Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)
- argueti
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Arrêtons de s'affoler, ça va s'arranger ...
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)
toujours rien sur le site de la LFP 
quel intérêt de la mairie à lâcher cette info

quel intérêt de la mairie à lâcher cette info

Modifié en dernier par télésupporteur le 2 juil. 2010 19:26, modifié 1 fois.
- argueti
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- argueti
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)
L'intêret dire que c'est la faute au méchant Londonien, que si les Alsacien aurai repris le club on n'en serai pas la. Bref pour casser les couilles.télésupporteur a écrit :toujours rien sur le site de la LFP
quel intérêt de la mairie à lâcher cette info
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)
Si tu attends quelque chose sur le site de la LFP, Rdv dans une semaine environ...télésupporteur a écrit :toujours rien sur le site de la LFP
quel intérêt de la mairie à lâcher cette info
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
- argueti
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L'Alsace a écrit : Où s’arrêtera la chute ?
Comme dévoilé en exclusivité hier matin sur le site internet de « L’Alsace », la DNCG (1) a rétrogradé le RCS en CFA. Le club, qui fera appel dès lundi, doit trouver 2 millions d’euros. Il a proposé à la Ville de les garantir, en échange du rachat des bâtiments du centre de formation.
Il est 11 h 20 hier à la Meinau. L’alarme du stade se déclenche et va sonner sans discontinuer pendant une dizaine de minutes, comme par un ironique clin d’œil du destin. Depuis près de deux heures et l’annonce exclusive sur le site internet de « L’Alsace » de la rétrogradation administrative du Racing en CFA, c’est l’état d’urgence dans l’enceinte. Le président Jean-Claude Plessis a failli s’étouffer en découvrant sur lalsace.fr une information dont il n’avait pas encore été instruit.
Alors, forcément, lorsqu’il apparaît à midi devant le salon des présidents où il a convoqué l’ensemble du personnel, sportif et administratif, le président a la mine des mauvais jours. Sur le site du RCS, il démentira mollement la rétrogradation au prétexte un brin fallacieux qu’il n’a pas reçu la notification officielle de son infortune. Ce qui, en l’occurrence, n’est pas faux.
La veille, lors de la énième audition 2009-2010 du club, l’organe de contrôle financier de la LFP a demandé aux dirigeants « deux millions cash », selon Plessis. « Il lui a été répondu que les deux millions ne seraient pas payés cash, mais feraient l’objet d’une garantie et seraient versés à terme. Il manquait juste certains documents que nous ne pouvions pas produire avant mardi ou mercredi. Et comme c’était sa dernière séance de l’année et qu’il n’y avait plus possibilité de mettre la décision en délibéré, la DNCG a décidé de nous sanctionner et de refiler le bébé à la commission d’appel. Nous ne ferons pas appel aujourd’hui (hier) , parce que nous n’avons pas reçu la confirmation écrite de notre rétrogradation, mais dès lundi, pour que notre dossier soit traité dans les huit jours. Parce que j’ai beau rassurer joueurs et salariés, à un moment donné, il faut du concret. »
Reste à savoir qui garantira les deux millions. Jafar Hilali, véritable propriétaire et bâilleur de fonds du club, vient encore d’injecter 600 000 euros dans lesquels son président a aussitôt puisé pour honorer les salaires de juin, en souffrance jusque-là. Le reliquat de cette somme servira ces prochains jours à verser à l’omnisport la redevance contractuelle de 150 000 euros attendue depuis le 1 er juillet.
Quel prix pour le centre de formation ?
Mais l’homme d’affaires londonien n’entend pas aller au-delà. Il mise surtout sur un coup de pouce de la Ville après avoir renoué les liens avec le maire Roland Ries l’autre mardi à Paris lors d’une entrevue confidentielle. La municipalité, qui fera voter lundi en conseil une aide de 1,3 million (2), a également été sollicitée pour garantir les deux millions manquants.
Jamais à court d’idées, Hilali lui a proposé en contrepartie que les bâtiments du centre de formation, construits par IMG/Mc Cormack en 2000, deviennent propriété municipale, comme le terrain sur lequel ils ont été érigés et dont le club a la jouissance sous forme de bail emphytéotique (jusqu’en 2045). « C’est une option suggérée par le club », consent Alain Fontanel, adjoint aux finances de Strasbourg, « ça peut avoir du sens, parce que ce rachat par la Ville s’apparenterait à une marque de soutien au centre de formation. Les propriétaires du RCS ont essayé de nous faire prendre une décision rapide. Mais il n’est pas question d’aller trop vite et de ne pas respecter le processus légal. Le bâtiment vaut-il d’ailleurs 2 millions ? Si la Ville doit l’acheter, elle l’achètera au juste prix. C’est une hypothèse. L’élargissement de l’actionnariat en est une autre. »
Ces pistes vont en tout cas devoir être explorées au plus vite. Car même si le président Plessis clame toujours plus haut que « le club sera en National en 2010-2011 », l’annonce de la relégation en CFA provoque une onde de choc sans précédent. Dans sa chute sans fin, le football professionnel strasbourgeois, créé en 1933, est aujourd’hui officiellement menacé de disparition. Dis comme ça, ça donne le vertige.
Flûte, encore une taupe !
Les sautes d’humeur de Jean-Claude Plessis se multiplient ces dernières journées, rythmées par les nombreux motifs de contrariété avec lesquels il doit composer. Hier matin, le président strasbourgeois n’a pas caché son irritation d’avoir appris sur le site de notre journal une rétrogradation qui ne lui avait pas encore été communiquée par le président de la DNCG Richard Olivier. Il regrettait surtout la fuite qui avait permis à l’information de circuler sur le net avant même de se propager à la Meinau. Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle récente de la taupe en équipe de France. « Richard Olivier avait essayé de me joindre la veille au soir alors que j’étais dans le train du retour et n’y était pas parvenu. Voilà pourquoi je ne l’ai su que si tard. Le problème, c’est que l’info soit sortie alors qu’il avait été convenu que rien ne serait diffusé avant la fin de semaine prochaine, ce qui nous laissait le temps de présenter les documents demandés. »
« Sauver le club »
La municipalité de Strasbourg, informée elle aussi de la rétrogradation en CFA, compte agir pour « préserver le statut professionnel » du club.
Roland Ries retenu par l’actualité chargée de la journée, son directeur de cabinet Patrick Pincet en vacances, la municipalité a missionné hier Alain Fontanel, son adjoint chargé des finances, pour réagir publiquement à la décision que toute l’Alsace redoutait, à commencer par le président Jean-Claude Plessis : la rétrogradation du Racing en CFA.
Après avoir demandé en vain le 11 mars aux propriétaires londoniens de revendre le club au pool d’investisseurs alsaciens candidats au rachat, le maire de Strasbourg avait, en toute discrétion, choisi ces derniers temps la voie de la détente et du dialogue. Sans communiquer sur le sujet, il avait ainsi rencontré Jafar Hilali à Paris l’autre mardi. « Sur des dossiers aussi médiatiques, il est souvent bienvenu de travailler dans la confidentialité », justifie A. Fontanel. « Après les incompréhensions et les tensions des mois précédents, il était normal, compte tenu des difficultés sportives et financières liées à la relégation en National, de préparer une solution. »
La rétrogradation administrative en CFA, même si elle fera l’objet d’un appel, devrait accélérer le processus. Dans un communiqué publié hier après-midi, la municipalité assure souhaiter que « toutes les conditions puissent être réunies afin de préserver le statut professionnel du club […]. Le maire poursuit le travail engagé ces dernières semaines avec les actionnaires, les investisseurs potentiels et l’ensemble des parties prenantes. Les différentes options possibles sont étudiées pour sauver le Racing. C’est un enjeu sportif, économique, mais aussi social au regard des emplois concernés. À ce titre, le maire et l’ensemble des élus de la Ville de Strasbourg expriment leur solidarité aux salariés du club. »
Un nouveau mode de gouvernance ?
« Il y a une volonté très forte de ne pas laisser sombrer le RCS en CFA », enchérit l’adjoint aux finances. « Notre objectif est de trouver une solution durable pour le club, soit avec les actionnaires actuels, soit avec d’autres investisseurs si les premiers sont prêts à se retirer, soit avec un mix des deux. Nous ne sommes pas là pour couler le club, mais pour l’aider. »
Conscient que le vote des « subventions » lundi (voir ci-dessus) « ne constituera pas l’absolution économique de la saison pour le club », Alain Fontanel enjoint les propriétaires, qui n’envisagent toujours pas un départ, à « plus de transparence et de clarté » et y conditionne l’effort municipal. Il assure aussi que la Ville est toujours en phase « avec un dossier alsacien de rachat qu’elle a défendu et continue de défendre. »
Partagé entre l’idée de faire vite et celle « de travailler quelques jours pour voir comment les différents acteurs vont se positionner », le vice-président de la CUS juge « inimaginable » l’inédite relégation au 4 e niveau national. Il laisse aussi entendre que la municipalité aura certaines exigences : « L’idéal serait de progresser dans le mode de gouvernance. » Une manière de remettre en cause l’omnipotence de Jean-Claude Plessis ?
Repreneurs : En position d’attente
Les candidats alsaciens au rachat du club sont restés silencieux ou presque depuis l’échec de la vente du club à la mi-mars (Ndlr : Alain Fontenla et Jafar Hilali n’avaient en réalité jamais eu l’intention de le céder). La raison de leur mutisme ? Ils ne souhaitaient pas qu’on puisse leur reprocher des manœuvres de déstabilisation et leur imputer ainsi une part de responsabilité dans la mélasse sportive et financière dans laquelle se débat - se noie ? - le club en ce début juillet.
Mais ils n’ont pas rompu les ponts pour autant. Porte-parole du pool régional, Frédéric Sitterlé est resté en contacts réguliers avec Jafar Hilali. Il n’a pas été le seul. Jacky Kientz, représentant d’Egon Gindorf, a lui aussi échangé à plusieurs reprises avec le patron de Carousel Finance. Mais tous gardent la même ligne de conduite : ils attendent d’en savoir plus sur les intentions de Hilali, pour ne pas relancer de vaines et interminables négociations. Pas vraiment désireux de s’étendre sur le sujet dans le flou ambiant, F. Sitterlé, PDG haut-rhinois de la société parisienne « The Skreenhouse Factory », confirme être toujours en relation avec le PDG de Carousel, évidemment aussi injoignable que d’habitude. « J’attends de voir ce que prévoit Jafar », dit-il, « Je suis prêt à intervenir si on me le demande et si les conditions sont réunies. »
Quant à Henri Ancel, médiateur nommé par la Ville durant les pourparlers de l’hiver entre les propriétaires et les candidats alsaciens au rachat, il se refuse à en remettre une couche après « une décision pas surprenante » à ses yeux. « Il faut s’asseoir autour d’une table pour être constructifs et profiter de la période d’appel pour trouver la meilleure solution possible pour tous. Dans cette affaire, tous les intervenants du dossier auraient à perdre avec la disparition du football professionnel à Strasbourg. Il faut faire en sorte que des discussions ne sortent que des gagnants, pas des perdants. À mon sens, il y a trois solutions : soit Hilali poursuit l’aventure en acceptant de discuter du mode de gouvernance et en accordant aux repreneurs alsaciens un droit de préemption ; soit il continue avec des partenaires issus du pool de repreneurs dans des conditions à définir ; soit il se retire, tout de suite ou progressivement, en récupérant tout ou partie de ses billes, vraisemblablement à moyen terme. »
« Obligés de faire confiance »
La bonne parole présidentielle, dispensée à l’ensemble des salariés pendant moins de 10 minutes hier midi au salon des présidents de la Meinau, a-t-elle suffi à rassurer des salariés qui, depuis des mois, se demandent à quelle sauce ils vont être mangés ?
Alors qu’un plan social, qui devrait entraîner le licenciement d’une dizaine de personnes, est en gestation dans les bureaux de la City londonienne où travaillent les propriétaires du club, personne n’a évidemment souhaité s’exprimer à visage découvert après l’annonce de la rétrogradation en CFA. Qui pourrait reprocher à un personnel bien plus traumatisé que ne le certifie Jean-Claude Plessis de ne pas vouloir se mettre en porte-à-faux ? « J’espère juste que ça va s’arranger pour le club », s’était ainsi contenté de lâcher le nouvel entraîneur, Laurent Fournier, en apprenant la nouvelle à la fin de l’entraînement matinal.
Les autres réactions, anonymes donc, sont de la même veine : plus fatalistes que virulentes. « Le président ne nous a pas donné de détails », témoigne un employé, « il a juste dit que les actionnaires ne laisseraient pas tomber le club. La direction nous invite à continuer à travailler. Nous sommes à son écoute et il n’y a pas de raisons de nous arrêter. Tout simplement parce qu’il y a une saison à préparer. »
Plutôt qu’à fournir des réponses, les salariés sont ces temps-ci beaucoup plus enclins à poser des questions. « Comme souvent depuis quelques mois, le président a voulu se montrer rassurant », raconte un autre. « Nous sommes bien obligés de faire confiance. Les enjeux nous dépassent. Nous ne pouvons pas intervenir sur les événements, juste les subir. » Avec, depuis hier, une épée de Damoclès effilée comme un rasoir au-dessus de la tête. Comme dans le cynique film « Que les gros salaires lèvent le doigt » sorti en 1982, tous en sont à se demander qui va être éjecté de ce cruel jeu des chaises musicales.
Stéphane Godin
(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.
(2) Une somme correspondant à son partenariat sur deux saisons, minoré de la prime de notoriété de 250 000 euros (500 000 sur les deux exercices 2009-2010 et 2010-2011). Ce montant figure déjà dans les deux budgets présentés avant-hier à la DNCG.
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- argueti
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)
DNA a écrit : Le Racing vire au bleu nuit
La Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG) a décidé de reléguer le Racing administrativement en CFA. Le club strasbourgeois a choisi de faire appel. Le président Jean-Claude Plessis continue de garantir que son équipe sera sur la ligne de départ en National, dans un mois.
Au regard de la vaine attente de la veille, il fallait bien s'attendre à un feu d'artifice à l'orée du week-end. Entendus le jeudi, par la DNCG, les dirigeants strasbourgeois ont été priés de se montrer plus convaincants par les spécialistes financiers en charge de vérifier les comptes des clubs pros. Depuis hier, le Racing est relégué administrativement et est censé disputer le championnat de France amateur, soit le 4e échelon de la hiérarchie hexagonale. Le club de la 7e ville de France se situerait ainsi entre le 61e et le 133e rang national, à un niveau où quelques réserves professionnelles luttent avec quelques porte-étendards régionaux. Bonjour le tableau...
Jean-Claude Plessis : « Je suis sûr à 95 % que l'on va s'en sortir »
La notification officielle n'a été transmise au club hier, alors que l'information, qui ramène le club strasbourgeois dans le giron amateur, a fait l'objet de « fuites » dès le matin. Alain Fontanel, l'adjoint en charge des finances de la municipalité strasbourgeoise, a eu vent de la nouvelle. La Ville, propriétaire du stade, gênée aux entournures par la (très) mauvaise santé de son club-phare alors qu'elle a posé sa candidature pour organiser l'Euro 2016, revient en première ligne dans ce dossier sensible. Depuis le rachat du club à Philippe Ginestet par Alain Fontenla et ses associés, les relations entre le Racing et les élus n'ont eu de cesse de virer du glacial au chaud bouillant, en passant par toute la gamme de températures, mais rarement la plus agréable. Depuis une grosse quinzaine de jours, elles étaient en voie de normalisation. Le verdict de la DNCG apparaîtrait-il comme une tuile dans le processus de rapprochement ? Pas sûr. Toujours est-il que le président Plessis n'a pas tardé à réagir. Dès midi, il a convoqué les salariés du club pour les rassurer. Dans l'après-midi, il a conservé son discours teinté d'optimisme. « Ce qui m'embête, c'est la décision de la DNCG qui a été rendue publique, alors que la situation du Racing est en voie de régularisation, a lâché le n°1 du club. Il manquait quatre millions d'euros. Avec la vente de Gueye et l'apport de 600 000 euros consenti par l'actionnaire, on n'est plus qu'à 2 millions. On transmettra à la DNCG appel, qui dépend de la FFF, cette garantie. Je dépends d'actionnaires, mais je suis sûr à 95 % que l'on va s'en sortir. » Les 5 % de doute charrient toutefois un torrent d'inquiétude.
La Ville veut aider le club pour qu'il puisse se maintenir en National
Alain Fontenla, Jafar Hilali et leurs associés ont préféré rester silencieux sur leurs intentions, comme d'habitude. Accessoirement, ils maintiennent une institution sportive régionale dans l'incertitude pendant quelques semaines, les institutions fédérales ne se singularisant pas par leur rapidité. Et cela ne semble pas convenir aux élus de la Ville qui espèrent sauver un chef d'œuvre en péril. Le processus actuel peut néanmoins offrir certaines possibilités. « La sanction de la DNCG est une très mauvaise nouvelle sur un plan sportif, mais aussi économique et social, n'a pas manqué de relever Alain Fontanel dans la matinée. En pensant notamment aux 60 salariés, nous voulons aider le club pour qu'il puisse se maintenir en National. » La possibilité existe.
Les « Londoniens » ont pris l'habitude de tarder pour montrer la couleur de l'argent
Anticipant, dès le début de la semaine, un verdict défavorable, Jean-Claude Plessis avait prévu de faire appel en cas de relégation. Un communiqué de presse, diffusé en début d'après-midi, l'a confirmé. « Le RC Strasbourg fera appel dès l'éventuelle notification et présentera alors l'ensemble des documents justifiant l'apport des deux millions d'euros manquant pour équilibrer le budget, apprenait-on sur le site internet officiel. Cette procédure est tout à fait normale et nous sommes persuadés que notre Racing Club de Strasbourg évoluera en National la saison prochaine. » Une petite touche d'optimisme ne pouvait pas faire de mal en ce sombre vendredi. Mais la relégation met tout de même en lumière des difficultés financières incontestables. Bastia est passé par l'angoissant processus. Gueugnon est également sous la menace. En termes d'image, on a trouvé meilleure publicité. Vu d'Alsace, c'est comme si se répétait le scénario du mois de janvier, quand les actionnaires du club s'étaient fait tirer l'oreille pour apporter les trois millions d'euros indispensables pour couvrir les besoins en trésorerie jusqu'au mois de juin. Alain Fontenla et ses associés avaient fini par consentir l'indispensable apport. Qu'en sera-t-il cette fois-ci ? Les « Londoniens » ont pris l'habitude de tarder pour montrer la couleur de l'argent. Le passage de Gameiro à Bordeaux peut leur faire espérer un allégement de la facture, la vente de l'attaquant lorientais aux Girondins garnissant les caisses strasbourgeoises. « Il y a une urgence, alerte toutefois Alain Fontanel. Il faut sauver le club, mais, si on peut jouer un rôle d'appui, l'actionnaire doit assumer sa part de responsabilité. »
Au conseil municipal, lundi, la subvention à l'ordre du jour
A la faveur de l'appel, de nouvelles tables rondes sont susceptibles d'assainir le panorama. Au conseil municipal, lundi, la subvention de 900 000 euros, dont le versement reste suspendu, sera à l'ordre du jour. Les questions autour du loyer pour le stade de la Meinau ou du financement du centre de formation peuvent apporter quelques réponses. « On a quelques jours pour bien travailler », explique l'adjoint au maire en charge des finances. Il reste en fait quelques jours pour survivre alors qu'en filigrane, dans le discours des élus, l'idée d'un changement d'actionnariat est réapparue. Sur le terrain, on faisait finalement contre mauvaise fortune bon cœur. « Dans ce type de situation, on voit qui sont les forts, qui sont les faibles », concluait Laurent Fournier, l'entraîneur, en fin de journée. Pour l'heure, on en est à prier pour que le Racing, victime d'un gros temps faible dans son histoire, ne meurt pas.
Fr.N.
* : un accord entre le Racing et le club breton, lors de la vente du joueur pour trois millions d'euros, prévoit le versement de 30 % de la plus value lors du prochain transfert, envisagé à dix millions d'euros.
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- Roswell Man
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)
Si Gueugnon a sauvé ses fesses le Racing devrait pouvoir sauver les siennes, non ?...DNCG : Gueugnon sauvé !
Par Erwann Penland le 02 juillet 2010
La nouvelle est tombée ce soir sur le site du Journal de Saône et Loire, le FC Gueugnon a reçu la confirmation de la DNCG qu'il serait en National la saison prochaine.
Le challenge était pourtant difficile pour Tony Vairelles et les supporters du FC Gueugnon. Une lutte qui a finalement payé, les forgerons défendront leurs chances dans le championnat National. Suite à ce maintien, il est fort possible qu'aucun meilleur deuxième de CFA n'accède à l'étage supérieur. La décision que rendra le Tribunal Administratif pour la place du groupe A entre Colmar et l'UJA Alfortville n'en prend que plus d'importance.