[10/11] 16ème J: Strasbourg / Luzenac - 1/0

[Its_me]

Top/Flop ouvert

[D520]

c'est une impression ou l'arbitre sifflait systématiquement faute à chaque fois qu'un strasbourgeois effleurait un joueur adverse ????
et qu'au contraire , il laissait faire en face ...;

[FM17]

Un bon petit 1-0 pourri qui me satisferait bien...

des 0-0 foireux à l extérieur et des victoires étriquées 1-0 à la Meinau devraient amener le Racing pas si loin que cela en fin de saison....
On a une excellente défense de niveau d une bonne L2, une attaque avec des jeunes prometteurs mais encore perfectibles mais un milieu de CFA...Le Racing joue sur ses qualités....
Le match importantissime sera celui contre Rouen prochainement à la Meinau.

[domes]

j'ai pas vu le match mais je voudrais mettre
TOP: Tous les supporters qui continuent a aller a la meinau malgré le spectacle et le froid

[baskath]

J'en fais partie !
Il ne faisait pas si froid que ça, mais le match était vraiment pourri !

Une première mi-temps soporifique, une deuxième mi-temps à peine meilleure, mais la composition de fin de match était tout de même plus plaisante.
Bref, on va dire que la tactique était de laisser les Luzenacois se donner à fond pendant une mi-temps et de jouer ensuite...

Vraiment une soirée à oublier, on se rappellera juste les trois points !

[Its_me]

Mathlouthi a tout changé

Remplaçant, le meilleur buteur strasbourgeois, entré à la pause a mis moins de trois minutes pour inscrire le seul but du match hier contre Luzenac. Cette 5 e victoire permet au RCS d’intégrer le Top 10 pour la première fois (9 e) et de revenir à six points du podium.

Les 5 019 spectateurs – euh, annoncés – présents hier à la Meinau ont tous dû se poser la même question : pourquoi Ali Mathlouthi, certes pratiquement privé de compétition depuis un mois, n’était-il pas titulaire contre Luzenac ? En une mi-temps, la deuxième, puisque c’est à la pause que Laurent Fournier a décidé de le sortir du banc, l’attaquant strasbourgeois a métamorphosé son équipe.

En même temps, ce n’était pas bien difficile tant la première période avait été indigente. Le Racing n’avait pas cadré une seule frappe et ses deux tentatives – un coup franc de Ketkeophomphone (33 e) et une frappe lourde de 30 mètres signée Peuget (44 e) – n’avaient même pas fait frissonner le portier ariégeois Grégori. « On fait une 1 re mi-temps catastrophique, sans rythme. On n’a pas le droit », reconnaît un Laurent Fournier qui a soufflé dans les bronches de ses troupes au repos. « En jouant comme ça, on se fera dominer par toutes les équipes. En 2 e mi-temps, les mecs sur le terrain ont eu envie de se défoncer et ça a changé. Pourquoi Ali n’était-il pas titulaire ? C’est mon problème. Mais il a eu un souci à la cuisse et a dû perdre du poids (sic). Il restait six matches avant la trêve et nous pouvons en avoir besoin. »

Pour être honnête, Luzenac ne fut pas non plus très menaçant, excepté sur un centre tir vicieux du latéral droit Karaboualy que Gurtner eut toutes les peines du monde à extirper de sa lucarne (20 e).

Mais les Ariégeois contrôlèrent des Strasbourgeois longtemps comateux. D’où la légitime frustration de Christophe Pélissier, leur coach : « La défaite est cruelle, c’est le moins que l’on puisse dire. Les Strasbourgeois mettent au fond leur première véritable occasion. Après, ça devient plus facile pour eux de nous contrer. J’avais demandé à mes gars de jouer sans complexe. Ils ont tout donné. Le contenu est intéressant et on sait qu’on ne s’en sortira que par le jeu. »

Après la « purge » de la 1 re mi-temps, Mathlouthi dynamisa l’attaque bas-rhinoise et dynamita vite la défense luzenacienne. Dès la 48 e minute, il décala Donzelot sur le flanc droit et fut à la réception du centre en retrait de l’ancien du Paris FC pour marquer du plat du pied droit, plein axe, son 5 e but en National. Décisif au tableau d’affichage, le Franco-Tunisien le fut aussi dans le jeu. Sa pointe de vitesse ouvrit des brèches que Grégori dut souvent refermer en jouant comme un libéro à l’ancienne, notamment sur une sortie dans les pieds (69 e).

11 h 23 ’ sans but encaissé

Le gardien ariégeois avait auparavant été tout heureux d’être suppléé par sa transversale sur un coup franc joué très vite par Sikimic. Le Serbe, qui l’avait vu avancé, avait frappé instantanément de 55 mètres (61 e).

Jusqu’au bout, le RCS, boosté par les deux autres convaincantes rentrées de Genghini et Marcio, resta néanmoins sous la menace, même si comme le souligne Laurent Fournier, Régis Gurtner n’eut rien à faire ou presque. Les Bleus n’ont plus encaissé de but depuis 683 minutes (503 en championnat), soient 11 h 23 ’. « On peut s’appuyer là-dessus », se félicite le coach, « Mais il faudra montrer autre chose. On sait qu’il y aura des matches encore plus pourris. Il faut s’y préparer. »

Le Racing est désormais invaincu depuis cinq journées. Il entre pour la première fois dans le Top 10 (9 e à la différence de buts particulière) et revient à six points du podium, même si son opération comptable est limitée par les succès de Bastia, Guingamp et Cannes. « On avance doucement », sourit le coach. Une marche en avant bien réelle, même si elle ne se fait pas d’un pas très léger.

Stéphane Godin

Ledy incertain. Sorti à la 54 e pour un coup sur le genou gauche, David Ledy est incertain pour le déplacement de ce samedi à Orléans. Le staff médical fera le point sur son cas ce matin au décrassage.

[Its_me]

La lumière venue du banc

D'abord médiocres, les Strasbourgeois ont trouvé l'ouverture grâce à leurs remplaçants, hier, pour dominer Luzenac. Le cinquième succès de la saison, qui consacre une série de cinq matches sans défaite, propulse le Racing dans la première moitié du classement de National.

Il a fallu traverser un désert, une forme de néant. Hier, le Racing a d'abord été l'auteur d'une vraie bafouille, d'une « première mi-temps catastrophique » pour reprendre les termes de son entraîneur.
La touche complètement manquée de Karaboualy, à la demi-heure de jeu, avec un ballon envoyé sur la pelouse en une trajectoire vrillée illicite, a eu valeur d'exemple. Non pas du comportement des Ariégeois, plutôt bien dans leur schéma tactique, mais des échanges aperçus jusqu'alors, maladroits souvent, ternes toujours, navrants parfois.
Un but d'avance, comme une libération

Bien assis sur ses bases arrière, Luzenac parvenait assez facilement à se projeter à proximité du but de Gurtner. Les visiteurs passaient par les ailes, occupées notamment par Hergnault à gauche et Akaza à droite, pour contester la supériorité hiérarchique attendue.
Un village du Sud-Ouest faisait ainsi la nique à une triste capitale européenne. On nageait en plein cauchemar pendant les 45 minutes initiales, entre passes approximatives, absences dans les duels, statures de piquets de ski dans l'entrejeu.
Alors que la possibilité de se retrouver plus près des sommets, face à un adversaire qui sortait d'un voyage de plus de mille bornes en bus, le Racing n'était pas loin de la sortie de route, sur un centre-tir de Karaboualy que Gurtner a failli transformer en but gag. Tout cela avait la saveur d'un pinot vendange tardive bouchonné ou d'un petit pont de bois tout cassé, selon des inspirations plus ou moins champêtres. Les sifflets à la pause sonnaient comme une récompense. Ils témoignaient d'une absence d'indifférence et c'était déjà ça...
Auraient-ils fait un certain effet sur Sikimic et ses copains ? Plus assurément, la soufflante de Laurent Fournier, ainsi que le changement intervenu à la pause, ont changé la donne. Mbongo, l'ancien du camp d'en face, a été sacrifié sur un autel où une bonne demi-douzaine aurait pu prendre sa place. Le résultat, en tout cas, n'a pas tardé. « J'ai parlé de détermination, d'agressivité et d'envie d'aller de l'avant dans le vestiaire », a indiqué Laurent Fournier dans les couloirs de la Meinau.
Mathlouthi a semblé l'écouter et toute l'équipe s'est placée dans son sillage. Sur son premier ballon, l'attaquant strasbourgeois a orienté l'offensive sur le côté droit. Il en a été à la conclusion pour son cinquième but de la saison en championnat. Ce but d'avance a comme libéré les Bleus. Auteurs d'un pressing plus mordant, plus à l'aise dans leur technique que la rentrée de Genghini a sans doute bonifiée également, ils ont mis la main sur la rencontre. Ils n'ont jamais tremblé et ont pu gérer, sans se créer non plus un tombereaux d'occasions.

« On est dans les clous »

« Les rentrées de Genghini, Mathlouthi mais aussi de Marcio ont fait du bien, s'est réjoui Laurent Fournier. On peut progresser avec des joueurs qui vont apprendre de la concurrence. Si on enlève les cinq premiers matches de la saison, où on a récolté trois points, on est dans les clous. »
La série en cours est effectivement fructueuse, avec cinq matches sans défaite et sans encaisser de but, pour une première apparition dans la première moitié du peloton. Neuvième ce matin, au lendemain d'un match quelconque qui s'est soldé par une cinquième victoire bienvenue, le Racing peut se frotter les mains. Ce championnat de National, dont il est à six points du podium, est peut-être dans ses cordes.

François Namur

[Its_me]

Le film du match

Stade de la Meinau. Mi-temps : 0-0. 5 019 spectateurs. Arbitre : M. Delpech. Avertissements : Tchato (73e, antijeu), Genghini (90e+1, semelle sur Karaboualy), Gurtner (90e+2, gain de temps) pour le Racing ; Mignotte (50e, charge sur Mathlouthi), Guerbert (64e, tacle dangereux sur Pichot), Karaboualy (79e, tirage de maillot sur Genghini), Makalou (81e, tacle dangereux sur Genghini) pour Luzenac. Le but : Mathlouthi (48e).

RACING : Gurtner - Pichot, Outrebon, Sikimic, Tchato - Donzelot, Peuget, Damour - Ketkeophomphone (Marcio, 78e), Ledy (Genghini, 54e), Mbongo (Mathlouthi, 46e). Entraîneur : Laurent Fournier.
LUZENAC : Gregori - Karaboualy, Makalou, Mignotte, Hergault - Akaza, Candelon (Laurent, 77e), Malfleury, Camps (Guerbert, 62e) - Fori, Koffi (Guise, 69e). Entraîneur : Christophe Pélissier.

18e : Hergault, sur la gauche, prend le meilleur sur Pichot. Il envoie un centre au cœur de la surface. Fori reprend de la tête, mais envoie le ballon au-dessus.
20e : centre-tir de Karaboualy. Gurtner n'est pas impérial dans sa prise de balle. Le ballon file au-dessus de la transversale.
33e : coup franc de Ketkeophomphone légèrement excentré à droite. Sa frappe flottante file à côté du cadre.
44e : Peuget tente sa chance des 30 m. Sa frappe passe au-dessus.
48e : pour son premier ballon, Mathlouthi part du côté gauche puis repique au centre et sert Donzelot, côté droit, qui se montre précis dans son centre. A huit mètres, face au but, Mathlouthi réussit une volée du plat du pied droit, pour l'ouverture du score (1-0).
60e : coup franc cadré de Ketkeophomphone que Gregori a toutes les peines à dévier en corner.
61e : coup franc décoché en un lob par Sikimic depuis le milieu de terrain. Gregori revient en catastrophe pour repousser le ballon sur sa ligne de but.
69e : Mathlouthi sollicite un ballon dégagé par Outrebon au loin. Gregori est plus prompt et repousse juste devant sa surface.
84e : sur un coup franc excentré botté par Genghini, Sikimic domine dans les airs. Sa tentative de la tête file hors cadre.

[baskath]

On sait qu’il y aura des matches encore plus pourris. Il faut s’y préparer.

C'est encourageant...

[Keating]