
Je me demande aussi qui a encore envie de mettre la main dans le cambouis...
Et que devient donc notre nième ex Président Plessis, disparu de la circulation lui aussi

DNA a écrit :« Une première victoire »
La Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG) a donné son blanc-seing au Racing pour la suite de la saison. Elle a même allégé l'encadrement de la masse salariale strasbourgeoise. Le président du club, Jafar Hilali, se réjouit du verdict. Il ne s'en contente pas
- Voilà plusieurs jours que vous attendez la décision de la DNCG concernant les finances du Racing. Quelle est-elle ?
- Lors de la dernière audition à la DNCG, nous avons présenté un nouveau budget. Il était assez proche du précédent, que nous avons grosso modo respecté lors des premiers mois de l'exercice, mais on y incorporait la possibilité de recruter de nouveaux joueurs. La DNCG l'a validé. L'encadrement de la masse salariale a été allégé. Nous avons 90 000 euros supplémentaires à consacrer au groupe sportif.
« A l'encontre des oiseaux de mauvais augure »
- Comment avez-vous perçu cette décision ?
- Franchement, c'est une excellente nouvelle. Je l'apparente à une première victoire. Elle va à l'encontre des oiseaux de mauvais augure qui pronostiquaient un dépôt de bilan. Ce qui me réjouit, c'est que c'est la validation d'un travail effectué depuis plusieurs mois. C'est aussi la preuve que la DNCG nous fait confiance.
- Comment expliquez-vous la forme d'indulgence qui semble entourer cette décision alors que le Racing n'avait pas été ménagé ces derniers mois ?
- La DNCG a un fonctionnement hyper-simple. On a pris des engagements à l'été, on s'y est tenu. Je ne nie pas non plus au passage le soutien très important des collectivités locales. Le Racing doit beaucoup à Roland Ries, Philippe Richert, Guy-Dominique Kennel et Jacques Bigot qui ont contribué au dossier de vente du centre de formation (ndlr, le Maire, le président de Région, le président du Conseil général et le président de la CUS). Ils ont accepté de me faire confiance. Depuis quelques mois, j'ai pu leur montrer que je suis crédible en tant qu'actionnaire et en tant que gestionnaire. J'ai eu longtemps à faire avec des gens qui avaient la critique facile. Le verdict de la DNCG permet de rendre plus crédible la position du Racing. J'espère que cela rassurera également tous les salariés du club, ainsi que les joueurs.
- Il n'empêche que c'est avant tout en termes sportifs que vous serez jugé. Concrètement, quelles vont être les conséquences du verdict ?
- Il y a la priorité Yohan Betsch (ndlr, le contrat du milieu de terrain, blessé depuis juillet, devrait être enregistré rapidement, ce qui permettra son retour dans l'équipe après la trêve). Ensuite, avec Jean-Luc Witzel (ndlr, le directeur sportif) et Laurent Fournier (ndlr, l'entraîneur), on travaille tous les jours pour pouvoir éventuellement renforcer le groupe. Pour l'instant, le Racing n'a pas une équipe discount. Avec un attaquant et un milieu offensif, qui apportent un vrai plus, qui ont une expérience de la L 2, on peut envisager une deuxième partie de saison favorable. Dès lundi, un joueur sera d'ailleurs à l'essai.
- Avez-vous le sentiment d'avoir passé un test avec ce verdict ?
- La notion de confiance change tout dans la gestion d'un club. Il y a celle manifestée par les collectivités locales, il y a aussi celle du deuxième actionnaire du club, Robert Lohr, qui ne m'a jamais mis des bâtons dans les roues. Et j'espère qu'on parviendra à une forme d'union sacrée pour que l'on joue à fond les chances de remontée. Que ceux qui veulent torpiller le club nous laissent travailler. J'espère aussi qu'un détail, qui n'en est pas un, entoure le club aussi : le calme.
- Le président que vous êtes envisage-t-il de donner des gages pour contribuer à une accalmie autour du Racing ?
- Si vous parlez d'une éventuelle ouverture de l'actionnariat, c'est non. Est-ce qu'on a besoin d'argent après une telle décision de la DNCG ? On a besoin de victoires. Je veux être le décideur. On a vécu l'année la plus noire du Racing. Je veux croire que l'on a atteint le fond de l'abîme. Et que l'on a initié un cycle positif.