 
 D'ailleurs on m'a laissé un message sur mon portable hier pour me proposer des joueurs africains
 
  
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Strasbourg «soulagé»
Maintenu en National sous encadrement salarial, Strasbourg, passé tout près de la CFA, respire un grand coup. Et vise la remontée en Ligue 2.
Jean-Claude Plessis, le président du RC de Strasbourg «s'attendait» au maintien du club en National, décision de la commission d'appel de la DNCG confirmée jeudi matin par la FFF. «Mais c'est mieux que ce se soit officiel», nous a-t-il confié, tandis qu'une salariée du club s'est dite «soulagée» par le feu vert sous condition donné par le gendarme financier du football professionnel. Le club, que sa situation comptable menaçait d'envoyer en CFA, a vu sa masse salariale placée sous encadrement. «On a présenté un budget qui a été accepté. Il ne faut pas le dépasser. La masse salariale concerne à 90% les joueurs dont les salaires seront plafonnés à 6000 euros. Pour le personnel, on verra les choses en leur temps.» Le Racing emploie une centaine de personnes, joueurs compris.
Au club depuis trois mois pour «réparer la vaisselle», Jean-Claude Plessis se félicite du «rapprochement entre les actionnaires et la ville» et veut croire que «les invectives du passé sont oubliées». Le groupe Carousel Finance, actionnaire majoritaire, avait annoncé lundi le versement des 2,6 millions d'euros demandés par la DNCG. La ville de Strasbourg, solidaire des actionnaires, s'est engagée de son côté à soutenir le club par rachat du bâtiment du centre de formation, une baisse du loyer du stade de la Meinau et un maintien des subventions versées en dépit de la relégation.
«On va pouvoir se concentrer sur le sportif» dit encore Jean-Claude Plessis. «Malgré l'incertitude de ces dernières semaines, on a pu travailler au recrutement avec Laurent Fournier (le nouvel entraîneur, Ndlr). Il nous reste deux ou trois joueurs à faire partir, et autant à faire venir. Plusieurs joueurs ont pris le risque de nous rejoindre sans savoir si nous resterions en National. Ils sont super heureux.» L'objectif du club est de remonter dès cette saison en L2 et «le plus vite possible» en L1. Strasbourg, qui réussit une belle préparation (une seule défaite en 4 matches, contre l'Eintracht Francfort), a lancé sa campagne d'abonnement pour la saison dès la décision de la DNCG connue. Premier rendez-vous en Coupe de la Ligue contre Evian, le 30 juillet à la Meinau. - J.LB

 
  

DNA a écrit : Le retour du président
Absent ces derniers jours de Strasbourg en raison d'un pépin de santé, Jean-Claude Plessis est attendu aujourd'hui, dans la soirée. Son entraîneur, Laurent Fournier, doit toujours compter ses hommes.
Jouera ? Jouera pas ? C'est le jeu à la mode ces derniers temps à la Meinau. Prié par la DNCG de réduire sa masse salariale, le Racing doit jongler avec les contrats. En fait, depuis que huit joueurs ont été empêchés de disputer le tour préliminaire de coupe de la Ligue, il y a près de deux semaines face à Évian, les dirigeants strasbourgeois s'efforcent de faire valider les contrats de Gurtner, Genghini, Outrebon, Marcio, Eyanga, Ndema et Abadie. Après les départ de Dja Djedje et Fanchone à Arles-Avignon, ils pensaient avoir fait le plus dur. Néanmoins, hier soir, les instances n'avaient toujours pas donné officiellement leur feu vert. Étant donné que Kébé, Brahmia et Othon sont blessés, Laurent Fournier doit, pour l'heure, s'appuyer sur un groupe de 13 joueurs professionnels. Il ne desespère pas que l'un ou l'autre de ses protégés soit qualifié avant le match de Cannes.
Niang la bonne surprise ?
En attendant, il faut se préparer au pire. « On n'a aucune nouvelle, admet ainsi Jean-Luc Witzel, le directeur sportif. On espère en avoir demain (ndlr : aujourd'hui), sachant qu'une réunion pour enregistrer les contrats se tenait ce mercredi. » Du reconfort, le club strasbourgeois dans l'incertitude, aussi bien sur le terrain qu'en coulisses, en recevra peut-être de la part de son président. Jean-Claude Plessis a été hospitalisé pour une infection au pied, liée à la fracture d'un orteil. Il a quitté l'hôpital hier. « Je serai à Strasbourg dès jeudi, parce qu'il y a du travail pour moi, a expliqué le n°1 du club. J'ai subi un gros traitement antibiotique, je dois attendre une quinzaine de jours pour un verdict, mais je compte déjà rejoindre rapidement Paris pour régler ces problèmes de contrat. » Le départ de Bah constituerait une bouffée d'oxygène au sein de la masse salariale, tout comme celui de Pichot. Le Guinéen était sur le front international avec la Guinée, de quoi peut-être relancer des convoitises allemandes. Pour Pichot, la situation apparaît plus compliquée. A un niveau supérieur, la perspective du départ de Niang en Turquie pourrait constituer également une belle source de revenus. 20 % de la plus-value réalisée par rapport aux 7 millions d'euros de son transfert en 2005 à l'OM reviendraient au Racing, sans que cela ne lui permette de remplumer son effectif, sa masse salariale étant fixée pour quelques mois. D'ailleurs, «cela ne dépend pas vraiment de nous», a préféré souligner Alain Fontenla, le propriétaire du club, hier.

