
Jean-Marc Furlan
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Re: Jean-Marc Furlan
mais il y contribue 

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Re: Jean-Marc Furlan
Oui, parce que du reste, il a pas de quoi être heureux notre ami Fufu ...
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Re: Jean-Marc Furlan
Mis au placard depuis le 4 décembre et l'arrivée de Jean-Marc Furlan au FC Nantes, Jean-Jacques Pierre a décidé de dire tout le mal qu'il pensait de son club. En ce qui concerne sa situation, le défenseur haïtien a déclaré mardi en fin d'après-midi qu'elle n'était «pas claire. C'est comme le FC Nantes et le football pratiqué [...] A chaque fois que je demande une explication, on me dit c'est l'autre. [...] Le problème du club est simple : il y a 38 joueurs sous contrat, sans les prêts. On amène des joueurs qui sont moins bons que ceux qui sont là...»
«Peur de faire de bons matches»
En ce qui concerne sa mise à l'écart, Pierre livre son explication : «J'ai eu une discussion avec le coach qui m'a dit que c'était le président qui me faisait des crasses. Deux jours après, il a dit aux autres joueurs "Jean-Jacques il a fait deux bons matches, mais je ne compte pas sur lui". Je crois que les joueurs ont peur de faire des bons matches, parce qu'ils ont peur de finir comme moi.»
Et le défenseur, capitaine sous Gernot Rorh, d'expliquer la drôle de situation qu'il a vécu avant la nomination de Furlan : «Avant que le coach n'arrive, Kita a appelé mon agent pour lui dire : "On ne veut plus de Jean-Jacques". Mon agent lui répond : "Qu'en est-il pour le nouveau coach ?" "Bah lui aussi, il n'en veut pas." "C'est qui ?" "On ne le connaît pas encore, mais il ne veut pas de Jean-Jacques."» Ambiance.
Un costard pour Furlan
Sur sa lancée, Jean-Jacques Pierre a également taillé un costard à son entraîneur : «En arrivant, le coach nous a dit qu'il allait nous apprendre à jouer au football. À l'époque, on était à 3 points du troisième, aujourd'hui, on est à 3 points de la descente. Donc j'attends d'apprendre à jouer au football...»

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Re: Jean-Marc Furlan
Pas mal. 

- supppourtjs
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Re: Jean-Marc Furlan
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
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Re: Jean-Marc Furlan
«En arrivant, le coach nous a dit qu'il allait nous apprendre à jouer au football. À l'époque, on était à 3 points du troisième, aujourd'hui, on est à 3 points de la descente. Donc j'attends d'apprendre à jouer au football...»[/b]



J'en pleure de rire



- Sam.
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Re: Jean-Marc Furlan
ouais, enfin le coup de faire venir des joueurs moins bon que ceux qu'on a déjà, ça me rappel fortement un club et ça me fait moyennement marrer.
Sam.
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Re: Jean-Marc Furlan
20 Minutes a écrit :Onze défaites pour héritage
Lundi, Jean-Marc Furlan retrouve la Meinau avec Nantes, où ses jours semblent comptés. Mais que reste-t-il de son passage au Racing?
Onze défaites d'affilée en Ligue 1. Sous le mandat de Jean-Marc Furlan (2007-2009), le Racing a connu sa pire série en championnat. A chaque record, son trophée. Dans le cas présent, ce fut une relégation. Ensuite, l'opération «Remontée immédiate» a échoué d'un point lors de la dernière journée à Montpellier. «On rate la montée, mais on ne peut pas tout lui mettre sur le dos. Le coach n'était pas sur le terrain, relativise Quentin Othon. Mais c'était l'objectif, donc oui, c'est un échec.» «En tant qu'entraîneur, il n'avait peut-être pas le niveau, estime un supporter assidu des entraînements du groupe pro. Toutefois, c'est une personne que j'appréciais beaucoup. La discussion était possible, il prenait le temps de nous parler.»
Dans l'effectif strasbourgeois, vingt joueurs ont côtoyé l'actuel entraîneur de Nantes. D'un point de vue humain, il a séduit la plupart de ses joueurs. «On pouvait échanger avec lui. Sa porte était toujours ouverte», explique Steven Pelé. Un changement pour le défenseur, après sa saison à Guingamp sous les ordres de Victor Zvunka. Jean-Marc Furlan est aussi allé au clash avec plusieurs joueurs (Abdessadki, Johansen). «Certains ont déstabilisé le groupe par leur comportement négatif, agissant comme une piqûre de serpent», balançait-il avec sa gouaille en juin2008. Le Girondin a également eu des rapports tendus avec la cellule de recrutement ou avec son président, Philippe Ginestet, qui a fini par le licencier.
A l'entraînement, Steven Pelé a «pris du plaisir, progressé». «C'est ce qu'attend un joueur», avoue le défenseur. «J'ai pu travailler librement avec les gardiens», confie Alex Vencel, l'entraîneur des portiers. L'ancien coach de Libourne et de Troyes consultait les gens autour de lui. «On échangeait, il donnait des retours sur les jeunes», concède Jean-Marc Kuentz, le directeur du centre de formation. «Après, c'était le patron, c'est lui qui tranchait», note Alex Vencel.
Il a tenté d'apporter au Racing un système de jeu (voir encadré). Sans succès. Il n'a pas eu plus de réussite avec la préparation mentale gérée par sa compagne. «Il a une approche scientifique. Les clubs ne sont peut-être pas encore prêts», pense Alex Vencel. JMF s'est appuyé sur le centre de formation strasbourgeois. Si un jeune perce au plus haut niveau, on se rappellera que c'est lui qui l'aura lancé chez les pros. Mais dans la mémoire collective, la série des onze défaites prendra toujours le pas sur le reste.
A son arrivée en 2007, Jean-Marc Furlan voulait faire évoluer le RCS avec un numéro10. Johansen, Abdessadki, Gargorov ont tenu le poste. Un système abandonné depuis, et qui n'a pas forcément cours au centre de formation. «Il avait exposé son projet sans rien imposer», livre Jean-Marc Kuentz. Son héritage tactique se retrouve «chez les joueurs», avance Pascal Janin. «Ils se construisent via les entraîneurs qu'ils croisent. Après, qu'ont-ils retenu ? Je ne me pose pas la question.»
Floréal Hernandez
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
- fan_racing
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Re: Jean-Marc Furlan
Il est gentil Jean-Marc quand il veut, mais bon ... Pelé qui aurait progressé, si c'est pas malheureux de lire ça.
- Keating
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Re: Jean-Marc Furlan
Espérons que ses joueurs le lâche complètement lundi soir, dans l'optique de changer de coach ...L'Alsace a écrit :Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?
Viré début juin du Racing à un an de la fin de son contrat, Jean-Marc Furlan a replongé début décembre à Nantes où rien ne va plus. Son sort au FCN pourrait être scellé en cas de défaite à la Meinau lundi (20 h 30).
C’était samedi dernier. Après le naufrage de « son » FC Nantes à la Beaujoire contre le dauphin brestois la veille (1-4), Jean-Marc Furlan, nommé le 3 décembre à la place de Gernot Rohr, confiait ne pas être certain de diriger son équipe après un week-end de repos. Il est pourtant toujours là. Mais son avenir ne tient qu’à un fil.
Cette semaine, les portes du centre d’entraînement de la Jonelière se sont fermées. Huis clos mercredi et vendredi. Pas de séance jeudi. Les Nantais sont demeurés invisibles. Ils réapparaîtront ce matin en public. Relégué de Ligue 1 en Ligue 2 avec Troyes (2006-2007), puis Strasbourg (2007-2008), JMF, qui a raté la remontée avec le Racing lors de la dernière journée 2008-2009 (défaite 2-1 à Montpellier), est de nouveau en galère.
Son portable est tellement sollicité qu’il n’enregistre même plus les messages. Le technicien ne répond de toute façon pas. Peut-être parce que son équipe ne répond plus, sur le terrain s’entend. Comme par un drôle de clin d’œil du destin, son sort semble directement lié au résultat de ce qui, en d’autres temps, aurait constitué un choc au sommet de la L 2 : le Strasbourg – Nantes de lundi (20 h 30) à la Meinau. En début de semaine, Waldemar Kita a pourtant affirmé que le Girondin « n’était pas menacé. »
Après deux années de tensions avec un Philippe Ginestet qui a fini par le remercier après l’échec de la remontée, Furlan a replongé – façon de parler évidemment – dans l’autre grand club instable de ces dernières saisons : le FC Nantes dirigé par un Kita qui, malgré un lourd investissement sonnant et trébuchant, cristallise le ressentiment de l’environnement du FCN. On dit même l’homme d’affaires en ce moment aussi déprimé que les résultats de son équipe sont déprimants.
Le Racing a repris 13 points à Nantes
Deux mois après l’arrivée de l’ex-coach du RCS, la fracture entre les deux hommes saute aux yeux des observateurs. Ça tombe bien : leur mariage n’a été consenti que jusqu’en fin de saison, les deux parties se réservant le droit de se séparer librement. À ses proches qui lui déconseillaient de choisir un FC Nantes où l’instabilité est, comme à Strasbourg, érigée en mode de vie et de fonctionnement, Furlan avait répondu que l’envie d’exercer de nouveau un métier dont il était privé depuis six mois le démangeait. Un argument qu’il avait repris mi-janvier lorsque « L’Alsace » l’avait joint pour évoquer le possible départ du milieu brésilien du Racing, Rodrigo, chez les Canaris (notre édition du 14 janvier). « Je sais que ma mission est difficile et l’environnement, sensible. Mais Nantes reste une place forte du foot français qui ne se refuse pas. »
On doute qu’il tienne aujourd’hui le même discours, alors qu’on évoque des dissensions au sein d’un vestiaire qui compte pas moins de… 38 pros. Sans parler des cinq prêtés.
Mardi, le défenseur Jean-Jacques Pierre, placardisé depuis le changement d’entraîneur, a vidé son sac. Furlan n’a pas échappé au déballage : « En arrivant, le coach nous a dit qu’il allait nous apprendre à jouer au football. À l’époque, on était à 3 points du troisième. Aujourd’hui, on est à 3 points de la descente. Donc, j’attends d’apprendre à jouer au football… »
Depuis la victoire conquise lors du premier match dirigé par l’ex-entraîneur de Libourne (1-0 contre Arles-Avignon), le FCN, remonté ce jour-là au 5e rang, a enchaîné 5 défaites et 1 nul (1 point sur 18). Au soir de la 13e journée, les hommes de Rohr, dauphins à l’époque, comptaient 14 points d’avance sur le Racing. Avant leur duel de lundi pour la 24 e journée, ceux de Furlan ne possèdent plus qu’une unité de plus. Pascal Janin et ses troupes, invaincus depuis quatre matches, leur ont repris 13 longueurs en 11 rencontres.
Des deux coaches et des deux équipes, le moustachu et ses joueurs, pourtant classés derrière, ne sont pas les plus menacés. Les Bleus sont dans une spirale ascendante et les Canaris, dans un tourbillon infernal. Si ce dernier se poursuit après-demain à la Meinau, la tête de Furlan ne tournera pas seulement. Elle tombera.
Stéphane Godin