[10/11] 18ème J: Strasbourg / Amiens - 1/1

[Roswell Man]

Amiens réduit à 10...

[RCS_79]

Et 1-1 au final....

[Roswell Man]

Match fini. 2 points perdus

[PoY]

Mauvais résultat

[argueti]

Malgré les deux points lachés, le Racing a fait un de ses meilleurs matchs ce soir !

Conditions très difficiles avec un terrain enneigé. J'ai fait un résumé sur le site de Planète Racing : http://radio.infosracing.com

J'ai beaucoup aimé la première période d'Amofa pour sa première, le boulot du milieu de terrain et surtout d'un Damour qui a fait son meilleur match ce soir !

Dommage on prend ce but qui est un copié collé de celui contre Evian, ah ce manque d'expérience !!!

Plus le choix maintenant va falloir gagner à l'extérieur pour rattraper ça

Arbitrage raté ce soir, des choix à coté de la plaque des deux cotés, une main oubliée, des fautes sifflés sur la ligne de la surface de répération ... Un arbitre de CFA

[argueti]

[Its_me]

Laurent Fournier (entraîneur du Racing) : « C’est frustrant, parce que nous avons fait un très bon match, dans l’engagement, la récupération du ballon aussi (Ndlr : Damour et Amofa, pour sa première titularisation en championnat, ont été très bons). On a vu deux équipes de haut niveau. Mais dans une partie comme celle-là, il faut un arbitre à la hauteur. Ce n’était pas le cas. Les gars se sont montrés conquérants, devant un public qui les a soutenus de bout en bout. Je leur avais demandé de se surpasser et je leur tire un grand coup de chapeau. Si nous avions joué tous nos matches avec autant d’énergie et d’envie, nous serions plus proches des premières places. Mais plus que notre situation au classement, je préfère garder en tête leur état d’esprit. Je peux juste leur reprocher leur manque d’expérience. Il y a longtemps que nous n’avions pas concédé de nul à la maison, mais il ne faut pas oublier qu’en face, il y avait une équipe ambitieuse. Avec un ou deux joueurs supplémentaires que j’espère pouvoir recruter, on peut faire basculer ce genre de rencontre. »

Ludovic Batelli : « C’est un bon résultat que nous sommes surtout allés chercher en 2 e mi-temps. Parce qu’en première période, je ne sais pas si la glace nous avait anesthésiés l’esprit et gelé les pieds, mais nous n’avons pas été bons. La sortie précoce de Charlie Cirilli (victime d’une entorse du ligament latéral interne du genou droit et out au moins trois semaines) nous a obligés à nous réorganiser. Mais après le repos, les garçons ont montré un visage de combattants comme ils n’en avaient pas montré depuis un moment. Après l’expulsion, ils ont dû se battre pour conserver le nul. Pour nous, c’est bien de laisser Strasbourg à quatre points. C’est une équipe très cohérente dans le jeu et si elle continue à grandir encore, il va devenir de plus en plus difficile de venir faire un résultat à la Meinau. »

S.G.

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Un petit coup de froid

À 11 contre 10 durant plus d’un quart d’heure, les Bleus n’ont pas réussi hier soir contre Amiens à signer leur quatrième victoire de rang à domicile dans une Meinau enneigée (1-1). Ils n’ont pourtant pas ménagé leur peine. Ce 4 e nul à domicile n’arrange pas leurs affaires.

Le Racing a tout donné. Jusqu’au bout du bout des arrêts de jeu, il a poussé et tout tenté pour aller chercher une quatrième victoire consécutive à domicile. Sans succès. Dans un choc entre deux prétendants à l’accession disputé sur une pelouse enneigée, donc difficile, les Bleus ont pourtant globalement maîtrisé les débats. Ils ont même considérablement appuyé sur l’accélérateur quand Amiens s’est retrouvé à 10 après l’exclusion de Kharbouchi à un quart d’heure de la fin. Mais rien n’y a fait.

Ils ont ainsi dû se contenter d’un 4 e nul à domicile - où ils restent invaincus - et laissent quelque peu filer le groupe de tête, Amiens conservant ses quatre points d’avance et Cannes reprenant sa marche en avant grâce à son succès sur Orléans.

Les hommes de Laurent Fournier pourront sans doute ruminer longtemps ces deux points lâchés à la maison alors qu’ils semblaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score sur un penalty d’Ali Mathlouthi juste avant la mi-temps. Les deux têtes mal ajustées de Sikimic (2 e) et Mathlouthi (22 e) auraient déjà pu leur permettre de prendre l’avantage.

Le premier but encaissé à la Meinau depuis 7h52’

Mais il va donc falloir un coup du sort pour donner aux Bleus à la fois un coup de pouce et un avantage mérité juste avant le repos. En l’occurrence, un penalty pas franchement évident, mais pas contesté non plus par les Picards, pour un léger accrochage de Méliani sur Damour. Mathlouthi convertit son 2 e penalty - après Beauvais - et inscrit ainsi son 7 e but (41 e).

Le RCS ne va cependant pas profiter longtemps de ce bonus. Car Amiens, qui a « livré une première période soporifique », de l’aveu même de son entraîneur Ludovic Batelli, va égaliser sur sa première et - pour tout dire - seule occasion de la partie. Pendant que Pacho Donzelot traîne la patte et que personne ne couvre derrière lui, Djaballah s’échappe sur le côté gauche et use de l’arme fatale en football : un centre en retrait que Zobiri, entré après la blessure de Cirilli (voir ci-dessous), reprend du droit comme à la parade (54 e). Le RCS n’avait plus encaissé de but à la Meinau depuis plus de quatre matches : 7 h 52 très exactement. « Je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs, excepté leur jeunesse », regrette Laurent Fournier. « Sur l’action, si on demande l’intervention de la civière pour Pacho, on ne prend pas ce but. Les gars ont encore des choses à apprendre, mais il faut qu’ils les apprennent vite, car c’est agaçant de laisser filer des points comme ça. »

Loin d’être abattus, les Bleus repartiront quand même au combat de plus belle. Ils réclameront en vain un penalty pour une main de Mienniel sur une frappe de Peuget (58 e) et seront tout près d’en obtenir deux autres pour des fautes sur Mathlouthi que l’arbitre Alban Hung jugera - sans doute à juste titre - avoir été commises en dehors de la surface (83 e et 94 e).

Dans une fin de partie tendue, rendue électrique par quelques tacles plus qu’appuyés sur une pelouse favorisant la « figure de style », Sikimic et les autres ne parviendront pas à forcer la décision. De fait, leur 10 e nul s’apparente à un petit coup de froid, d’autant que Guingamp et, surtout, Cannes l’ont emporté hier soir. Il les laisse à sept points du podium, mais avec cette fois le même nombre de matches.

Avec le Racing, il y a parfois eu cette saison le résultat sans la manière. Hier soir, c’était le contraire.

Stéphane Godin

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Le point des regrets

Le septième but de Mathlouthi et l'énergie débordante du Racing n'ont pas suffi pour enchaîner une quatrième victoire d'affilée à domicile. Les Strasbourgeois doivent se contenter d'un nul au terme d'un de leurs matches les plus aboutis face à Amiens.

Il est heureux que le championnat National ne compte que deux clubs picards. A chaque fois qu'il a fallu en rencontrer un cette saison, le Racing a pu s'endormir avec un sacré mal de crâne. Début octobre, il concédait à Beauvais son dernier échec en date (2-1). Hier, la favorable vague sur lequel il surfait à la Meinau s'est cassée sur la défense centrale amiénoise.
Le nul n'est pas une bonne affaire. Avec leur incapacité à s'imposer en déplacement, les Strasbourgeois ne peuvent se satisfaire d'un petit point sur leurs terres. Le 25e ajouté à son total a l'allure d'une double peine. Car au regard de la quantité d'énergie abandonnée sur le pré glacé, il apparaît bien maigre.

Un trio de jeunes milieux épatants

« On a affronté une belle équipe de Strasbourg, a savouré Ludovic Batelli, le coach amiénois. Si elle continue à grandir, il sera de plus en plus compliqué de réussir un résultat ici. » Le compliment fera toujours une belle jambe aux petits Bleus, assez épatants dans leur volonté, dominateurs dans l'entrejeu où Peuget et Amofa, dont c'était la première titularisation, et surtout Damour ont brillé.
Étouffé, le Sporting évitait le naufrage grâce à l'inefficacité alsacienne. Sur une pelouse où les hockeyeurs de l'Étoile noire auraient sans doute été imbattables, des imperfections techniques empêchaient une succession d'occasions. Les coups de boutoir sporadiques suffisaient toutefois à faire sauter le verrou.
Damour, virevoltant, poussait Mielani à la faute. Mathlouthi scorait pour la 7e fois et ajoutait un penalty transformé du plat du pied droit à sa collection.
Amiens faisait mouche sur la seule absence alsacienne. Se relevant d'un duel, Donzelot traînait la patte. Djaballah s'engouffrait dans l'ouverture pour déborder Genghini, un peu laxiste dans son remplacement. L'ailier amiénois centrait en retrait pour Zobiri qui faisait mouche.
Dans la forme, le verdict se révèle donc cruel. « Il faut continuer dans cette voie-là, martelait Fournier dans les couloirs de la Meinau. Si j'en veux à mon équipe, c'est par son manque d'expérience. Sur le coup, Donzelot aurait dû rester à terre pour faire venir la civière. Il faut que l'on apprenne. Et vite. »

Le public devra attendre pour les cadeaux

Le nul éloigne un peu du podium. Au sommet du classement, Guingamp (victoires 4-1) et Cannes (victoire 4-2) n'ont pas rigolé hier.
Dans l'attente du verdict de la DNCG concernant ses finances et son éventuel droit de recruter « un ou deux joueurs qui pourraient faire basculer ce type de match » (Fournier), le Racing a manqué de s'offrir une jolie sucrerie. Le public de la Meinau, maigre mais enthousiaste hier, devra attendre pour les cadeaux.

[Keating]

Le point des regrets

Amiens faisait mouche sur la seule absence alsacienne. Se relevant d'un duel, Donzelot traînait la patte. Djaballah s'engouffrait dans l'ouverture pour déborder Genghini, un peu laxiste dans son remplacement. L'ailier amiénois centrait en retrait pour Zobiri qui faisait mouche.
Dans la forme, le verdict se révèle donc cruel. « Il faut continuer dans cette voie-là, martelait Fournier dans les couloirs de la Meinau. Si j'en veux à mon équipe, c'est par son manque d'expérience. Sur le coup, Donzelot aurait dû rester à terre pour faire venir la civière. Il faut que l'on apprenne. Et vite. »

La vanne cachée