[09/10] 30ème J : Tours / Strasbourg - 2/0

[Tenor]

Oui peut être, mais je m'attendais ce soir à beaucoup plus, au moins un match nul qui aurait regonflé l'équipe pour la venue de Metz. Là ça va être la peur au ventre comme d'hab contre les grenats...ça n'augure rien de bon cette défaite

[télésupporteur]

Faute avouée à moitié pardonnée

mais incompétence confirmée

[baskath]

Faute avouée à moitié pardonnée

On e comptabilise qu'une défaite 1/0 alors ?

[PoY]

A noté tout de même que contrairement à un entraineur bien connu, il accepte de s'etre trompé et ne renvoie pas la faute au terrain, aux dirigeants, aux remplacants, enfin sur tout ce qu'il peut à par lui-même

[argueti]

Un Tours pour rien

Inexistants en première mi-temps, rapidement menés au score en deuxième, les Strasbourgeois n'ont jamais semblé être en mesure d'inquiéter Tours hier soir et se sont logiquement inclinés. Le maintien est encore loin pour le Racing, 15e du classement de Ligue 2 ce matin.

Entre Tours, équipe poussive à domicile et le Racing, incapable de gagner à l'extérieur, les pronostics allaient bon train à quelques minutes du coup d'envoi, hier, dans les travées du stade de la Vallée du Cher.

« Un non-match »

Certaines mauvaises langues arguaient que dans ce cas de figure, seul un résultat nul pouvait sanctionner les débats. Las, ce sont finalement les joueurs de Daniel Sanchez qui ont conjuré le sort en s'imposant sur leurs terres, plongeant une nouvelle fois les Alsaciens dans le doute. « J'ai des regrets, expose avec raison Pascal Janin à l'issue de la rencontre. C'est un non-match ». D'un côté comme de l'autre, la partie débute d'ailleurs sur de mauvaises bases : festival de passes ratées, pressing inexistant, hors-jeu en pagaille... Pas de quoi enthousiasmer - et c'est un euphémisme - la maigre assistance présente. Pour les Alsaciens, la malchance s'ajoute vite à la maladresse lorsque Jean-Alain Fanchone se blesse après un contact... avec Quentin Othon. Bizarrement, ce coup du sort ne réveille pas plus les Strasbourgeois que les Tourangeaux. Malgré le travail de sape de Doumeng, le FC Tours se montre bien trop timoré pour inquiéter la défense alsacienne. Reste que les Strasbourgeois ne font pas vraiment meilleure figure et ne réussissent pas à bonifier les quelques situations favorables qui daignent se présenter. Brahmia, Zenke ou Bah ratent quasiment tout ce qu'ils entreprennent et c'est sur une bien pâle copie que les deux équipes rejoignent les vestiaires. « C'est ma responsabilité, précise Pascal Janin dans les vestiaires. Je ne m'attendais pas du tout à ce début de match attentiste de la part de Tours et j'avais demandé à mes joueurs d'attendre que les Tourangeaux sortent pour qu'on profite des contres ».

« Le sentiment de m'être trompé »

« Au vu de la première mi-temps, j'ai le sentiment de m'être trompé. Mon choix et ma composition d'équipe n'étaient pas concluants », poursuit l'entraîneur alsacien. Après la pause, le ton a changé... mais côté tourangeau. Revenus avec de meilleures intentions, les locaux se montrent plus entreprenants. Le Racing ne recule pas vraiment, mais n'avance pas non plus et c'est finalement Olivier Giroud qui en profite. Bien servi par Atik, le meilleur buteur de Ligue 2 débloque la situation en inscrivant sa 20e réalisation de la saison (1-0, 51e). On attend une réaction strasbourgeoise, mais c'est Tours qui a désormais des ailes après cette ouverture du score. Gakpé, auteur d'une longue chevauchée dans le couloir gauche, sert l'ancien Strasbourgeois Chahir Belghazouani, tout juste entré en jeu. Ce dernier ne se fait pas prier pour crucifier son ancien portier en nettoyant la lucarne d'un pointu (2-0). Janin décide alors de jouer son va-tout en lançant toutes ses forces restantes dans la bataille, à savoir Gueye et Gargorov. Les deux joueurs ont le mérite de se bouger et d'offrir des solutions dans le marasme ambiant. « Emil et Magaye sont bien rentrés », estimait d'ailleurs Janin. Il faut toutefois attendre la 66e minute pour que le Racing cadre enfin une frappe via Lacour. Mais il est tard, bien trop tard et cette réaction d'orgueil ne donnera rien. Hier soir, les Strasbourgeois rêvaient de l'emporter enfin loin de la Meinau. Mais c'est bel et bien Tours qui a fait mentir les pronostics et qui se rapproche du maintien. Le Racing, lui, va devoir lutter jusqu'au bout.

« Ce soir, je n'ai rien vu »

« Ces dernières semaines, ce n'était pas parfait, mais j'ai vu du coeur, de l'envie. Ce soir, je n'ai rien vu et ça me reste en travers de la gorge », analyse encore un coach alsacien bien dépité. Ce matin, les Strasbourgeois sont 15e et comme le dit Janin : « Il va falloir tourner la page et prendre rapidement des points ». En effet. Car désormais, le temps presse...

Un réveil bien trop tardif

Pas inspirés, incapables de se montrer dangereux devant les buts adverses avant la 60e, les Strasbourgeois ont logiquement plié dans un match plutôt terne.

CASSARD (**). Une première intervention autoritaire des deux poings (12e) et une sortie au pied (45e+2) qui sauve son équipe du 1-0... et c'est tout pour la première mi-temps. Va chercher sa première balle de la seconde période au fond des filets, après avoir été jonglé par Giroud. S'est montré fébrile ensuite.
PICHOT (**). Face à Gakpe, le latéral a rusé pour ne pas être pris de vitesse en début de rencontre. Pas trop de boulot ensuite, si ce n'est ce sauvetage de la tête juste avant la mi-temps. Se fait manger sur le deuxième but tourangeau.
SIKIMIC (**). Une première relance pour personne et quelques interceptions bienvenues en première période. Pris à froid dès l'entame de la second période sur le but de Giroud.
MAIRE (**). Comme son compère Milo, l'ancien Bastiais peut dire merci aux Tourangeaux, qui lui ont grandement facilité la tâche en première mi-temps. Et comme son compère, il s'est montré trop laxiste au marquage de Giroud sur l'ouverture du score tourangelle.
FANCHONE (non noté). "Jaf" avait un client en la personne du remuant Atik. Touché à la 25e, il a joué quelques (trop longues) minutes en boitant avant d'être remplacé par De Carvalho (34e, **), très discret.
RODRIGO (**). Plutôt incisif à l'entame, le régulateur brésilien s'est ensuite assoupi, à l'image des 22 acteurs présents sur le terrain en première période.
LACOUR (***). Il a livré un duel intéressant avec Doumeng au milieu de terrain, sans réussir réellement à faire la différence. S'est toutefois procuré deux belles occasions sur corner (66e et 68e).
BAH (**). Positionné plus haut qu'à son habitude, comme un numéro 10, Bah est rentré dans son match... en rentrant dans François, bien bousculé par le Strasbourgeois. A ensuite tenté de percer la muraille tourangelle, mais en se montrant trop maladroit pour faire la différence.
OTHON (***). Excentré côté gauche, le petit milieu de terrain est rapidement redescendu d'un cran après la blessure de "Jaf" pour occuper le poste d'arrière gauche. Correct.
BRAHMIA (**). Finalement titulaire sur le flanc droit de l'attaque, il a placé quelques banderilles malheureusement trop stériles. De la volonté, tout de même. Remplacé par Gueye (56e), auteur d'une action intéressante (71e).
ZENKE (**). Seul en pointe, l'attaquant a lutté comme il pouvait face à la paire Genevois-Saïdi. A manqué d'adresse, comme à la 20e, lorsqu'il fait la différence sur sa première accélération, avant de se faire rattraper par les défenseurs locaux. Remplacé par Gargorov (61e), volontaire, qui aurait mérité de réduire le score sur un coup franc direct en toute fin de match.

Barbara Schuster

[argueti]

Jour de naufrage

Au terme d’un match marqué par une première période d’une rare indigence, un RCS hors sujet et désormais 15 e a concédé sa première défaite à l’extérieur en 2010 hier à Tours (2-0). Sa marge sur le premier relégable pourrait descendre à 4 points si Guingamp ne perd pas lundi au Havre.

Les Strasbourgeois ont quitté hier soir le stade de la Vallée du Cher tête basse, conscients d’être passés à côté de leur match. Pour avoir commencé à jouer à 0-2 après plus d’une heure, ils ont essuyé leur premier échec de l’année 2010 en déplacement où ils n’ont toujours pas gagné cette saison.

Inutile de chercher des responsabilités individuelles dans ce fiasco. Le naufrage d’une embarcation strasbourgeoise, pourtant guère chahutée par des Tourangeaux longtemps timorés, a été total et collectif. La première mi-temps a même été une purge absolue. Rarement on avait vu 45 minutes aussi indigentes. D’un côté, un Tours FC en souffrance à domicile et qui presse à… 50 m du but de Cassard. De l’autre, un RCS toujours en quête de son premier succès à l’extérieur. Comme des boxeurs qui se craignent, les deux équipes refusent le combat. Et pour paraphraser un célèbre sketch de Coluche, Maire passe à Sikimic qui repasse à Maire qui rend à Sikimic. Et vice-versa. Et ainsi de suite. D’une tristesse à pleurer.

Il faudra ainsi attendre les dix dernières minutes de cette première période pour voir les Tourangeaux hausser – un peu – le ton et se créer la seule occasion digne de ce nom : une frappe de Gakpe difficilement repoussée du pied par Cassard, puis vendangée par un Giroud surpris de voir le ballon lui revenir (45 e + 2). Entre-temps, le RCS a perdu Jean-Alain Fanchone, victime d’une béquille au genou gauche dans un tampon avec… Othon et remplacé par De Carvalho.

Janin : « Je me suis trompé »

Malheureusement pour le Racing, cette petite flambée du TFC va se transformer en brasier dès le début de la 2 e période. Sur la 9 e passe décisive d’Atik, le meilleur buteur de L 2 Olivier Giroud élimine Cassard d’un contrôle orienté en extension et inscrit comme à la parade son 20 e but (51 e). Puis 7 minutes plus tard, l’ex-Strasbourgeois Chahir Belghazouani, tout juste entré en jeu et mis sur orbite par Gakpe, file battre de près un gardien bas-rhinois auteur d’une sortie aussi hésitante que la précédente (58 e). Menés 2-0 et dos au mur, les Bleus d’Alsace auront bien une réaction d’orgueil, obligeant Sopalski à quatre parades sur une volée de Lacour (67 e), un missile de Bah (69 e), une frappe excentrée de Gueye, lancé un peu plus tôt (71 e), et un joli coup franc de Gargorov, autre remplaçant entré en jeu (89 e). Mais le mal est fait et Gakpe, d’une tête à bout portant sortie par Cassard (84 e), sera tout près de l’aggraver.

Dans les couloirs de vestiaires où les Tourangeaux se félicitent de leurs deux victoires consécutives qui leur offrent pratiquement le maintien, Pascal Janin fait son mea culpa avec honnêteté. « J’ai le sentiment de m’être trompé sur ma composition d’équipe et les consignes que j’avais données et que les joueurs ont respectées. Je leur avais demandé d’attendre, de faire sortir Tours pour contrer. Mais les Tourangeaux ne sont jamais venus nous chercher. Ça a donné un non-match en première mi-temps. Cette défaite est davantage de ma responsabilité que de celle des joueurs. Mon option n’a pas été concluante. » Les précédentes l’avaient été. Cette fois, des joueurs au coach, tout le monde a raté son match. « Je leur fais confiance. Nous en allons nous en sortir », tente de se rassurer le nouveau président, Jean-Claude Plessis, qui rêvait sûrement d’un retour plus réussi dans sa ville natale.

En jeu

Cassard 3,5. Pichot 5. Maire 4,5. Sikimic 4. J.-A. Fanchone non-noté (De Carvalho 3). Lacour 6. Rodrigo 3. Brahmia 3,5. Bah 4. Othon 4,5. Zenke 3.

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

[raphou96]

A noté tout de même que contrairement à un entraineur bien connu, il accepte de s'etre trompé et ne renvoie pas la faute au terrain, aux dirigeants, aux remplacants, enfin sur tout ce qu'il peut à par lui-même

C'est clair

[télésupporteur]

tours 2 ( fontenla et plessis ) - les locaux du racing 0

[Stan]

Perdre contre Tours n'a rien de honteux vu la qualité de leur effectif. C'est pas à cause de ce genre de défaites qu'on a foiré notre championnat.

[télésupporteur]

d'accord avec toi sous condition de remplacer le mot effectif par entraîneur