[10/11] 20ème J: Strasbourg / Rouen - 1/1

[supppourtjs]

Nul 1 à 1

[urotsukidogi]

On avance plus depuis quelques matchs, va vraiment falloir que Noro nous apporte quelque chose.

[supppourtjs]

Et surtout un buteur.

[Roswell Man]

Crotte, j'ai (encore) oublié qu'il y avait un match ce soir

[Its_me]

En tout cas on a vu une super entrée de Hadji !
Pertes de balles, contrôles râtés, tentatives de déviations de la tête mais sans toucher la balle, râtage du cadre à même pas 1m du but. Y'a pas à dire, c'est notre meilleure recrue.

Y'en a un autre qui m'a bien énervé, c'est Mathlouthi qui, en deuxième période jouait tout seul et perdait quasiment toutes ses balles.

[argueti]

Les interviews d'après match : http://www.zshare.net/audio/8406958409ba35d3/

Fournier : "On est cons"

[D520]

En mode escargot

En concédant le nul, hier soir, face à Rouen, le Racing a réalisé une bien mauvaise affaire. Comme face à Amiens, les Strasbourgeois n'ont pas su tuer le match et ont été rejoints par une équipe normande, qui a marqué sur sa seule occasion.

« On est c... et c'est dur à accepter ». Hier soir, dans les vestiaires de la Meinau, Laurent Fournier avait la mine des mauvais jours. Et on peut le comprendre. Car, à la Meinau, le Racing a laissé échapper une victoire précieuse, face à une équipe de Rouen loin d'être irrésistible.
Un scénario idéal qui tourne à la catastrophe

Pourtant, tout débute bien côté alsacien. Quasiment sur sa première occasion de la partie, le Racing ouvre le score, après un bon travail de Mathlouthi côté droit, qui permet à Genghini d'ouvrir le score dès la 7e minute de jeu, après un cafouillage de la défense rouennaise.
Un scénario idéal se profile alors. Le Racing peut jouer en contre et profiter des largesses défensives d'une équipe de Rouen obligée de revenir au score. Peuget tient le milieu, Pichot monte à l'abordage, Mathlouthi place quelques banderilles tandis que la paire Sikimic - Outrebon règne à l'arrière. En face, Dona Ndoh, seul en pointe, fait les efforts mais seuls les coups de pieds arrêtés tirés par Vignaud permettent aux diables rouges de s'approcher des buts alsaciens.
A la mi-temps, le Racing mène logiquement 1-0, mais n'est pas à l'abri d'un retour normand, faute d'avoir fait le break. Et malheureusement, quand on parle de "scénario", c'est celui, catastrophique, du match face à Amiens qui va se répéter. A peine revenus sur le terrain après la pause, les Strasbourgeois concèdent un corner. Cette « demi-occasion de Rouen » (dixit Donzelot) va suffire, puisque Burel place sa tête hors de portée de Gurtner. « Comme d'habitude, on n'arrive pas à garder un résultat. On entame bien le match, on joue correctement, on domine mais en deuxième mi-temps, on laisse l'adversaire revenir. Les matches s'enchaînent et se ressemblent », déplorait avec justesse Farez Brahmia, très déçu par sa prestation et celle de son équipe. En seconde période, les Strasbourgeois poussent par intermittence, mais il en faut plus pour déstabiliser des Rouennais bien décidés à garder le résultat. « Vu les circonstances et notre match très moyen, on est très content de ce point », estimait d'ailleurs Éric Garcin, le coach normand. Ledy, Mathlouthi - qui aurait dû bénéficier d'un penalty -, puis Hadji ratent chacun leur tour la balle de break. Et ce, malgré l'expulsion de Cyril Arbaud, qui quitte ses coéquipiers quelques secondes après son entrée sur la pelouse, pour avoir asséné un coup de pied à Damour.

« On n'a pas la maturité »

Au bout d'un deuxième mi-temps approximative, des deux côtés du terrain, l'arbitre siffle la fin de la rencontre sur un triste match nul, qui ne fait pas du tout les affaires comptables des Strasbourgeois. « C'est le même match que face à Amiens, déplore Laurent Fournier. Ça fait ch... On est performants dans le jeu, mais on n'a pas la maturité, on est des gamins. J'attends l'arrivée des renforts avec impatience ». Avec la qualification de Stéphane Noro et l'arrivée probable d'un attaquant (*), le Racing aura peut-être meilleure allure. En attendant, il a déjà laissé de précieux points en route. Ce matin, l'écart avec le podium se monte à neuf points.

Barbara Schuster

(*) Le Racing est en contact avancé avec Yannick Yenga, attaquant de Tours formé au Mans, qui pourrait rejoindre l'Alsace dans les jours à venir. L'international congolais de 25 ans a disputé cinq matches de Ligue 2 depuis le début de la saison.

[D520]

Comme des bleus !

En supériorité numérique dans le dernier quart d’heure comme il y a trois semaines contre Amiens, le RCS a concédé un nouveau nul sur le même score hier à la Meinau face à Rouen (1-1). Il recule à la 11e place, à neuf points du podium.

Une équipe qui n’a remporté que 5 de ses 18 premiers matches et concédé 11 nuls – un record - peut-elle décemment envisager de se mêler à la lutte pour l’accession, même si elle n’a concédé que deux revers ? En l’état actuel des choses et des productions du Racing, la réponse est clairement non. D’ailleurs, Laurent Fournier est le premier à le reconnaître : « L’arrivée de Stéphane Noro et d’un attaquant d’expérience vont nous faire du bien. »

Tenu hier en échec pour la 3e fois d’affilée (après Orléans et Amiens), le RCS a donc poursuivi son surplace. Amiens et Cannes, victorieux la veille à Guingamp (2-1) et contre Rodez (2-0), lui avaient mis la pression. Il l’a mal supportée. Il se retrouve ce matin 11 e, largué à neuf points du podium, avec, certes, un match en moins. Mais comment se montrer optimiste alors que trois déplacements consécutifs l’attendent (à Bayonne, Rodez en match en retard et Cannes) et qu’il n’a plus gagné hors de ses bases depuis 29 matches ? Pacho Donzelot, entré hier à une demi-heure de la fin, n’y va pas par quatre chemins. « Il faut impérativement gagner à l’extérieur pour faire cette série dont on parle depuis six mois, mais que nous n’avons toujours pas réussie. »

Pourtant, en ce froid samedi de décembre, les circonstances ont été plutôt favorables à Milovan Sikimic et aux siens. D’abord parce qu’ils ont ouvert le score sur leur première occasion : un centre de Mathlouthi de la droite repris miraculeusement par Ledy qui avait glissé, une jolie parade du portier rouennais Verger et Genghini qui jaillit pour catapulter du droit le ballon au fond dès la 7 e.

Mais un oubli coupable en début de 2 e période va rappeler les Bleus à leur condition d’outsiders, eux qui, au cœur de l’été, se voyaient dans la peau d’un favori. Au retour d’un vestiaire que le coach normand Eric Garcin a quelque peu fait trembler ( « j’ai dit aux gars qu’ils allaient devoir réaliser une autre deuxième période, car nous avions été beaucoup trop approximatifs, défensivement et offensivement »), les Diables rouges vont sortir de leur boîte. Sur un corner frappé de la droite par Vignaud, Burel, bien calé au 1er poteau, exécute une audacieuse tête arrière qui lobe Gurtner (46 e). « On est cons », enrage Laurent Fournier.

Stop ou encore à Cannes ?

Ainsi giflé d’entrée de 2 e mi-temps, le Racing va toutefois se rebeller. Un lob de Mathlouthi juste à côté (58 e), une tête surpuissante de Sikimic claquée en corner par Verger (60 e), un déboulé de Mathlouthi - encore - stoppé de manière un peu litigieuse dans la surface par Alphonse sans que l’arbitre ne bronche (62 e), une tête de Hadji insuffisamment rabattue (82 e) et une frappe en pivot de Ledy juste à côté (90 e + 1) auraient pu lui permettre d’arracher sa 6 e victoire. D’autant que comme contre Amiens le 26 novembre, il a joué le dernier quart d’heure à un de plus. Le Picard Kharbouchi avait été expulsé à la 75 e. Le Rouennais Arbaud, entré moins d’une minute plus tôt, l’est cette fois à la 74 e. Mais rien n’y fait. En supériorité numérique près de 20 minutes (temps additionnel compris), le RCS se révèle incapable de forcer la décision. A défaut, sa série d’invincibilité, vieille de huit journées, continue. Mais ça ne le console guère.

Car s’il a encore son destin en main alors que la mi-saison approche, il n’a « plus droit à l’erreur », comme l’admet Donzelot. « Nous avons grillé toutes nos cartouches. » Un constat inquiétant avant trois voyages de rang. Son expédition en terre cannoise le 15 janvier prend chaque jour un peu plus les allures d’un quitte ou double.

Stéphane Godin

[Keating]

[Tenor]

A ce niveau, je me demande comment on peut rater les 2 occases, çà prouve bien que nous sommes à notre place avec la valeur des joueurs que l'on possède. Fournier est hantée par la même pensée que moi, il faut que çà change et vite