Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

[Roswell Man]

Gueugnon (qui était sur la sellette aujourd'hui, comme le Racing) devra attendre quelques jours encore la décision de la DNCG. Ce sera sûrement pareil pour nous.

[argueti]

L’attente du verdict

Auditionné hier par la DNCG, le RCS n’avait, selon Jean-Claude Plessis, pas encore reçu en soirée les conclusions de l’organe de contrôle financier. Soucieux avant l’audience, le président était plutôt rassuré. La décision devrait tomber aujourd’hui.

Il va donc falloir patienter encore quelques heures dans ce feuilleton à rallonge qui tient depuis des semaines l’Alsace du football en haleine. Mardi après-midi, à la sortie de l’assemblée générale d’EuroRacing, la holding de tutelle du club, le président Jean-Claude Plessis martelait aux actionnaires minoritaires : « Nous serons en National l’an prochain. »

Ce matin, rien ne le confirme, ni ne le dément. Mais lors de l’audition du RCS par la DNCG hier à Paris, J.-C. Plessis a cru percevoir des signes de détente. « J’étais soucieux avant. Ça s’est plutôt bien passé. Pendant un peu plus d’une heure, nous avons développé nos arguments. Nous devions avoir vendu pour 2 millions d’euros de joueurs au 30 juin. Avec le départ de Magaye Gueye à Everton pour 1,4 million, il nous en manquait 600 000. L’actionnaire majoritaire (Jafar Hilali) les a couverts. Et les actionnaires (Hilali et Alain Fontenla) ont confirmé leur abandon de compte courant (Ndlr : les 3 millions injectés en janvier) . »

La Ville prête à verser 1,3 million

Le budget 2009-2010 a ainsi été bouclé sans trop de soucis. Reste l’exercice 2010-2011. Lors de sa précédente audition le 10 juin, le club avait soumis un budget déficitaire de 7,7 millions, avec 4,15 millions de recettes et 11,84 millions de charges. La DNCG avait alors exigé des actionnaires une garantie de six millions. Depuis, ces derniers ont revu leur copie.

Dans l’intervalle, une entrevue confidentielle entre Hilali et le maire de Strasbourg Roland Ries s’est déroulée à Paris voici une dizaine de jours. Les liens, rompus depuis plusieurs mois, ont ainsi été renoués. Et la mairie, désireuse que le club ne finisse pas sa course folle dans le mur, a assoupli sa position. La majeure partie du partenariat annuel (900 000 euros) devrait être prochainement versée, sous réserve que le club justifie avoir réalisé les prestations dont il devait s’acquitter (panneautique, été foot des quartiers…). Seule la prime de notoriété (250 000 euros) ne sera pas distribuée. Et pour cause ! L’année grand-guignolesque du RCS a plus desservi que soigné l’image de la ville. Sur deux saisons, la somme versée par la municipalité s’élèverait donc à 1,3 million. Roland Ries a donné son accord de principe.

Du coup, les recettes 2010-2011 ont été quelque peu boostées : 4,8 millions. Les charges ont, elles, été compressées de 11,84 à 8,8 millions. Une économie de trois millions qui s’explique ainsi : réduction de la masse salariale de 5,4 à 3,9 millions, doublée de celle des charges sociales de 2,5 à 1,6 million. Soit 2,4 millions gagnés. Montant auquel il convient d’ajouter la baisse de 400 000 euros des charges extérieures (déplacements, services, etc), de 1,4 à 1 million. À quelques fractions près, le compte y est.

Enfin presque, car au final, il manque toujours 4 millions que les dirigeants vont devoir soit trouver, soit garantir. « Nous nous engageons à le faire avant fin août », martèle Jean-Claude Plessis. « Nous avons exposé tout ça devant la DNCG. Nous devrions avoir la réponse ce vendredi matin. »

Ces mesures drastiques ne resteront néanmoins pas sans conséquences. Mercredi en assemblée générale, le président Jean-Claude Plessis a - par euphémisme - parlé « d’ajustements ». En réalité, une dizaine de licenciements économiques serait dans les tuyaux. Un plan social, si longtemps combattu par un Plessis qui, hier soir encore, le démentait, se dessine. Même si le versement des indemnités de départs ne permettra pas de réaliser de grandes économies la première année, il est sans doute un passage obligé pour éviter le pire : une rétrogradation administrative à titre conservatoire en CFA. La menace n’est pas encore écartée.

Stéphane Godin

[argueti]

Ce matin peut-être

Hier soir, la DNCG n'avait toujours pas rendu son verdict concernant la situation financière du Racing Club de Strasbourg. Les dirigeants du club alsacien espèrent être fixés sur leur sort ce matin.

Les 21 membres de la DNCG ont fait durer le plaisir. Et le téléphone du président n'a cessé de sonner. Convoqués par le gendarme du foot français en fin d'après-midi, Jean-Claude Plessis et les actionnaires du Racing Club de Strasbourg étaient encore dans l'attente du verdict à l'heure de dîner et même bien plus tard dans la nuit. A 20 heures, rien n'avait encore filtré. Et le n°1 du Racing, sa positive attitude en bandoulière, se montrait alors plutôt optimiste, appréçiant de n'avoir pas été trop cuisiné par les inquisiteurs financiers. Alors que trois autres clubs avaient également été auditionnés dans l'après-midi, les décideurs strasbourgeois, comme les suiveurs, en furent quittes pour s'armer de patience. L'attente d'hier se révéla au final vaine. Une garantie de plusieurs (4 ? 5 ?) millions d'euros, au minimum, était exigées par l'organisation émanant de la Ligue et de la Fédération au regard de la première mouture des budgets présentés, celui s'achevant au 30 juin, le suivant qui servira de cadre financier au Racing jusqu'à l'été 2011. Du côté des propriétaires londoniens, on assure que la somme n'apparait pas rédhibitoire quant à son montant. Elle l'est peut-être un peu plus au regard des perspectives offertes par un club dont l'éventuelle prochaine saison en National, la première de son histoire à cet échelon, ne risque pas de drainer des capitaux par millions. En présentant hier une nouvelle mouture des comptes strasbourgeois, les dirigeants du Racing ont veillé à réduire le cadre de la dépense, passant pour les 12 prochains mois de 11,8 millions à 8,5. Au passage, la vente de Magaye Gueye à Everton a permis de ne pas désespérer complètement d'un marché atone. Il faut croire que les corrections ont fait réfléchir à moins que les experts en chiffres et en droit, comme les décrit le site internet de la Ligue de Football Professionnel, ne veillent à bien soupeser les conséquences de leur décision.

Le recours en appel dans la manche

Dans le train du retour, après avoir longtemps traîné autour du siège de la LFP en compagnie des actionnaires du club, Jean-Claude Plessis a envisagé une nouvelle chronologie des événements. « Peut-être ne nous informeront-ils que demain ». Demain, c'est aujourd'hui. Et tout un club reste suspendu à une décision capitale, le volant de sanctions dont dispose la DNCG recelant la possibilité d'une relégation administrative, soit l'enfouissement du club un peu plus loin dans les profondeur de la hiérarchie nationale. La punition a été envisagée par Jean-Claude Plessis ces derniers jours. Elle n'inspirait pas des angoisses démesurées au president qui garde dans sa manche le recours en appel. Lors du précédent examen minutieux des comptes strasbourgeois, en janvier, les propriétaires du club avaient attendu jusqu'aux derniers jours de janvier de se mettre en conformité avec les exigences de la DNCG, apportant une garantie bancaire de trois millions d'euros. Hier, c'est comme si c'était la DNCG qui avait décidé de jouer la montre.

[ak67]

Le Racing rétrogradé en CFA !

L’information, qui devrait être officialisée dans les prochaines heures, a fini par filtrer : déjà relégué sportivement en National, le club bas-rhinois a été rétrogradé administrativement en CFA hier soir par la DNCG (1). Il a huit jours pour faire appel de la décision et trouver des solutions pour éviter la mort du football professionnel à Strasbourg.

Le choc va être terrible. Notamment pour les salariés qui, depuis quelques jours, redoutaient cette issue fatale et dont certains – quoi qu’il arrive - n’échapperont pas au couperet (notre édition de ce matin). Alors qu’au sortir de l’audition devant la DNCG hier soir, le président Jean-Claude Plessis affichait son éternel optimisme, l’organe de contrôle financier de la Ligue de Football Professionnel est resté sourd aux suppliques des actionnaires londoniens, Jafar Hilali et Alain Fontenla, et de leur homme lige à la tête du club : il a condamné le Racing à la rétrogradation administrative en CFA.
L’information, pas encore officielle à cette heure, le deviendra dans la journée. Le club a huit jours pour faire appel de la décision et trouver la parade. Autrement dit : les quatre millions qui lui manquent pour boucler son budget 2010-2011. Soit par la vente de joueurs, une utopie compte tenu de la morosité du marché des transferts cet été ; soit par une garantie financière que les propriétaires devront donner sur leurs propres deniers, comme ils avaient fini par le faire en janvier dernier, lorsqu’ils s’étaient pareillement retrouvés le couteau sous la gorge.
Il y a dix jours à Paris, la mairie de Strasbourg avait, d’une certaine façon, anticipé ce cataclysme en se rapprochant des actionnaires. Roland Ries et Jafar Hilali s’étaient rencontrés dans le plus grand secret et les relations, rompues depuis la mi-mars, avaient été renouées. Ce lundi au conseil municipal, une délibération devrait permettre de débloquer une aide de 650000 euros pour la saison 2009-2010 et une autre d’un même montant pour 2010-2011. Un soutien qui, sur le fond, ne change rien, puisque ces sommes ont déjà été intégrées par les actionnaires majoritaires dans les budgets défendus hier soir devant la DNCG.
Dans l’entourage du maire de Strasbourg, certains suggéraient depuis plusieurs jours que la Ville ferait tout pour éviter le cataclysme d’une rétrogradation en CFA et, par conséquent, de la mort du football professionnel à Strasbourg. « Ce n’est pas imaginable », disait un proche du dossier.
Face à l’urgence de la situation, le rôle de la mairie s’annonce prépondérant. On imagine qu’elle va désormais exiger de solides garanties pour arrêter la funeste fuite en avant commencée depuis la revente du club aux Londoniens le 4 décembre dernier.
Plus d’informations dans notre édition de demain.

[Keating]

Quelle surprise ...
J'espère que ça va tenir, qu'on va encore toucher 1,5 millions pour Gameiro, que Jaf, Bah et Othon nous en rapporte au moins 2 à eux 3, et ça devrait pouvoir se boucler ...

[silex57]

pour arrêter la funeste fuite en avant commencée depuis la revente du club aux Londoniens le 4 décembre dernier.

Putain ça me gonfle ça, le problème date de bien avant !! Et les locaux ils les ont les 10 millions pour assurer le coup ? S'ils aiment tellement le club qu'ils ne se gènent pas !

En tous les cas j'espère vraiment qu'une solution va être toruvée parce que ça serait vraiment dommage. D'autant qu'au niveau sportif, pour une fois quelque chose de cohérent (entraineur, joueurs) semble se mettre en place.

[urotsukidogi]

Strasbourg, l'imbroglio
En réponse à une information publiée dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace ce vendredi, qui affirme que le RC Strasbourg est rétrogradé en CFA en raison d'une mauvaise situation financière, Jean-Claude Plessis a apporté un démenti. «On n'est pas rétrogradé en CFA, a-t-il affirmé à nos confrère de francefootball.fr. Je suis sûr de moi : on va rester en National». Une déclaration en contradiction avec celle de l'adjoint au maire, Alain Fontanel, qui a pourtant confirmé l'information.

Tiens c'est l'bordel, ça faisait longtemps (euh en fait non pas tant que ça).

[Roswell Man]

L'article de FF dans son intégralité :

Jean-Claude Plessis, président du RC Strasbourg, ne confirme pas l'information parue ce matin dans les Dernières Nouvelles d'Alsace. Le quotidien régional alsacien affirme que le RC Strasbourg est retrogradé en CFA en raison d'une mauvaise situation financière. «Ce n'est pas une information, nous a certifié Plessis. J'ai appelé la DNCG, mais je n'ai pas eu la notification, ce qui est tout à fait normal. La DNCG et la LFP terminaient les séances hier. Il nous manquait deux documents faisant la démonstration qu'on avait deux millions d'apport. Donc on a pris la décision de faire appel immédiatement pour présenter les documents à la DNCG d'appel, lundi ou mardi. C'est elle qui prend le relais, tout simplement», nous a expliqué Plessis.

A la question de savoir quand le cas de Strasbourg serait réglé, l'ancien président de Sochaux s'est montré tout aussi affirmatif : «Ce sera réglé dans cinq-six jours. Il n'y a pas d'urgence. Théoriquement, cette notification ne devait pas être publiée puisque la situation était en stand-by. Mais bon, il y a eu une fuite. Mais je vous le dis : on n'est pas rétrogradé en CFA ! C'est plus sensationnel d'écrire qu'on est retrogradé, vous comprenez», regrette-t-il. Plessis reste tout de même confiant à l'autre bout du fil : «Ce n'est pas que je suis confiant : je suis sûr de moi : on va rester en National».

[vaevictis]

je suis sûr de moi : on va rester en National

a merde moi qui pensait qu'on joué la montée .

[Tenor]

Le Racing est rétrogradé en CFA que je viens de lire à 18h15