Racing, qu'est ce que tu nous mijotes encore ?

[argueti]

Nous sommes heureux de vous annoncer que votre jeu Euro Millions N° 35.... est gagnant pour un montant total de 10,70euro(s) !

[urotsukidogi]

Ben t'as gagné alors des première décisions en tant qu'actionnaire majoritaire?

[silex57]

C'est clair qu'avec les 59 millions j'en mettais quelqu'uns dans le Racing. En gardant Fournier comme président ...

[Phapha]

Je crois qu'on a tous eu la même idée.

[fab]

clair!

[FM17]

A la veille de Noel, quel cadeau pour aujourd hui ? Le Racing c est comme le calendrier de l avent...Chaque jour, tu découvres quelque chose...

[Keating]

Voilà ta réponse FM :

Racing : union sacrée pour sauver le club

La réunion de ce soir à Illkirch entre actionnaires minoritaires et partenaires financiers alsaciens intéressés par le rachat du RCS a mis en évidence la volonté de tous de sauver un club en danger de mort.

Le Racing est peut-être moribond, mais il n?est pas encore enterré. Depuis quelques jours et la mascarade offerte à la vue dépitée de tous par le nouveau propriétaire Alain Fontenla, tout ce que l?Alsace compte d?amoureux du RCS se précipite à son chevet. Mercredi soir à Illkirch, à l?initiative d?une Ville de Strasbourg plus qu?inquiète sur le sort de son équipe phare, ceux qui avaient manifesté leur souhait d?apporter leur concours au sauvetage d?un club appartenant, du haut de ses 103ans d'existence, au patrimoine régional se sont réunis pour faire cause commune.

Même s'ils ont délégué Henri Ancel, mandaté par la municipalité de Roland Ries, pour être leur porte-parole, tous ont convenu que cette première prise de contacts avait été fructueuse. « Nous sommes sortis avec le sentiment que nous pouvions préparer quelque chose de solide », témoigne l'un d'eux. Une impression partagée par H. Ancel qui s'attendait pourtant à devoir faire face à quelques luttes d'influence et de pouvoir. « La question de la future présidence n'a même pas été évoquée. J'avais préparé des réponses au cas où ce sujet sensible serait abordé. Je n'ai pas eu besoin d?y recourir. Je n'avais en face de moi que des amoureux du RCS, tous mus par une volonté très forte de le sauver. Personne n'a d'ailleurs réclamé le départ de Julien Fournier (Ndlr : le PDG mis en place par Fontenla, mais qui a vite fait savoir qu'il n'en partageait pas les idées directrices). Tout le monde sait que le Racing a besoin d'argent, mais aussi de compétence.»

« Fontenla a la pression, pas nous »

Dès aujourd'hui, Henri Ancel va entamer une tournée des popotes pour sonder les futurs associés. « Je vais leur demander quel montant ils comptent débourser, leurs attentes, leurs conditions et le meilleur calendrier possible. Le timing est serré. D'ordinaire, un tel projet demande six mois de préparation. Nous ne les avons pas. Mais il ne faut pas se faire d'illusions : nous aurons besoin d'au moins quinze jours pour formaliser. »

Les tenants du projet alsacien ne répondront ainsi pas à l'ultimatum d'A. Fontenla qui leur avait donné jusqu'à ce soir pour faire une offre, sous peine de vendre « au premier investisseur qui se manifestera. »

« De toute façon, après sa volte-face (Ndlr : Fontenla a annoncé jeudi vouloir vendre avant de faire machine arrière le lendemain), nous ne savons pas officiellement s'il veut vendre ou pas », reprend le médiateur, « Beaucoup de zones d'ombre subsistent. Notre objectif est d'être prêts le plus vite possible et de nous rendre incontournables. Personne n'a quitté la réunion en se disant qu'un consensus était impossible, ni n'a fait scission pour monter un projet seul dans son coin, ce qui serait la pire des choses. Il faut associer tout le monde, y compris ceux qui, comme Robert Lohr et Dominique Pignatelli, ont annoncé qu'ils ne remettraient pas d'argent. Ils ont déjà investi des sommes conséquentes (respectivement 2,6 millions et 1,5 million) et il serait anormal qu'ils ne soient pas partie prenante. Ces amoureux du Racing entendent tout faire pour éviter que le club ne se plante.»

Tout, mais pas à n'importe quel prix. Ancel est catégorique : « Le prix exigé par Fontenla ne peut se situer qu'entre 1 euro et 1,6 million, le tarif qu'il a payé Philippe Ginestet. Il serait immoral de lui proposer un centime de plus, de lui permettre de réaliser une plus-value après le bazar qu'il a semé. Nous n'irons rien quémander. Nous n'avons pas d'échéances à honorer, lui, si (Ndlr : 3 millions à déposer sur le compte courant du club avant le 6 janvier). Il a la pression, pas nous. »

Stéphane Godin

[argueti]

Tant mieux si ils se sont presque entendus, maintenant qu'importe le nom, il faut des crédits !

A la veille de Noel, quel cadeau pour aujourd hui ? Le Racing c est comme le calendrier de l avent...Chaque jour, tu découvres quelque chose...

Ca s'arrêtera donc le 25

[D520]

Un espoir local en gestation

Une réunion rassemblant une petite dizaine d'investisseurs potentiels dans un plan de reprise du Racing s'est tenue hier, à Illkirch. Sous la férule d'Henri Ancel, un proche des élus municipaux, les bases d'un espoir initié par des volontés régionales ont été jetées.

Les grands hôtels peuvent se frotter les mains de l'actuelle crise du Racing. L'entrevue entre Philippe Ginestet et Raphaël Varone, est intervenue au Sofitel de Strasbourg pour transférer la gérance de la société qui contrôle le club. Hier, c'est au Holiday Inn d'Illkirch qu'a été programmée une autre étape d'importance dans la vie du club strasbourgeois. Encore que rien ne dit qu'elle aboutira à un résultat concret. Mais au moins, des hommes de bonne volonté, avec quelques sous dans le porte-monnaie, se sont réunis pour parler d'une institution bien malade, sous la houlette d'un entrepreneur spécialiste dans la levée de fonds, Henri Ancel, proche de Roland Ries, maire de Strasbourg, et Jacques Bigot, président de la CUS. Le décor, dans un premier temps, a pu surprendre avec des standards rock'n'roll issus d'enceintes efficaces en guise d'accueil musical.

« Une solution locale et pas deux ou trois »

Mais la pièce réservée en sous-sol a préservé l'indispensable calme. C'est dans le salon Végas qu'une quinzaine de personnes se sont réunies, incarnant une petite dizaine de sources d'investissements locaux. Rien ne va plus sur le terrain. Faites vos jeux en coulisses. On a trouvé là Philippe Bohrer, propriétaire de plusieurs restaurants (dont Le Crocodile) et hôtels en Alsace, Pierre Schmidt, actionnaire minoritaire dans EuroRacing, Jacky Kientz et Roland Weller, les anciens présidents, Michel Wild, représentant les intérêt d'Egon Gindorf, Léonard Specht, le bras droit de Robert Lohr, Dominique Pignatelli, l'un des plus virulents opposants à Alain Fontenla, le nouveau propriétaire du club, Pascal Groll, à la tête de franchises de restauration rapide dans le grand Est, et Jean-Claude Schmitt, à la tête d'un cabinet d'immobilier.

« Payer plus d'1,6 millions d'euros serait immoral »

Il s'est agi d'envisager un moyen de recaver un club en souffrance. « En fait, c'est surtout une première rencontre visant à proposer un projet de rachat, a expliqué Henri Ancel. Il y avait des amoureux du foot, des amoureux d'un club qui ont prouvé qu'il y a un potentiel régional. Après avoir échangé, on a décidé de se fédérer». En gestation, un rachat des parts de Racing Investissements, contrôlé par Alain Fontenla, ou plutôt officiellement par le FC Football Capital Ltd, a été élaboré, afin qu'il y ait « une solution locale et non pas deux ou trois ». Et la base de travail a été de formuler une appréciation de la somme à réunir. « La valeur du club se situe entre zéro et 1,6 million d'euros, a indiqué l'organisateur de la rencontre. Payer plus, ce serait immoral ». A entendre la rumeur d'un désir de plus value du nouveau propriétaire, le présupposé n'accorde aucune garantie à la démarche. Il reste aussi que si hier a été posée la première pierre, le gros oeuvre doit être mené au pas de charge. Aucune expression d'une ambition démesurée n'a été relevée lors du tour de table. « Il n'a pas été question du président », a souligné Henri Ancel, porte-parole des participants d'un débat qui a duré deux bonnes heures. L'idée de maintenir Julien Fournier, l'actuel président-salarié n'a pas été écartée, puisque personne n'a dit qu'il devait partir. Philippe Bohrer, l'un des investisseurs potentiels apparus au grand jour hier, n'en a pas moins indiqué que « le dossier est compliqué ». « Le but, c'est d'être prêt si Monsieur Fontenla se décide à vendre lorsqu'il devra faire face à ses obligations et notamment la nécessité de présenter une garantie de 3 millions d'euros à la DNCG le 6 janvier, explique Henri Ancel. Il vaut mieux qu'il existe un plan de sauvetage vu la manière dont le film a commencé ». Il vaut mieux que le chantier ne tarde pas, car il y a un club à sauver. La nécessité d'un actionnariat clair s'est également fait ressentir. Henri Ancel se donne une quinzaine de jours pour procéder à des entretiens individuels, en direct ou téléphoniques, fêtes de fin d'annnée obligent. Ce sera l'occasion de mesurer l'effort envisagé par les uns et les autres. « Je pense que certains vont se raviser rapidement, considère Dominique Pignatelli. Même si on ne peut pas considérer non plus que le Racing est une coquille vide ». Grosso modo, entre déficits à envisager et investissements indispensables, rassembler une somme entre 5 et 15 millions d'euros apparaît comme un impératif selon que l'on se place à court ou moyen terme. 800 000 euros sont indispensables fin janvier, un peu plus de deux millions encore en mars et deux à trois millions supplémentaires en juin. Et il faudra bien relancer une machine dont les résultats prouvent qu'elle est à bout de souffle. Malgré ces enjeux importants, la cacophonie d'une chorale à cinq, dix ou quinze sera toujours moins inquiétante que le silence assourdissant en vigueur depuis deux semaines. « Le téléphone va sonner dans les prochains jours et les prochaines heures », a conclu Henri Ancel. Pour espérer que le projet esquissé hier ne demeure pas au stade du mort-né, il faut espérer qu'il retentisse pas dans le vide.

François Namur

[fan_racing]

Petite nouveauté : Luc Dayan parle de 7 M à verser d'ici la fin de la saison pour sauver le club. Le budget transfert y est-il inclus, ou serait-ce encore un nouveau gouffre financier qui se révèle à la lumière du jour ?