[Ex] Nicolas Fauvergue

[télésupporteur]

et avec un entraîneur (un vrai), cela ne serait'il pas encore mieux

[Tenor]

et avec un entraîneur (un vrai), cela ne serait'il pas encore mieux

Aurais-tu signé un accord "cadre" dans les coulisses avec FM au sujet de Janin

[télésupporteur]

exact,
accord avec FM pour un cadre comme entraîneur

[raphou96]

Jean-Claude Plessis, le nouveau président du Racing Club de Strasbourg, espère pouvoir compter sur Nicolas Fauvergue, prêté par Lille et auteur de 11 buts depuis le début du championnat, la saison prochaine.

Je vais faire le maximum pour conserver Nicolas Fauvergue. Mais il faut encore qu'il soit d'accord. Je compte sur lui pour marquer d'autres buts jusqu'à la fin de la saison pour sauver le club de la relégation.

[silex57]

S'il arrive à le retenir et en plus assez rapidement ça serait un grand ouf de soulagement !

[argueti]

Fauvergue reprend en CFA

Durement touché à la cheville gauche contre Clermont le 19 février, Nicolas Fauvergue effectuera son retour en match officiel cet après-midi (15 h) à Molsheim avec l’équipe réserve contre Compiègne. Le meilleur buteur du Racing devrait jouer « une mi-temps ou plus », selon son entraîneur, Pascal Janin. Si le test est concluant, « Nico » sera de la partie avec le groupe pro pour le derby face à Metz lundi.

[silex57]

ça c'est une bonne nouvelle !!

[télésupporteur]

il a joué tout le match

[Keating]

Fauvergue, retour en force

Victime d’une entorse de la cheville gauche le 19 février contre Clermont, Nicolas Fauvergue sera de retour dans le groupe lundi (20 h 45) à la Meinau. Le meilleur buteur du Racing revient sur le devant de la scène et place ses dirigeants face à leurs responsabilités.

Nicolas Fauvergue n’est pas un adepte de la langue de bois. Depuis son arrivée début août, celui qui s’est imposé comme le meilleur buteur du Racing (11 buts en L 2, 13 au total) ne cache jamais le fond de sa pensée. Sous contrat jusqu’en 2012 à Lille, l’attaquant prêté par le LOSC a renoué mercredi en CFA avec la compétition, après six semaines d’absence. Contre Compiègne, il a distillé une passe décisive à Seïd Khiter (1-1).

Lundi (20 h 45), il fera partie du groupe pour le derby contre Metz. « Nico nous a manqué », témoigne son coéquipier Stéphane Pichot, « C’est notre meilleur buteur, un garçon qui pèse sur les défenses, qui nous soulage dans le domaine aérien, permet de faire remonter le bloc. Son retour va faire du bien. »

Il fera surtout un bien fou à l’intéressé, qui avoue « avoir faim et envie. » Le grand « Nico » admet avoir été frustré durant un mois et demi. « Parce que le foot, c’est ma vie, ma passion, tout ce que j’aime. Quand je suis écarté des terrains, je ne me sens pas bien. »

Nicolas, les jambes ne sont-elles pas lourdes après votre match de mercredi en CFA ?

Non, pas du tout. J’aurais pu me contenter d’un décrassage ce matin (hier). Mais je me sens bien. Le rythme en CFA n’est pas le même. J’ai fait toute la séance physique et participé à celle de frappes avec les attaquants.

Heureux d’avoir retrouvé le terrain ?

Ça fait du bien. Six semaines d’absence, c’est très long. J’ai été content de toucher le ballon. Après un quart d’heure d’appréhension, j’ai été rassuré. Avec ma cheville, les sensations étaient bonnes. Je n’ai ressenti aucune douleur. J’ai pu aller au duel, à la lutte aérienne, frapper des deux pieds sans problème.

Depuis votre blessure, la situation du Racing ne s’est pas décantée. Comment l’avez-vous vécu ?

J’ai suivi ça à la fois de loin et de près. La situation reste difficile. C’est pour cela que le derby de lundi s’annonce décisif, pour nous comme pour les Messins. Ce match sera super intéressant à jouer, notamment parce que nous connaîtrons les résultats des autres. En gagnant, nous ferions un grand pas vers le maintien, donc vers une certaine stabilité.

En votre absence, le Racing n’a inscrit que quatre buts en cinq matches et demi. Vos partenaires disent attendre votre retour avec impatience…

C’est flatteur, mais je dis toujours qu’un bonhomme ne fait pas une équipe. Qu’on dise que le Racing dépend de moi ne me convient pas trop, car il y a assez de compétences dans le groupe. Maintenant, peut-être que ma présence est importante psychologiquement pour les autres.

Quel regard portez-vous sur ce qui se passe en coulisses ?

Comme je jouais en CFA mercredi, je n’ai pas assisté au pot d’arrivée de Jean-Claude Plessis et je ne sais donc pas trop ce qu’il y a dit. Mais bon, il va être temps de montrer qu’il y a quelqu’un au-dessus de nous. Nous sommes à un mois et demi de la fin de saison et les joueurs ne savent toujours pas de quoi leur avenir sera fait. L’incertitude pèse. J’ai envie de dire aux dirigeants : « Merde, bougez-vous le c… et venez nous voir ! » Moi, soit ils viennent me voir à dix minutes de la fin du mercato d’hiver, soit ils ne viennent pas (rires). Mais mon cas importe peu. Il me reste deux ans à Lille. Là, plus de 50 % des joueurs sont en fin de contrat (1). C’est énorme, du jamais vu même. Je ne pousse pas un coup de gueule, mais certaines choses doivent être dites. J’ai une porte de sortie et c’est plus facile pour moi, mais je ne fais que répercuter ce qui se dit dans le vestiaire. Les joueurs doivent savoir ce qui se prépare. En parlant ainsi, je plaide la cause de tous ceux qui seront libres en juin. Si j’étais à leur place, je serais allé frapper à la porte des bureaux il y a pas mal de temps.

Quel bureau et chez qui ?

(Il éclate de rire) Pour les dirigeants, il est peut-être délicat d’aborder l’avenir alors que le club ignore encore s’il sera en L2 ou en National en 2010-2011… Mais on peut très bien envisager deux cas de figure et les évoquer avec chacun. Strasbourg est un club qui, chaque année, doit jouer la montée en L1, pas le maintien en L2. Mais il faut s’en donner les moyens. Je ne parle pas d’une remontée sur quatre ou cinq ans, mais sur un ou deux. Un projet ambitieux, à relativement court terme, doit être élaboré.

Un projet auquel vous pourriez adhérer, puisque le président Jean-Claude Plessis a récemment indiqué qu’il aimerait vous garder ?

On me l’a rapporté. J’ai toujours dit que je me sentais bien ici. Je prends plaisir à jouer pour Strasbourg. C’est un club important. Mais j’aspire à la Ligue 1. Surtout, comme les autres, j’ai besoin d’un projet. Or, pour l’instant, personne ne m’en a présenté un.

[raphou96]

Un sauveur impatient
Blessé depuis six semaines, Nicolas Fauvergue a pris son mal en patience. Le meilleur buteur strasbourgeois est de retour sur les terrains depuis mercredi et compte contribuer à sortir le Racing de l'abîme.
Il n'y a pas à mégoter. Le Racing sans son albatros, c'est un peu un équipage au milieu de l'Atlantique avec une boussole défectueuse. Nicolas Fauvergue, pas loin d'1m95 sous la toise, a quitté le navire strasbourgeois en raison d'une grosse entorse à la cheville, contractée à l'heure de jeu face à Clermont.
Depuis, c'est simple. Le club alsacien a arraché une victoire (face à Brest 1-0), deux nuls (à Caen et à Vannes) et concédé deux défaites (face à Angers et à Tours). Plus emblématique de l'importance de l'absence, il a fallu se contenter de trois buts inscrits en cinq parties. Dans la forme, le Racing a paru parfois secoué dans la tempête, comme ayant perdu de vue son phare offensif. Le jeu, qui s'appuie sur une tour de contrôle en mesure de faire respirer le reste de la troupe, s'est un peu délité.

« Un bonhomme ne fait pas une équipe »


Stéphane Pichot en fait le constat : « Son retour va faire du bien ». Il est, peut-être, programmé pour lundi et la venue de Metz, au moins dans le groupe, si ce n'est sur le pré. « On a manqué de densité physique, poursuit le latéral droit. Nicolas nous soulage par son jeu aérien ». Tout heureux d'avoir pu disputer tout un match du championnat de France amateur avec la réserve, le Ch'timi est visiblement prêt à retourner au combat.
« Vendredi (ndlr : aujourd'hui), cela aurait fait six semaines que je n'ai pas joué et je peux vous dire que j'ai trouvé ça long, très long », explique le joueur sous contrat encore deux saisons avec Lille. Par rapport au match face à Compiègne (ndlr : avec la réserve pour un nul, 1-1), les sensations au niveau de ma cheville sont bonnes. Il y a eu une petite appréhension dix ou quinze minutes. Mais franchement, dans l'ensemble, ça a été. »
Le voilà avec un joli match dans le viseur, un Racing - Metz qui, sanctionné d'une victoire, correspondrait à un grand bonheur. Il ne souhaite pas particulièrement tirer la couverture à lui, plutôt pousser la barque vers les rivages cléments du maintien. « Un bonhomme ne fait pas une équipe, explique l'attaquant aux onze buts. C'est flatteur de considérer que l'équipe tourne moins bien sans moi. Et ça ne me plaît pas trop. Il y a des collègues qui sont tout autant en mesure de marquer. Après, il y avait peut-être quelques petits manques psychologiques. »

« Il faut le dire ouvertement aux dirigeants : Bougez-vous »


En ce sens, l'environnement fort agité de ces dernières semaines n'a pas franchement rassuré. Fauvergue porte un regard lucide sur un club en difficulté. « C'est délicat à vivre, poursuit-il. Lorsque l'on voit que tous les gardiens sont en fin de contrat, on se pose des questions. Il faut le dire ouvertement aux dirigeants : Bougez-vous. Fontenla a peut-être eu la pression depuis son arrivée. Mais là, dans un mois, c'est la fin de saison. Et aucun joueur ne sait s'il va rester ou partir. »
L'incertaine situation sportive, entre maintien médiocre et relégation catastrophique, contribue peut-être à la frilosité de la direction. L'attaquant plaide pour des échanges notamment avec « les joueurs en fin de contrat ». « C'est quand même un peu frustrant de voir qu'il n'y a pas de projet, conclut l'homme de 25 ans. Je n'ai jamais entendu parler de 50 % d'un effectif en fin de contrat. Il faut que ce club se donne les moyens, il lui faut des joueurs, il a une renommée. Le Racing ne doit pas jouer le maintien en L 2. »
Le club strasbourgeois en est encore à assurer sa place à cet échelon, à huit matches de la fin. La bonne saison de Fauvergue l'a, en revanche, probablement relancé vers l'échelon supérieur. Avant de tirer sa révérence, le grand attaquant saura assurer un retour d'ascenseur.