[Départ] Stéphane Cassard

[argueti]

Il nous a dit la semaine passée être en contact avec un club de Ligue 2

[Maneo]

Il va encore finir par resigner au racing !

[Tenor]

Je crois que Sochaux a oublié Cassard, ils misent plutôt sur la jeunesse !

Ils ne sont pas aussi cons quand même d'investir sur un vétéran de 37 ans en L1...depuis le temps que je le disais, au racing on aurait du prévoir son remplacement depuis 2 ans
C'est fait, mais de quelle manière, à la hussarde

[argueti]

A Sochaux il aurait été numéro 2 derrière Dreyer ...

[télésupporteur]

et le un

[Tenor]

fait-il chaud à Mont de Marsan ce soir

qu'est-ce qu'on fête en ce moment

[argueti]

Quand Vencel prépare Cassard

Alexander Vencel et Stéphane Cassard, respectivement ex-entraîneur des gardiens et ancien portier du Racing, sont eux aussi toujours à la recherche d’un nouveau challenge. Si le grand Franco-Slovaque se prépare à une année blanche, le Franc-Comtois espère toujours, à 37 ans, rebondir ces prochaines semaines. La possible arrivée du Nantais Guy Rolland Ndy Assembé à Sochaux, qui pourrait se conclure aujourd’hui, va peut-être lui permettre de s’engager comme numéro 2 à Nantes. Pour être prêt à répondre à la sollicitation d’un FCN qui lui a déjà signifié s’intéresser à lui, l’ancien portier du RCS a pris les devants. « J’ai contacté la mairie de Truchtersheim qui m’a autorisé à utiliser les installations de son club. Depuis deux semaines, Alex m’y entraîne pour des séances spécifiques. Ça me permettra d’être opérationnel si on fait appel à moi. » « Steph et moi sommes restés très proches », confirme A. Vencel qui a récemment refusé de devenir entraîneur des gardiens d’une sélection africaine, « quand il m’a demandé de l’aider à se préparer, j’ai accepté volontiers. Si je peux lui filer un coup de main… À titre personnel, je suis en contact avec la Direction Technique Nationale slovaque et j’interviendrai sûrement à l’automne là-bas, plus pour le prestige que pour la rémunération (rires). Je doute de pouvoir intégrer un club cette saison. Alors, je me prépare pour 2011. »

[argueti]

Boulogne a appelé Cassard

Sur les tablettes de Nantes qui s’est déclaré intéressé par son profil en cas de départ de son 2 e gardien Guy Roland Ndy Assembe (toujours pas concrétisé), Stéphane Cassard vient d’être approché par Boulogne-sur-Mer, fraîchement relégué en Ligue 2 après sa brève expérience inédite d’une saison en L 1. Laurent Guyot a récemment appelé le désormais ex-gardien du Racing (de 2004 à 2010), qui a refusé début juillet le nouveau contrat que lui proposait le club bas-rhinois.

Depuis un mois et demi, l’USBCO, qui a engagé le portier du FC Mulhouse, Romain Péron, comme n° 3, a multiplié les mises à l’essai de gardiens. Mais Thibault Ferrand (Reims), Florent Perraud (Gueugnon), l’Américain Tyrel Lacey et Jérémie Moreau (Nice) n’ont pas été conservés. Le club du Pas-de-Calais, qui ne compte pas sur son numéro 2 Ibrahim Koné, cherche toujours une doublure pour Florian Bague. « Laurent Guyot m’a directement fait part de son intérêt », ne cache pas Steph Cassard. « C’est un challenge qui m’intéresse. D’après mon agent que je viens d’avoir au téléphone, je devrais avoir des nouvelles sous deux ou trois jours. »

[Maneo]

Allez encore une année de Ligue 2 et retraite ! Ravi pour Stéphane !

[argueti]

Cassard à Boulogne

L’ex-emblématique gardien du Racing, qui avait refusé début juillet la prolongation que lui offrait le RCS, s’engagera aujourd’hui pour un an comme numéro 2 à Boulogne, tout juste relégué en Ligue 2.

Les contacts, dévoilés dans ces colonnes, remontaient à quelque temps (« L’Alsace » du 12 août) : à 37 ans, bientôt 38 (le 11 novembre), Stéphane Cassard repart pour un tour et va s’offrir un nouveau challenge - peut-être le dernier de sa carrière - à Boulogne-sur-Mer. L’ex-gardien du Racing (2004-2010) prendra ce matin la route du Pas-de-Calais où il doit s’engager pour une saison, comme doublure de Florian Bague. Sur l’insistance de l’entraîneur de l’USBCO, Laurent Guyot, qui l’a appelé trois fois, il trouvera sur la Côte d’Opale le challenge qu’il recherchait : apporter son expérience et retrouver du plaisir.

Stéphane, en refusant début juillet de prolonger d’un an à Strasbourg, avez-vous craint de devoir arrêter votre carrière ?

Dès l’instant où j’ai dit non au Racing, je me suis préparé à tout. L’arrêt de ma carrière était une possibilité. Je suis conscient de la réalité du marché, surtout à un poste aussi spécifique que celui de gardien. J’étais tout de même conforté par le fait que des clubs s’intéressaient à moi (Ndlr : Monaco et Marc Keller l’ont sondé, mais Guy Lacombe a opté pour un autre choix). Dans un contexte difficile où tous font attention à leurs finances, retrouver un club est très dur. Je me suis dit qu’il faudrait être patient et pas trop gourmand. C’est pour ça que l’insistance de Boulogne m’a convaincu. Laurent Guyot, qui m’avait déjà appelé la semaine passée, m’a rappelé deux fois depuis. Là-bas, à l’évidence, tout le monde était OK pour me faire venir. Je suis tombé d’accord avec les dirigeants lundi soir.

« À mon âge, les sacrifices sont une étape naturelle »

Vous étiez donc prêt à des concessions salariales…

Un jour où l’autre, un footballeur retourne dans la réalité des salariés « normaux ». À mon âge, les sacrifices sont une étape naturelle.

Vos contacts antérieurs avec Nantes étaient-ils au point mort ?

Ça ne bougeait plus du tout. C’est pour ça que je n’ai pas attendu. Et aussi parce que Boulogne m’a fait comprendre qu’il désirait recruter un gardien d’expérience, derrière le titulaire Florian Bague, pour encadrer les deux jeunes (Ndlr : Ibrahim Koné, que l’USBCO souhaite toutefois prêter, et l’ancien Mulhousien Romain Péron, qui vient de signer cet été). C’est un projet qui me correspond. Mais soyez sûr que je vais m’entraîner pour être prêt si l’occasion de jouer se présente. Je vais éprouver un vrai plaisir à retrouver le terrain. Depuis plusieurs semaines à Truchtersheim, Alexander Vencel (1), avec qui j’ai noué une relation privilégiée et que je remercie de s’être mis à ma disposition, m’a permis de m’entretenir et me préparer. Il a été le premier informé de ma signature. C’est d’ailleurs avec lui que j’ai pesé le pour et le contre.

« Si j’étais resté, j’aurais sûrement fait l’année de trop »

Ce contre, quel était-il ?

Un choix familial compliqué. Le jeu en valait-il la chandelle ? Ma famille va venir avec moi sur place une huitaine de jours et voir si elle ressent un vrai feeling pour cette ville et cette région. Après six ans à Strasbourg, c’est un gros changement.

Votre départ vous laisse-t-il des regrets ?

Sur un plan sportif, oui. Avec notre effectif, il y avait moyen de se sauver et de ne pas descendre en National. Mais tous les soucis extrasportifs que le club a rencontrés ont fini par toucher psychologiquement le groupe. En fin de saison, alors que nous affrontions des adversaires qui jouaient leur peau et étaient préparés pour ça, nous n’avons pas eu les ressources mentales nécessaires. Les problèmes des coulisses ont fini par peser sur le moral du groupe. Le club l’a payé cher.

Et à titre personnel ?

Aucun regret, non. Avec Strasbourg, la rupture a été mentale. Je me sentais moins bien dans ma tête et de ce fait moins performant sur le terrain. Il y a eu la saison dernière trop de parasites autour de l’équipe. Si j’étais resté au Racing, j’y aurais sûrement fait l’année de trop.

Après six années comme titulaire au Racing, être relégué au rang de doublure ne vous dérange-t-il pas ?

Pas du tout. J’ai déjà vécu ça pendant deux saisons et demie à Troyes où je jouais très peu. À l’époque, ça m’a permis d’emmagasiner du jus et ça explique peut-être ma longévité. Après toutes ces années à Strasbourg sur le fil du rasoir, ça va me faire du bien. J’ai toujours fait ce métier par plaisir et l’an dernier, il n’y en avait plus beaucoup du côté de la Meinau.

Quelle image emportez-vous du Racing ?

J’en garde ce que tout le monde en voit de l’extérieur : l’image d’un club agité, très médiatique, où il se passe beaucoup de choses, trop parfois, et dont le gros potentiel sportif n’est pas exploité comme il devrait l’être. J’espère qu’il finira par se stabiliser. Durant ces six années – et même si la dernière a été très compliquée – j’ai pris beaucoup de plaisir, rencontré des gens formidables. Je reste très attaché au club et à la région.

Au point d’y revenir un jour ?

Ça ne me déplairait pas. Nous en parlons souvent avec Alex. J’espère, comme entraîneur, pouvoir donner à ce club ce que je lui ai apporté comme joueur (2).

Recueilli par Stéphane Godin

(1) L’ex-entraîneur des gardiens qui a lui aussi refusé de prolonger au RCS.
(2) 205 matches de championnat, 96 en Ligue 1, 109 en Ligue 2 (plus de 34 matches de moyenne par saison).