fan_racing a écrit :Un bail, des baux. Un nouveau pluriel que je ne connaissais pas
Les noms en -ail ont un pluriel en -ails.
Exceptions :
aspirail, bail, corail, émail, fermail, gemmail, soupirail, travail, vantail, ventail, vitrail ont un pluriel en -aux.
Merci pour la précision. Pour les 3/4 de cette liste c'est assez naturel on va dire de mettre le pluriel en -aux, mais il y en a d'autres qu'on croise moins souvent ...
À une semaine de la clôture du marché des transferts, rien n’est clair au RCS : sept joueurs ne sont toujours pas qualifiés, Ali Mathlouthi espère encore rejoindre Reims et un jeune défenseur turc, Attila Cetinkaya, est à l’essai pour une semaine.
La fermeture du marché des transferts approche et la situation est loin d’être limpide au Racing. Sept joueurs ne sont toujours pas qualifiés : Marcio, Jérémy Abadie, Anicet Eyanga, Yohan Betsch et Éric Nyatchou Ndema, plus Bill Tchato et Jocelin Ahoueya qui attendent eux de pouvoir signer leur contrat.
Une chose est d’ores et déjà acquise : aucun d’eux ne jouera samedi contre Niort (18 h) à la Meinau pour la 4 e journée de National. Seul Nyatchou Ndema pourrait être qualifié. Comme prévu, le jeune latéral droit camerounais a en effet signé samedi un bail stagiaire d’un an (plus une année en option). Mais même s’il reçoit le feu vert des instances nationales du football, Laurent Fournier ne l’intégrera pas à son groupe : « Il a besoin de jouer. S’il est qualifié, il jouera avec la réserve dimanche pour retrouver le rythme. »
Les six autres devront patienter au moins jusqu’au 31 août pour être fixés sur leur sort. C’est en effet dans la matinée du dernier jour du mercato que Jean-Claude Plessis se rendra à Paris devant la DNCG d’appel de la Fédération pour tenter d’y qualifier les joueurs en souffrance.
C’est aussi ce jour-là que la plupart des neufs salariés licenciés (dont certains n’avaient pas encore reçu hier leur lettre) sera entendue par la direction en entretien préalable à un licenciement. Jean-Claude Plessis sera-t-il le maître d’œuvre de ces entrevues ? « Si je suis là, oui. » Au passage, le président, qui, la veille, assurait n’avoir pas signé les lettres de convocations parce qu’il n’était pas d’accord sur certains noms, tient à apporter une précision : « Ce n’est pas parce que je ne suis pas signataire que je ne suis pas solidaire des décisions prises. Je le suis. »
L'Alsace a écrit :Plus d’essais jusqu’au 31. Le défenseur turc Attila Cetinkaya, à l’essai depuis lundi, a quitté Strasbourg avant la fin de sa semaine d’essai. Il restera dans l’histoire comme le dernier joueur testé par le Racing lors de ce mercato estival. Laurent Fournier a en effet demandé à sa direction de ne plus procéder à aucun essai avant le 31 août, date à laquelle le président Jean-Claude Plessis sera auditionné par la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion) d’appel de la Fédération et tentera de faire valider les quatre contrats en souffrance (Marcio, Jérémy Abadie, Anicet Eyanga et Yohan Betsch).
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
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Alors que le mercato se termine demain soir, six joueurs ne sont toujours pas fixés sur leur sort. Une chose est sûre : tous ne pourront pas être qualifiés.
Les prochaines 48 heures s’annoncent chargées pour le Racing. Comme souvent en fin de mercato estival. Mais sans nul doute un peu plus que d’habitude. Car depuis son rachat par des investisseurs londoniens, le club strasbourgeois n’en finit plus de se confronter à de nouvelles expériences, malheureusement pour lui trop souvent à ses dépens. La première d’entre elles reste évidemment cette relégation sans précédent au 3 e échelon national.
Le RCS en paie toujours le prix, sous forme d’encadrement sévère de sa masse salariale par la DNCG (1). Ce matin, cinq joueurs attendent encore la validation de leur contrat : Marcio, Jérémy Abadie, Yohan Betsch, Anicet Eyanga et Jocelin Ahoueya. Un 6 e, Éric Nyatchou Ndema, a dû se résoudre à signer stagiaire pour sortir de la masse salariale des pros. Quant à Bill Tchato, il ne s’engagera pas — au mieux — avant début septembre. Son recrutement au-delà de cette date permettrait en effet au Racing de percevoir une aide de l’UNFP (2) qui financerait ses deux ou trois premiers mois de salaire.
Sauf à finaliser des départs sous 48h et/ou des prolongations avec Stéphane Pichot et Milovan Sikimic, assorties de baisse immédiate de salaire (« L’Alsace » d’hier), la marge de manœuvre du RCS paraît bien ténue. Certes, le départ de Mamadou Bah à Blackpool, qui semblait compromis samedi, semble avoir repris forme ce dimanche. Une autre forme en fait, puisque le Guinéen pourrait faire l’objet d’un prêt payant (180000 euros environ) doublé d’une option d’achat de 360000 euros. Un montage qui se substituerait à l’indemnité de 540000 euros qu’aurait versée le promu en Premier League pour un transfert.
Autre cas en suspens : le prêt de Quentin Othon, que Nantes a sollicité dès la fin juin. Malgré de récents nouveaux échanges, notamment avec l’agent du joueur, les Canaris n’ont toujours pas fait d’offre officielle. Le RCS et l’international espoirs espèrent malgré tout un déblocage.
Combien de non-qualifiés ?
Par ailleurs, quelques-uns des huit salariés concernés seront reçus ce lundi par la direction en entretien préalable à un licenciement économique. La procédure à leur encontre sera coûteuse, indexée sur les indemnités légales (3), et le club n’en retirera de substantielles économies que sur l’exercice 2011-2012.
N’en déplaise donc à une direction qui sera sans doute fâchée de le lire, certains des joueurs dont les contrats n’ont pas été homologués seront sacrifiés. Surtout si le staff se met désormais en tête de recruter un attaquant expérimenté (voir ci-contre). Quand le président Jean-Claude Plessis saura, après son audition devant la DNCG d’appel demain (17 h) à Paris, combien de joueurs il peut qualifier, l’heure des choix sonnera. Elle ne sera pas plus agréable que lorsqu’il s’est agi, il y a dix jours, de coucher sur une feuille le nom des employés remerciés.
S.G.
(1) Direction nationale du contrôle de gestion.
(2) Union nationale des footballeurs professionnels.
(3) Sans parler des actions aux Prud’hommes que pourraient entamer certains.