L'Alsace a écrit :Ping-pong entre « amis »
Le pool de repreneurs régionaux a fait parvenir hier une offre de reprise de 100 % des parts de la holding Racing Investissements (1) à Alain Fontenla, dévoilant au passage le nom des actionnaires et investisseurs locaux impliqués dans la transaction. Une réponse tardive est venue de Londres, sans qu’un accord définitif soit trouvé.
La semaine décisive dans laquelle est entré hier le Racing pour tenter de mettre définitivement un peu d’ordre dans ses coulisses n’a pas démarré par un franc succès. Les Alsaciens sont certes passés à l’étape supérieure dans leur projet de rachat du RCS à Alain Fontenla et son partenaire financier, la société Carousel Finance. Mais comme prévu, ils ne l’ont pas fait de la manière espérée par le trader de la City.
Dans l’offre qu’il a envoyée hier après-midi par courrier électronique à l’actionnaire majoritaire du Racing, Henri Ancel, mandaté par la Ville de Strasbourg pour mener les tractations, propose ainsi l’acquisition de 100 % de la holding Racing Investissements à un prix maximum de 1,6 millions d’euros, ainsi que le remboursement des 3 millions d’euros investis en comptes courants par Fontenla et Carousel Finance, sous réserve qu’un audit financier du club puisse être réalisé dans les meilleurs délais. Le spécialiste en levée de fonds réclame également une exclusivité sur le rachat jusqu’au 17 mars, même si l’objectif reste de tomber d’accord d’ici au 17 février, jour d’assemblée générale du club.
Les Alsaciens se dévoilent
La réponse de l’investisseur tourangeau est arrivée peu après 22h, par la voix de son partenaire financier, Jafar Hilali, patron de Carousel Finance. « Il a pris bonne note de l’offre, qu’il a accueillie de manière globalement positive, raconte H. Ancel. Il est également d’accord pour l’audit (voir ci-dessous), et nous laisse une exclusivité de rachat jusqu’au 17 février prochain. En revanche, il n’est pas d’accord sur les conditions de reprise des parts. » Lentement, donc, les choses avancent, mais sans jamais que l’essentiel ne soit avalisé. « Nous ne fermons pas la porte à la poursuite des discussions, précise immédiatement le médiateur strasbourgeois. Notre offre a été formulée dans un but constructif, pour que nos discussions aboutissent. » À Londres, c’était déjà le même son de cloche en fin d’après-midi : « Quoiqu’il arrive, que les négociations trouvent une issue positive ou pas, nous laisserons toujours une place aux Alsaciens au sein du club », avait affirmé Olivier Kachkach, autre membre de Carousel Finance. La politesse reste d’usage, c’est déjà ça.
Dans un communiqué diffusé mercredi dernier, Alain Fontenla avait laissé deux options de rachat au pool de repreneurs régionaux (notre édition de jeudi), mais aucune des deux n’a donc été retenue. Il demandait également « une évidence de fonds » de la part des repreneurs alsaciens. À cela, Henri Ancel a répondu en dévoilant dans le détail l’identité des investisseurs locaux et actionnaires minoritaires impliqués dans l’offre de rachat du RC Strasbourg formulée hier. Dans les grandes largeurs, on n’est pas loin de retrouver ici ceux qui étaient déjà présents lors de la première réunion de discussion à Illkirch le 23 décembre dernier. Aujourd’hui, ils ne sont plus que six : « RLS », la société de Robert Lohr et Léonard Specht, Egon Gindorf, via la société EuroDirect, Dominique Pignatelli, président des SR Hoenheim, Frédéric Sitterlé, patron de la société audiovisuelle « The Skreenhouse Factory », Philippe Bohrer, restaurateur à Rouffach, et Robert Mosser, un proche d’Arsène Wenger. D’autres investisseurs locaux sont intéressés, et participeraient à l’augmentation de capital du club si l’offre de reprise alsacienne aboutissait. « On sait qui sont ces investisseurs alsaciens et qu’ils ont les moyens de payer, indique Henri Ancel. Ce n’est pas la peine de bloquer encore 4,6 millions d’euros sur un compte en guise d’évidence de fonds. » Si du côté de Fontenla, on avait fait de ce point un impératif, Jafar Hilali a laissé entrevoir hier soir un espoir à ce sujet : « Il a jugé que les repreneurs régionaux étaient des gens crédibles », indique H. Ancel.
La porte est donc toujours ouverte. Les mauvaises langues diront que ça fait 15 jours que ça dure et qu’il commence à y avoir de sacrés courants d’air dans les couloirs de la Meinau. « Nous avons demandé à Luc Dayan de faire le lien avec les actionnaires minoritaires et la Ville de Strasbourg, avance Olivier Kachkach, optimiste. C’est un professionnel dans le domaine, il a la charge de voir de quelle manière on peut trouver un consensus. Le plus important, c’est que tout le monde sorte de cette histoire par le haut. »
Un audit en urgence
Le pool de repreneurs alsaciens a fait savoir depuis plusieurs jours par la voix de leur représentant Henri Ancel qu’il souhaitait réaliser un audit financier sur la situation des comptes du RCS. Jafar Hilali, patron de Carousel Finance, a accédé à leur demande, marquant une avancée notoire dans les tractations. « Après cet audit, qui va devoir démarrer au plus tôt et qui durera sans doute une semaine, nous serons en mesure de formuler une offre ferme et définitive, en fonction du résultat de nos investigations, bien sûr », indique H. Ancel. Par souci d’efficacité et de rapidité, les régionaux feront appel aux deux actuels commissaires au compte du Racing, les cabinets Mazars et Segec, pour réaliser cet audit.
Fabien Rouschop
(1) La holding qui détient 70 % de la société EuroRacing, qui elle-même détient 78 % de la SASP, autrement dit du club. (2) Société anonyme sportive professionnelle.
17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
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Re: 17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
S'il était si conséquent, pourquoi ont-ils joué les petits bras depuis le début ?DNA a écrit :Les investisseurs locaux ont tous pignon sur rue et un patrimoine conséquent.

On va bien rire quand ils auront racheté toutes les parts et que les luttes internes commenceront...
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Re: 17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
ou plutôt, on va pleurer  
			
			
									
									
						
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Re: 17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
DNA a écrit :Jeudi, la bonne ?
Le président, les principaux acteurs de Carousel Finance, mais aussi du plan de reprise local, se retrouvent à Paris, jeudi. En l'absence d'Alain Fontenla, son principal propriétaire, le Racing pourrait connaître une évolution d'importance.
S'il n'en manque qu'un, ce ne sera pas plus mal. Le rendez-vous a été pris, pour ce jeudi, et, en l'absence d'Alain Fontenla, c'est comme si les négociations devaient prendre une tournure résolument positive. Administrateur de la SASP Racing, Olivier Kachkach, représentant de Carousel Finance, associé à Alain Fontenla à la tête du club, a, en tout cas, confirmé que les discussions allaient se poursuivre cette semaine avec Henri Ancel, porteur d'un projet de reprise. « On a convenu d'un rendez-vous à Paris, souligne-t-il. Il y aura autour de la table Luc Dayan (ndlr : le président), Jafar Hilali (ndlr : le patron de Carousel Finance), Henri Ancel, mais aussi deux investisseurs locaux. Il y aura un contact direct qui permettra sans doute de rapprocher les positions ». Olivier Kachkach, qui précise bien qu'il parle au nom de Carousel Finance, justifie l'absence d'Alain Fontenla.
Sitterlé et Specht de la partie
« Nous ne représentons que le million et demi que Carousel Finance a investi, poursuit le financier de 33 ans. Mais il faut dire qu'Alain Fontenla a pris beaucoup de coups depuis son arrivée et que, pour un seul homme, il y a beaucoup de pression sur lui. » En fait, en évinçant le principal propriétaire du tour de table, le souci de pacifier l'environnement serait évident. Henri Ancel, porteur du projet de reprise local, n'en démord pas depuis cinq jours. Il est hors de question de discuter avec un interlocuteur qui lui aurait manqué de respect. « Je ne le prends pas personnellement, mais par rapport à ceux que je représente », précise celui qui a été mandaté par la municipalité pour sortir le Racing de l'impasse décelée après la vente du club par Philippe Ginestet, début décembre. Avant de préciser, à propos des prochains épisodes programmés : « Ça devrait évoluer. Et comme des décisions importantes sont susceptibles d'être prises, je serai effectivement accompagné de deux investisseurs ». Frédéric Sitterlé, nouveau venu dans l'éventuel nouveau tour de table, et Léonard Specht, bras droit de Robert Lohr, investisseur minoritaire prêt à faire un (petit) effort financier supplémentaire, seront donc de la partie. En fait, il s'agira « d'affiner les positions » précise Henri Ancel.
Au premier rang des attentions, la répartition du capital, donc du pouvoir, apparaît essentielle, même si les conditions d'une éventuelle reprise ne sont pas non plus dénuées d'enjeux. Pour envisager une évolution, la vente du club à 100 % se heurte à certains écueils (quid de la garantie de passif, soit des risques encourus avec les affaires en cours, notamment ?). L'idée d'un 50/50 revient dans l'air mais ne fait toujours pas l'unanimité. « C'est le souhait de Jafar Hilali et il apparaît logique d'entendre ses arguments, poursuit Ancel. Mais je n'ai jamais caché préférer prendre 100 % du club et les investisseurs qui seront avec moi pourront exprimer une tendance en direct. Ce sont eux les décisionnaires ». En tout cas, la solution d'un partanariat est réaffirmée par Olivier Kachkach : « Si on fait un partenariat, on doit s'accorder sur un projet sportif ». Alain Fontenla est toujours là et paraît loin. En l'occurrence, c'est comme si un être manquait et que le fil était solidement renoué.
François Namur
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Re: 17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
L'Alsace a écrit :Les négociations reprennent
« Dans un club de foot, les discussions sont toujours plus passionnées que dans une entreprise normale. » Olivier Kachkach, porte-parole de Carousel Finance, la société londonienne actionnaire minoritaire du Racing-Club de Strasbourg (1), ne croit pas si bien dire. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison que les pourparlers autour du rachat du RCS par un pool d’investisseurs alsaciens ont accouché d’un divorce en bonne et due forme entre Alain Fontenla, actionnaire majoritaire du Racing, et Henri Ancel, mandaté par la Ville de Strasbourg pour mener les discussions autour dudit rachat. Peut-être aussi parce que le trader de la City ne voulait tout simplement pas qu’ils aboutissent…
Hier, la conversation téléphonique d’une demi-heure entre Henri Ancel et Jafar Hilali, patron de Carousel Finance, a en tout cas entériné définitivement la fin des tractations entre le médiateur strasbourgeois et Fontenla. « Désormais, Carousel Finance sera l’unique interlocuteur de M. Ancel, confirme Kachkach. La société défendra à la fois ses propres intérêts en tant qu’actionnaire minoritaire du RCS, mais aussi ceux d’Alain Fontenla. »
La condition de voir Fontenla exclu de la table des négociations étant remplie, Henri Ancel a consenti lui aussi à faire un pas en avant. Une nouvelle réunion de travail aura donc bien lieu à Paris ce jeudi en début d’après-midi, mais cette fois-ci en présence de deux des six investisseurs alsaciens , jusqu’ici toujours représentés par le spécialiste en levée de fonds. « Frédéric Sitterlé, représentant majeur des nouveaux investisseurs, et Léonard Specht, représentant des actionnaires minoritaires déjà en place, feront le déplacement (2), explique Henri Ancel. On est arrivé à un stade où les deux parties doivent s’expliquer directement entre elles. »
Outre Sitterlé et Specht, Olivier Kachkach et Jafar Hilali seront également assis à la table des négociations, entourés comme prévu par Henri Ancel et Luc Dayan, président du Racing depuis mercredi dernier. « Maintenant, tout est possible, affirme Olivier Kachkach, optimiste convaincu. Un partenariat avec les Alsaciens reste d’actualité. » Pas sûr que les régionaux l’entendent de cette oreille, eux qui refusaient encore la semaine dernière un quelconque investissement financier si le pouvoir était partagé avec Alain Fontenla et ses amis. « Il y a une volonté d’aboutir et de trouver une solution chez Jafar Hilali que je ne ressentais pas chez Alain Fontenla, se satisfait pour l’instant Henri Ancel. Accord ou désaccord, au moins on ira au bout. » En revanche, ce nouveau départ dans les négociations ne permettra pas de trouver un consensus avant quinze jours.
F.R.
(1) Carousel Finance possède 15 % des parts de Racing Investissements, holding de tutelle du club strasbourgeois.
(2) Font également partie du pool d’investisseurs Jacky Kientz (au nom d’Egon Gindorf), Dominique Pignatelli, Philippe Bohrer et Robert Mosser.
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Re: 17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
Bon çà finit quand cette histoire? Qu'est ce que çà me gave... heureusement que j'ai plus les DNA...
			
			
									
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Re: 17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
L'Alsace a écrit :Une nouvelle assemblée générale convoquée le 24 mars prochain
Une nouvelle assemblée générale de la SASP (*) Racing-Club de Strasbourg a été convoquée pour le mercredi 24 mars prochain à 14h, a-t-on appris cet après-midi à l'issue du conseil d'administration du club qui se tenait dans les locaux du Stade de la Meinau.
L'ordre du jour de cette quatrième AG en moins de quatre mois sera la révocation et la nomination d'administrateurs de la SASP, un préalable a priori à un changement futur de direction. En revanche, si aucun accord n'est trouvé d'ici là dans le processus actuel de revente du club à un pool d'investisseurs alsaciens, cet ordre du jour n'aura plus véritablement de raison d'être.
"On espère que d'ici au 24 mars, une issue aura été trouvée, dans un sens ou dans l'autre", a déclaré Olivier Kachkach, représentant de la société londonienne Carousel Finance (actionnaire minoritaire du club) et administrateur de la SASP. Les neuf administrateurs étaient présents ou représentés aujourd'hui, Jafar Hilali (patron de Carousel Finance) et Alain Fontenla (actionnaire majoritaire du club) n'ayant pas fait le déplacement.
Autre point abordé cet après-midi lors du CA, le montant de la rémunération de Christophe Cornélie, directeur général du RCS. Ce dernier a préféré annuler cette discussion, estimant que dans le contexte actuel, il était préférable qu'il reste au service du club strasbourgeois à titre bénévole, dans l'attente de l'issue des tractations en cours.
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Re: 17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
L'Alsace a écrit : Hilali dit non aux investisseurs alsaciens
Les propriétaires du RCS, Alain Fontenla et Carousel Finance (via son président Jafar Hilali), ont-ils accepté l’offre de rachat des investisseurs alsaciens avant l’heure limite d’hier minuit ? Non.
La partie de poker menteur aura duré jusqu’au bout de la nuit et n’est apparemment pas finie. Alors qu’hier en fin de matinée, un accord entre propriétaires du Racing et candidats alsaciens au rachat paraissait se dessiner, les négociations sont entrées dans une nouvelle impasse dans l’après-midi. Elles n’en sont pas sorties avant la « dead line » fixée à minuit par les investisseurs régionaux.
Pourtant, sur les coups de midi, les deux parties semblaient proches d’un terrain d’entente. Jafar Hilali, qui mène les tractations au nom des propriétaires, semblait disposé à accepter, à quelques détails près (notamment sur les modalités de paiement), l’offre officielle transmise la veille par le pool régional.
Quelle offre ? Difficile d’en savoir plus dans la mesure où les deux parties respectent scrupuleusement la clause de confidentialité qu’ils se sont imposée. Mais Hilali était - dit-on - prêt à se retirer contre 4,9 millions d’euros payables immédiatement. Une somme correspondant au 1,6 million dépensé pour racheter les parts de Philippe Ginestet, aux 3 millions injectés par le duo Fontenla - Carousel sur le compte courant du club et aux 300000 euros de frais divers engagés (notamment pour la prestation de Luc Dayan et son assistant Benoît Rousseau). En contrepartie, les propriétaires consentaient aux Alsaciens une garantie de passif sur le litige en cours avec l’ex-PDG Julien Fournier, à concurrence de 100000 euros.
Mais dans l’après-midi, Hilali aurait formulé « de nouvelles exigences », selon le négociateur des régionaux, Frédéric Sitterlé. Celui-ci refusait cependant d’en dévoiler la teneur, répétant simplement : « Nous maintenons notre offre jusqu’à minuit. »
« Nous avons respecté stricto sensu ce que les propriétaires avaient demandé », complétait H. Ancel. « Je suis assez serein. Il n’est pas exclu que Jafar Hilali signe notre proposition en émettant quelques réserves. »
L’a-t-il fait sur le fil ? Non, apprenait-on sur les coups de minuit. Selon nos dernières informations plus tôt dans la soirée, ça n’en prenait pas le chemin, malgré l’appel limpide du kop sur une banderole durant le match : « Fontenla, signe et casse-toi. »
Quoi qu’il en soit, les Alsaciens se réuniront ce samedi en fin de matinée pour détailler leur projet. Seront-ils plus éclairés sur les intentions des propriétaires ? Sans doute. Mais en attendant, tout est gelé au RCS. Témoin le licenciement du recruteur Pierre Ginestet, annoncé sur le site internet du club dès le 15 janvier et toujours pas effectif. Le frère de l’ex-président a pourtant accepté la transaction financière proposée par la nouvelle direction il y a un mois. Depuis, plus de nouvelles.
Le paiement de certaines factures a également été différé. Ainsi celle relative à la location de l’avion privé pour le déplacement à Vannes vendredi n’a-t-elle pas encore été honorée. Elle devrait l’être en début de semaine. Mais l’anecdote traduit l’inertie qui règne au sein d’un club qui ne sait toujours pas sur quel pied danser.
Dernière heure : Hilali dit non
Hier soir, juste avant la fin du délai accordé par les investisseurs alsaciens aux propriétaires pour répondre à leur offre, Jafar Hilali, président de Carousel Finance (sa société associée à 15 % à Alain Fontenla), qui est en fait le grand argentier du rachat à Philippe Ginestet, a fait savoir qu’il rejetait la proposition du pool représenté par Henri Ancel depuis fin décembre et Frédéric Sitterlé ces derniers jours.
Dans un mail adressé peu avant minuit, Hilali dit avoir « pesé le pour et le contre » et constaté « que l’offre est trop déséquilibrée. » Il annonce cependant être disposé à reprendre les négociations lundi, mais ajoute qu’il comprendrait que les investisseurs régionaux se retirent. Il souhaitait notamment un remboursement immédiat des 3 millions de compte courant et garder une participation même symbolique au capital de la SASP. Les Alsaciens, qui se réunissent ce matin, décideront de la poursuite ou non des tractations. La vente semble désormais très mal engagée.
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Re: 17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
Le remboursement des 3 millions imediatement c'est plutôt normal. et si le pool d'investisseur n'est pas financièrement capable de le faire ... on peux se demander de quoi ils seront capable  
			
			
									
									
						
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Re: 17 décembre 2009 : le Racing est à vendre !
Les 3 millions sont disponibles. On a tous compris que Fontenla ne partira pas sans avoir retrouvé toutes ses billes avec Caroussel Finance. En plus ce qui risque de leur retomber sur le coin de la figure avec tous les contentieux encore à venir et non réglés, on comprend bien qu'ils ont hate de vouloir se casser...mais pas sous 5 millions.
Ben comme je l'avais souvent répété, le pool alsacien devrait se retirer du projet de rachat et laisser cette cohorte de requins de la finance se démerder à régler toutes les factures encore à venir. Et là ils riront jaune très bientôt, et reviendront très vite en arrière pour supplier les repreneurs alsaciens de revenir sur leur décisions. Seulement voilà, il ne reste plus beaucoup de temps pour régler ce litige, au cas où les impayés s'amoncellent, le club risque d'exploser et se retrouver en national d'office, voir plus bas encore en fin de saison. Je viens de lire que la Meinau sonne creux...la faute à qui ?
			
			
									
									
						Ben comme je l'avais souvent répété, le pool alsacien devrait se retirer du projet de rachat et laisser cette cohorte de requins de la finance se démerder à régler toutes les factures encore à venir. Et là ils riront jaune très bientôt, et reviendront très vite en arrière pour supplier les repreneurs alsaciens de revenir sur leur décisions. Seulement voilà, il ne reste plus beaucoup de temps pour régler ce litige, au cas où les impayés s'amoncellent, le club risque d'exploser et se retrouver en national d'office, voir plus bas encore en fin de saison. Je viens de lire que la Meinau sonne creux...la faute à qui ?


 
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