[Ex] Nicolas Fauvergue

[baskath]

Vraiment très bon, ce soir. J'aurais bien aimé qu'il marque le triplé sur le une-deux "aérien" avec Gargorov !

[argueti]

Fanchone non ?

Un des seuls qui a lu le classement du Racing depuis 20 ans accroché à  la sortie des joueurs hier, action - réaction !

[Its_me]

Hier soir, c'était le premier doublé de sa carrière ... et il aurait pu en mettre 5 avec plus de réussite.
J'aurais vraiment aussi voulu qu'il mette un triplé mais bon.

N'empêche (je fais la fine bouche) ... encore une fois il a eu de sacrées occasions qu'il n'a pas conclues.

[fab]

Cool, un vrai 9!

Je le sens bien ce joueur. A tout a fait le profil d un serial buteur de L2.

Moi aussi je peux jouer au jeu "je l'avais bien dit"

[Manu]

Enfin une bonne nouvelle ! allez on y croit

Khiter suivant dans la foulée ?

5 aout !

[julio-césar]

j'avoue que j'avais des doutes sur le premier match, il m'a fait mentir c'est bien .

[argueti]

Accro à  "Nico"

Auteur d'un doublé, le premier de sa carrière, vendredi soir contre Istres, Nicolas Fauvergue justifie un peu plus son rôle de joueur indispensable. Derrière le sourire retrouvé de son attaquant, le Racing peut espérer des jours meilleurs.

A un but près - ou plutôt une parade de Kossi Agassa, le gardien istréen, près - Nicolas Fauvergue en aurait été quitte pour payer le champagne. « Si j'avais réalisé le coup du chapeau, je n'y aurais pas coupé, sourit le natif de Béthune. Je vais me contenter de ce doublé. En étant un peu plus perfectionniste, j'aurais pu en mettre un ou deux de plus, c'est sûr. »

« Dans la construction du jeu, tout passe par lui »

Vendredi soir, il n'y avait toutefois personne au Racing pour reprocher quoi que ce soit à  son attaquant de pointe. Bien au contraire. Dans les couloirs de la Meinau, Pascal Janin a même tressé une couronne de lauriers à  son goleador, aussi efficace du pied droit que de la tête. « Nous sommes dépendants de "Nico", c'est encore plus évident sur ce match-là , dit le technicien alsacien. Dans la construction du jeu, tout passe déjà  par lui, puisqu'il est notre premier appui sur les phases offensives. Mais comme il est en plus à  la conclusion, son rôle est indispensable. » Bien que « flatté » par les déclarations de son coach, le grand gaillard, âgé de 25 ans, en serait presque gêné. « C'est me faire beaucoup d'honneur, sourit-il. Mais il serait insensé de penser que Fauvergue peut gagner un match à  lui tout seul. Contre Istres, c'est d'abord le boulot défensif abattu par toute l'équipe qui a permis de construire ce succès. » Force est quand même de constater que sans son attaquant prêté cet été par Lille, le Racing éprouve les pires difficultés, ne serait-ce qu'à  se créer des occasions franches. A Clermont (3-0) et plus récemment à  Metz (1-0), son absence a lourdement pesé dans la balance. Les gardiens adverses n'ont en tout cas pas eu à  s'employer, l'animation offensive strasbourgeoise étant proche du néant.

« Remonter la pente puis se fixer d'autres objectifs à  partir de janvier »

Les rares fois où Fauvergue est passé au travers, comme lors de la réception de Tours (0-1), c'est toute l'équipe qui est allée de guingois. Plombé, en septembre, par des soucis d'ordre personnel, "Nico" avait alors perdu son sourire, son envie et sa joie de vivre. Le Racing se retrouvait au fond du trou, après l'humiliation subie en terre auvergnate. Comme un symbole, son doublé de vendredi a fait gagner deux places à  son équipe, désormais dix-huitième - avant la rencontre décalée de Guingamp, demain à  Nantes -, à  une longueur du premier non-relégable istréen. Fauvergue dit tout son bonheur de se « sentir bien dans cette équipe et sur le terrain » et renaît aux ambitions : « Si on aborde bien les cinq derniers matches avant Noël, on pourra remonter la pente puis, peut-être, se fixer d'autres objectifs à  partir de janvier. » A titre personnel, le « Dogue » refuse de tirer des plans sur la comète. Avec ses six réalisations au compteur, il revient déjà  à  la hauteur de Magaye Gueye au rang de meilleure gâchette du club.

« On fera les comptes en fin d'année »

« Jusque-là , je n'avais encore jamais inscrit autant de buts (son total le plus élevé se chiffrait à  quatre unités, lors de la saison 2006-2007, ndlr), mais je n'avais non plus encore jamais autant joué, précise-t-il. Je me suis fixé un challenge "perso". Je le garde pour moi. A chaque fois que j'ai annoncé quelque chose, je me suis planté. On fera les comptes en fin d'année. » Nicolas Fauvergue aborde désormais la mini-trêve de quinze jours « avec plus de sérénité, sans avoir l'intention de chômer. » Par ailleurs, il porte « un regard neutre » sur l'arrivée espérée d'un joker offensif durant cette période : « Ça ne peut être qu'une bonne chose, rien que par rapport à  la concurrence accrue que ça engendrera. » Si les recruteurs trouvent la perle rare capable de faire la paire avec l'indispensable Fauvergue, le champagne finira peut-être pas couler dans les prochains mois.

Séb.K.

[argueti]

La phrase

« Avec mes six buts, je réalise ma saison la plus prolifique. J'ai un objectif chiffré en tête, mais je préfère ne pas en parler. Chaque fois que je l'ai fait, ça m'est revenu en pleine figure. » De Nicolas Fauvergue, l'attaquant du Racing auteur vendredi de son premier doublé professionnel.

[Stan]

Je pense qu'il vise les 20 buts, ce qui est faisable vu que lui a vraiment le niveau haut de tableau de L2 pas comme d'autres chez nous.

[argueti]

Espoir pour Fauvergue

Victime d’une grosse béquille sur la fesse gauche dès la 10e minute vendredi à Dijon, Nicolas Fauvergue, remplacé à la mi-temps après avoir réclamé à plusieurs reprises sa sortie en première période, a passé une radio de contrôle hier matin. L’examen a rassuré l’avant-centre du Racing et le staff médical qui lui a appliqué les soins adaptés en fin de matinée. « Il a pris un énorme coup sur le sacrum et sa fesse a doublé de volume », décrit le médecin du RCS François Piétra. « Il allait mieux en quittant le stade qu’en y arrivant. On verra ce dimanche matin si son état s’est amélioré. Mais je ne suis pas particulièrement pessimiste. Il y a un réel espoir qu’il soit rétabli. »