[09/10] Le Fil Rouge
- silex57
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Re: [09/10] Le Fil Rouge
Espérons que c'est effectivement calculé ça serait la moins mauvaise solution ....
			
			
									
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- raphou96
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Re: [09/10] Le Fil Rouge
DNA a écrit :Gress officiellement licencié, Specht se retire, Ginestet réfléchit pour reprendre la présidence
Il est 20h lorsque le président du Racing se présente devant la presse pour annoncer que le conseil d'administration a validé deux points: le licenciement officiel de Gilbert Gress et le renoncement de Léonard Specht.
"Lorsque j'ai pris la présidence voici deux mois, j'ai pensé que Gilbert Gress était l'homme de la situation. Par solidarité entres les anciens, petu-être, mais aussi parce ce que je l'avais eu moi-même comme entraîneur. Pour moi, il devait ramener ce club à l'ambition, à la volonté de gagner. Mais les relations ont été difficiles, notamment avec les joueurs, estime Léonard Specht. Je me suis trompé. Son retour était une erreur pour différentes raisons. Suite à cette erreur, j'ai demandé moi-même à être remplacé au poste de président et le conseil d'administration m'a suivi."
"Aux joueurs maintenant de se montrer. Ils ne voulaient plus de Gress, alors qu'ils montrent de quoi ils sont capables..."
Pour assurer sa succession, Léonard Specht a donc proposé le nom de Philippe Ginestet. "Il a demandé un délai de réflexion avant de faire connaitre sa décision, souligne Specht. Il devrait se prononcer d'ici quelques jours. Mais il me parait être le plus apte à reprendre la présidence, car il connait bien le club. Il saura redynamiser un Racing qui en a bien besoin. "
Interrogé sur le successeur de Gilbert Gress, Léonard Specht est resté évasif. "Pascal Janin est un excellent technicien et nous souhaitons qu'il reste entraîneur, surtout s'il gagne tous les matches jusqu'à la fin du championnat."
Hors micro, style et antenne, un membre du conseil d'administration, un brin dubitatif au discours officiel, a préféré privilégier la vérité du terrain avec cette phrase qui en dit long sur le climat pesant qui règne au Racing: "Aux joueurs maintenant de se montrer. Ils ne voulaient plus de Gress, alors qu'ils montrent de quoi ils sont capables..."
17h30: jeux de piste et de dupes pour les supporters
"Le conseil d'administration n'a pas lieu au stade de la Meinau, mais dans un endroit tenu secret. Vous serez tenus au courant par un communiqué de presse".
Le jeu de piste a donc commencé vers 17h30 pour finalement apprendre que les administrateurs du Racing club de Strasbourg avaient choisi l'hôtel Hilton pour valider ce que tout le monde subodorre: le limogeage officiel de Gilbert Gress et l'annonce du retour aux affaires de Philippe Ginestet.
En face du stade, alors que les voitures du personnel du club commençaient à quitter l'enceinte, une soixantaine de supporters attendait elle aussi les décisions prises par le conseil d'administration réuni donc en séance extraordinaire.
On nous avait annoncé des banderoles, des manifestations de soutien à Gilbert Gress.
Raison sans doute pour laquelle les administrateurs ont privilégié cette solution de repli au Hilton et pourquoi aussi deux camionnettes de police ont d'abord patrouillé puis stationné le long du stade.
Quant aux supporters aigris, il s'agissait bien entendu de partisans de Gilbert Gress. A part quelques slogans hostiles à Philippe Ginestet et quelques témoignages de soutien à l'entraîneur mythique du Racing, tout cela était bien calme et bon enfant.
Il faut dire qu'au delà de la colère c'est l'incompréhension et la lassitude qui ont dominé chez la plupart. Entre "Cirque Zavatta",
"Ubu Roi" et le "Racing chez les Guignols", les griefs étaient plutôt imagés.
Certains ont même imaginé que l'arrivée de Gillbert Gress avait été orchestrée pour booster la campagne d'abonnements (7.000). "Moi ça fait quinze ans que je n'ai pas remis les pieds au stade", dit l'un d'entre eux. "Je suis revenu uniquement pour M. Gress et je fais quoi alors de mon abonnement? On devrait tous le déchirer de façon symbolique à l'entrée de la Meinau".
Certains ont même l'intention d'aller plus loin et de lancer un comité de soutien, voire de porter plainte contre la Direction du Racing pour "publicité mensongère et tromperie sur la qualité".
- argueti
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Re: [09/10] Le Fil Rouge
Herzog en aura rencontrer du monde pour leur présenter leur licenciement ...
			
			
									
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Re: [09/10] Le Fil Rouge
L'EQUIPE.FR a écrit :Specht : «Gress ? Une erreur»
Après les deux claques face à Istres (1-6) et Châteauroux (1-2), Strasbourg ne s'est pas mis dans les meilleures dispositions ces derniers jours pour aborder au mieux, ce soir, le déjà crucial match à Laval, comptant pour la deuxième journée de Championnat. Mercredi, le président a démissionné et l'entraîneur a été démis de ses fonctions.
Dans la foulée de ses deux évictions, le désormais ex-président Léonard Specht est revenu en détail sur la crise actuelle dans les colonnes des Dernières Nouvelles d'Alsace. Premier point : l'arrivée de Gilbert Gress, une erreur, a posteriori : «A l'époque, ma décision de le faire venir avait été acceptée à l'unanimité, mais après deux mois de compétition, il se trouve que je me suis trompé. Pour X raisons, c'était une erreur de rappeler Gilbert.»
Le retour en force de Ginestet ?
Deuxième point : le retour de Philippe Ginestet, l'actionnaire majoritaire. «Je me suis trompé. Or, on peut se tromper une fois, mais ce qui est impardonnable, c'est de se tromper deux fois. J'ai donc demandé au conseil d'administration de me remplacer et j'ai demandé à Philippe Ginestet de prendre ma place. Le conseil d'administration a suivi, mais Philippe Ginestet a demandé quelques jours de réflexion. Je pense que c'est la personne la plus apte pour redynamiser le club. Il faut connaître le milieu, les joueurs et Philippe connaît tout cela parfaitement.»
Enfin, dernier point : la nomination de Pascal Janin au poste d'entraîneur: «Pascal Janin est aujourd'hui l'entraîneur du club et s'il gagne des matchs, on ne le remplacera pas. Le comportement des joueurs sur le terrain sera décisif. S'il est positif, il y aura des victoires à la clé.»
Ils sont 11 sur le terrain, des milliers dans les gradins, tout le monde le sait bien, notre place est en L1. 
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Re: [09/10] Le Fil Rouge
DNA a écrit :Sur la bonne voie
Malgré une situation délicate au classement général de Ligue 2, le Racing semble s'être remis dans le sens de la marche. Reste à mettre à profit la semaine de travail qui arrive pour décrocher, enfin, les trois points face à Sedan, vendredi prochain.
Si l'on s'en tient uniquement à l'arithmétique, le Racing est bel et bien au fond du trou. Avec seulement deux petits points arrachés en quatre matchs de Ligue 2, les Ciel et Blanc pointent à une 18e place qui ne correspond pas - et de loin - aux ambitions initiales affichées par le club.
Du coup, l'équipe qui naviguait la saison passée dans le trio de tête fait actuellement partie d'un tiercé nettement moins prestigieux : celui des candidats à la relégation en National.
Et si l'on s'en tient au strict plan comptable, ce match nul arraché à Ajaccio n'aura donc pas servi à grand-chose. « C'est inquiétant, j'ai l'impression qu'on n'a pas encore débuté notre championnat alors que certaines équipes sont déjà loin devant », estime même Rodrigo, qui porte le brassard de capitaine en l'absence de Cassard.
Mais paradoxalement, ces Strasbourgeois désormais relégables ont rendu une copie bien meilleure que les vagues brouillons de début de saison.
« Mon premier sentiment est la déception, expose pourtant Rodrigo, parce que cela fait trois fois qu'on mène au score et qu'on n'arrive pas à gagner. Il y a du progrès et l'équipe est plus organisée, mais cela reste insuffisant ».
Le retour de Gargorov, même à court de rythme, a tout de même permis d'insuffler « une touche technique » (dixit Janin) au milieu de terrain.
Le duo Rodrigo/Bah s'est pour sa part montré solide et la défense est apparue - à l'image de Pichot et Pelé - moins hésitante que lors des rencontres précédentes. Sans oublier la triplette Gueye-Fauvergue-Ledy, actuellement en réussite sur le front offensif.
Mieux, le RCS a démontré qu'il pouvait tenir sur la durée, chose qu'il n'avait pas réussi à faire face à Arles-Avignon, où les Strasbourgeois s'étaient complètement écroulés en seconde période.
« L'équipe prend forme », résume Pascal Janin, qui n'a pas hésité à mettre en place une nouvelle option tactique, en laissant Ledy et Fauvergue sur le banc en début de match. « Le milieu renforcé, c'était un bon choix par rapport à l'adversaire, c'était plus simple pour défendre », apprécie Rodrigo.
Reste un point noir, et de taille : l'incapacité notoire du RCS à garder ses buts inviolés. « Quand j'ai revu les deux buts qu'on a encaissés, je me suis dit qu'on donnait vraiment le bâton pour se faire battre », regrette Pascal Janin.
Quoi qu'il en soit, l'entraîneur alsacien a tout de même réussi à remettre le RCS sur la bonne voie. Et il compte désormais sur sa première véritable semaine d'entraînement pour « travailler le côté athlétique » tout en essayant d'améliorer « l'animation défensive »
« Face à Ajaccio, on a encore concédé trop d'occasions. Il va falloir se montrer plus efficace derrière pour se mettre moins en danger », poursuit l'entraîneur.
Reste - et c'est le plus difficile - à convertir cette bonne volonté, affichée par tous, en points sonnants et trébuchants.
« On a besoin de temps pour travailler, mais en même temps, il faut ramasser rapidement des points, analyse Rodrigo, c'est une situation délicate, on est déjà sous pression ». Seule une victoire serait à même de faire baisser cette tension...
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Re: [09/10] Le Fil Rouge
L'Alsace a écrit :Cousu de fil blanc
Comme prévu, l'actionnaire majoritaire Philippe Ginestet a repris hier la présidence du RCS et promu au poste de président délégué son directeur général Jean-Luc Herzog. L'épilogue d'un dernier trimestre agité comme jamais ?
L'affaire était dans l'air depuis un long moment (« L'Alsace » du lundi 10 août). Elle est désormais effective. Hier, le conseil d'administration du Racing a entériné quatre décisions attendues depuis plusieurs jours : un, la nomination de Pascal Janin, intérimaire depuis le 12 août, comme coach ; deux, la démission de Léonard Specht, présentée précisément le 12 août et retardée jusqu'à ce lundi pour permettre de désigner un successeur ; trois, le retour à la présidence du CA de Philippe Ginestet, l'actionnaire majoritaire, auquel Specht avait succédé le 6 juin ; quatre, la nomination du directeur général Jean-Luc Herzog à un poste de président délégué.
Ginestet : « Je n'ai pas changé d'idée »
Bref, à ce jeu des chaises musicales, tout le monde s'est rassis, certes un peu dans le désordre, ce qui est plus qu'une façon de parler après les trois mois d'agitation que vient de vivre le club. Seul Gilbert Gress, reçu hier matin par Herzog en entretien préalable à un licenciement, n'a pas retrouvé son fauteuil. Il en a même été éjecté (voir par ailleurs).
Après un CA vite expédié, Philippe Ginestet a présenté devant la presse les détails de la réorganisation qu'il a initiée. « Les administrateurs souhaitent me sortir de ma jeune retraite. Je n'ai pas changé d'idée, je veux toujours prendre du recul, mais je dois tenir compte de l'évolution négative du club en ce début de saison. Je vais donc retrouver la présidence. Pour prendre du recul, j'attendrai une évolution de l'actionnariat. Des contacts informels ont été pris, mais ils risquent de demander un peu de temps. J'assumerai de nouveau cette responsabilité avec beaucoup de dévouement et de passion. »
« Pascal Janin est un homme de consensus »
En fin de matinée, trois heures avant de s'adresser aux médias, l'ex et nouveau président était passé aux vestiaires pour assurer les joueurs de son soutien. « Aujourd'hui, l'organigramme est très clair. Il n'y a aucun flou dans l'organisation du club. Au terrain de parler. J'ai dit aux joueurs que leur responsabilité était de tirer le Racing vers l'avant. Certes, notre préparation n'a pas été idéale, mais il n'y a pas lieu de se réfugier derrière ça. »
Après les traditionnels remerciements à son prédécesseur Léonard Specht ( « pour son investissement, sa grande passion pour ce club, même si les choses ne se sont pas déroulées comme il le souhaitait »), P. Ginestet a appelé l'environnement à un retour au calme. Un calme qu'incarne selon lui Pascal Janin, entraîneur tout court après avoir été intérimaire pendant douze jours. « J'ai trouvé en Pascal, que Léonard avait choisi, un homme de consensus. Il est l'entraîneur du RCS, plus l'entraîneur intérimaire. La façon dont il a pris son groupe laisse espérer un retournement positif. »
Pas au point cependant de lui inspirer une exigence qu'il a parfois manifestée haut et fort en public. Après le chaos du dernier trimestre, l'homme d'affaires définit sa ligne de conduite autour de deux vertus : « Travail et humilité. Dans notre situation, nous n'avons plus le droit de parler de montée. Cette montée, nous la gardons au fond de notre esprit, c'est tout. La priorité est de retrouver le chemin de la victoire. Après, on verra. »
Elle est aussi de retrouver un semblant de tranquillité. Pour que la saga du terrain éclipse enfin celle des coulisses.
Stéphane Godin
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Re: [09/10] Le Fil Rouge
DNA a écrit :Retour à la case départ
Philippe Ginestet est redevenu président du Racing hier, trois mois seulement après avoir quitté son fauteuil au profit de Léonard Specht. Il sera aidé dans sa tâche par Jean-Luc Herzog, nommé président délégué.
Tout est donc finalement rentré dans l'ordre. Hier après-midi, à l'issue du deuxième conseil d'administration extraordinaire convoqué en moins d'un mois, Philippe Ginestet est redevenu officiellement président du Racing Club Strasbourg. Une décision attendue, qui avait d'ailleurs filtré dès la fin de matinée, quand Ginestet avait réuni l'équipe et le staff technique, dans les vestiaires de la Meinau, pour leur annoncer son retour à la tête du club.
« J'ai pris en compte l'évolution négative »
« Le conseil d'administration a souhaité me sortir de ma toute jeune retraite, a lancé Ginestet, je n'ai pas changé sur ma volonté de prendre du recul, mais j'ai aussi pris en compte l'évolution négative du club et j'ai assumé mes responsabilités ».Des responsabilités que Philippe Ginestet a toutefois fois décidé de partager avec Jean-Luc Herzog, le directeur général. Ce dernier, qui garde son poste administratif, peut désormais ajouter le titre officiel de "président délégué" sur sa carte de visite. « J'ai pris des engagements professionnels très importants, justifie Ginestet à ce sujet, cette semaine, par exemple, je ne suis pas là et je ne peux pas assister au match face à Sedan. Il fallait que je trouve une formule de travail. Jean-Luc Herzog assumera donc le poste de président délégué, c'est à dire qu'il me suppléera en mon absence ». Dit autrement, Philippe Ginestet sera titulaire, et Jean-Luc Herzog remplaçant. « Cette nomination permet à Jean-Luc Herzog de s'exprimer en tant qu'interlocuteur officiel, c'est important pour que le club soit représenté en toutes circonstances », ajoute encore le président. Jean-Luc Herzog, de son côté, affirme que cette promotion va « changer beaucoup de choses » en le faisant passer de la « partie immergée » (administration, fiscale et autres) à un poste où il sera « mieux reconnu et plus impliqué dans la partie sportive ». Et forcément plus exposé, serait-on tenté d'ajouter. Reste que, fondamentalement, la décision de Philippe Ginestet de reprendre la main, même en déléguant une partie de son travail à Jean-Luc Herzog, n'a rien d'un bouleversement. Au contraire, cette décision ressemble à un retour à la case départ, après le court interlude Léonard Specht.
« Son intérim a été bref, mais Léo a été courageux d'accepter le poste »
Un « Léo » auquel Ginestet n'a d'ailleurs pas manqué de rendre hommage, comme il est de coutume dans ce genre de circonstances. « Son intérim a été bref, mais Léo a été courageux d'accepter le poste », a lancé Philippe Ginestet. L'ex et nouveau président a aussi profité de son retour aux affaires pour parler d'un autre intérimaire, nommé Pascal Janin. « Il faut apporter de la sérénité et enlever cet adjectif "intérimaire", a insisté Philippe Ginestet, Pascal Janin est bien l'entraîneur du club. C'est un homme de consensus et sa prise en mains du groupe s'est effectuée dans des conditions difficiles, mais ça semble aller dans le bon sens ». Là non plus, rien de bien surprenant, puisque Philippe Ginestet, après sa rencontre avec Pascal Janin samedi après-midi, avait déjà évoqué « l'état d'esprit positif » insufflé par le coach depuis le départ de Gilbert Gress.
« Retrouver le chemin de la victoire »
Reste un point d'interrogation, qui concerne la durée du nouveau bail présidentiel. Philippe Ginestet l'a répété à plusieurs reprises : il a « toujours la volonté de prendre du recul ». Autrement dit, il veut vendre une partie de ses actions, lui qui est largement majoritaire au sein du RCS avec 70% des parts. « Des contacts informels sont en cours, mais ça peut prendre du temps. J'attendrais de voir l'évolution de l'actionnariat et une éventuelle recomposition. En attendant, j'assumerai mon rôle », a encore précisé Philippe Ginestet. Reste désormais « à retrouver le chemin de la victoire », comme le souligne encore le président, avant d'ajouter: «Désormais il n'y a plus aucun flou, l'organigramme est clair. Au terrain de parler !». Et surtout, de donner du plaisir à un public alsacien qui préférerait que le Racing fasse parler de lui pour ses résultats et non pour ses crises à répétition.
Barbara Schuster
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Re: [09/10] Le Fil Rouge
L'Alsace a écrit :Retour au calme
Les Strasbourgeois apprécient que les soubresauts des coulisses soient – au moins provisoirement – terminés. Ils vont enfin pouvoir travailler dans la sérénité.
La nomination de Pascal Janin à la tête de l'équipe le 12 août avait amorcé le mouvement. Le retour de Philippe Ginestet à la présidence lundi l'a poursuivi. Alors que l'organigramme du club tanguait dangereusement depuis trois mois, les dirigeants y ont remis de l'ordre en moins de deux semaines. Ils ont ainsi matérialisé leur volonté d'en finir avec le chaos qui a régné depuis la montée ratée le 29 mai à Montpellier, même si comme le dit Guillaume Lacour, le plus ancien et plus fidèle des Racingmen, « avec Strasbourg, on ne sait jamais ce qui peut se passer. »
À l'entraînement, l'atmosphère était devenue plus respirable ces quinze derniers jours. Depuis hier, les joueurs évoquent, à l'instar de Steven Pelé, un « soulagement. » Le grand défenseur estime même urgent de tourner la page. « Nous sommes soulagés que cette agitation soit finie. Au fond, nous, joueurs, n'avons jamais souhaité que ça en arrive là . Nous avons perdu du temps. Mais le principal, c'est que tout soit redevenu normal. Parce que l'environnement difficile nous a pesé. Aujourd'hui, il reste à peaufiner notre préparation physique, mais pour le reste, nous n'avons plus d'excuses. Le message du coach passe bien en match et les gars adhèrent aussi à ce qu'il propose à l'entraînement. Mais il n'y a qu'une victoire qui puisse apporter un supplément de sérénité. »
Guillaume Lacour, habitué des crises chroniques d'un club qu'il a rejoint en 2001, reconnaît que le groupe attendait un signe fort de la direction. « Nous attendions ce retour au calme au sein des sphères dirigeantes pour être plus apaisés. L'entraîneur est confirmé, le président de retour. Nous n'avons plus 10000 questions à nous poser. Même si nous, les anciens, avons la maturité pour faire abstraction du contexte, j'imagine que pendant la crise, les nouveaux ont dû se demander où ils étaient tombés. Les jeunes aussi. Une bonne partie de l'effectif a ainsi pu être déstabilisée. »
JAF : « Ça fait du bien d'être fixés »
Le vice-capitaine porte naturellement un regard averti sur la violente tempête estivale. « Lorsqu'Alain Afflelou (le lunetier) avait voulu reprendre le club (Ndlr : en novembre 2005, avant de se faire coiffer au poteau par Philippe Ginestet), la période avait déjà été très particulière. Mais celle-là l'a été encore plus. On a tout changé en début de saison pour s'apercevoir un mois et demi après que ça ne marchait pas. Du coup, il a de nouveau fallu faire table rase. Heureusement, le récent changement d'entraîneur a apaisé tout le monde. Maintenant que tout est rentré dans l'ordre, nous allons pouvoir ne songer qu'au terrain et lancer vraiment notre saison. »
« Ça fait du bien d'être fixés, de savoir que Philippe Ginestet a repris les rênes et que Pascal Janin reste entraîneur », acquiesce Jean-Alain Fanchone. « Dans les faits, nous n'avons pas trop parlé entre nous de tout ce remue-ménage. Mais j'imagine que comme moi, tout le monde doit être satisfait d'avoir des certitudes. Le calme revient doucement. Ça va nous permettre de nous libérer, de jouer plus tranquillement. Aujourd'hui, ce qui nous tracasse surtout, c'est que malgré la récente embellie, nous n'arrivons pas à prendre beaucoup de points. »
La mise au (x) point (s) comptable est espérée pour vendredi à la Meinau contre Sedan.
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Re: [09/10] Le Fil Rouge
le monde des bisounours est de retour au Racing...il y avait le même article à  la trêve l an dernier...  Ginestet est très intelligent. Il n a pas assumé l échec de la descente et était parti par la petite porte...Là  il revient presque en sauveur...Que de crédules !
  Ginestet est très intelligent. Il n a pas assumé l échec de la descente et était parti par la petite porte...Là  il revient presque en sauveur...Que de crédules !
Je souhaite que ce mec se barre au plus vite du Racing...
			
			
									
									 Ginestet est très intelligent. Il n a pas assumé l échec de la descente et était parti par la petite porte...Là  il revient presque en sauveur...Que de crédules !
  Ginestet est très intelligent. Il n a pas assumé l échec de la descente et était parti par la petite porte...Là  il revient presque en sauveur...Que de crédules !Je souhaite que ce mec se barre au plus vite du Racing...
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
						
 
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