée de la Meinau en 2001, sans parler du choix de « céder » le Racing à  IMG-Mc Cormack en 1997 ! Encore une fois, nous craignons que la capitale Européenne passe à  côté d'une grande compétition…

Pour conclure sur l'EuroStadium, M. Ginestet avait montré toute la considération qu'il portait aux supporters puisqu'il avait prévu dans son projet une tribune supporter avec tout ce que cela implique : espace réservé pour nos bâches, grande tribune d'un seul tenant derrière un but, accès facilité à  la tribune, etc.

Nous souhaiterions vivement être consultés dans ce projet de rénovation afin que les supporters ne soient pas délaissés comme nous l'avions été en 2001. Nous jouons un rôle indéniable dans l'ambiance et dans l'animation du stade, nous avons donc la prétention d'être partie prenante dans ce projet de rénovation de la Meinau.

Ces critiques se veulent constructives et reflètent notre déception, toujours dans un souci d'excellence pour le Racing. Le but n'est pas de juger sans savoir ou sans avoir vu. Nous souhaitons donc vivement que le projet puisse être bénéfique au Racing en tout premier lieu. Espérons que nous, supporters, soyons consultés pour tout ce qui aura attrait aux tribunes et notamment celle réservée aux supporters.

Allez Racing !

ULTRA BOYS 90

[baskath]

Ca fait deux fautes dans un communiqué "officiel" et surtout un raccourci assez fou : comment ne peut-on pas voir la différence qu'il y a entre injecter 100 M dans un projet privé et dans un projet public ??? Comparer l'investissement dans l'Eurostadium et celui dans la rénovation de la Meinau uniquement en terme de montant me semble particulièrement ridicule.

[argueti]

Grand Stade : pourquoi Strasbourg a dit non

L'ambitieux Eurostadium ne restera qu'à  l'état de projet. Les Alsaciens devront se contenter d'une rénovation du stade de La Meinau. L'ambitieux Eurostadium ne restera qu'à  l'état de projet. Les Alsaciens devront se contenter d'une rénovation du stade de La Meinau.

Strasbourg sur la même trajectoire que Lille en vue de l'Euro 2016... Les deux villes, pôles urbains majeurs et points d'ancrage historiques de football, en rêvent. Absentes chacune de la Coupe du monde 1998 sur des décisions politiques, elles se rejoignent aussi en termes d'approches techniques. Mais si Lille a acquis la certitude d'avoir un grand stade, Strasbourg devra finalement se contenter d'une rénovation de La Meinau.

En vieux routier des aires de jeu et, depuis une vingtaine d'années, des couloirs de la politique régionale en qualité d'abord de chargé des sports à  la Région, puis de conseiller territorial, Albert Gemmrich avait flairé le coup. Le projet strasbourgeois d'un Eurostadium de 42 710 places, porté par le groupe d'investissement anglais Hammerson déjà  gestionnaire d'un vaste centre commercial dans la capitale alsacienne, et financé entièrement selon le postulat de départ par des fonds privés à  hauteur de 400 ME, avait selon lui du plomb dans l'aile bien avant l'officialisation de son retrait.

« Lorsque Jean-Pierre Escalettes et Frédéric Thiriez (les ambassadeurs de la candidature française à  l'Euro 2016) sont venus en Alsace (en juin), le groupe Hammerson n'était pas représenté. C'était un signe. » Le binôme ville de Strasbourg-communauté urbaine (CUS), piloté par des leaders du même bord politique (Roland Ries et Jacques Bigot, PS) devait aussi avoir senti que l'idée d'un nouveau stade en périphérie, d'un coût total donc de 400 ME (dont 100 à  la charge des institutions territoriales lors de la dernière annonce d'Hammerson) et défendu par l'ex-président du Racing, Philippe Ginestet, aurait du mal à  éclore car, très vite, il avait jeté les bases d'un plan B avec pour axe de réflexion la rénovation du stade de La Meinau et son extension à  à  33 000 places assises (normes UEFA).

Coup fatal

« Nous avons prévu un plan alternatif avec La Meinau », déclarait Roland Ries avant le retrait officiel d'Hammerson. « Un financement privé (pour l'Eurostadium) avec l'aide du public (pour les infrastructures d'accès), c'est bien. Un financement public avec du privé, c'est bien aussi ! » Les élus strasbourgeois étaient sur leurs gardes dans cette affaire présentée, il y a six mois, à  grand renfort de publicité. Au fil des semaines, l'évaluation financière de l'Eurostadium était en effet passée de 250 à  400 ME.

Mais c'est surtout le changement de cap d'Hammerson demandant aux collectivités de mettre la main à  la poche pour la construction propre du nouveau stade (100 ME en complément de la mise à  disposition du terrain) et les informant que sa capacité ne pourrait être que de 32 000 places, qui porta un coup fatal au projet. « Honnêtement, à  ce prix-là , on peut faire un très beau stade à  La Meinau », estime Jacques Bigot, le président de la communauté urbaine.

« La Meinau rénovée ne me semble pas être un mauvais choix », renchérit Albert Gemmrich. « Surélevé de onze mètres, le stade aurait une belle allure. L'Eurostadium aurait pu être un beau stade mais La Meinau modernisée pourrait être une chouette enceinte aussi ! Le tramway et le train y arrivent déjà . » Quant à  l'éventualité d'une remise en cause de ce projet urbain, comme ce fut le cas à  Lille avec le dossier Grimonprez-Jooris II, par des associations de défense du patrimoine, les élus alsaciens ne l'imaginent pas. Le parti des Verts, représenté au conseil municipal, ne s'y oppose pas et au sein de la très influente association commerciale Les Vitrines de Strasbourg, qui a toujours tiré à  boulets rouges sur « le bling-bling Eurostadium » et ses 90 000 m² de surface commerciale, une unanimité a très vite vu le jour. L'endroit est, il est vrai, plus excentré que ne l'était la base historique du LOSC. « Et il y a de la place autour ! », souligne Albert Gemmrich qui, comme tant d'autres, ne veut surtout pas revivre l'épisode de la non-participation de Strasbourg à  la Coupe du monde 1998. « Cette fois, il ne faut pas rater la marche ! », lance fermement l'ancien attaquant de Strasbourg, Bordeaux et Lille.

Evaluée à  80 ME, la rénovation de La Meinau bénéficie donc de solides appuis. Mais, en la matière, les Lillois savent que rien n'est jamais acquis...

Réduction de la capacité de l'Eurostadium ? c'est nouveau ça ...

[fan_racing]

Non, c'est la première chose dont il a été question depuis le 2 juillet, seulement la nouvelle a été très peu relatée par les supporters ; il était sans doute plus facile de taper sur la municipalité ... Voilà  l'article, tiré de France 3 il me semble, consécutivement à  la réunion avec Hammerson :

La Ville de Strasbourg, la CUS, le Racing club de Strasbourg et Hammerson se réunissent. D'après Jacques Bigot, Hammerson - représenté par MM. De Montauzon et Sarbos, en l'absence du directeur général M. Mouton - a opéré un virage à  90 degrés. « Le groupe a refait ses calculs, explique Jacques Bigot. Leurs représentants nous ont expliqué qu'ils ne pouvaient pas aller au-delà  de 50 000m² de surfaces commerciales. Dans un souci de réduction des dépenses, il faudra se contenter d'un stade de 32 000 places. » Surtout, Hammerson a demandé aux collectivités de mettre la main à  la poche. « 50M€ pour le stade, 43M€ pour les abords et les parkings, ou plutôt 50 selon nos estimations, plus la mise à  disposition du terrain, détaille M. Bigot. Honnêtement, à  ce prix-là , on peut faire un beau stade à  la Meinau. »