Jean-Pierre Papin

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[Roswell Man]

En temps de crise on revient toujours aux valeurs sûres

[Pinon]

JPP veut une garantie

Par précaution, le Ballon d’Or 1991 souhaite, avant de reprendre les rênes de l’équipe pro, attendre le feu vert de la DNCG qui reçoit mardi le club strasbourgeois.

Au point où le Racing en est, plus personne ne s’étonne. Présent hier après-midi à la Meinau après avoir déjeuné avec le nouveau président du RCS Julien Fournier, Jean-Pierre Papin s’est éclipsé discrètement et est rentré à Bordeaux.

Il ne dirigera pas le décrassage de ce matin. Si, entre J. Fournier et l’ancien « serial buteur », tout est réglé sur la base d’un contrat de 18 mois, JPP préfère s’entourer de précautions et a, du coup, retardé sa signature de 48 heures. Le temps pour le club bas-rhinois d’être reçu pour la 2 e fois en moins de deux semaines par la DNCG (1). Sa première audition le 3 décembre n’avait pas appelé de commentaire particulier.

La deuxième, ce mardi à 11 h, relève, selon J. Fournier, d’un processus classique. « Quand il y a changement d’actionnaire majoritaire, la DNCG convoque toujours le club une 2 e fois. La décision a été favorable il y a deux semaines. Il n’y a pas de raison qu’elle soit contraire cette fois. Jean-Pierre vient à Strasbourg avec pas mal d’ambitions et veut s’assurer que les moyens seront mis à sa disposition pour les réaliser. Ça prouve une chose : il n’arrive pas ici juste pour retrouver un poste. »

L’arrivée différée du Ballon d’Or 1991 offre ainsi un sursis inattendu à un Pascal Janin qui s’en serait bien passé. « Je vais assurer un ou deux entraînements supplémentaires. Lundi, au plus tard mardi, ça va s’arrêter. Être sur le banc vendredi contre Guingamp ? Franchement, ça me poserait problème. Dans la tête des joueurs, je ne suis plus leur coach. Réchauffer le truc (sic) me paraît compliqué. Je n’ai pas envisagé qu’on me demande de coacher face aux Guingampais. J’espère qu’on ne me le demandera pas. Mon avenir ? Dans ce milieu, plein de choses peuvent m’intéresser. Mais si on me proposait de redevenir adjoint, je dirais non. »

« Sans moyens, je pourrais renoncer au poste »

On ne lui proposera pas. Hier, à la descente de son avion de retour à Bordeaux, JPP a confié qu’il souhaitait promouvoir Jean-Marc Kuentz, le directeur du centre de formation, au poste d’adjoint (voir ci-contre). Il confirme aussi avoir pris sa décision de revenir au Racing « il y a plusieurs jours. Si j’ai demandé 48 h de plus, c’est que je veux mettre tous les atouts de mon côté. Ça me paraît logique. L’équipe a besoin d’être renforcée. Si ce n’était pas possible, je pourrais renoncer au poste. Mais le président Fournier est optimiste et je n’ai pas de raisons de ne pas l’être. Il y a trois ans, je suis arrivé dans une région que je ne connaissais pas. Je l’ai adorée, comme j’y ai adoré les gens, le club et ses supporters. Même dans la difficulté, même en n’étant pas toujours très bons, nous avons atteint l’objectif. Je suis parti avec, dans la bouche, un goût d’inachevé qui ne m’a jamais quitté. Je veux absolument réussir ce challenge. Parce que Strasbourg n’a rien à faire à la 19 e place de Ligue 2. Le voir là me désole. »

Jean-Pierre Papin, ne deviez-vous pas rester à Strasbourg ce dimanche soir ?
Si. Je suis venu aujourd’hui (hier) en pensant que tout allait pouvoir se faire. Comme ce n’est pas le cas, j’ai préféré repartir.

Cela remet-il en cause votre engagement ?
Non. Si la DNCG donne son feu vert mardi, je dirigerai mon premier entraînement mercredi pour préparer le match très important contre Guingamp vendredi.

Un avis défavorable de la DNCG pourrait-il vous amener à revoir votre position ?
Oui. Parce que je veux avoir les moyens de mettre mes idées en place. Avec Julien Fournier, nous avons la même vision. Je le savais déjà, mais sur ce que j’ai vu contre Thionville, l’équipe a vraiment besoin d’être renforcée.

À quels postes ?
Devant, c’est évident. Nicolas Fauvergue est un excellent joueur, mais il est seul. L’équipe manque aussi de percussion sur les côtés. Derrière, il faut recadrer tout le monde et voir, le cas échéant, s’il y a besoin d’un plus. Avec le président, nous sommes en phase sur le nom des recrues éventuelles. Mais tant qu’on n’a pas l’aval de la DNCG, on parle dans le vide.

Avec quel staff fonctionnerez-vous ?
Je souhaite que Jean-Marc Kuentz devienne mon adjoint. J’ai travaillé avec lui au stage de préparation à Megève il y a trois ans et j’ai beaucoup apprécié.

« L’Alsace » a annoncé que vous pourriez venir avec votre ancien préparateur physique à Lens, Cyril Moine…
Je le lui ai demandé. Mais il ne s’est pas senti de relever le défi. Je peux le comprendre.

[Pinon]

L'ombre de Papin

Présent dans les loges d'une Meinau dégarnie pour assister à la qualification aisée du Racing contre Thionville (3-0), Jean-Pierre Papin a quitté le stade sans parapher de contrat. Il suspend sa décision à celle de la DNCG, le "gendarme financier" du football français, qui doit auditionner les nouveaux actionnaires dès demain. Voilà encore un contretemps assez embarrassant.

Jean-Pierre Papin est donc venu, il a vu le Racing vaincre et se hisser en 32es de finale de la Coupe de France, avant de repartir en prenant le soin de ne pas se montrer en public. Comme nous le laissions entendre dans notre édition de samedi, le Ballon d'Or 1991 n'avait nullement l'intention de parapher un contrat sans disposer de toutes les garanties.

« Tant que la situation n'est pas limpide, je ne veux pas me lancer »

« Je veux me protéger pour que le club puisse vraiment sortir de l'ornière, expliquait Papin hier matin, à l'issue de son entrevue avec le PDG Julien Fournier. Nous avons trouvé un accord de principe, et je suis convaincu que M. Fournier est l'homme de la situation pour donner un nouvel élan au Racing. Mais j'ai aussi lu les journaux ces derniers jours. Tant que la situation n'est pas limpide au niveau de l'engagement financier des actionnaires, je ne veux pas me lancer. »
Papin a donc décidé de suspendre sa décision « au verdict de la DNCG », qui auditionnera pour la seconde fois en moins de deux semaines les représentants du Racing - en l'occurrence Julien Fournier et Alain Fontenla, le nouveau patron - demain matin.
La première entrevue avec l'ancienne direction - à savoir Philippe Ginestet et Jean-Luc Herzog - n'avait débouché sur aucune restriction. Rien ne dit que ce deuxième acte, « un processus tout à fait normal quand il y a un changement d'actionnaires », aux dires de Julien Fournier, sera du même acabit.

« Il faut des recrues qui apportent de l'agressivité »

Ce que craint « JPP », c'est de voir le Racing interdit de recrutement hivernal si toutes les garanties financières ne sont pas réunies. « Ça, je ne peux pas l'envisager, ajoute l'homme de la remontée, au printemps 2007. J'ai vu quelques matches en DVD, et il faut clairement nous renforcer. J'ai déjà mon idée sur la question. Sans entrer dans les détails, il faut des recrues qui apportent de l'agressivité. Si je prends l'équipe, il faut se mettre en tête qu'on va changer de catégorie. Les gars en place doivent déjà se mettre en face de leurs responsabilités. »
Julien Fournier, assis au côté de Papin dans les loges, a été séduit par son discours et considère cette démarche « très saine. » Le PDG cherche surtout à minimiser ce contretemps plutôt embarrassant, eu égard à la situation de Pascal Janin, fixé sur son sort depuis jeudi dernier.
« Nous n'avons abordé le point de la DNCG qu'en toute fin de discussion, alors que nous étions d'accord sur tout, précise Fournier. Cela prouve que Jean-Pierre a vraiment envie de réussir et qu'il ne vient pas juste à Strasbourg histoire de prendre un club. Je ne suis absolument pas inquiet quant au verdict. Selon les informations dont je dispose, les actionnaires présentent les garanties nécessaires. »

Qui sera assis sur le banc vendredi contre Guingamp ?

Toujours est-il que même en cas de feu vert de la DNCG ce mardi, Papin estime qu'il « serait compliqué de faire le match dès vendredi contre Guingamp. » De fait, le Racing se trouve dans une situation plutôt ubuesque, puisque l'entraîneur remercié, Pascal Janin, est invité à prolonger son bail...
« On m'a en effet demandé d'assurer les séances lundi et mardi, souriait le moustachu à l'issue de la victoire contre Thionville, pour ce qui devait être son dernier match sur le banc strasbourgeois. Si je dois aller au-delà ? Cela me poserait plus de problèmes. Dans la tête des joueurs, je ne suis plus leur coach. Je ne pense pas que ce soit la bonne solution, ni pour l'équipe, ni pour le club. Je n'ai pas envisagé qu'on me le demande, et j'espère qu'on ne va pas le faire. »
Julien Fournier, lui aussi, espère que Papin prendra rapidement ses nouvelles fonctions. « Par rapport à la DNCG, on sera fixé mardi dans l'après-midi, Jean-Pierre pourra être à pied d'oeuvre le lendemain », tranche-t-il.

Pignatelli : « Que Jean-Pierre ne s'embarque pas dans une galère »

Hier dans une Meinau transie par le froid, l'ombre de JPP a donc plané. « C'est une bonne nouvelle que Jean-Pierre ouvre les yeux et s'inquiète de la situation de notre club, considère Dominique Pignatelli, actionnaire minoritaire remonté comme un coucou. A l'époque, j'étais le seul à lutter pour qu'il ne soit pas licencié. Je serais heureux de le voir revenir. Encore faudrait-il qu'il ne s'embarque pas dans une galère. »
Réponse demain, a priori...

[télésupporteur]

d'accord avec lui quand il parle d'agressivité

[lolo]

Football – Strasbourg
JPP toujours prêt à venir à Strasbourg
La rédaction - JS - RMC.fr, le 16/12/2009
Malgré la mise en délibéré au 6 janvier de la décision de la DNCG au sujet des comptes du RC Strasbourg, Jean-Pierre Papin souhaite toujours devenir l'entraîneur du club alsacien.

Malgré la mise en délibéré au 6 janvier de la décision de la DNCG au sujet des comptes du RC Strasbourg, Jean-Pierre Papin ne renonce pas à venir entraîner le club alsacien. « Ca ne change rien pour moi, même si c'est un contretemps fâcheux pour le club », confie JPP. Le Ballon d'Or 1991 avait conditionné son retour au Racing - qu'il a déjà entraîné lors de la saison 2006-07 - à une garantie sur la bonne santé financière du club. Mais la DNCG a demandé hier au nouveau propriétaire Alain Fontenla de renflouer les caisses strasbourgeoises de 3 millions d'euros. « Il est bien entendu que M. Fontenla répondra favorablement à la demande de la DNCG », a fait savoir le Racing hier soir dans un communiqué. Ce contretemps repousse néanmoins de trois semaines l'arrivée de Jean-Pierre Papin. En attendant, Pascal Janin, qui pensait avoir dirigé hier son dernier entraînement, sera sur le banc de touche de Strasbourg jusqu'à la fin de l'année, et ce dès vendredi contre Guingamp. Un épisode de plus de la tragicomédie du Racing Club de Strasbourg.

[fan_racing]

Il est fou.

[Its_me]

Non ... c'est de l'argent facile

[télésupporteur]

je ne comprends pas sa logique
il veut venir, mais pas de suite

il perd du temps pour installer un style papin

[raphou96]

Tu comprend pas qu'il a peut être d'autres touches et qu'il garde une reserve sous le coude