[Ex] Yacine Abdessadki
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- Mox
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je reste persuader qu'il a un bon potentiel ! ! !
d'accord c'est pas Zidane, mais il a sa place dans une équipe de ligue 1.
il est encore jeune et pourtant ça fait déjà pas mal de temps qu'il pointe le bout de son nez en équipe première... c'est peut être parce qu'il est au club depuis pas mal d'année et qu'il a était intégré à l'équipe une très jeune et qu'il n'a pas fait des matchs extraordinaire que tous le monde le trouve mauvais. Pourtant cette saison il a fait de très nettes progrès, il n'est pas encore constant et a des passages à vides durant le match, mais c'est une caractéristique de tous les jeunes joueurs...
Courage Yacine !
d'accord c'est pas Zidane, mais il a sa place dans une équipe de ligue 1.
il est encore jeune et pourtant ça fait déjà pas mal de temps qu'il pointe le bout de son nez en équipe première... c'est peut être parce qu'il est au club depuis pas mal d'année et qu'il a était intégré à l'équipe une très jeune et qu'il n'a pas fait des matchs extraordinaire que tous le monde le trouve mauvais. Pourtant cette saison il a fait de très nettes progrès, il n'est pas encore constant et a des passages à vides durant le match, mais c'est une caractéristique de tous les jeunes joueurs...
Courage Yacine !
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- argueti
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Yacine Abdessadki - Le prodige devenu footballeur
Le prodige devenu footballeur

Yacine Abdessadki : « J'avais envie de montrer à Antoine Kombouaré qu'il pouvait me faire confiance ».(Photo DNA - Yves Dieffenbacher)
Arrivé dans les valises de Philippe Thys, qui l'avait formé à Toulon, Yacine Abdessadki était un prodige de la balle à 17 ans. Six années plus loin, il est devenu footballeur et Antoine Kombouaré a relancé sa carrière avec 707 minutes de jeu depuis le début de la saison.
« Au jeu d'échecs, c'est la plus belle progression de la saison », rigole Ulrich Le Pen au sujet de Yacine Abdessadki. « L'élève a dépassé son professeur », répond le deuxième tout sourire. Si le jeu d'échec est devenu son dada dans les vestiaires, c'est sûrement sur le terrain que Yacine Abdessadki a le plus progressé. « J'ai simplement mûri », explique-t-il.
Etoile filante
Arrivé au Racing à 17 ans et décrit comme un surdoué, il va voir filer son étoile. « On m'a mis sur un piédestal, j'avais le statut de grand espoir. J'adorais tripoter le ballon, le garder, se souvient-il. Et j'ai fait quelques erreurs. Le football était trop facile. »
Tout était trop facile, effectivement. Du ballon, il en avait plein les pieds. Il sera le futur numéro 10 du Racing, disait-on avec certitude. « Mais j'ai fait de petites bêtises. A 19 ans, j'avais une voiture classe, un coupé cabriolet. J'avais teint mes cheveux en blond, sourit-il aujourd'hui. J'ai accepté tous les reproches qui m'ont été faits, même si je n'étais pas coupable à 100%. Je devais les accepter. Mais j'ai perdu deux ou trois ans. »
« J'étais seul à ne pas comprendre »
Aujourd'hui, justement, il dit avoir changé. Avoir appris. Il porte toujours de belles fringues, et arbore une coupe de cheveux tendance. « J'ai besoin de ça pour me sentir bien dans ma peau », explique Yacine Abdessadki. Mais, comme les regards et les jugements ne s'arrêtent qu'aux apparences, on le prenait pour un bringueur. « J'ai dû chasser les a priori », souffle-t-il.
Il y a deux saisons, son étoile était presque éteinte. « J'ai eu une évolution en dents de scie. Et puis, je ne voyais pas les choses de la même façon qu'aujourd'hui, j'avais le sentiment d'une injustice. La saison de la remontée, par exemple, j'avais été décisif à Saint-Etienne. La semaine d'après, je n'étais même pas dans le groupe. J'étais le seul à ne pas comprendre. »
Le déclic à Grenoble
Heureusement, Jean-Marc Kuentz l'aidera. « Il a toujours été derrière moi. J'ai commencé à prendre à coeur mon métier », reprend Yacine Abdessadki. Pas vraiment reconnu, il travaillera plus et plus. « On pense ce qu'on veut de moi, mais j'aime la rigueur dans le travail. »
Il s'exilera la saison passée à Grenoble. « Un déclic, reconnaît-il. Là -bas, on me faisait confiance. Alain Michel m'avait donné une grande liberté. J'ai grandi, j'ai mûri. » Il avait si bien grandi que le club isérois veut le conserver. Mais les choses vont traîner. « Ma situation était devenu simple : Grenoble avait bouclé son recrutement et, au Racing, on ne comptait pas sur moi », explique-t-il sans rancoeur.
« Il n'avait pas de préjugés sur moi »
Et puis, au fil des jours et des séances, l'ex-enfant gâté fait ses preuves. Trouve grâce aux yeux d'Antoine Kombouaré. « Il n'avait pas de préjugés, il ne me connaissait pas tout simplement. J'avais envie de lui montrer qu'il pouvait me faire confiance. »
Il dit s'être « pris en mains », il dit aussi ne pas regretter l'époque où on le destinait à un rôle unique de créateur. « L'évolution du foot veut ça, il n'y a plus ou presque de numéro 10. Mon rôle de récupérateur me va bien. Comme j'apporte quelque chose, ça veut dire que je prends du plaisir. D'autant plus qu'à Strasbourg, on ne nous interdit pas de jouer. »
Il est revenu plus tôt que prévu d'une blessure. Etait le 17e homme face à Nice, a joué le lendemain en CFA. « Je prends plaisir à y aller. J'ai la rage même, tant je ne veux pas que cette équipe tombe », crie-t-il presque.
« Quand t'es du Sud »
Il espère jouer à Marseille sous le regard de ses parents. « Quant t'es du Sud, tu rêves OM. C'est le club de mon enfance à Toulon, mon club de coeur. » Il s'est déjà rendu deux fois au Vélodrome avec le Racing. « La première fois, j'étais 17e et, la fois d'après, je suis resté sur le banc. »
Avec la suspension de Christian Bassila et l'absence de Guillaume Lacour, il pourrait avoir sa chance. « Le coach peut penser à moi, mais je ne suis pas sa seule solution. » Yacine Abdessadki a simplement réappris à être ambitieux. «Devenir titulaire est dans mes cordes.» Et sa progression ne s'arrête définitivement pas au jeu d'échecs...
DNA

Yacine Abdessadki : « J'avais envie de montrer à Antoine Kombouaré qu'il pouvait me faire confiance ».(Photo DNA - Yves Dieffenbacher)
Arrivé dans les valises de Philippe Thys, qui l'avait formé à Toulon, Yacine Abdessadki était un prodige de la balle à 17 ans. Six années plus loin, il est devenu footballeur et Antoine Kombouaré a relancé sa carrière avec 707 minutes de jeu depuis le début de la saison.
« Au jeu d'échecs, c'est la plus belle progression de la saison », rigole Ulrich Le Pen au sujet de Yacine Abdessadki. « L'élève a dépassé son professeur », répond le deuxième tout sourire. Si le jeu d'échec est devenu son dada dans les vestiaires, c'est sûrement sur le terrain que Yacine Abdessadki a le plus progressé. « J'ai simplement mûri », explique-t-il.
Etoile filante
Arrivé au Racing à 17 ans et décrit comme un surdoué, il va voir filer son étoile. « On m'a mis sur un piédestal, j'avais le statut de grand espoir. J'adorais tripoter le ballon, le garder, se souvient-il. Et j'ai fait quelques erreurs. Le football était trop facile. »
Tout était trop facile, effectivement. Du ballon, il en avait plein les pieds. Il sera le futur numéro 10 du Racing, disait-on avec certitude. « Mais j'ai fait de petites bêtises. A 19 ans, j'avais une voiture classe, un coupé cabriolet. J'avais teint mes cheveux en blond, sourit-il aujourd'hui. J'ai accepté tous les reproches qui m'ont été faits, même si je n'étais pas coupable à 100%. Je devais les accepter. Mais j'ai perdu deux ou trois ans. »
« J'étais seul à ne pas comprendre »
Aujourd'hui, justement, il dit avoir changé. Avoir appris. Il porte toujours de belles fringues, et arbore une coupe de cheveux tendance. « J'ai besoin de ça pour me sentir bien dans ma peau », explique Yacine Abdessadki. Mais, comme les regards et les jugements ne s'arrêtent qu'aux apparences, on le prenait pour un bringueur. « J'ai dû chasser les a priori », souffle-t-il.
Il y a deux saisons, son étoile était presque éteinte. « J'ai eu une évolution en dents de scie. Et puis, je ne voyais pas les choses de la même façon qu'aujourd'hui, j'avais le sentiment d'une injustice. La saison de la remontée, par exemple, j'avais été décisif à Saint-Etienne. La semaine d'après, je n'étais même pas dans le groupe. J'étais le seul à ne pas comprendre. »
Le déclic à Grenoble
Heureusement, Jean-Marc Kuentz l'aidera. « Il a toujours été derrière moi. J'ai commencé à prendre à coeur mon métier », reprend Yacine Abdessadki. Pas vraiment reconnu, il travaillera plus et plus. « On pense ce qu'on veut de moi, mais j'aime la rigueur dans le travail. »
Il s'exilera la saison passée à Grenoble. « Un déclic, reconnaît-il. Là -bas, on me faisait confiance. Alain Michel m'avait donné une grande liberté. J'ai grandi, j'ai mûri. » Il avait si bien grandi que le club isérois veut le conserver. Mais les choses vont traîner. « Ma situation était devenu simple : Grenoble avait bouclé son recrutement et, au Racing, on ne comptait pas sur moi », explique-t-il sans rancoeur.
« Il n'avait pas de préjugés sur moi »
Et puis, au fil des jours et des séances, l'ex-enfant gâté fait ses preuves. Trouve grâce aux yeux d'Antoine Kombouaré. « Il n'avait pas de préjugés, il ne me connaissait pas tout simplement. J'avais envie de lui montrer qu'il pouvait me faire confiance. »
Il dit s'être « pris en mains », il dit aussi ne pas regretter l'époque où on le destinait à un rôle unique de créateur. « L'évolution du foot veut ça, il n'y a plus ou presque de numéro 10. Mon rôle de récupérateur me va bien. Comme j'apporte quelque chose, ça veut dire que je prends du plaisir. D'autant plus qu'à Strasbourg, on ne nous interdit pas de jouer. »
Il est revenu plus tôt que prévu d'une blessure. Etait le 17e homme face à Nice, a joué le lendemain en CFA. « Je prends plaisir à y aller. J'ai la rage même, tant je ne veux pas que cette équipe tombe », crie-t-il presque.
« Quand t'es du Sud »
Il espère jouer à Marseille sous le regard de ses parents. « Quant t'es du Sud, tu rêves OM. C'est le club de mon enfance à Toulon, mon club de coeur. » Il s'est déjà rendu deux fois au Vélodrome avec le Racing. « La première fois, j'étais 17e et, la fois d'après, je suis resté sur le banc. »
Avec la suspension de Christian Bassila et l'absence de Guillaume Lacour, il pourrait avoir sa chance. « Le coach peut penser à moi, mais je ne suis pas sa seule solution. » Yacine Abdessadki a simplement réappris à être ambitieux. «Devenir titulaire est dans mes cordes.» Et sa progression ne s'arrête définitivement pas au jeu d'échecs...
DNA
Modifié en dernier par argueti le 31 mai 2004 13:23, modifié 1 fois.
- Frantz
- Entraineur adjoint@Staff
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- Enregistré le : 7 mars 2003 11:31
Le prodige devenu footballeur, faut peut-etre pas exagerer. 

Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
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- Sam.
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- Enregistré le : 21 oct. 2002 4:27
- Localisation : Paris
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ben a l'epoque, tout le monde en parlait comme s'il allait devenir le nouveau Maradona (des emissaires de la Juventus etaient même venu le voir jouer et c'etait bien avant que les footballeurs de moins de 20 ans ne s'expatrient en masse) mais bon, visiblement, ça lui etait monté à la tête mais là , il a l'air vraiment de s'être bien repris. Enfin, 24 ans, c'est pas la fin du monde, il nous fera p-être une carrière à la Vikash Dhorasso.Frantz a écrit :Le prodige devenu footballeur, faut peut-etre pas exagerer.
Sam.
Viva Gonzalo "El Buffalo" Belloso !!!
Le plus grand numero 13 de tout les temps !!!
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- FUPERMAN
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- Enregistré le : 27 déc. 2003 10:00
Un joueur moyen de L1, c'est tout.
Un jeune qui se met à déconner durant sa formation le regrette toujours par la suite. Les bases qui te sont inculquées en formation, comme la tactique, la musculation et l'hygiène de vie demandent une grande maturité dés le plus jeune âge. Ceux qui sont passés au travers ne rattrapent plus jamais leur retard........ A moins de s'appeler Hans Peter Briegel!
Voilà aussi pourquoi Yacine ne sera jamais Vikash.
Un jeune qui se met à déconner durant sa formation le regrette toujours par la suite. Les bases qui te sont inculquées en formation, comme la tactique, la musculation et l'hygiène de vie demandent une grande maturité dés le plus jeune âge. Ceux qui sont passés au travers ne rattrapent plus jamais leur retard........ A moins de s'appeler Hans Peter Briegel!
Voilà aussi pourquoi Yacine ne sera jamais Vikash.