[Départ] Stéphane Pichot

[Keating]

Ben il joue, il est entré samedi soir ...

[Gotcha]

si aucun club ne s'intéresse à lui, il ne risque pas de partir. Il va finir au placard le temps de terminer son contrat ....

[argueti]

Pichot : en partance, mais titulaire ?

Celui de Stéphane Pichot contribuerait sans doute à en qualifier deux ou trois autres. Mais le latéral droit refuse toujours de faire cadeau de sa dernière année sans compensation financière. Le RCS restant inflexible, la situation reste bloquée. En l’absence de Mamadou Bah, le latéral droit devrait d’ailleurs être titulaire vendredi à Guingamp au poste de… latéral gauche, Julien Outrebon retrouvant l’axe aux côtés de Milovan Sikimic.

[Tenor]

Touchant sur le contrat de Mamadou, ils peuvent bien trouver un arrangement avec lui pour qu'il parte le plus vite possible

[argueti]

Pichot parti pour rester

Faute de s’être entendu avec les dirigeants du RCS pour la résiliation de son année de contrat, le latéral droit, titularisé à gauche vendredi à Guingamp, s’est fait une raison. Il se prépare à rester et se dit prêt à honorer ses obligations professionnelles jusqu’au bout.

Il avait expérimenté le poste à quelques reprises à Lille il y a une bonne demi-douzaine d’années. Sans plus jamais y regoûter depuis. Pourtant, vendredi à Guingamp (0-0), Stéphane Pichot, latéral droit depuis le début de sa carrière, a dépanné sur le flanc gauche de l’arrière-garde. Et plutôt bien, malgré un évident manque de rythme lié à une préparation tronquée (Ndlr : en instance de départ, il n’avait pas souhaité jouer les matches amicaux).

Son entraîneur Laurent Fournier en a d’ailleurs aisément convenu : « Si un joueur de son expérience reste, autant l’utiliser. À Guingamp, Steph nous a fait du bien à gauche par son vécu. » À quelques jours de la clôture du marché estival des transferts, le Lavallois d’origine considère qu’il n’a plus aucune chance de trouver un terrain d’entente avec le RCS pour la résiliation amiable de sa dernière année de contrat. Le voilà donc parti pour rester.

Stéphane, vous êtes annoncé partant depuis trois mois, mais vous êtes toujours là…

Je n’ai aucune proposition et ce qui se dessine, c’est que je vais rester. Si c’est le cas, je suis pro et je ferai le boulot à 100 %. Le marché est compliqué et je ne partirai pas pour partir. Si une offre me parvient, je ne l’accepterai que si elle me va et si je le décide. Pas question de rejoindre une destination que je n’aurais pas choisie.

« Très content de rejouer »

Où en sont vos négociations avec le Racing sur une résiliation amiable ?

Nulle part. Pour moi, elles sont mortes. Le club ne m’a plus donné signe de vie à ce sujet et je doute qu’il le fasse avant le 31. Maintenant, il est trop tard. Vous imaginez bien que si on me propose de me payer la moitié de mon année le 28, je refuserai. Pourquoi accepterais-je alors que je n’ai rien derrière ? Je suis à la disposition du coach. C’est lui qui me fera jouer ou pas.

Il l’a fait à Guingamp, à un poste de latéral gauche inhabituel pour vous. Avez-vous pris du plaisir ?

Oui. J’ai été très content de rejouer. Jusqu’ici, je n’avais disputé que deux mi-temps en amical contre Aarau et à Offenburg. Je ne savais pas où j’en étais physiquement. En outre, c’est plus difficile pour moi à gauche. J’y manque de repères. Maintenant, si pour les besoins du coach ou du club, je dois y évoluer, pas de problème. Contre Cannes, j’étais rentré milieu gauche. À Guingamp, je n’ai finalement joué qu’un cran plus bas (rires).

Comment voyez-vous la saison du Racing ?

Il y a quelque chose à faire. Mais avec un effectif aussi juste à cause des non-qualifications, tu vas vite être court si tu perds deux ou trois éléments. Si Ali (Mathlouthi) part à Reims, il faudra enrôler un attaquant qui prenne la profondeur et marque. Il ne faut pas se voiler la face : sur le papier, nous ne faisons pas partie des grosses écuries de National. Seuls Milovan (Sikimic), Ali et moi - qui en compte près de 400 - cumulons les matches pros en L1 ou L2. La plupart des autres découvre. Le groupe est de qualité, mais pas assez étoffé et encore dans le flou. Un exemple : si tu gardes Quentin (Othon), tu es blindé à gauche. Mais s’il s’en va, ce n’est plus la même histoire. Sans parler des non-qualifiés.

Précisément, ces qualifications dépendent en partie de votre départ…

Je sais. Malheureusement ! Ça me fait ch… Mais si je n’ai rien d’autre qui me convienne, je ne partirai pas. Aujourd’hui, je me dis que je suis à 100 % au Racing et que je ne verrais pas d’inconvénient à m’inscrire dans un projet à plus long terme si on me le proposait.

Recueilli par Stéphane Godin

Je suis passé a l'entrainement hier soir et effectivement Fournier le plaçait à chaque fois à gauche

De quoi fermer la porte à Tchato ?

[fan_racing]

Du moment qu'on a quelqu'un à gauche, et même deux avec Othon ... Par contre dans l'optique des contrats à valider, est-ce que le départ de Mathlouthi fera vraiment avancer les choses si en même temps on souhaite faire venir Lesage ?