La délégation de l'Olympique lyonnais qui devait rallier Strasbourg vendredi soir est restée sur Lyon en raison de la fermeture de l'aéroport strasbourgeois. «L'aéroport de Strasbourg ayant été fermé dans la soirée en raison de fortes chutes de neige, l'avion de la délégation olympienne n'a pas décollé», a indiqué un communiqué du club rhodanien. Les Lyonnais tenteront de rejoindre l'Alsace samedi matin. Vendredi en fin d'après-midi, l'entraîneur Claude Puel avait fait part de son espoir «de partir dès le soir même». «Ils sont en train de dégager les pistes», avait-il dit.
Victoire sur forfait pour adversaire absent
N'empêche ça risque d'être une sacrée bêtise de laisser le match et mettre les spectateurs sur les routes ...
DNA a écrit :Strasbourg-Lyon : le match est maintenu ce soir
Les joueurs de Lyon sont à l'heure qu'il est (11h) en train de se rendre à Strasbourg et s'apprêtent à prendre l'avion. Le match Strasbourg-Lyon prévu ce soir devrait donc se jouer. Ce matin, les instances sportives du football discutaient du maintien ou du report de la rencontre Lyon-Strasbourg, dans le cadre de la Coupe de France, ce soir à 20h45 à la Meinau.
La délégation de l'Olympique lyonnais qui devait rallier Strasbourg hier soir n'a pu décoller de Lyon en raison de la fermeture de l'aéroport strasbourgeois dans la soirée, du fait des fortes chutes de neige. Les Lyonnais doivent rejoindre l'Alsace en début d'après-midi. Ils avaient avancé hier soir l'idée de reporter le match à demain en début d'après-midi (14 h ou 15 h).
J'en rêve depuis deux semaines, mais Lyon a tellement besoin de se relancer... Et quand tu compares les deux équipes sur le papier, on n'a quasi aucune chance. Notre milieu de terrain surtout me fait très peur.
Modifié en dernier par Phapha le 9 janv. 2010 12:22, modifié 1 fois.
Fiévreux sur le terrain, fébrile en coulisses, le RCS se frotte ce soir (20 h 45) à la Meinau à un Lyon en quête de renouveau.
Va-t-on enfin reparler football du côté de la Meinau ? A priori, oui. La pelouse, bâchée depuis une semaine, est en parfait état. Et jusqu’à 17 heures au moins, rien ne s’opposera à la tenue du 32 e de Coupe de France ce soir (20 h 45) entre le Racing, 18 e de Ligue 2, et Lyon, septuple champion de France déchu au printemps dernier et 6e de Ligue 1. « Le terrain est parfaitement protégé », souligne l’attaché de presse du club bas-rhinois. « Tout va dépendre des éventuelles chutes de neige entre le débâchage vers 17 h et le coup d’envoi. »
En principe, la rencontre aura lieu. Du moins si les Lyonnais, qui s’efforcent de décoller au propre comme au figuré, s’envolent ce matin de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry où ils ont été cloués au sol hier soir par les abondantes chutes de neige dans le Sud-Est.
À Strasbourg, c’est plutôt l’épais brouillard enserrant le RCS qui alimente les conversations dans les chaumières ces temps-ci. Hier en conférence de presse, Luc Dayan a clairement indiqué avoir demandé à Alain Fontenla de ne pas assister à un match de gala que celui-ci projetait pourtant de venir voir. Les esprits moqueurs diront sans doute que le businessman s’est offert le club pour 1,6 million juste pour en regarder les matches devant un plateau télé avec apéricubes et bière, au lieu des petits fours et du Champagne des loges meinoviennes.
Invisible depuis un mois, Fontenla est pourtant sorti de sa réserve hier pour tacler Dayan à hauteur du genou (voir ci-dessous). Julien Fournier, réfugié dans le mutisme depuis bientôt deux semaines, sourira sans doute de les voir s’entredéchirer alors que son départ n’est toujours pas officiel et sa situation contractuelle, pas encore éclaircie.
La menace de Wiltberger
Rien ne l’est d’ailleurs, à telle enseigne que Nicolas Wiltberger, administrateur de la SASP (1), a adressé hier un courrier à Fournier, toujours PDG et de président de ladite SASP, pour lui demander « de réunir dès la semaine prochaine un conseil d’administration pour clarifier une situation devenue non seulement très opaque, mais très inquiétante » pour le RCS. L’ancien magistrat à la retraite y réclame des éclaircissements sur la trésorerie, les paiements les plus significatifs ou la situation juridique de Ralph Isenegger et Hervé Seck (voir ci-contre).
Il dénonce un fonctionnement hors des statuts du club et brandit une menace : réclamer « la nomination d’un administrateur judiciaire qui convoquera les organes statutaires du Racing. » Une initiative qui pourrait en bloquer le fonctionnement pour au moins quinze jours, à supposer qu’il ne le soit pas déjà en raison du désaccord entre Fontenla et Fournier.
Tout ceci éloigne forcément du terrain et du match de ce soir. C’est dans ce contexte qu’un staff en plein remaniement (2) et qu’un groupe au bord de la dislocation abordent leur choc contre Lyon. Pascal Janin s’est même fait à l’idée de voir partir certains éléments sur lesquels il comptait. « Il faut sauver le club sportivement, mais aussi financièrement. Car il ne servira à rien d’éviter la relégation en National sur le terrain si nous devons essuyer une rétrogradation administrative. Si j’accepte ces départs, c’est parce que nos joueurs ont affiché certaines limites, sans que leur bonne volonté soit en cause. Sinon, nous ne serions pas 18es. Je suis convaincu que nous pouvons en récupérer d’autres moins chers et qui pourront avoir un rendement supérieur. Mais quand un club va aussi mal, il faut faire des concessions. »
Ce soir, il demandera à ses hommes de ne pas en faire face aux Lyonnais. C’est un tout autre enjeu. En cette période troublée, ce n’est malheureusement pas le plus important.