[09/10] Le Fil Rouge

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Fred : ce n'est pas l'Alsace , mais les DNA pour l'article précédent

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Sale temps et embellie

Sur le plan sportif, le RCS profite de l’hiver pour sortir de la grisaille. Une éclaircie que ne favorisent pourtant pas des conditions d’entraînement rendues délicates par une météo peu conciliante.

Hier matin, comme pratiquement lors de 75 % des séances organisées depuis la reprise de l’entraînement le 2 janvier, les professionnels strasbourgeois se sont réfugiés sous la halle couverte du centre de formation. Couverte, mais pas fermée. Donc en partie enneigée. « Les rafales de vent ramènent la neige jusque sous le toit du hall et la pelouse synthétique est blanche sur presque toute sa surface », constate l’entraîneur Pascal Janin, obligé, comme ses troupes, de composer avec de rudes conditions hivernales.

Ainsi le technicien a-t-il annulé la 2 e séance de ce jeudi, initialement programmée l’après-midi. « Par expérience, je sais que passé le cap de la mi-saison, les organismes sont bien fatigués et qu’il est préférable d’éviter les surcharges de travail. A fortiori sur un revêtement synthétique où si on sollicite trop les joueurs, les petits bobos, comme des douleurs aux adducteurs ou aux tendons, apparaissent et peuvent pénaliser l’équipe. C’est pour ça que je n’ai pas voulu doubler ce jeudi. »

Comme Jean-Marc Furlan à plusieurs reprises l’an dernier, P. Janin pourrait délocaliser l’entraînement de ce matin sur la pelouse synthétique de l’US Ittenheim, à une quinzaine de kilomètres de Strasbourg. Car celle de la halle couverte du centre est trop exiguë (40 m x 60) pour travailler certains schémas de jeu. « Le forfait possible de Mamadou Bah (voir par ailleurs) pourrait donner l’occasion à notre recrue hivernale Albert Baning de jouer. Mais les conditions ne sont pas idéales pour faire travailler Albert tactiquement et l’aider ainsi à mieux cerner le jeu de ses coéquipiers. C’est pour ça que nous irons peut-être ce vendredi matin sur le grand terrain synthétique d’Ittenheim. Mais seulement si les conditions sont bonnes. S’y rendre pour évoluer sur une pelouse synthétique recouverte de cinq centimètres de neige et balayée par le vent, je ne vois pas l’intérêt. »

« Ce serait bien de penser à un équipement adapté »

Depuis le début janvier, les pros du RCS ne se sont entraînés qu’à une dizaine de reprises sur herbe, la plupart la semaine passée avant le déplacement à Sedan. Mais le répit a été de courte durée. « Le travail sur une petite surface de 40 m x 60 n’est pas inintéressant, car il permet de travailler la technique et la vivacité », fait observer un Janin dont le discours se rapproche toutefois de celui de ces prédécesseurs. « Jusqu’à preuve du contraire, Strasbourg se situe à l’Est de la France. Les hivers y sont rigoureux. Je regrette que le club ne dispose pas d’un équipement vraiment adapté à ce type de climat. Ça servirait non seulement aux pros, mais aussi aux jeunes que nous délogeons régulièrement de la halle couverte - parce que nous sommes prioritaires - et qui se retrouvent pénalisés. Ce serait bien que l’un des futurs présidents y pense. Parce que s’entraîner dans ces conditions n’est évidemment pas un plus. Nous nous adaptons. Avec 29 pros sous contrat, je me dis qu’un jour, tous les joueurs seront valides et que ça deviendra très compliqué de travailler sur une surface aussi réduite. »

Les blessures longue durée de Yassine Bezzaz, Magaye Gueye et Boubacar Kébé, celles moins graves (Mamadou Bah, Armand N’Djama) et les petits bobos de la semaine évitent pour l’heure l’engorgement. Avec un peu de chance, le jour où tout le monde ou presque sera d’aplomb, le printemps, arrivé avec un peu d’avance sur le plan sportif, aura peut-être trouvé son prolongement météorologique. Le RCS pourra alors aller voir hors de la halle couverte si l’herbe est plus verte et, surtout, plus naturelle.

[argueti]

Le maintien d’abord

Comme Stéphane Cassard plus haut dans ces colonnes, Pascal Janin a avoué hier midi son étonnement de n’avoir pas vu un dirigeant passer féliciter ses joueurs après la victoire contre Nantes lundi (1-0). « Face à Ajaccio, tout le monde était descendu aux vestiaires. Là, personne. Ah, si ! Léonard Specht (l’ex-président redevenu l’été dernier simple administrateur) . Ça prouve que joueurs, entraîneur et staff, nous savons ce que nous avons à faire. Nous n’avons besoin de personne pour nous le rappeler. En revanche, nous avons besoin d’une direction stable pour prendre certaines décisions, comme discuter avec les joueurs en fin de contrat et anticiper la saison prochaine. »

Même si un vent d’espoir pousse désormais le Racing vers l’avant, le technicien se refuse à s’emballer. « Nous avons cinq points d’avance sur le premier relégable et donc un petit droit à l’erreur. Nous avions la tête hors de l’eau. Nous pouvons considérer maintenant que nous avons sorti les épaules. Mais avant d’envisager autre chose, je reste concentré sur le match de vendredi contre Clermont, qui sera plus frais que nous pour n’avoir pas joué le week-end dernier contre Ajaccio (Ndlr : match remis) . Compte tenu de certaines confrontations directes, ce match peut nous faire basculer dans la première moitié du classement alors que depuis le début, nous avons toujours été dans les derniers de la classe. Il pourrait aussi augmenter notre marge sur la zone rouge. »

Même raisonnement chez Stéphane Cassard. « Cinq points, ce n’est pas énorme. L’important, c’est d’arriver le plus vite possible à 40 points. Pour l’instant, nous ne nous préoccupons pas trop du classement. Nous avançons et nous verrons bien où ça nous mènera. Quatorze journées, c’est long. Il peut encore se passer plein de choses pour les équipes de devant, mais aussi de derrière. C’est pour ça que même si ça va beaucoup mieux et si une osmose s’est créée dans le groupe, nous n’avons pas encore le sentiment d’être tranquilles. »

[silex57]

C'est bien il faut rester sur cet état d'esprit, rien n'est acquis et il faut continuer à se battre et pas se croire arriver ce qui a déjà été le cas par le passé au Racing ...

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L’alerte est donnée

Au Racing, on le sait : le signal d’alarme a été tiré depuis belle lurette. Hier à la Meinau, il l’a en fait été au propre comme au figuré. L’assemblée générale a commencé avec une demi-heure de retard sur l’horaire prévu, provoquant la colère des actionnaires minoritaires, dont un René Maechler (plus de trois décennies au club) hors de lui, contraints de patienter sous la pluie et dans le froid. Le motif : personne n’avait les clefs du salon des présidents où devait se dérouler la réunion et où l’alarme s’était déclenchée de façon intempestive. L’AG a donc été provisoirement déplacée dans l’une des salles de réunion des locaux administratifs, avant, au dernier moment, de se tenir dans le lieu initialement prévu. Une confusion qui n’a pas été sans rappeler celle qui règne au club depuis trois mois.

Délocalisé à Ittenheim. Ils en avaient le projet depuis plusieurs jours. Ils l’ont concrétisé hier matin. Soucieux de quitter la surface réduite (60 m x 40) de la halle couverte du centre de formation, les joueurs du Racing se sont entraînés sur le terrain synthétique de l’US Ittenheim, à 15 km de Strasbourg, où Jean-Marc Furlan avait pris l’habitude de les emmener les saisons précédentes. Pascal Janin a dirigé 23 joueurs (dont 3 gardiens) « dans d’excellentes conditions » qui l’amènent à reposer une question qu’il avait déjà formulée voici quelques jours. « On s’entraîne pratiquement comme sur une pelouse en herbe. Le terrain était impeccable. Quand je vois qu’un petit club comme Ittenheim dispose d’un tel équipement, je m’étonne de constater que le Racing, dont c’est le métier, n’en possède pas. Pourtant, amorti sur plusieurs années, l’investissement me paraît être une goutte d’eau dans le budget d’un club pro comme le nôtre. »

Reprises différées. Jérémy Abadie, qui avait repris trop tôt après son entorse de la cheville gauche contre Ajaccio, et Seïd Khiter, victime dimanche d’un étirement à l’adducteur, bénéficient toujours d’un programme de préparation aménagé. Les deux joueurs devraient retrouver le groupe en début de semaine prochaine. Boubacar Kébé, Yassine Bezzaz et Magaye Gueye sont toujours à l’infirmerie.

[télésupporteur]

et pour l'alsace, encore un

titre accrocheur et à côté de la plaque

[argueti]

Avenir : « Maintenir, puis construire »

Le nul de vendredi contre Clermont (1-1), combiné à la victoire de Metz à Dijon, a repoussé le Racing à dix longueurs des Messins, 3 es. Envolés donc, les rêves fous d’improbable remontée pour les Bleus ? « On a pu rêver un peu et d’ailleurs, la saison est encore longue », admet Guillaume Lacour. « Mais la priorité est de s’éloigner de la zone rouge. »

Même analyse chez le coach Pascal Janin. « Ce que nous avons présenté contre Clermont était trop moyen. Nous aurions pu être accrochés en étant bons. Nous ne l’avons pas été. Pour mériter de penser au haut de tableau, il nous aurait fallu faire le plein à domicile contre les équipes de milieu de classement. Aujourd’hui, nous devons nous reconcentrés sur le maintien et ne rêver à rien d’autre pour l’instant. »

« Une victoire nous aurait permis d’espérer, mais Metz est costaud », enchaîne Stéphane Cassard. « Selon moi, Caen, Brest et Metz vont monter. Notre mot d’ordre est : maintenir, puis construire. Une bonne fin de saison permettrait de bien préparer la suivante. »

[supppourtjs]

Au moins ils ont une analyse lucide.

[D520]

JAF touché à la hanche

Sévèrement secoué avant-hier à Caen dans un choc à la 29 e avec Jérémy Sorbon (averti sur le coup), Jean-Alain Fanchone, sorti dix minutes plus tard, souffre d’une grosse contusion en haut de la hanche gauche. Le latéral gauche du Racing devrait passer des examens complémentaires ce mardi pour déterminer si des fibres musculaires n’ont pas été touchées. Il faudra patienter jusque-là pour savoir si sa participation au match de vendredi contre Angers à la Meinau est remise en cause.

Seïd Khiter (adducteurs), Basile De Carvalho (épaule, puis gastro-entérite) et Quentin Othon (de retour de suspension, mais aussi titillé par une cheville douloureuse) reprendront lundi avec un groupe au repos aujourd’hui. Magaye Gueye poursuit son programme de reprise avec le préparateur physique Jean-Claude Thiry.

[télésupporteur]

avant de construire, on choisi un architecte ( entraîneur en foot )
au fait, coach vahid est dispo