Effacés derrière le président Plessis depuis plusieurs semaines, les actionnaires londoniens du Racing-Club de Strasbourg ont définitivement intégré le fait qu’ils ne sont pas doués - et c’est un euphémisme - pour communiquer. Alors que la rumeur d’un prochain retrait d’Alain Fontenla au profit de son partenaire financier, Jafar Hilali, s’affirme comme de plus en plus plausible, le président de Carousel Finance (actionnaire minoritaire du Racing à hauteur de 15 %) a ainsi tergiversé plusieurs minutes hier avant d’accepter de prononcer quelques mots sur le sujet. « Alain Fontenla garde les parts qui sont les siennes, a alors affirmé Jafar Hilali, tellement habitué à snober les médias qu’il en a décroché son téléphone par inadvertance. Je n’ai pas d’autres commentaires à faire. » Pour finalement resservir le refrain habituel : « Beaucoup trop de choses fausses ont été dites et écrites à notre sujet. Il faut laisser passer une petite période, notre passage devant la DNCG (*) notamment, avant que l’on fasse un point sur la situation. » Fin de la conversation.
Jafar Hilali n’a donc pas souhaité s’épancher sur sa présence ce lundi à Paris lors de l’entrevue du président strasbourgeois, Jean-Claude Plessis, avec le probable futur entraîneur de la maison bleue, Laurent Fournier. Alain Fontenla, aux abonnés absents depuis qu’il a assisté le 14 mai dernier à la relégation de son équipe dans les tribunes du Stade Gaston-Petit de Châteauroux, était - dit-on - pris par ailleurs ce jour-là.
Quand le club que l’on soi-disant dirige s’apprête à découvrir le 3 e échelon du football français pour la première fois de son histoire, il y a des dossiers prioritaires, comme le choix d’un coach par exemple. Le trader tourangeau voudrait passer la main qu’il ne se prendrait pas autrement.
Et ouais mais tu sais bien que ce sont de méchants actionnaires et qu'il faut les allumer ! Les locaux eux auraient choisi le coach et sans doute même l'équipe et ça aurait été super
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.