Nouveaux Actionnaires ?

[Keating]

Ils n'avaient qu'à sortir l'argent avant lui alors ...

[télésupporteur]

pourraient bien actionner des leviers de pression auxquels ils n’ont pas encore eu recours.

C'est quoi ces leviers en question?

et les tireuses de demi de bière

[Keating]

Henri Ancel rompt les négociations avec Alain Fontenla

Henri Ancel, mandaté par la Ville de Strasbourg pour mener les négociations de rachat du Racing-Club de Strasbourg par un pool d'investisseurs alsaciens (*), a fait savoir aujourd'hui qu'il ne voulait plus négocier à l'avenir avec l'actionnaire majoritaire du club, Alain Fontenla.

Le médiateur strasbourgeois reproche au trader de la City un manque de respect envers le club, ses salariés, ses supporters, les élus qui l'ont mandaté et la presse, après que Fontenla a sèchement repoussé la dernière offre de reprise qui lui a été soumise hier après-midi, en marge de l'assemblée générale du RCS qui s'est tenue dans la soirée à la Meinau (voir notre édition d’aujourd’hui).

« Il s’est mis tout l’environnement à dos. Aujourd’hui, c’est terminé. J’ai des valeurs et je ne peux pas m’asseoir dessus pour négocier », a-t-il affirmé.

Henri Ancel a précisé qu'il souhaitait désormais négocier directement avec Jafar Hilali, patron de la société Carousel Finance, actionnaire minoritaire de Racing Investissements (la holding de tutelle du RCS) et partenaire financier d'Alain Fontenla. « Je demande que Fontenla parte, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ça. Pour discuter, nous devrons savoir qui est notre interlocuteur. Cet interlocuteur ne peut plus être Fontenla. Si lui reste, les négociations sont rompues. En revanche, si Jafar Hilali a le pouvoir pour les mener, elles se poursuivront. »

Hier soir, le spécialiste en levée de fonds avait déjà avoué qu'il commençait à perdre patience, après déjà plus d'un mois de tractations.

Jafar Hilali a proposé aujourd'hui à Henri Ancel une nouvelle rencontre à Paris, en présence de Luc Dayan, président depuis hier du Racing. Le médiateur strasbourgeois ne compte pas s'y rendre tant qu'il n'a pas l'assurance qu'Hilali a les pleins pouvoirs dans les négociations.

Aura-t-on fini avant la fin de la saison ????

[silex57]

Le médiateur strasbourgeois reproche au trader de la City un manque de respect envers le club, ses salariés, ses supporters, les élus qui l'ont mandaté et la presse

Ne lui reprocherait il pas aussi d'être un meilleur homme d'affaire que lui ?

[fab]

non je pense qu'il lui reproche d'avoir essayé de lui mettre bien profond...

[fab]

l'alsace a clairement pris parti pour les nouveaux actionnaires
le journal cite toutes les éventuelles mauvaises affaires
mais ne dit rien sur les éventuelles bonnes, comme le pourcentage sur la revente de gameiro par exemple

Ne pas oublier qui est l'actionnaire majoritaire du journal l'alsace: le crédit mutuel

Ah oui, il bossait ou avant herzog?

[argueti]

Ancel : « Que Fontenla parte »

Le médiateur nommé par la Ville a décidé de rompre les négociations avec le trader londonien, mais se dit prêt à les poursuivre avec Jafar Hilali, président de Carousel Finance, si ce dernier en a le pouvoir.

La nuit de mercredi à jeudi est passée et elle n’a pas calmé la colère de Henri Ancel. Tard dans la soirée d’avant-hier, le médiateur mandaté par la Ville de Strasbourg pour finaliser le rachat du Racing par un pool d’investisseurs alsaciens a transmis un mail courroucé à Alain Fontenla, le propriétaire du RCS, dont il a envoyé copie à Jafar Hilali (actionnaire minoritaire à 15 % via sa société Carousel Finance SA), Luc Dayan, le nouveau président, Christophe Cornelie, le directeur général, et, évidemment, à tous les investisseurs dont il porte le dossier de reprise.

Pour poursuivre les négociations avec les propriétaires, il réclame un préalable : qu’Alain Fontenla quitte la table. « Je ne veux plus discuter avec lui. Voilà deux mois que je me fais balader. Avec Jafar Hilali avec lequel j’ai un bon contact, nous avions négocié un accord de principe. Depuis, Fontenla a de nouvelles exigences. Encore durant l’AG de mercredi, je suis intervenu pour calmer le jeu. Tout ce que j’ai obtenu en réponse, c’est un dédain et une suffisance inadmissibles par rapport à la mairie que je représente. Il traite sans le moindre respect les salariés, les investisseurs, les élus qui m’ont mandaté, les supporters, la presse. Il s’est mis tout l’environnement à dos. Aujourd’hui, c’est terminé. J’ai des valeurs et je ne peux pas m’asseoir dessus pour négocier. »

Alain Fontenla n’a d’ailleurs pas répondu au mail d’Ancel, au contraire d’un Hilali soucieux d’apaiser une situation sur le point de devenir explosive. « Jafar Hilali me propose un rendez-vous lundi à Paris, en compagnie de Luc Dayan. Il n’en est pas question tant que je n’aurai pas la certitude qu’il a le pouvoir pour conduire la négociation », enchaîne un Ancel hors de lui. « Nous avons des armes pour le contraindre à partir. Je n’ai pas envie de les utiliser et l’heure n’est pas venue d’en parler dans le détail. Mais si je dois les utiliser, je le ferai. »

[argueti]

Ancel se fâche

A la tête d'un groupe d'investisseurs locaux susceptibles de racheter le Racing à Alain Fontenla et à ses associés, Henri Ancel ne veut plus entendre parler d'une négociation avec le financier installé à Londres. Ce dernier affiche, aux yeux du médiateur, une attitude trop insupportable pour discuter.

Il n'avait exprimé qu'à demi-mots ses contrariétés après l'Assemblée Générale de la SASP Racing, intervenue mercredi. Henri Ancel s'est exprimé de manière plus limpide, hier, s'invitant à la conférence de presse organisée pour la nomination de Luc Dayan, à la tête du Racing.

« Je veux savoir qui est mon interlocuteur »

Et le spécialiste en levée de fonds, mandaté par la municipalité strasbourgeoise pour organiser un projet de reprise du Racing à partir de capitaux « locaux », n'a pas mâché ses mots. Alain Fontenla, le principal propriétaire, était dans le viseur.
« Je ne veux plus négocier avec Alain Fontenla, souligne celui qui avait volontiers usé d'une langue de diplomate jusqu'alors. Avec Monsieur Jafar Hilali (ndlr : membre de Carousel Finance, associé à Fontenla dans l'achat du Racing), je me retrouve avec quelqu'un prêt à discuter. En AG, Alain Fontenla m'oppose une fin de non recevoir. Je veux savoir qui est mon interlocuteur. Et je ne veux plus que ce soit Alain Fontenla ».

« Je ne peux pas m'asseoir sur mes valeurs pour négocier »

Au-delà des questions de gros sous et des conditions de reprise, un problème de personne n'est pas loin de se faire jour. A la faveur de contacts épisodiques, Alain Fontenla ne s'illustre pas nécessairement par une communication aisée. Harcelé de questions à la sortie de la réunion de tous les actionnaires du club, le financier avait fini par déceler dans la présence des journalistes la différence entre le monde de la finance et du foot. Ponctués de rires nerveux, ses propos peuvent laisser transparaître une certaine timidité. A la faveur de quelques épisodes récents, Henri Ancel y voit bien pire. « Jusqu'à présent, j'ai été « soft », explique-t-il. Nous avons fait une proposition discutable et modifiable, je ne le conteste pas. Mais hier (mercredi), j'ai eu l'impression d'être agressé par Alain Fontenla. Cet homme ne me dit pas bonjour. Cela fait deux mois que je calme le jeu et, maintenant, je dis "Ça suffit" ». Outre quelques centaines de milliers d'euros, il s'agit donc désormais de se retrouver sur des principes qui n'ont rien d'anodin, aux yeux du proche de la municipalité. « Cette mission, je la fais par conviction, conclut Ancel. Mais je ne peux pas m'asseoir sur mes valeurs pour négocier. Je ne peux pas supporter le comportement suffisant que l'on me rétorque pour discuter ». Un nouveau mur de glace a semblé s'ériger dans le panorama strasbourgeois ces dernières heures.

[urotsukidogi]

Ah quand même ça y est on y est, les locaux commencent à gueuler fort, comme ça si jamais ça foire ça ne sera pas de leur faute.

[PoY]

Je me demande bien comment il pourrait les forcer à partir