Jean-Claude Plessis

[urotsukidogi]

Je voudrais féliciter nos dirigeants qui recherchent des mecs compétents ou réputés l'être afin de les collectionner, si notre armoire ne s'enrichit pas de trophées, on pourra toujours exposer nos employés de "qualité". Mais bon sang quand est-ce qu'on va nous présenter un projet qui ressemble un peu à quelque chose, mais bon heureusement les locaus arrivent eux tels des chevaliers blancs avec des idées et de l'ambition et ... Ah ben non en fait. Bon ben démerdez-vous.

[Keating]

Nous sommes partis sur la base d’un contrat de cinq ans comme président salarié.

Ca va coûter cher en indemnités de licenciement ...

Clair que 5ans ça douille si ça ne passe pas ... Ca serait une somme supplémentaire à mettre sur la table pour les repreneurs s'ils insistent ... De même pour Fontenla, il réfléchira à deux fois avant de le remercier ...

[argueti]

Même des joueurs, c'est rare de les faire signer aussi longtemps

[silex57]

Ouais mais un président habituellement ça se licencie pas souvent ... sauf actuellement au racing bien sûr !

[Tenor]

Nous sommes partis sur la base d’un contrat de cinq ans comme président salarié.

Ca va coûter cher en indemnités de licenciement ...

Ce club marche sur la tête. Qu'est-ce qu'il va rapporter durant ces 5 années, ou plutôt combien va t-il faire débourser aux repreneurs aux poches vides. Encore de la pure spéculation dans la durée pour Fontenla et Cie avec la venue de Plessis.
A force de faire signer président sur président, j'ai du mal à croire qu'on pourra encore investir dans des joueurs "calibrés".

[Stan]

Hallucinant, j'ai rien d'autre à dire..

On est le club le plus instable de l'hexagone et un des tous meilleurs présidents français vient chez nous.

[PoY]

aux repreneurs aux poches vides.

Tu parles des locaux la j'imagine ?

[Tenor]

Tu penses sincèrement que Fontenla en est bourré lui ?

A mon avis il doit rendre des comptes en Angleterre, l'état d'avancement de son projet par exemple , avec le fameux "oû en

sommes nous Fontenla", quels sont les chiffres, ça avances, vous nous avez fait le point, quoi de neuf, vous n'avez plus beaucoup de temps, vous avez bien évalué la rallong qu'il faudra, le retour sur investissement etc etc

Ici il cherche tous les moyens pour noyer le poisson et gagner surtout du temps, voilà ce que j'en pense de ces mecs, rien de

rien

[Tormentor2]

Ça me fait penser à la politique : une action médiatique, et tout le monde oublie les catastrophes accumulées auparavant par le pouvoir en place...

[argueti]

Un joker à double tranchant

En nommant à la présidence un homme aussi entier et reconnu que Jean-Claude Plessis, les propriétaires du RCS espèrent se refaire une virginité à Strasbourg. Cette stratégie n’a une chance d’aboutir que si l’ex-patron de Sochaux a les pleins pouvoirs. Sinon, elle pourrait se retourner contre eux.

Julien Fournier a été président du Racing durant deux mois et demi (4 décembre - 17 février, avec, au passage, un mois de placard). Son successeur Luc Dayan aura tenu à peine plus d’un mois (du 17 février au 24 mars, date à laquelle il sera officiellement remercié en assemblée générale), sans jamais être opérationnel.

Combien de temps, Jean-Claude Plessis, le déjà 3 e président - en trois mois et demi - de l’ère Alain Fontenla, nouveau propriétaire, restera-t-il en poste ? De la réponse à cette question cruciale dépend sans nul doute l’avenir d’un RCS en perdition.

Car depuis le 6 juin et la démission de Philippe Ginestet, le Racing a sans doute battu un record mondial. Il a usé pas moins de six présidents (1). Un tous les mois et demi. Sans compter l’ex-vice-président de Lorient Stéphane Tessier, qui s’était lui-même présenté à la Meinau comme le nouveau boss en janvier avant de repartir, effrayé, deux jours plus tard.

En engageant Jean-Claude Plessis pour cinq ans et en lui offrant 5 % du capital du club, les propriétaires Alain Fontenla et Jafar Hilali se sont acheté un alibi sportif indispensable. Suffisant pour se refaire une virginité à Strasbourg ? Pas évident du tout après les propos de Fontenla le week-end dernier qui assimilait les repreneurs alsaciens à « des mafieux » et Strasbourg, à « une zone de non-droit. »

« Fontenla doit s’excuser »

« Ces propos étaient déplacés », stigmatise Plessis. « Fontenla doit s’excuser. J’en ai parlé ce matin (hier) à son associé Jafar Hilali. Je crois que les propriétaires n’avaient pas tout à fait compris le fonctionnement du foot. Ils m’ont donné les pleins pouvoirs. La Ville m’a déjà contacté pour me dire qu’elle réclamait toujours la vente aux Alsaciens. Je suis gêné par tout ça. Parce que je suis neutre et n’ai qu’une seule préoccupation : où va-t-on mener le Racing ? Je l’ai dit aux dirigeants de la Ligue de Football Professionnel : si on a des griefs contre les propriétaires et la preuve qu’ils ont fauté, qu’on la mette sur la table et qu’on les sorte. Mais si ce n’est pas le cas, qu’on les laisse travailler. »

Les excuses publiques de Fontenla, censées intervenir en début de semaine, seront trop tardives pour être jugées recevables par l’environnement alsacien. Le maire de Strasbourg, Roland Ries, qui a lancé jeudi un appel solennel aux propriétaires pour qu’ils revendent, campe sur sa position. A ses yeux, la nomination de J.-C. Plessis n’est qu’une énième manœuvre de diversion, un coup médiatique. Une analyse partagée par Frédéric Sitterlé, porte-parole du dossier régional. « Nous regrettons la décision de Jean-Claude Plessis », dit ce dernier, « C’est un homme qui n’a plus rien à prouver et pour lequel nous avons un profond respect. Mais cela ne règle pas le fond du problème qui est celui de l’actionnariat et des intentions des propriétaires. Sa décision ne fait que retarder le processus de sauvetage du club. Fontenla a déjà grillé plusieurs cartouches pour gagner du temps. Les présidents précédents en sont tous venus à une situation conflictuelle et tendue avec Fontenla. Y compris Luc Dayan qui aurait pu lui aussi, s’il n’avait été phagocyté et contraint, être l’homme de la situation. Ce n’est quand même pas un hasard si tous ceux qui s’approchent de trop près des postes à responsabilités finissent par se retirer. »

Plessis peut-il réussir là où Fournier et Dayan ont échoué, donc avoir les coudées vraiment franches ? « J’en suis convaincu », prétend-il. Il compte ainsi réduire le champ d’action de Ralph Isenegger, l’avocat suisse au cœur du dossier depuis trois mois et demi et qui pourrait entrer au nouveau directoire. « Les actionnaires sont au courant que je ne veux pas voir certaines personnes dans mon entourage », prévient le futur président. « Je choisirai les gens que j’estime compétents. J’ai obtenu la garantie de disposer d’un budget de 15 millions en 2010-2011. »

Si le nouveau boss passe l’été et prouve ainsi qu’il a su garder la mainmise sur les transferts, Hilali et Fontenla auront réussi leur coup. Si, en revanche, il repart en claquant la porte après s’être aperçu qu’il ne maîtrisait pas tout, ils auront perdu la partie. Définitivement. Vendredi, ils ont abattu une carte maîtresse : un joker à double face. A double tranchant aussi.

La phrase

« Entre nous soit dit, je trouve que Pascal Janin s’est comporté de manière très honorable dans la tempête. Avant de penser aux solutions extérieures, quels que soient les postes d’ailleurs, je vais faire un état des lieux des compétences en interne. »
Stéphane Godin

(1) Ginestet, Léonard Specht, Ginestet de nouveau, Fournier, Dayan et Plessis.