Gilbert Gress

[lolo]

C'est vrai que ça change un peu des jeux de mots pourris, chacun son style...

[Keating]

La greffe Gress n'a jamais pris

La troisième expérience du technicien alsacien à  Strasbourg restera marquée par la démission collective de son groupe, illustrée par les deux claques à  Istres en Coupe de la Ligue (6-1) et contre Châteauroux en L 2 (1-2).
Il était 10 h 15. Léonard Specht s'est exprimé cinq minutes devant le groupe pour lui annoncer le limogeage de Gilbert Gress. Quelques instants plus tôt, il avait indiqué au désormais ex-coach la porte de sortie. « Schilles » n'est pas sorti de son bureau. En partant, il n'a même pas fait un tour aux vestiaires pour saluer ses joueurs, ce qui en dit long sur l'état de leurs relations.
Autant que son conflit armé avec l'actionnaire majoritaire Philippe Ginestet, il aura été « victime » de ses relations distantes avec son groupe, tous âges et statuts confondus. Une rupture d'une ampleur inédite au RCS depuis la sinistre époque Claude Le Roy, manager, puis entraîneur de juillet 1998 à  novembre 2000. « Le décalage générationnel était trop grand, fait observer un joueur. Ce n'était pas viable. »
Dès les premiers jours, la fracture est apparue évidente, même si les Bleus ont toujours refusé de s'exprimer publiquement, y compris hier d'ailleurs. Les signes ne trompaient pourtant pas. Ainsi, lors du match amical contre Evian-Thonon-Gaillard à  Amphion-les-Bains le 11 juillet (2-1), Guillaume Lacour s'était-il déjà  rebellé. À la fois lassé par le lourd travail physique de la semaine et les vitupérations de Gress, le milieu de terrain, qui est le plus respectueux des hommes, s'était retourné et, d'un ton sec, avait lancé à  l'entraîneur : « Cessez maintenant et laissez-nous jouer. » « Schilles » n'avait pas relevé.
Sur le banc, le supposé récent confident de Gress, Grégory Paisley, qui ne cachait pas ne pas être fan des méthodes du coach, s'était laissé aller à  ce commentaire significatif de l'état d'esprit général : « Pour que Guillaume, dont on connaît le calme, se rebiffe comme ça, il faut qu'il y ait un malaise. »
Après le coup de sifflet final, le milieu mobylette du RCS avait dédramatisé sa réaction, sans la regretter : « On va dire que c'est à  mettre sur le compte de la fatigue. Mais c'est vrai qu'il est pénible de jouer quand on vous crie dessus en permanence. »

Les vexations publiques du technicien, sur le comportement de certains (Emil Gargorov, Mamadou Bah et Marcos entre autres), avaient exaspéré leurs partenaires. « Il critique nos coéquipiers dans la presse et devant le groupe », confiaient plusieurs d'entre eux. « Ce n'est pas normal. Si ça ne plaît pas aux joueurs visés, ça ne plaît pas aux autres non plus. » « Ce qui m'a déplu – et pas qu'à  moi — ce n'est pas tant la charge de travail, que j'ai connue aussi lourde ailleurs, que la façon dont elle nous est imposée », avait glissé Pierre Ducrocq le jour de son départ à  Kavala (D 1 grecque).
Dès le début du stage, un membre du groupe avait dressé ce constat inquiétant : « Il y a un énorme fossé entre la perception qu'a Gilbert Gress de l'adhésion des joueurs et ce qu'ils pensent réellement. » Le 13 juillet, Emil Gargorov, déjà  rabroué par l'entraîneur pour son retard d'une journée à  la reprise le 29 juin et sa blessure mal soignée (selon son coach), avait jeté sa chasuble à  terre et quitté le premier entraînement d'après-stage. Quelques jours plus tard, lorsque Gress avait tenté une manÅ“uvre d'apaisement, le Bulgare s'était montré rancunier. « Je ne parle plus avec vous », avait-il lâché devant l'effectif.
Ces quelques exemples, qui ne constituent que la partie émergée de l'iceberg, attestent que la situation était devenue intenable. À Amphion, quelques joueurs avaient même secrètement évoqué l'hypothèse de « balancer » les premiers matches pour provoquer le départ de GG. La démission collective à  Istres et contre Châteauroux, visible à  l'Å“il nu, amène légitimement à  se demander s'ils n'ont pas mis leurs desseins à  exécution.

Pour la fin par contre ça m'étonnerait qu'ils aient fait exprès ... Ils étaient juste mauvais ...

[Manu]

qu'auront ils comme excuse pour les prochaines branlées ?

[Keating]

et quelle excuse trouveront les pro-Gress s'ils gagnent ?

Je dis ça, mais j'en sais rien si on a plus de chance de les gagner ou pas ...

[pouic]

Gress et le racing c'est bel et bien terminé ...pour de bon. La réalité à  vite rattrapé le technicien "mythique" du racing. Réalité qui veut qu'un club de football, c'est avant tout une équipe de joueurs, et pas uniquement un entraineur. Réalité que veut qu'il ne sert à  rien de hurler sur des joueurs comme s'il s'agissait de vulgaires bestiaux, car tout le monde sait que plus on frappe l'âne moins il avance. Au final, il semblerait que ce soient les joueurs qui aient forcé la décision. Gilbert semble s'en être rendu compte et à  alors balancé sur Ginestet, s'offrant par là  une sortie "honorable", pleine de verve, à  la mesure du personnage...
L'heure n'est maintenant plus aux méthodes musclées à  la Schilles, ni à  la psychologie de comptoir d'un Furlan, mais à  la concentration et au travail sobre et sérieux. Janin me paraît à  même de remplir cette mission. Pour peu que les joueurs se reconcentrent sur le jeu car aujourd'hui le racing fait plus rire ses adversaires que de leur faire peur...
Maintenant, espérons que la saison du racing va enfin commencer.

[Keating]

Gress et le racing c'est bel et bien terminé ...pour de bon. La réalité à  vite rattrapé le technicien "mythique" du racing. Réalité qui veut qu'un club de football, c'est avant tout une équipe de joueurs, et pas uniquement un entraineur. Réalité que veut qu'il ne sert à  rien de hurler sur des joueurs comme s'il s'agissait de vulgaires bestiaux, car tout le monde sait que plus on frappe l'âne moins il avance. Au final, il semblerait que ce soient les joueurs qui aient forcé la décision. Gilbert semble s'en être rendu compte et à  alors balancé sur Ginestet, s'offrant par là  une sortie "honorable", pleine de verve, à  la mesure du personnage...
L'heure n'est maintenant plus aux méthodes musclées à  la Schilles, ni à  la psychologie de comptoir d'un Furlan, mais à  la concentration et au travail sobre et sérieux. Janin me paraît à  même de remplir cette mission. Pour peu que les joueurs se reconcentrent sur le jeu car aujourd'hui le racing fait plus rire ses adversaires que de leur faire peur...
Maintenant, espérons que la saison du racing va enfin commencer.

C'est une version qui me semble réaliste ...

[pukka]

c'est vrai que ce faire hurler dessus pour exercer le métier de footballeur c'est dur et en plus etre payer des milliers d'euros, alors que nous on doit bosser des années pour recevoir ce que certains reçoivent en un mois c'est dur aussi,..

pauvre joueur

[lolo]

Ce n'est pas parce qu'on gagne des milliers d'€ que cela donne pour autant le droit de se faire traiter comme des chiens.
Comme je l'ai déjà  écrit précédemment, le respect ça marche dans les 2 sens. Et on peut être dur et serrer la vis sans pour autant manquer de respect. Mais ça, visiblement, GG ne sait pas (plus?) le faire.

[pukka]

moi au boulot je me fait parfois incendier, et je ne gagne pas des miliers d'euros et mon chef et toujours en place


je préférerais être a la place d'un joueur du racing et me faire gueuler dessus que d'être à  mon boulot

si on est pas exigeant et accepter les critiques on est rien surtout quant on est mauvais et que la victoire n'est pas au bout

[baskath]

Et est-ce que ton chef a déjà  dit que tu étais nul dans la presse ?

L'argent n'est jamais un argument ! Ce n'est pas parce qu'on gagne des milliers d'euros qu'on a plus de droits, et heureusement. Le corollaire, c'est que ce n'est pas parce qu'on gagne des milliers d'euros qu'on a plus de devoirs...