[10/11] Le Fil Rouge

[silex57]

Faudrait qu'il ait envie de se mettre dans se bordel ...

[FM17]

je racheterai le club un jour....mais faudra être patient

[PoY]

S'il existe encore d'ici là

[Its_me]

Jean-Claude Plessis ne veut pas vendre Ketkeo

Pas toujours très causant - plutôt fâché même - depuis l’annonce de sa prochaine éviction par « L’Alsace » dans son édition du 3 octobre, le président Jean-Claude Plessis a néanmoins pris la peine d’appeler notre rédaction hier. Objet de ce coup de fil : l’information donnée le matin dans nos colonnes annonçant que le Racing souhaite vendre Billy Ketkeophomphone au mercato d’hiver, avant que celui-ci ne parte libre en juin 2011.

Même si « L’Alsace » maintient la teneur de cette info, corroborée par un faisceau de témoignages d’agents et dirigeants français, le futur ex-président du RCS tient à indiquer qu’il n’en est pas à l’origine. « Je me suis concerté avec Patrick Spielmann, président de l’association support en charge du centre de formation (Ndlr : d’où est issu Ketkeo). Ni lui, ni moi n’étions au courant. Nous ne sommes d’ailleurs pas d’accord. »

Ce désaccord n’est néanmoins pas antinomique avec la réalité des faits. Depuis plus d’un mois, le propriétaire Jafar Hilali se passe de l’avis d’un Plessis qu’il licenciera sans doute officiellement demain.

La fédération des supporters appelle au calme.

Dans le sillage des Ultra Boys 90, que J. Hilali a décidé de sanctionner en fermant le quart de virage du kop durant trois matches, la fédération des supporters a elle aussi tenu à réagir hier par un bref communiqué : elle assure qu’elle « partage l’émotion collective suite à l’annonce précipitée et injuste faite par M. Hilali de fermer le kop pour plusieurs matches. Injuste pour tous les supporters présents dans cette tribune. Injuste dans une période où l’équipe mérite d’être encouragée par le kop. La Fédération invite tous les supporters au calme afin que la raison l’emporte pour le bien des fans et continue de travailler à l’unité de tous les supporters pour que le Racing, institution centenaire bafouée par M. Hilali, survive au règne de ce dernier. »

Szymanski prend ses distances.

Sollicité par Jafar Hilali pour entrer au conseil de surveillance le 22 septembre (« L’Alsace » du 21), Arnaud Szymanski, ancien responsable des UB 90, avait finalement renoncé à un poste qui lui aurait permis de faire le lien avec les associations de supporters. Une décision guidée par le tollé qu’avait provoqué chez ces dernières l’annonce de sa possible nomination.

Trois semaines plus tard, Szymanski a fait savoir hier qu’il avait coupé toute relation avec le propriétaire londonien depuis dimanche. Les sanctions de ce dernier contre les UB n’y sont pas étrangères. « Force est de constater que le discours que Jafar Hilali tient en privé est tout autre que celui qu’il tient publiquement. J’ai cru un court instant dans un projet et je me suis trompé. Je ne peux pas cautionner son action contre les supporters. Je ne la comprends pas. »

[silex57]

Jean-Claude Plessis ne veut pas vendre Ketkeo

A-t-il encore son mot à dire ...

[FM17]

Ketket oui, Ketket non...va savoir

[télésupporteur]

alors tu me phonephone

[FM17]

Oui ne te fais pas de bil ly....

[Its_me]

Une lente agonie


Dans quelques semaines, le Racing « fêtera » la première année de sa revente. L'anniversaire promet d'être tout sauf joyeux au vu de l'incroyable dégringolade qu'a connue le club depuis 11 mois.

En octobre 2009, le Racing était en Ligue 2 et tout le monde promettait qu'après un début de saison pourri par l'épisode Gress, promis, juré, on avait retrouvé le bon sens de la marche.
Force est de constater que les belles promesses ont fait place aux désillusions. Le club phare strasbourgeois, à l'histoire plus que centenaire, connaît une véritable descente aux enfers, loin des lendemains qui chantent garantis par la nouvelle direction.
Et le pire est certainement encore à venir. Avec des actionnaires qui n'en finissent plus de jouer les girouettes, des finances exsangues et une équipe très loin dans la course pour la remontée, l'avenir s'annonce noir de chez noir.

Dépôt de bilan ?

Dans les travées du stade de Pacy-sur-Eure, les quelques supporteurs présents - ils étaient... huit, membres des UB 90 et du club central des supporteurs - ne cachaient d'ailleurs pas leur lassitude. Ils se mettaient même à espérer que Jafar Hilali dépose le bilan, pour que la mascarade cesse enfin.
Car si plus personne ne croit encore à une remontée en Ligue 2 - les propriétaires ayant visiblement dans l'idée de dégraisser au mercato d'hiver, en lieu et place du recrutement attendu par Fournier pour jouer le haut de tableau -, l'hypothèse d'un arrêt pur et simple de l'aventure « Racing » fait son chemin.
Mais il ne faut pas oublier qu'un dépôt de bilan laisserait sur le carreau une jeune équipe volontaire (à défaut d'être géniale), des employés dévoués depuis des années à leur club et des supporteurs dont le coeur ciel et blanc ne cesse d'être brisé. Soit une vraie catastrophe économique, sociale et sportive pour l'Alsace toute entière.
Ce serait aussi une bien triste fin pour un Racing Club de Strasbourg qui, quoi qu'on en pense, fait partie du patrimoine alsacien. Et dont la lente agonie n'amuse plus personne. Vraiment plus personne...

[Its_me]

Un mal profond

Le Racing est revenu avec un petit point de Pacy-sur-Eure et se révèle toujours incapable de gagner à l'extérieur. Une situation qui dure depuis... mai 2009. Alors, c'est grave docteur ?

Mercredi soir, en Normandie, le Racing a semblé tout aussi en panne que... le bus du club, qui a rendu l'âme sur la route de Pacy-sur-Eure.

Famélique

Avec un match nul plutôt triste, dû à une inspiration offensive en berne, le Racing n'est donc pas parvenu à retrouver le chemin de la victoire loin de ses bases. Et cette victoire à l'extérieur est en passe de devenir un vrai serpent de mer.
Il faut en effet remonter à mai 2009, sous l'ère Furlan, pour trouver trace de la dernière levée hors de la Meinau, avec une victoire 2-1 à Guingamp.
Depuis, le bilan des matches à l'extérieur du Racing oscille entre le famélique et le consternant. En Ligue 2, avec Pascal Janin, le Racing ne s'était imposé nulle part. Depuis le début de la saison 2009/2010, le syndrome perdure, même si l'entraîneur - et les hommes - ont changé. Du coup, les Strasbourgeois affichent aujourd'hui un bilan de... 27 matches d'affilée sans avoir décroché trois points à l'extérieur.
Et même pour les acteurs, il n'est pas évident de comprendre les causes de cette méforme chronique. « Honnêtement, je n'en sais rien », exposait même David Ledy, mercredi soir, dans les travées du stade de Menilles.
Face à Pacy-sur-Eure, plusieurs explications ont toutefois été avancées, après le non-match alsacien. A commencer par la qualité du terrain « difficile » dixit Julien Outrebon.
« Le terrain n'est pas évident pour faire le jeu, c'est vrai et la fatigue s'est ajoutée, exposait Laurent Fournier, qui connaît bien la pelouse de Pacy pour y avoir relancé sa carrière d'entraîneur en 2003. Mais je pense qu'il y a aussi un manque de concentration quand on joue à l'extérieur ».
« Le terrain était dur et le ballon en carton, mais ce n'est pas une excuse. J'ai deux occasions en fin de match et je frappe au-dessus... Franchement, on aurait dû avoir deux points de plus », précise pour sa part Ledy.
Et cela aurait pu être le cas au Paris FC ou à Beauvais, où, à chaque fois, le Racing a ouvert le score avant de se faire rejoindre. « Avec la moyenne d'âge que l'on a et l'effectif que l'on a, il faut rester lucide sur ce que l'on peut espérer, tranche toutefois Laurent Fournier. Aujourd'hui, on est à notre place (ndlr : 12e de National avec 16 points) et on a quand même pris un point à l'extérieur ».
Il faudra visiblement s'en contenter...