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Oui en gros ce doit être ça, sauf peut-être qu'Hammerson aurait probablement pompé pas mal de fric au Racing aussi, sinon je ne vois pas pourquoi ils auraient été prêts à financer ce projet à hauteur de plusieurs centaines de millions d'euros ...lolo a écrit :Donc, pour résumer:
on refuse de mettre 100M€ pour un complexe qui aurait pu être une source de revenu pour le RCS, mais on accepte d'en mettre 120-140 pour rénover un stade existant qui restera une source de dépenses pour le RCS. C'est bien ça?


DNA a écrit :L'unanimité malgré tout
Quatre jours après l'annonce de l'abandon du projet EuroStadium, le conseil municipal de Strasbourg planchait hier après-midi sur deux points qui ont engendré des débats passionnés : la candidature à l'organisation de l'Euro-2016 et la rénovation de la Meinau. A l'unanimité, les élus les ont approuvés. Reste désormais à connaître les détails du projet.
Depuis jeudi dernier et l'officialisation de l'acte de décès du projet EuroStadium cher à l'ex-président Ginestet (lire notre édition du 3 juillet), le mythique stade de la Meinau est d'un coup d'un seul revenu sur le devant de la scène. Tous n'ont d'ailleurs pas eu le temps de prendre en compte la nouvelle donne. Dans le dernier numéro de Foot Mag, le magazine officiel de la fédération française (FFF), daté de juillet et consacré à la candidature française à l'Euro-2016, on peut ainsi lire que Strasbourg est recensé dans la catégorie 3. Celle des stades qui sont à construire d'ici 2014, selon les normes drastiques édictées par l'UEFA.
La « mystification » selon Robert Grossmann
Depuis hier après-midi et la délibération du conseil municipal, il convient de classer la capitale alsacienne dans la catégorie 2. Au même titre que Marseille, Lens et Saint-Etienne, entre autres, elle dispose d'un « stade existant qui nécessite des évolutions majeures. » En clair, la Meinau devra être rénovée de fond en comble. Ce revirement de situation n'a pas manqué de provoquer quelques remous dans la salle du conseil, place de l'Etoile. Durant près d'une heure et demie, les débats autour du deuxième point à l'ordre du jour ont ravivé la flamme des antagonismes entre la municipalité en place (PS-Verts) et l'opposition (UMP-Modem). Robert Grossmann (UMP) n'a pas hésité à parler de « mystification. » « M. le maire, vous avez trompé votre monde pendant dix-huit mois en faisant croire que la solution de l'EuroStadium n'était pas impossible, dit l'ex-président de la CUS. Or, les commerçants étaient vent debout contre ce projet qui devait ajouter 90 000m² de surfaces marchandes à l'existant. Et voilà que vous nous sortez un plan B sans la moindre concertation. » Marc Merger (Modem) a, lui, mis en exergue « une erreur de méthode et d'analyse. » « Le projet de création d'un nouveau stade n'a pas été traité sérieusement, mais avec une stupéfiante légèreté et beaucoup de naïveté », a-t-il dit, évoquant le « piège du projet unique Hammerson qui a naturellement étouffé tout projet concurrent. »
« J'ai demandé à voir, j'ai vu et maintenant je propose autre chose »
Roland Ries, qui dit avoir « joué la transparence totale », a point par point défendu sa démarche. « La municipalité ne pouvait être qu'intéressé, puisque l'impact sur les finances publiques aurait été peu important, argue le maire. Les conclusions rendues la semaine dernière n'étaient pas conformes à l'idée initiale. Il n'y avait pas lieu de contribuer à l'équilibre d'une opération privée, à hauteur de 100M€. J'ai demandé à voir, j'ai vu et maintenant je propose autre chose. La solution alternative de la Meinau est celle qui est la plus réaliste et la plus raisonnable. » En soumettant les délibérations au vote, Roland Ries a aussi tenu à souligner le « paradoxe extrême de la situation puisque les décideurs de l'UEFA qui imposent leurs normes ne sont pas les payeurs. » Mais le maire a appelé à l'unité, puisque « cet Euro est, comme l'indique la Fédération française, un élément collectif, puissant et fédérateur. » Les deux points ont été adoptés à l'unanimité. « Cela fera peut-être la différence au moment de la désignation des villes-hôtes », sourit-il.
Quelle capacité et quel coût ?
Pour l'heure, Strasbourg n'est qu'un candidat parmi seize autres, neuf villes devant être retenues si la France obtient l'organisation de l'Euro (*). Selon le maire, la présence de la « capitale française de l'Europe » s'impose comme une évidence dans cette compétition, comme l'a encore rappelé Frédéric Thiriez, le président de la Ligue professionnelle (LFP), lors de sa visite en juin. « Les instances nationales du football sont très favorables à notre candidature », insiste Ries. Prochaine étape dans ce long processus : les délibérations devant le conseil communautaire dès ce vendredi. Ensuite, il sera grand temps d'évoquer la capacité de la nouvelle Meinau, de chiffrer le coût des travaux - une enveloppe globale de 100M€ sera débloquée par l'Etat, soit environ 10M€ par ville - et d'établir le cahier des charges. Les débats seront certainement encore animés ces prochains temps...
Révision du PLU: une étape essentielle
Les élus du Grand Lyon ont voté hier soir en faveur d'un nouveau projet de révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) sur la commune de Décines (est de Lyon), une « étape intermédiaire essentielle » en vue de la construction du Grand Stade de l'Olympique Lyonnais. Sur les 125 élus ayant pris part au vote, on décompte 104 pour, 9 contre et 10 abstentions. Le feuilleton du Grand Stade de l'OL avait connu un premier échec en juillet 2008 au terme d'une première procédure de révision du PLU. Un rapport d'enquête est attendu à l'automne avant délibération en « janvier ou février ». « OL-Land », le projet de Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique Lyonnais, comprend un stade de 60 000 places, des installations sportives, un parc de loisirs, une zone commerciale, des hôtels et des bureaux d'affaires. Son coût est estimé entre 250 et 300 millions d'euros. Lyon figure parmi les seize villes françaises candidates pour accueillir l'Euro 2016.
Sébastien Keller
Les réactions
ROLAND RIES (Maire, PS) : « Nous étions intéressés par le projet Hammerson parce qu'il n'avait aucun impact sur les finances publics, moyennant un espace commercial de 90 000m². La groupement avait demandé un délai pour déposer son projet. Mais en juin, la réponse d'Hammerson n'était pas du tout conforme au projet initial, où l'on devait simplement financer les accès au stade. Finalement, Hammerson demandait 100 millions d'Euros pour réaliser le stade, ce qui représente beaucoup d'argent. Du coup, la solution alternative était de maintenir la candidature pour l'Euro-2016, mais en restructurant le stade de la Meinau pour le mettre aux normes UEFA ».
ALAIN JUND (VERTS) : « Sacrifier 55 ha (pour construire le nouveau stade, ndlr) ne paraissait pas raisonnable. Il faut cesser cet étalement urbain. Il y a déjà le parking du Zénith, qui est rarement plein et il aurait fallu construire un nouveau parking, qui aurait été vide 350 jours par an. Je me réjouis de cette issue, l'avenir du football, c'est à la Meinau »
ROBERT HERRMANN (PS) : « Il y a un débat de fond et le problème, c'est la législation. En Allemagne ou en Angleterre, le système du mécénat est complètement différent, la part des finances privé est plus importante. Dans le foot des sommes énormes circulent, comme on le voit actuellement lors des transferts. Dans cette période de crise, les salaires des joueurs deviennent insupportables et on nous demanderait de payer le stade ? C'est un problème éthique qui se pose. On ne peut pas demander aux citoyens de "rémunérer" des clubs aux masses salariales insensées ».
FABIENNE KELLER (UMP), s'adressant à l'équipe municipale menée par Roland Ries : « Vous donnez le sentiment que vous n'y avez jamais cru (au projet du grand stade, ndlr). Concernant la rénovation, il fallait en parler avant. Je crains que vous n'ayez au fond la même attitude qu'en 1994 (où la municipalité socialiste avait refusé de rénover la Meinau en vue de la Coupe du monde 1998, ndlr) et je crois même qu'on peut dire que Strasbourg affaiblit la candidature française à l'Euro-2016 ».
MARC MERGER (Mouvement Démocrate) : « Vous vous êtes évertués à croire à un projet alors que depuis un an, les voyants économiques sont au rouge. C'est un déni de contexte et il n'y a pas de plan B. Du coup, on ressort une idée ancienne : rénover la Meinau et ce plan B devient un plan d'urgence. Quel gâchis ! On a perdu 18 mois pour rien... »
ROBERT GROSSMANN (UMP) : « Rien n'a été transparent pendant 18 mois. Vous saviez que le grand stade ne se ferait pas parce qu'en ayant un tant soit peu de bon sens, vous saviez qu'aucune autorisation de faire un espace commercial de 90 000m² ne serait délivré. Or, c'était la condition posée par Hammerson. Il y avait des obstacles insurmontables, mais vous avez laissé croire à ce projet pour amuser la galerie et tromper votre monde ».
Propos recueillis par Ba. Sch.


T'es marrant... Si à leur arrivée à la mairie, les socialistes n'avaient pas été à fond derrière le projet Eurostadium d'Hammerson, s'ils avaient dit "attendez, il faut réfléchir, voir s'il y a d'autres possibilités...", etc, tout le monde aurait poussé les hauts cris en disant que la nouvelle municipalité remettait en question ce qui avait été décidé par l'ancienne, que décidément elle ne faisait jamais rien pour les infrastructures sportives, etc, etc...argueti a écrit :Quand Keller & Co ont dit que la municipalité a manqué de concertation et de réflexion je dis oui : tout le monde est parti dans le projet Hammerson, sans même regarder si ils y avaient des alternatives crédibles ou d'autres candidats pour le projet. Maintenant que celui-ci est abandonnée, peut être que d'autres se manifesteront ? A voir.
En tout cas à Strasbourg, encore une fois, on fait pas les choses comme ailleurs, mais bon on en a maintenant la mauvaise habitude ...


Si on lit quelques interviews, je pense pas que la gauche a sorti le plan B le mois passé. Il devait déjà être dans les cartons au cas ou ... Pas possible qu'on laisse suivre qu'un seul projet, même pas concerté, ni déclaré d'utilité publique ...baskath a écrit :T'es marrant... Si à leur arrivée à la mairie, les socialistes n'avaient pas été à fond derrière le projet Eurostadium d'Hammerson, s'ils avaient dit "attendez, il faut réfléchir, voir s'il y a d'autres possibilités...", etc, tout le monde aurait poussé les hauts cris en disant que la nouvelle municipalité remettait en question ce qui avait été décidé par l'ancienne, que décidément elle ne faisait jamais rien pour les infrastructures sportives, etc, etc...argueti a écrit :Quand Keller & Co ont dit que la municipalité a manqué de concertation et de réflexion je dis oui : tout le monde est parti dans le projet Hammerson, sans même regarder si ils y avaient des alternatives crédibles ou d'autres candidats pour le projet. Maintenant que celui-ci est abandonnée, peut être que d'autres se manifesteront ? A voir.
En tout cas à Strasbourg, encore une fois, on fait pas les choses comme ailleurs, mais bon on en a maintenant la mauvaise habitude ...

 
   
   
   
  

 ).
 ).Le temps presse, et c'est lourd à monter un projet comme celui-là . Ceux qui ont été écartés devaient en être à quelques belles phrases, une maquette et une estimation à la louche du coût global.urotsukidogi a écrit :Enfin, y a-t-il eu d'autres projets qu'Hammerson. Si oui y'aurait pas moyen de les réveiller un peu?