[10/11] 16ème J: Strasbourg / Luzenac - 1/0

[argueti]

Des matches décalés à la pelle

Après le Bayonne- Racing Strasbouirg de la 21 e journée, avancé du 22 au 8 décembre, plusieurs autres matches du RCS ont été reprogrammés ou décalés. Les hommes de Laurent Fournier recevront Alfortville le samedi 23 octobre une heure plus tôt que prévu (17 h au lieu de 18). La venue de Luzenac, le mardi 9 novembre, a également été avancée d’une heure (19 h). Enfin, la rencontre Strasbourg- Amiens, d’abord fixée au samedi 27 novembre, aura finalement lieu le vendredi 26 à 19 h.

[D520]

je viens de réagir à l'horaire !!!!
19h en pleine semaine avec les bouchons du soir !!!!!!

trop top !!!

[Its_me]

Le match est demain ... il est passionnant ce topic

M'Bongo, enfant de Luzenac

L'ailier strasbourgeois a rejoint l'Alsace après deux saisons dans l'Ariège. Tristan M'Bongo ne sera sans doute pas là au coup d'envoi, mais le rendez-vous de la Meinau, demain, lui tient à cœur.

Il ne sera probablement pas titulaire demain, face à Luzenac. Tristan M'Bongo n'est pas dupe. Il voit que le groupe dont dispose Laurent Fournier se remplume, alors que lui a dû s'arrêter un bon mois, jusqu'à vendredi, pour soigner une cuisse blessée.
Mais l'ailier à l'accent du sud-ouest pourrait constituer une source d'inspiration non négligeable avant le match de demain face à un club où il a décollé. Première recrue strasbourgeoise de l'intersaison, Tristan M'Bongo a tourné la page ariégeoise, riche de 25 buts en 63 matches de championnat, dès la fin du mois de juin.

« Ils avaient entouré la date depuis longtemps »

Il s'affranchissait d'un club vraiment pas comme les autres. « S'il y a toujours eu un club de foot dans ce village de 600 habitants, en deux ans, beaucoup de choses ont changé, souligne l'ailier, entré dix minutes en fin de match sur le terrain de Créteil. La première saison où j'y ai joué, on est monté. La seconde, on s'est maintenu. »
Et ce n'est pas un mince exploit pour un club qui s'appuie sur le plus petit budget de la division avec Bayonne et Plabennec, de l'ordre d'un million d'euros. « C'est un club familial, il n'y a rien de professionnel là-bas, poursuit M'Bongo. En fait, les joueurs viennent presque tous de Toulouse et les entraînements s'y organisent souvent. »
Pour la préservation d'un esprit-club, le coach, Christophe Pélissier, s'appuie sur quelques cadres, fidèles à l'Union Sportive, à l'instar du capitaine, Sébastien Mignotte, « le joueur emblématique ». « J'ai évidemment vécu avec Luzenac mes meilleurs souvenirs, explique le néo-Strasbourgeois. Mardi, comme on l'avait été à Troyes par exemple la saison passée, ses joueurs seront particulièrement motivés. Pour eux, c'est extraordinaire de se retrouver à Strasbourg pour un match de championnat. J'ai eu d'anciens coéquipiers au téléphone. Ils avaient entouré la date dans le calendrier depuis longtemps. Et ils n'auront rien à perdre. »
L'équipe du sud-ouest a programmé de se forger un maintien à domicile, dans son stade Paul-Fédou, un brin désuet (1200 places dont 250 assises). Elle ne s'en sort pas si mal à l'extérieur, battue seulement en région parisienne (sur le terrain du Paris FC 1-0 et de Créteil 3-0). Ce matin, Luzenac compte trois points d'avance sur le Racing, au classement.

« Cela fera plaisir de les revoir, mais avec les résultats à l'extérieur, on est obligé de gagner à domicile, conclut l'attaquant, auteur de deux buts en neuf matches de championnat. Mardi, le coach devrait faire jouer les joueurs les plus compétitifs. Je ne suis pas encore à 100 %. Il y en aura d'autres capables d'assurer la victoire. Par rapport à l'époque où je me suis blessé (ndlr : fin septembre), on joue deux fois mieux. » Il s'agira de le démontrer sur le terrain. Dans sa cour, le Racing doit prouver qu'il est plus grand que ce (tout) petit poucet du National.

[Its_me]

Tristan Mbongo raconte « son » Luzenac

De retour vendredi à Créteil après un mois d’absence pour une blessure à l’ischiojambier droit, l’attaquant strasbourgeois espère figurer dans le groupe pour affronter demain (19 h) à la Meinau le club qui l’a révélé, Luzenac, iconoclaste porte-drapeau d’une commune de 632 habitants.

Tristan Mbongo est un garçon charmant, timide, posé, mais aussi jovial. Depuis le début de saison, l’ancien buteur de Luzenac (13 buts en CFA en 2008-2009 et 17 en National en 2009-2010) découvre le monde professionnel, avec un recul dont d’aucuns pourraient s’inspirer. Livreur de colis à la poste il y a deux ans encore ( « je travaillais le matin et m’entraînais l’après-midi »), le néo-Strasbourgeois n’a pas connu que des heures faciles depuis son arrivée en Alsace cet été : une adaptation délicate à sa nouvelle condition de professionnel, une homologation de contrat tardive, des performances personnelles pas vraiment à la hauteur, ce dont il convient aisément, un contexte strasbourgeois agité auquel il ne s’attendait pas et, pour finir, une lésion à l’ischiojambier droit qui l’a éloigné des terrains pendant un bon mois.

À l’origine, il ne devait même pas être du voyage à Créteil vendredi. Mais Laurent Fournier l’a finalement emmené en région parisienne ( « avant la réception de Luzenac, ce n’était pas mal de le relancer ») et lui a même offert une dizaine de minutes de jeu (temps additionnel compris), ses premières depuis le nul contre Plabennec le 28 septembre (0-0). « Au départ, je devais faire une séance physique à la Meinau vendredi, mais le coach m’a intégré au groupe. J’espère encore y figurer ce mardi contre Luzenac, mais la concurrence est rude, puisque Stéphane Pichot, Ali Mathlouthi et Farez Brahmia, qui a joué 55 minutes avec la réserve samedi, sont également de retour. J’avoue que je ne sais pas très bien où j’en suis physiquement. »

« Ils viennent pour nous couler »

Ce rendez-vous avec d’irréductibles Luzenaciens (632 au dernier recensement), ambassadeurs d’un village perché à 600 m d’altitude sur les contreforts pyrénéens, à huit kilomètres d’Ax-les-Thermes, Mbongo l’attend avec une certaine impatience, mais moins que ses anciens coéquipiers. « Toute la semaine, ils n’ont cessé de m’appeler. Pour eux, c’est un très gros match. D’ailleurs, l’homme fort du club depuis plus de 20 ans, Christian Loubet (maire de la commune), qui se déplace rarement, sera présent. Ils se réjouissent de découvrir la Meinau, comme nous nous réjouissions la saison passée lorsque nous étions allés à Reims ou Troyes. Nous qui arrivions de CFA n’avions jamais vu de stades comme ceux-là. Ils m’ont dit n’avoir pas apprécié certaines déclarations du propriétaire du Racing, Jafar Hilali, à propos de Luzenac et être plutôt remontés. Mais indépendamment de ça, j’observe surtout que contrairement à l’an dernier lorsque j’y jouais, les Luzenaciens se comportent plutôt bien à l’extérieur. Ils n’ont perdu que deux fois en sept déplacements et ont notamment rapporté un nul d’Amiens. Comme il est toujours aussi difficile d’aller gagner dans le petit stade Paul-Fédou, ils réalisent un début de saison encore meilleur qu’en 2009-2010 où nous avions pourtant attaqué par quatre victoires. Ils ont pris beaucoup de points (23), mais abordent une période plus ardue (1). Ils m’ont chambré. Ils savent qu’à Strasbourg, ça ne va pas très fort et m’ont dit qu’ils venaient pour nous couler. »

Tristan Mbongo saura sans nul doute faire passer le message à ses partenaires. « Nous devrons nous méfier. Mais de toute façon, après notre nul à Créteil, la victoire est pour nous impérative. » Elle permettrait de revenir à hauteur de Luzenac, actuel 8 e, et de peut-être intégrer pour la première fois la première moitié de tableau.

Stéphane Godin

(1) Après le déplacement à la Meinau, les Ariégeois recevront Cannes, iront à Guingamp, accueilleront Niort et se rendront à Bastia.

[Roswell Man]

Ils m’ont dit n’avoir pas apprécié certaines déclarations du propriétaire du Racing, Jafar Hilali, à propos de Luzenac

Keskiladit, Jaja

[argueti]

je viens de réagir à l'horaire !!!!
19h en pleine semaine avec les bouchons du soir !!!!!!

trop top !!!

Tu as pas du bois a couper pour une fois lol

[fab]

Hilali (Strasbourg) : "On n'est pas à Luzenac"

Futur président du Racing Club de Strasbourg, Jafar Hilali est enfin sorti de son mutisme pour se confier à nos confrères des Dernières Nouvelles d'Alsace. Et au détour de ce long entretien, il a osé quelques comparaisons qui ne devraient pas faire sourire tout le monde : "Dans un premier temps, il faut établir une certaine stabilité. Il y a eu trois présidents différents. Aujourd'hui, je ne veux plus que l'on me mette des bâtons dans les roues. Si ça ne devait pas marcher, j'assumerai. Je serai président à la fin du mois. Ensuite, dans ma démarche, il s'agit de distinguer le sportif et le reste du club. On n'est pas à Luzenac. Le Racing, c'est un énorme club dans l'absolu, c'est une grosse entreprise, c'est peut-être une trop grosse entreprise. En tout cas, Jean-Claude Plessis m'a décrit l'ambiance à Ohlungen (où Strasbourg a joué en Coupe de France), dimanche. Ca n'a rien à voir avec un club comme Sochaux." Ou comment se faire des milliers d'amis en quelques phrases pas forcément indispensables.

Les commentaires sur cet article sont assassins....

[Roswell Man]

Merci fab. Je ne vois rien de bien méchant là-dedans, mais c'est sûr que ce n'est pas très adroit...

En tout cas, j'en connais qui vont vouloir bouffer de la "saucisse" demain soir....

[argueti]

Entre écrits, paroles, et paroles récrites faut vraiment faire attention aux déclarations ...

[silex57]

Ouais il a pas tort, le Racing c'est pas Luzenac et la problématique du club est complètement différente.