 
 Mais en fait, je pourrais pas te dire qui sera le 11ème : en effet, seul 14 joueurs de champ ce matin et deux gardiens ... Je penche pour Gasmi ou Damour

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SO a écrit :Racing: le groupe
Gilbert Gress part, ce vendredi après-midi, avec seize joueurs pour le premier déplacement officiel du Racing version 2009-10. L'entraîneur du RCS est privé de Lacour, suspendu, et doit composer avec quelques blessures. Bonne nouvelle toutefois, avec la qualification de Rodrigo et Sikimic.
Le groupe:
Cassard, Sommer;
Abadie, S. Pelé, Pichot, Sikimic;
Bah, Bezzaz, Damour, Gasmi, Othon, Rodrigo;
Dja Djedje, Ledy, Marcos, Zenke.
Le groupe: Lacour (suspension), B. Kébé (cuisse), Correia (convalescent), Gargorov (reprise), Gurtner (doigt), Gueye (sélection), J-A. Fanchone, N'Djama (choix entraîneur).







sans déconner ?Manu a écrit :oui ça fait partie de la main






.DNA a écrit :Le rideau se lève
L'acte 3 de la relation entre Gilbert Gress, entraîneur, et le Racing débute sur une scène 1, à Istres. Sur le théâtre de la coupe de la Ligue, la qualification est impérative pour confirmer les ambitions.
Les maillots de bain sont rangés depuis de longues semaines. La nécessité de s'enduire de crème solaire un vieux souvenir. Loin de la plage, en pensée tout du moins, puisque le Prado et Morgiou ne sont qu'à quelques kilomètres, le Racing en a définitivement fini avec les vacances. Il entame tout à l'heure, dans l'anonymat d'un stade provençal, la 104e saison de son existence, la 8e sous les ordres de Gilbert Gress. S'ils ne s'étaient pas pris les pieds dans le tapis le 29 mai dernier, à Montpellier (2-1), les Strasbourgeois auraient eu un peu de rab' de répit. Ils n'en auraient pas été à noircir les prévisions de Bison Futé. Entre le départ des aoûtiens et le retour des juillettistes, il y en a qui bossent. Et il faut bien admettre que le Stade Parsemain, où le Racing reviendra au mois d'avril, apparaît comme un drôle d'endroit pour travailler en plein été. Construite à la va-vite, à Fos-sur-Mer, lors du seul passage du FC Istres parmi l'élite, en 2004-2005, l'enceinte d'une petite vingtaine de milliers de places auraient eu autant d'importance pour Cassard, Lacour et les autres promus parmi l'élite que leurs premiers crampons.
Le Racing n'aurait entamé sa coupe de la Ligue que le 25 septembre. Le voilà donc aux travaux forcés, des incertitudes plein la tête. Comme on ne change pas une méthode qui gagne ou qui perd, mais qui perd un peu plus qu'elle ne gagne, le Racing a décidé de tout changer.
La révolution de l'effectif ne s'est montrée que partielle dans les deux mois de « vacances » particulièrement agitées du côté de la Meinau. Trois nouvelles têtes - Pichot, Rodrigo et Sikimic - porteront le maillot au coup d'envoi. Ginestet en retrait, Furlan à la porte, le duo entraîneur-président est newlook. Avec Gilbert Gress aux manettes sportives et Léonard Specht à la direction, on relève quelques tendances « old school » dans le binôme. Le premier a fait ses preuves, le second connaît la boutique strasbourgeoise, de la cave au grenier. Mais la chronologie de l'intersaison invite tout de même à la prudence. A l'heure de défier Istres, petit poucet de la L 2 en provenance du national, le technicien charismatique ne fuit pas ses responsabilités. Le sort du Racing dans son championnat ne sera pas plus avancé ce soir. Son niveau sportif sera un peu mieux connu. Si le chantier tactique n'est entré dans sa phase active que depuis quelques jours, les onze aux prises tout à l'heure au bord de l'étang de Berre sont en mission : il s'agit de redorer un blason tout jauni par la catastrophe héraultaise du printemps.
« Gagner ce match ferait du bien au trésorier »
Contraint à une nouvelle désaffection inattendue après une longue liste de transhumance plus assumée et susceptible d'encore s'allonger, « GG » n'a pas été loin de gratter les fonds de tiroir pour constituer son groupe de 16. L'effectif strasbourgeois, allégé comme pour pouvoir faire le beau, plus solidaire, sur les terrains de L 2, est amené à s'enrichir d'un, deux ou trois éléments. Mais l'équipe alsacienne n'est pas en droit de se défiler pour son entrée dans la 3e épreuve hexagonale. Le trophée en jeu a beau ressembler à un saladier à sangria, il s'accompagne de quelques monnaies sonnantes et trébuchantes. Et en ces temps-ci, ça compte. « Les récompenses deviennent intéressantes à partir du 3e ou 4e tour, souligne l'entraîneur. Le foot n'est pas qu'une question d'argent, mais gagner ce match ferait du bien au trésorier. » Le niveau sportif du nouveau Racing reste une grande inconnue. Et il y a ces contrariétés, nées du présent, et la difficulté à trouver un attaquant. « Moi aussi, je m'interroge sur ces 15 millions d'euros de budget que l'on annonce et qui ne permettent pas le recrutement d'un ou deux attaquants alors qu'il y a urgence », maugrée l'entraîneur, qui trouve plus dans le passé le matériau pour esquisser quelques pensées riantes. « Istres, c'est le seul club que nous n'avions pas réussi à battre en 1991-1992 (ndlr : le Racing avait partagé les points à la Meinau 1-1 pour échouer 4-2 dans les Bouches-du-Rhône, la saison de la remontée sous les ordres de Gress) », rappelle encore le technicien. Ce n'est néanmoins pas l'heure, ni la saison pour sortir à l'avance le parapluie. Entre un candidat au maintien et un autre à la montée, sans exiger l'apparition d'un fossé, le pronostic est favorable au visiteur. « J'attends ce match de coupe pour savoir où se situe mon équipe mais on est favori pour ce match-là , même si Istres est une équipe techniquement très bonne, martèle Gress. On aura une équipe capable de l'emporter. » De la théorie à la pratique, il y a parfois un monde. Le degré d'assiduité pour les travaux de vacances sera évalué. Mais dans l'actuel torrent d'incertitude, un sourire sur le visage du Racing demain matin, ce serait bien
Eliminé avec l'équipe de France des 19 ans, Magaye Gueye peut se consacrer à plein temps à son club. Il reste que depuis la défaite enregistrée en Ukraine, face à l'Angleterre (3-1 a.p.), le jeune joueur devait rallier au plus vite Marseille puis Istres, pour intégrer le groupe de Gress. Il apparaît de toute façon peu probable qu'il intègre le onze de départ. Ainsi, les Strasbourgeois s'aligneront avec : Cassard - Pichot, Pelé, Sikimic, Othon - Damour, Rodrigo, Bah - Dja Djedje, Marcos, Bezzaz. Sur le blanc, Sommer, en tant que doublure de Cassard, supplée Gurtner, touché. Ledy, Zenke, Gasmi et Abadie s'assoieront à ses côtés.