[09/10] Le Fil Rouge

[PoY]

Pierre Ginestet s’en va

Rien que pour ca

[lolo]

Je remets en avant 2 infos qui sont passé quasi inaperçues dans l'article de l'Alsace du 18/03:

Le nouveau président compte sur la formation. Alors que la rumeur court depuis quelques jours que la nouvelle direction compte réduire encore le budget du centre de formation, Jean-Claude Plessis entend au contraire s’appuyer dessus. « Ça m’emm… que la réserve soit sur le point de descendre en CFA 2. Je n’ai pas encore les éléments en ma possession, mais la formation doit être une priorité. » Plessis indique par ailleurs que selon ses informations (a priori des sources proches de la Ligue), « l’enquête menée par TRACFIN (1) est nulle et non avenue. Mais je dois encore en avoir confirmation officielle. »

[silex57]

Ben c'et plutôt positif pour le projet de Fontenla and Co donc on en parle pas beaucoup ....

[PoY]

Je l'avais noté, mais pas rebondi dessus, l'autre nouvelle du départ du Pierrot m'a enchanté

[argueti]

A un moment, y a bien quelqu'un qui va en bouffer dans la figure : on passe pas de 17 à 12M de budget sans faire des coupes franches dans un domaine

[Keating]

Déjà sur les stadiers, tu es bien placé pour le voir ....
Et pour le coup, je trouve ça normal, vu le public en masse qu'on voit actuellement, on peut s'en passer ...
Quand il y aura à nouveau plus de monde, il faudra les faire revenir !

[argueti]

On coute pas 5M par an hein

Par contre au niveau joueur et salariés ...

[Keating]

Bien sûr, votre salaire est ridicule, mais des petites économies mises bout à bout permettent de .... payer Carvalho

[D520]

36, bientôt les congés payés

En remportant avant-hier à la Meinau contre un Stade brestois format Ligue 1 sa 8 e victoire de la saison (toutes à domicile), le RCS a atteint la barre des 36 points et s’est rapproché significativement du maintien. À moins de deux mois de la fin de saison, il est sur la bonne voie.

Magaye Gueye a beau avoir effectué sa grande rentrée vendredi après deux mois d’absence et contribué à la précieuse victoire du Racing sur le fil face au dauphin brestois (1-0), il ne s’emballe pas. Car les succès d’Istres, Guingamp ou Clermont ont juste permis aux Bleus de conserver leur marge de cinq points sur le premier relégable, Châteauroux (que les Guingampais ont doublé au goal-average), à neuf journées de la fin.

« Le jour où nous compterons deux victoires de plus, nous pourrons vraiment souffler, mais pour l’instant, je ne suis pas complètement rassuré », glisse l’international espoirs, par ailleurs conscient que son équipe a effectué un grand pas en avant en prenant le dessus « sur la meilleure équipe de Ligue 2 à l’extérieur. Beaucoup s’étaient cassé le nez dessus. C’est bon pour la confiance. Il faut continuer. »

Double prime

Ce succès face à une formation bretonne invaincue en déplacement depuis 21 août valait bien la double prime accordée par Jean-Claude Plessis, futur président pas encore nommé, mais qui, dans un sourire, a trouvé « plus facile de l’accorder avec l’argent des autres ». En l’occurrence celui de ses actionnaires qui cherchent pourtant à réduire les coûts à tous les étages.

Ce geste présidentiel a évidemment « fait plaisir » au groupe, comme le souligne Arnaud Maire. Il récompense l’abnégation d’un groupe dominé en qualité par son adversaire brestois, mais toujours aussi costaud mentalement. Ce qui, évidemment, n’occulte pas ses lacunes techniques et tactiques. « Si nous en sommes là après 29 journées, c’est que dans la qualité et l’expression collective, nous sommes moins bien que certaines équipes », admet volontiers Pascal Janin. « Dans ces cas-là, l’abnégation et la volonté sont des atouts indispensables. Nous avons mis le bleu de travail depuis pas mal de temps et ça nous sauve. Si nous ne sommes pas toujours beaux, malgré quelques bons matches, au moins sommes-nous efficaces. Quand on voit les résultats des autres, on se dit qu’une défaite aurait été une mauvaise opération. Là, même si nous ne creusons pas l’écart, nous gardons le bas de classement à distance. Avec deux victoires et un ou deux nuls, ça devrait le faire. En cela, ce succès est une bonne opération. »

Rendez-vous chez les mal classés

Le mérite du RCS est d’autant plus grand que, comme le souligne Maire, « Brest est défensivement très à l’aise et offensivement surprenant. Il m’a fait penser à Sedan, avec de très bons joueurs qui se trouvent parfaitement. Nolan Roux est un futur grand. Bruno Grougi est très bon. Mais il y avait pour nous matière à faire mieux. En première mi-temps, nous avons facilité la tâche des Brestois en n’étant pas suffisamment compacts. Nous aurions pu leur enlever le monopole du ballon avec un peu plus d’impact. Ces prochains temps, il va falloir travailler la conservation et l’utilisation du ballon, parce que nous ne pourrons indéfiniment tout faire à l’énergie. Mais bon, un nul à Vannes suivi d’une victoire contre Brest à domicile, c’est un bon rythme pour se maintenir. »

Un rythme cependant pas évident à tenir, si l’on se réfère au calendrier de fin de saison. Le Racing accueillera en effet quatre équipes mieux classées (Metz, 3 e, Dijon, 12 e, Nîmes, 5 e, et Le Havre, 8 e) et se déplacera chez ses poursuivants, excepté Tours (11 e) ce vendredi : Istres (19 e), Bastia (20 e), Guingamp (17 e) et Châteauroux (18 e). Autant de mal classés qui n’ont pas abdiqué. « Le calendrier ne nous est pas forcément favorable », concède P. Janin, « mais en début de saison, alors qu’il semblait l’être, nous ne comptions que trois points après sept journées. »

Invaincu à l’extérieur depuis le 22 décembre au Havre (4 nuls en 2010), le RCS ne s’est toujours pas imposé hors de la Meinau. Mais neutraliser ses concurrents directs chez eux d’ici au 15 mai pourrait suffire à son bonheur.

[D520]

Le sourire en souffrant

Sans atteindre des sommets sur le terrain, le Racing, grâce à un mental irréprochable, peut lorgner avec légitimité une fin de saison moins agitée que ses coulisses. Son horizon en L 2 s'éclaircit.

Ils ont tiré la langue, ils ont souffert mille maux, déstabilisés et déséquilibrés par les assauts brestois, ceux de Grougi et de Roux notamment. Mais finalement, ils ont pu afficher un sourire jusqu'aux oreilles avant de se coucher. Trois points sont tombés dans l'escarcelle strasbourgeoise, vendredi, grâce à un coup de tête de Rodrigo en toute fin de match. Et le Racing conserve une appréciable avance sur la zone de relégation, d'où Guingamp s'est extirpé pour y laisser Châteauroux.

« Un état d'esprit et une envie de s'en sortir »

« On était plus dans la difficulté qu'eux, mais on a été solide derrière et efficace, apprécie le héros brésilien du soir, pas le plus fringant du camp strasbourgeois mais le plus décisif. On se retrouve à jouer le maintien à ce moment de la saison. Ce n'est pas évident. Mais il y a un état d'esprit et une envie de s'en sortir. » Elle devrait se révéler suffisante au regard du chemin qu'il reste à parcourir. En dépit du très petit total accumulé par le trio de tête et donc de la quantité de points récupéré par tous les autres, le maintien devrait être assuré avec 42 points. Il reste donc deux victoires à glaner en neuf rendez-vous. « On a fait une bonne opération, considère Janin, parce que l'on a interrompu la belle série de Brest à l'extérieur (ndlr : les Bretons étaient invaincus en déplacement depuis le 21 août et une défaite à Arles-Avignon 3-2, soit onze voyages sans accroc). On n'a pas été brillant. Mais si on est dans cette situation, c'est que l'on ne s'appuie pas sur des qualités extraordinaires. Il faut au moins que l'on soit irréprochable au niveau de la volonté et de l'abnégation. » Pour enjoliver le tableau, un inédit environnement printanier semble contribuer à la désertification de l'infirmerie. En attendant le retour de Nicolas Fauvergue, espéré secrètement face à Metz, le 5 avril, Magaye Gueye est entré à la pause. S'il a paru essoufflé après une demi-heure de jeu, il a néanmoins permis à son équipe de se remettre d'aplomb après une mi-temps compliquée.

« Une défaite, cela aurait été une catastrophe »

« J'étais effectivement vite carbonisé, mais l'équipe de Brest avait aussi donné beaucoup en première période, souligne le prometteur attaquant strasbourgeois. On a essayé de profiter du travail des titulaires, de créer des décalages et de donner du peps. » Le plan a finalement parfaitement fonctionné, même si Brest n'a pas fini vraiment acculé. « Une défaite, cela aurait été une catastrophe, considère Gueye. On va chercher à enchaîner, alors qu'en même temps il y a un nouveau président. On espère qu'il va apporter de la stabilité. En tout cas, il met de la vie. » Et en même temps du beurre dans les épinards. Tout à la joie d'un succès comme arraché pour marquer son arrivée, le futur-président Plessis a accordé une double prime dans le vestiaire. « Avec l'argent des autres, c'est plus facile », en a ri le dirigeant dans les couloirs de la Meinau. Avec un total de 36 points, c'est surtout l'horizon strasbourgeois qui s'éclaircit.

François Namur