[09/10] Le Fil Rouge

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NéRiK
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par NéRiK »

Leboncoin plutot. :lol:
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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argueti
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par argueti »

Sportune a écrit :18M€ foutus en l’air : Le Racing Strasbourg en National

Le Racing Club de Strasbourg disposait d’un des plus gros budgets de Ligue 2 (18 millions d’euros pour cette saison selon France Football, juste derrière le FC Nantes et le SM Caen). Cela ne l’empêche pas de descendre en National. Le club nouvellement présidé par Jean-Claude Plessis a perdu à Chateauroux (2-1) vendredi lors de la dernière journée de championnat. L’ancienne place forte de Ligue 1 devait absolument gagner pour se maintenir. C’est Jean-Pierre Papin, l’entraîneur castelroussin et ancien coach des Strasbourgeois qui leur a infligé le coup fatal. Le Racing ou comment foutre en l’air 18 millions d’euros en une saison…

«Nous n’avons pas qu’un club à sauver, mais presque une région», avait lâché le milieu Farez Brahmia, dans les colonnes du quotidien régional L’Alsace, avant la rencontre. Ça y est, le 68 et le 67 sont au fond du trou. Ces deux départements ne comptent plus aucun représentant dans les deux premières divisions du football français. Pour le Racing, le pompon du ridicule est que ce club disposant d’un budget conséquent va jouer l’an prochain au même niveau que les voisins des SR Colmar, dont le budget annuel est estimé à… 800 000 euros (22 fois moins que Strasbourg !). Les Verts sont en effet sur le point de monter en National. Strasbourg, capital européenne, n’arrive même plus à tenir le rôle de référence dans son football régional pourtant lui-même bien peu reluisant. Guingamp et Bastia, deux anciens clubs de Ligue 1, tombent en National avec Strasbourg.
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fab
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par fab »

Racing
Un tunnel sans issue ?


Relégué en National, le 3e niveau hexagonal, pour la première fois de son histoire après sa défaite d’hier à Châteauroux (2-1), le RCS se prépare à un grand coup de balai. Toutes les strates du club seront touchées.

Le pire est arrivé. Le scénario tant redouté par les supporters du Racing, ses salariés, son staff et ses dirigeants s’est dessiné hier soir à Châteauroux au cours d’une soirée cauchemardesque. Dans un stade Gaston-Petit euphorique après le maintien des siens, les Bleus sont longtemps restés prostrés sur la pelouse après leur 14e échec de la saison.

À son arrivée fin mars, le président Jean-Claude Plessis leur avait pourtant dépeint sans détour l’horreur d’une relégation en National, inédite en 77 années de professionnalisme. « Je ne veux pas que vous et moi restions dans l’histoire comme les hommes qui ont pour la première fois conduit le club au 3 e niveau. »

Moins de deux mois plus tard, cette sortie présidentielle prend toute sa dimension. Elle annonce le nouveau séisme qui se prépare à secouer le RCS. Sportivement d’abord. Le sort de Pascal Janin, l’entraîneur sous contrat jusqu’en 2011 et conforté pour 2010-2011 par le président Plessis le 1 er avril, est scellé. Le coach, sondé cet hiver par Metz lorsqu’Yvon Pouliquen rencontrait ses premières difficultés en Lorraine, sera limogé. Pour lui succéder, deux noms circulent avec insistance : Rolland Courbis et Laurent Fournier.

« Coach » Courbis, éminence grise des propriétaires Alain Fontenla et Jafar Hilali depuis que le premier lui a proposé un rôle de consultant sur RMC le 9 mars, intervient en coulisses depuis. Après la défaite à Istres le 9 avril, il a failli reprendre l’équipe. En début de semaine encore, il a été tout près de rallier Strasbourg. Seul le port d’un bracelet électronique après sa sortie de prison l’en a empêché.

Laurent Fournier, lui, vient d’annoncer qu’il quittait Créteil, alors que son club, 4 e de National, a échoué de justesse dans la course à l’accession en L 2. Comme Courbis, l’ex-entraîneur du PSG et Bastia est libre. Mais qui a vraiment envie de monter dans cette galère ?

Un plan social à 1,5 million ?

Dès lundi, Plessis, qui a confirmé qu’il resterait malgré la relégation (« L’Alsace » du 7 mai), Hilali et Fontenla vont devoir élaborer « un plan B » — autrement dit un budget pour le National – qu’ils n’avaient pas préparé. Comme annoncé dans notre édition de jeudi, le club devra déjà vendre entre 2 et 2,5 millions de joueurs avant le 30 juin pour équilibrer l’exercice 2009-2010. Le budget prévisionnel 2010-2011, version L 2, était bâti sur un déficit de près de 6 millions (5,8 exactement), avec 11,5 millions de recettes et 17,3 de charges. Le document qui devait être présenté à la DNCG (1) le 26 mai annonçait que ce trou de quelque 6 millions serait comblé « par trois millions de vente de joueurs et un abandon de créances de trois millions. » Certes. Mais quels joueurs, puisque ceux représentant une valeur marchande devront déjà être transférés avant le 30 juin 2010 ? Et quelles créances, puisque les 3 millions injectés par Hilali et Fontenla en janvier devront être abandonnés ces prochains temps pour favoriser l’équilibre en 2009-2010 ?

Avec la relégation, cette projection est évidemment caduque. Les rentrées financières de cette saison (12,9 millions) devraient être divisées par deux l’an prochain. Le budget aussi donc. Le club n’échappera pas à un plan social coûteux. Un observateur en possession d’éléments comptables a établi une première estimation. « Le licenciement économique de 30 salariés pourrait coûter 1,5 million. » Même la prime exceptionnelle – et non renouvelable — versée par la LFP pour la relégation en National (700 000 euros) ne suffira pas à le financer. « Les propriétaires font le nécessaire pour garder le club et couvrir les besoins », tente de convaincre Jean-Claude Plessis.

Seul motif d’espoir dans ce tableau très noir : la revente du Lorientais Kévin Gameiro, si elle se concrétisait, offrirait une bouffée d’oxygène à son club formateur (30 % de la plus-value au-delà de 3 millions). Une manne toutefois insuffisante pour faire passer la pilule d’une relégation cruelle, mais logique au terme d’une saison piteuse et pitoyable.

D’un de nos envoyés spéciaux Stéphane Godin

(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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Pinon
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par Pinon »

DNA a écrit :Une saison en enfer

Rocambolesque, pathétique, puis franchement consternante, la saison du club strasbourgeois s'est terminée aussi mal qu'elle avait commencé. Sur le terrain, mais surtout en coulisses. Retour, en cinq actes, sur onze mois qui ont précipité la chute de la maison Racing.

Un départ raté, une fin consternante marquée par une relégation en troisième division française... le Racing a sans conteste vécu la pire saison de son existence. Retour sur onze mois qui resteront dans les annales (noires) du club alsacien.
ACTE I, un départ poussif. - Arrivé à l'intersaison, Léonard Specht prend la présidence en lieu et place de Philippe Ginestet, qui souhaite « prendre du recul ».

Specht, dépassé par les événements, tire sa révérence

La première décision de « Léo », rappeler Gilbert Gress au chevet du club pour succéder à Jean-Marc Furlan sera lourde de conséquences. Dépassé en terme de méthodes d'entraînement, incompris par des joueurs, le retour de Gress au bercail est un échec avant même le premier match officiel.
Après une déculottée en Coupe de la Ligue (défaite 6-1 à Istres), les Strasbourgeois perdent lors de la 1ere journée, face à Châteauroux (1-2). Quelques heures plus tard, Gress jette l'éponge et accuse les dirigeants du club - et en premier lieu Ginestet, toujours actionnaire principal - de lui avoir savonné la planche. Il est remplacé dans la foulée par Pascal Janin, son adjoint.
Les derniers soutiens de Gress protestent aux abords de la Meinau tandis que Specht, dépassé par les événements, tire sa révérence. Au plein milieu de l'été, la crise est déjà là.
Sur le terrain, le Racing enchaîne une série de neuf matches sans victoire et pointe, dès la 7e journée, à la dernière place de Ligue 2. Pourtant, le club est encore loin d'avoir touché le fond, comme la suite des événements va le démontrer.
ACTE II, une revente ratée. - Philippe Ginestet l'avait annoncé depuis plusieurs mois : il cherchait un repreneur. Fin novembre, les négociations s'accélèrent avec de mystérieux argentiers londoniens. Ginestet finit par céder ses parts à un dénommé Roman Loban. Mal accueilli par les Alsaciens et les proches du club, son arrivée provoque un incroyable embrouillamini qui dure tout le mois de décembre.
De nouvelles têtes - plus ou moins louches - apparaissent chaque jour dans l'organigramme de plus en plus confus du club. Alain Fontenla émerge comme actionnaire principal, mais a bien du mal à se faire accepter par les supporters, d'autant plus que le flou règne sur sa réelle surface financière.
Un « pool » alsacien, emmené notamment par Dominique Pignatelli, actionnaire minoritaire, se met en place pour tenter de racheter un club qui passe la trêve de Noël dans une agitation qui ne cesse d'enfler.

Le flou persiste à la tête du club

Sur le terrain, ça va un peu mieux, mais les hommes de Janin sont toujours relégables avec seulement quatre victoires au compteur.
ACTE III, la DNCG s'en mêle. - Le flou persiste à la tête du club en janvier. Mais un ennui ne venant jamais seul, le gendarme financier de la LFP (la DNCG) décide de jeter un oeil sur les comptes du Racing. Et le compte, justement, n'y est pas.
Retoqué par l'organe de contrôle, le Racing est privé de recrutement au mercato hivernal. Pascal Janin, qui ne cesse de répéter qu'il faut un vrai renfort offensif pour s'en sortir en est finalement quitte pour perdre Bellaïd et récupère le seul De Carvalho.
Malgré sa bonne volonté, le Brestois n'est pas l'arme absolue devant les buts, où seul Fauvergue tire son épingle du jeu.
ACTE IV, la valse des dirigeants. - Avec l'arrivée de Jean-Claude Plessis, à la mi-mars, le Racing peut prétendre à un drôle de record : celui du plus grand nombre de présidents qui se sont succédé à la tête d'un club professionnel en une seule saison.
Après Philippe Ginestet, Léonard Specht, Ginestet à nouveau, Julien Fournier, puis Luc Dayan, l'ancien président de Sochaux déboule à la Meinau.
Sur le terrain, les deux mois précédant l'arrivée de Plessis ont permis de voir une réelle embellie. Bizarrement, c'est en effet au plus fort de la crise de gouvernance du club que l'équipe montre qu'elle vit encore.
Le 15 janvier, la victoire face à Laval permet aux coéquipiers de Lacour de sortir enfin de la zone rouge. Un mois plus tard, le Racing est 11e, après une victoire face au Nantes de Furlan. Ce sera son meilleur classement de la saison...
ACTE V, la lente descente aux enfers. - Jean-Claude Plessis parvient à faire revenir un semblant de calme - ne serait ce que médiatiquement - au sein du club comme en dehors.

Rien ne dit que le pire n'est pas à venir


Quatre jours après son arrivée, le Racing s'impose face à Brest et le maintien semble alors à portée de crampons des Alsaciens. Mais après une victoire ô combien importante face à Dijon, tout se délite. Fauvergue est à nouveau blessé et les cinq dernières rencontres de la saison ne sont qu'une lente agonie, avec seulement deux points engrangés contre des équipes majoritairement relégables.
En coulisses, les rumeurs - dont celle, démentie par Plessis, d'un dépôt de bilan du Racing - reprennent de plus belles, malgré les propos rassurants tenus par Alain Fontenla.
Sur le terrain, une énième défaite à Châteauroux - la 14e de la saison - douche les derniers espoirs d'un maintien en Ligue 2. Alain Fontenla assure néanmoins qu'il fera face à ses obligations financières. Mais encore faut-il que ses propos se transforment en actes et que la DNCG donne son blanc-seing. Or rien n'est moins sûr (lire page suivante).
Ne reste finalement aujourd'hui qu'un immense gâchis. Et rien ne dit que le pire n'est pas à venir...
DNA a écrit :« Le club saura rebondir »

PLUS DE 200. - Les supporters strasbourgeois n'ont pas apprécié l'issue de la rencontre et ont passé leurs nerfs sur les installations du stade Gaston-Petit. La centaine de personnes présente sur les lieux aurait ainsi arraché plus de 250 fauteuils en plastique, qui ont terminé sur la pelouse.

OU SONT LES BLESSÉS ? - Seul le groupe de 17 joueurs, dont Seïd Khiter qui a finalement été écarté avant l'échauffement, était présent à Châteauroux. Aucun des joueurs blessés n'était présent pour le déplacement dans le Berry. Un peu de soutien, pour ce final à rebondissements, n'aurait pourtant peut-être pas fait de mal.

PHILOSOPHE. - Régis Gurtner, très marqué par la défaite de vendredi et la relégation, a tenté de se montrer philosophe malgré tout. « C'est dans les échecs que l'on apprend le plus et je sais que le club saura rebondir dès la saison prochaine. » Et le gardien remplaçant d'ajouter : « Avec ou sans moi. »
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Pinon
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par Pinon »

L'Alsace a écrit : La tête à l’envers

Les Strasbourgeois se sont réveillés avec la gueule de bois hier matin. Il faudra s’y faire : le RCS est relégué en National pour la première fois de son histoire. Est-ce vraiment la fin de sa descente aux enfers ?

Réactions et vidéos.

Alain Fontenla n’a pas pu voir les salariés quitter le stade Gaston-Petit en pleurs pour la plupart. Il n’a pas vu certains joueurs au bord des larmes, d’autres le regard vide et le visage livide, errer comme des âmes en peine autour d’un bus auquel ils vont, pour ceux qui resteront, devoir s’habituer.

Le propriétaire du Racing, que Dominique Pignatelli, actionnaire minoritaire alsacien, soupçonnait voici quelques semaines d’être « un faux nez », n’a pas pu voir tout ça. Il s’est éclipsé quelques minutes après le coup de sifflet final pour regagner son hôtel. Non sans avoir fait cette confidence aux supporters qu’il avait croisés : « Janin est viré. »

Jafar Hilali non plus n’a pas pu voir ça, puisqu’il n’était pas là. Une nouvelle fois. L’homme invisible du RCS, qui en est aussi le véritable patron, continue d’entretenir le mystère, tout en tirant les ficelles depuis Londres.

Bref, les actionnaires majoritaires du Racing n’ont sans doute pas pris toute la mesure de la détresse d’un club et de ces salariés venus soutenir leur équipe à Gaston-Petit et qui, impuissants, ont assisté dans l’Indre - pour certains au moins - à l’enterrement de leur emploi. Dans l’avion du retour où chacun était collé à son siège, hébété, on n’a, paraît-il, entendu que les mouches voler. Le président Jean-Claude Plessis, d’ordinaire si volubile, n’a rien dit. Hier matin, il est passé à la Meinau où certains Bleus sont venus aux soins, autant, sans doute, pour soigner des bleus à l’âme que des hématomes. Il a croisé son staff technique, fait un point avec lui. Sans qu’il en sorte quoi que ce soit d’officiel. « Pour l’instant, je n’ai pris aucune décision », lâche-t-il, « J’ai besoin de faire un point et de réfléchir cinq ou six jours. Avec l’entraîneur, nous n’avons pas parlé de sa situation personnelle. Je veux d’abord digérer ce coup que nous avons tous pris sur la tête. Il y a deux hypothèses : je reste ou je m’en vais. Mais si je dois rester, c’est peut-être le moment ou jamais de faire un grand ménage. »

Plessis : « Nous sommes ridicules »

Au passage, le président nommé par les deux Londoniens défend ses actionnaires. « Les accabler de tous les maux est complètement injuste. Le club n’est pas si mal géré. Simplement, ils ont hérité d’une situation très compliquée. Ils n’ont pas fait le recrutement, que je sache. On peut certes leur reprocher un mercato hivernal raté. Mais je trouve gros que les Anglais trinquent toujours. »

Ceux qui trinqueront ces prochains temps seront surtout les salariés appelés à faire leurs valises, sacrifiés sur l’autel des restrictions budgétaires (notre édition d’hier). « Si je reste, les salariés, ce sera mon affaire. Et ce ne seront pas les salariés de base qui souffriront le plus », tente de rassurer Plessis. « Nous aurons surtout moyen d’agir sur la masse salariale joueurs. Je vais réfléchir au cas par cas pour l’effectif, après avoir fait le point avec mes actionnaires. »

Embarqué dans une galère historique, le président ne craint-il pas d’écorner son image pour le seul plaisir de rester la figure de proue d’un bateau bleu naufragé au 3 e niveau national ? « Je ne me pose pas la question en ces termes. Je ne me sens juste pas capable de laisser le club dans cet état. Mais c’est une réflexion que je dois mener avec ma famille. J’ai beau recevoir des messages de soutien de partout, je sais que nous sommes ridicules. »

Ridicules et au fond du trou. Sans qu’il y ait matière à redire. 2009-2010 aura prouvé au Racing et à ses dirigeants qu’on ne peut indéfiniment bafouer les règles en vigueur dans le milieu du foot, avec autant d’ignorance et de dédain, sans en payer le prix. C’est la morale de cette histoire et de son si triste épilogue. La seule chose - un peu - réconfortante.
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argueti
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par argueti »

UMP a écrit :Halte aux fossoyeurs du sport professionnel à Strasbourg !

A peine le coup de sifflet final de la rencontre opposant Châteauroux au Racing donné, Roland Ries est Jacques Bigot se sont fendus d’un communiqué indigne pour la circonstance et certainement préparé avant même l’issue de cette rencontre.
Par leurs agissements et leurs manœuvres répétées, ils portent pourtant une part de responsabilité dans cet échec et plus largement dans la crise que traverse le sport professionnel à Strasbourg même si les premiers responsables demeurent les joueurs ! Voici notre réaction.

A l’issue d’une nouvelle saison encore plus calamiteuse que les précédentes, le Racing Club de Strasbourg, notre Racing, se retrouve relégué en National. C’est la mort dans l’âme que nous prenons acte de la clôture de cette saison 2009/2010 sur ce terrible échec, le plus lourd de l’Histoire du Club. Nos premières pensées vont aux salariés, aux supporters, aux jeunes du centre de formation, à tous les amoureux du Racing.

Strasbourg, 7ème Ville de France, a besoin de clubs sportifs de haut niveau qui fassent rayonner notre ville en France et en Europe.

Ces derniers temps, l’actualité sportive strasbourgeoise ne se situe malheureusement pas que sur les terrains mais davantage dans les coulisses des clubs. Cela est le cas depuis quelques années au Racing et maintenant depuis quelques mois à la SIG.

Pourtant, l’Histoire sportive alsacienne a toujours démontré que politique et sport professionnel ne font pas bon ménage. Cela n’empêche malheureusement pas Roland Ries et Jacques Bigot de vouloir continuer à jouer aux apprentis sorciers en voulant continuellement placer leurs hommes au cœur des instances dirigeantes.

Ils sont à l’origine des la descente aux enfers de nos deux clubs.

Au Racing en cautionnant le tandem Ginestet-Herzog avec son impossible projet d’Eurostatium car, ce faisant, ils se sont désintéressés de la vie du club en « laissant faire » puis, comme les carabiniers accourant après la bataille, en intervenant trop tard avec le ridicule appel du « Tire Bouchon ». Le refus, à la limite des règles légales, de verser la subvention de la ville ne fut pas non plus un facteur de dynamisation du club.

À la SIG une nouvelle fois en « laissant faire » les manœuvres de leur adjoint Serge Oehler qui a bafoué les critères objectifs de l’appel à candidature pour son rachat. Puis en communiquant des scorings distincts aux élus chargés d’entériner la cession du club. Et enfin en intervenant trop tard pour annuler cette vente d’actions qui avait pourtant été à l’origine des désordres.

Avec de tels agissements caractérisés à la fois par une volonté dissimulée d’ingérence et par une véritable incompétence, ils sont les premiers fossoyeurs du sport professionnel à Strasbourg !

Pour notre part, nous sommes plus que jamais supporters de nos deux clubs phares, surtout en cette période de fortes turbulences. Nous ne voulons absolument pas rentrer dans les intrigues orchestrées depuis des mois, depuis le 9ème étage de la CUS.

Nous demeurons résolument convaincus que les collectivités locales n’ont pas vocation à s’ingérer dans la gestion des clubs professionnels en dehors des questions des équipements (stade, salle) et de la formation.

Si les collectivités, et plus particulièrement la Ville de Strasbourg et la CUS, doivent investir de l’argent public cela doit se faire en fonction des résultats des clubs à plus forte raison en cette période de forte crise économique.

La descente du Racing en National pose naturellement la question de la nécessité d’engager plus de 160 M€ pour rénover le stade de la Meinau. Serait-il bien raisonnable d’engager une telle dépense aujourd’hui ? Voilà une vraie question que nous sommes en droit de nous poser en tant qu’élus responsables, soucieux de la bonne gestion de l’argent public.

Pour le reste, les décisions sont à prendre par les professionnels et les financeurs qui doivent enfin pouvoir travailler dans la sérénité, loin des intrigues tout en assumant pleinement leurs bilans !

La situation des clubs sportifs de Montpellier peut constituer, à notre sens, une bonne source d’inspiration pour rebâtir des équipes professionnelles qui gagnent à Strasbourg !

Robert Grossmann
Au nom du groupe des élus UMP – Nouveau-Centre & Indépendants du Conseil Municipal de Strasbourg
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par PoY »

UMP a écrit :La descente du Racing en National pose naturellement la question de la nécessité d’engager plus de 160 M€ pour rénover le stade de la Meinau. Serait-il bien raisonnable d’engager une telle dépense aujourd’hui ?
Bah non c'est sur, faut surtout pas investir, parce que bon, dans 1/2 ans, ils remontent en L2, d'ici 10 en L1... Donc on a le temps de voir venir, et dans 10 ans, ca sera plus cher (disons 200 millions) et urgent :roll: Sans parler de l'Euro qu'on aurait bien profond :roll:
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par argueti »

France 3 a écrit :Le Racing en National : quelques anciens parlent

On veut garder en tête les images des fêtes qui ont suivi quelques beaux faits sportifs
De Paisley à Gameiro, de Papin à Kanté, tous expriment leur tristesse mais aussi leur espoir en l'avenir.

Des anciens joueurs comme Grégory Paisley à l'entraîneur emblématique qui l'avait ramené en Ligue 1, Jean-Pierre Papin, tous ceux qui ont fréquenté le Racing ou qui y ont joué un rôle, s'accordent à dire que le club alsacien vit une péripétie, certes délicate, mais très provisoire.

Gameiro, à Lorient ou Kanté au Panathinaïkos, voient dans le résultat qui a précipité le club en National, la conséquence d'une longue série de défaillances qui rendaient prévisible le résultat final.

Mais d'autres clubs avant le Racing ont connu les âffres de la relégation. Sochaux, Lens et Nantes, dont l'esprit a longtemps été proche de celui insufflé en Alsace, avant les dérives de ces dernières saisons. Troyes, Reims et Sedan ont même vécu, comme le Racing, la chute en National. Et ils sont en passe de se redresser. Strasbourg a l'avantage de la taille de son agglomération, de la vitalité de son économie, en dépit du ralentissement qu'elle connaît depuis deux ans. Le club, comme le dit Jean-Pierre Papin, va se reprendre.

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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par urotsukidogi »

Si en plus les politiques s'en mêlent c'est plus que mal barré
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par supppourtjs »

En tout cas ces témoignages devraient motiver nos dirigeants.
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
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