Ultra Boys 90 (UB90)

[télésupporteur]

le chemin de croix des UB

[lolo]

Jafar Hilali vient de passer un mauvais moment. Les quelques Ultra Boys 90 présents à Gap l'ont copieusement insulté, allant jusqu'à provoquer l'indignation d'une partie du public local. Ils réclament son départ de façon toujours aussi véhémente.

Quelle bande de cons...

[Dropsy]

Jafar n'est pas encore une bande Lolo...

[lolo]

Je ne me suis pas trompé de topic: je parle bien des zubé.

[numero 6]

Bonjour ,

Pour une fois qu'il assiste un match , les supporters ne pensent qu'à l'insulter . Ils n'avaient que cela à faire vu le rendement des joueurs .

[argueti]

Entre fracture et injures

Les sept Ultra Boys 90 présents vendredi à Gap (1-1) ont copieusement insulté le propriétaire et président Jafar Hilali, présent à un match du RCS pour la 3 e fois en quinze mois. La direction du club s’indigne. Les UB expliquent ces dérapages par un trop-plein de frustration.

La scène s’est reproduite à plusieurs reprises vendredi à Gap. Présents en petit nombre (sept), mais présents tout de même, les Ultra Boys 90 ont profité de l’exiguïté du stade municipal de Provence et de son service d’ordre allégé pour venir incendier – au figuré – Jafar Hilali, propriétaire du Racing depuis quinze mois. Les noms d’oiseaux ont volé. Une écharpe jetée en direction de l’actionnaire majoritaire londonien – sans le toucher – aussi. Une comparaison plus qu’osée a également fusé. « Hilali – Kadhafi : même combat », a crié un des supporters excédés. La rime avec l’ex-président tunisien, Ben Ali, aurait été plus riche.

Ces dérapages, seulement verbaux, ont été conspués par une partie du public gapençais, peu habitué à de telles démonstrations que Jean-Luc Witzel qualifie de « haineuses. » A la mi-temps, le directeur sportif du RCS s’en est d’ailleurs expliqué avec les UB : « Je suis outré et scandalisé, en tant qu’Alsacien, par l’image de l’Alsace, de la ville et du club qu’ont donnée les UB. J’ai eu honte. Je suis content que certains supporters de Gap aient sifflé ce comportement. Dans les vestiaires, je ne savais pas quoi dire aux dirigeants gapençais qui étaient interloqués et décontenancés. On peut ne pas être d’accord avec Jafar Hilali, mais ce n’est pas une raison pour l’insulter, le menacer et le comparer à Kadhafi. A la pause, je suis allé leur dire que c’était honteux et que du débat jaillit la lumière. Les supporters ne doivent pas oublier que sans Jafar Hilali, qui a injecté son argent (1), il n’y aurait déjà plus de football pro à Strasbourg. »

Un argument qui a le don de hérisser les poils du président des UB 90, Olivier Kost. « Que Jean-Luc Witzel arrête avec cette démagogie. On le lui a dit à Gap. Tout le monde sait que si Jafar Hilali est encore là, c’est uniquement parce que la remontée en Ligue 2 constitue le dernier moyen pour lui de récupérer une partie de ses billes. Point final. C’est son seul et unique intérêt. »

Le responsable de la plus active section de supporters du RCS ne nie pas, comme aurait dit un célèbre humoriste, que les mots de certains ont un peu dépassé leurs paroles : « La réaction a peut-être été démesurée », reconnaît-il. « Mais elle reste le fruit de la déception et la colère. Hilali n’est jamais venu voir un match à la Meinau et il est impossible de le lui dire en face et d’avoir un dialogue constructif avec lui. Pendant le trajet aller, nous avons beaucoup parlé entre nous. Nous nous sommes dit que nous vivions peut-être les derniers déplacements de l’ère professionnelle du Racing. Alors, même si, sur le moment, on sait que ça va donner une mauvaise image, on ne se contrôle pas. Les nerfs lâchent et le cœur parle. »

O. Kost insiste cependant sur un point à ses yeux essentiel : « Même si ça a dérapé, ça n’a jamais débordé. Il n’y a pas eu de violence physique. A la mi-temps, Hilali est passé à côté de nous et il ne s’est rien passé. Dans beaucoup d’autres clubs, je ne suis pas sûr qu’il en aurait été ainsi et qu’il serait sorti du stade aussi librement. Tant que la rancœur reste verbale, ça ne me choque pas outre mesure. En outre, nous avons ouï dire que l’un de ses objectifs prioritaires est de nous dissoudre. A lui d’assumer ça. Le Racing est une passion qui fait partie de notre vie. Quand on te l’enlève, c’est douloureux. »

Depuis quelques semaines, les UB maniaient plutôt l’ironie sur leurs banderoles, manifestation ostentatoire de leur manque de confiance et même de respect envers Jafar Hilali : « Jafar, les Verts, c’est Colmar », ironisaient-ils ainsi le 13 février au Colmar Stadium alors que le président assistait à son 2 e match du Racing (2). Cette forme de dérision n’a sûrement pas moins d’impact que les dérapages de Gap. Elle est juste moins condamnable.

(1) Les Londoniens ont encore 6,5 millions dans le Racing.
(2) Après Orléans le 13 novembre où il s’était déjà fait copieusement insulter.

Stéphane Godin

[fan_racing]

Bonjour ,

Pour une fois qu'il assiste un match , les supporters ne pensent qu'à l'insulter . Ils n'avaient que cela à faire vu le rendement des joueurs .

En plus, il y avait juste 7 gugusses là-bas !
Comparer Hilali et Kadhafi c'est totalement déplacé et le pire, c'est que sur un certain site de supporters on fait des compte-rendus compréhensifs vis-à-vis de ce genre d'attitude !

Maintenant attention : ne disons peut-être pas "les supporters", ni même "les UB90". Beaucoup de ceux-ci limitent leurs actions à la traditionnelle banderolle "Hilali casse-toi" et ne débloquent pas.

[lolo]

Maintenant attention : ne disons peut-être pas "les supporters", ni même "les UB90". Beaucoup de ceux-ci limitent leurs actions à la traditionnelle banderolle "Hilali casse-toi" et ne débloquent pas.

A partir du moment où le président des zubé cautionne, on peut effectivement parler des zubé en général.

[fan_racing]

Ce genre d'attitude, c'est comment se tirer un balle dans le pied tout seul. Avant, Hilali était obligé de monter sur ses grands chevaux et de verser dans la caricature ("groupe noyauté par l'extrême-gauche", "risque d'incidents comme à Paris", fermer le kop ...). Maintenant, il lui suffit de venir assister à un match, alors même qu'on lui reproche de ne pas assez le faire.

[lunada]

Je crois qu'il est évident de constater que les UB ont fait d'Hilali leur cible principale et que l'avenir sportif pour eux passe au second plan.
On aurait davantage apprécié leurs excès de langage s'ils les avaient appliqués à Ginestet dont la responsabilité dans le déclin du club est autrement plus importante.

Ils se livrent par site interposé totalement acquis à leur cause, je parle bien sûr de " racingstub ", à une véritable confiscation d'un droit d'expression autre que le leur de toutes les autres catégories de supporter.

Hilali n'est assurément pas le président que beaucoup souhaitent, il n'empêche que le dénigrement systématique dont il fait l'objet orchestré par une " caste " nullement représentative quoi qu'elle veuille faire croire ne sert en rien les intérêts du club, bien au contraire.