[10/11] 25ème J: Strasbourg / Bastia - 1/1

[argueti]

Un dirigeant bastiais ...

[Tenor]

IL n'a pas influencé sur le résultat du match
Il est très bien encadré par le service d'ordre
Ce qui se passe dans les tribunes est un tout autre match, chacun son boulot, il a terminé sa soirée au Heyritz je présume

[Tenor]

Ah, j'ai oublié de dire que mon prono était juste

[argueti]

En regardant ces quelques images, faut quand même relativiser et ne pas coller sur le dos de l'arbitre toutes les bourdes que Strasbourg a commis.
En commençant déjà par oublier de cadrer un ballon qui ne demandait qu'à rentrer, un centre en retrait complètement oublié, alors que la phase qui amène le but de Bastia est jouée d'une manière très intelligente.

Tout à fait

[argueti]

Gonflés à bloc

Au sortir d’un vrai match d’hommes samedi contre Bastia, les Strasbourgeois, que le nul concédé face au leader du National (1-1) aurait pu assommer, sont au contraire remontés comme des coucous avant de défier le dauphin Guingamp demain (19 h) à la Meinau.

Évidemment, on n’ira pas jusqu’à dire que le Strasbourg – Bastia de samedi est à montrer dans toutes les écoles de football. Mais enfin, ça fait parfois du bien de voir ce que Pacho Donzelot appelait hier matin après le décrassage « un match d’hommes. » Un vrai match à l’ancienne, qui rappelle les heures glorieuses de la Ligue 1, avec une sacrée dose d’intimidation, pour l’essentiel répandue comme une traînée de poudre par des Bastiais qui, après avoir archi dominé la première demi-heure, sentaient la rencontre leur échapper.

Menés contre le cours du jeu sur un coup franc de Noro et un but d’Outrebon à la demi-heure, malmenés en début de 2 e période quand les Bleus se sont offert trois occasions nettes, les Corses ont durci le ton et mis la pression, sur chaque contact, chaque action litigieuse, sur un arbitre (Christian Guillard) dépassé par les événements. « Je ne l’accable pas. La faute incombe à la Fédération qui désigne des arbitres n’ayant pas le niveau requis pour ce genre de rencontre », vise l’entraîneur du RCS Laurent Fournier.

Perdu dans la mêlée, M. Guillard a en effet eu une influence directe sur le résultat, en expulsant à tort Loïc Damour, ce que les images mettent en évidence (voir par ailleurs). À 10 contre 11, sur un ballon en retrait de David Suarez, Alexandre Garcia a permis aux Bastiais de rapporter un point sur l’Ile de Beauté. « Dommage que les 22 joueurs aient été des hommes et pas le 23 e », peste Donzelot. « Maintenant, on n’est pas là pour rejeter la faute sur l’arbitre. Ce nul nous fait d’ailleurs davantage l’effet d’un coup de fouet que d’un coup d’arrêt. Parce qu’on a vu que nous répondions présent dans l’état d’esprit, que nous pouvions rivaliser avec une équipe de Ligue 2, puisque les Corses vont monter. Même à dix, nous n’avons pas été ridicules. Si ce résultat nous met la pression avant Guingamp ? Pas du tout. Aujourd’hui, on connaît nos armes, on voit notre vrai visage. Nous partons de tellement loin que nous avons tout à gagner. La pression est plus sur Guingamp qui peut encore se faire rattraper. Ce sont nos adversaires qui devraient avoir la pression, parce qu’ils doivent sentir que nous sommes là. »

« Le public a soutenu une équipe qui se battait »

Laurent Fournier en est lui aussi intimement persuadé. Il balaie d’un très sec revers de la main tout accès de pessimisme. « Contre Bastia, après avoir raté nos 20 premières minutes, nous sommes montés en puissance, même à dix. C’était pourtant notre 8 e match depuis le 8 janvier. J’ai aimé le comportement des gars à qui je rends hommage. La réaction du public aussi qui a vu et soutenu une équipe qui se battait, capable de se surpasser dans la difficulté. Les supporters ont bien compris que malgré l’incertitude qui planait sur la survie du club en début de saison, les mecs sont toujours là et vont tout donner pour faire remonter le Racing en Ligue 2. Continuons sur notre lancée et balayons le pessimisme. »

Même le coup de frein comptable que constitue ce 6 e nul à domicile n’effraie pas l’entraîneur bas-rhinois : « Pas du tout. Pour l’instant, notre calendrier est difficile et nous affrontons les gros. Nous sommes dans le dur. Mais pour les autres, les confrontations directes viendront plus tard et ils y laisseront des plumes. Faisons d’abord un bon match contre Guingamp. Mais même si nous ne devions pas l’emporter, tout resterait possible, avec encore seize matches à jouer. J’ai déjà vécu ça. Le National, c’est très long et il peut s’y passer énormément de choses. »

À Strasbourg, plus qu’ailleurs. Son président Jafar Hilali, qui voulait le virer il y a quinze jours, ne pourra pas soutenir le contraire lors de sa visite d’aujourd’hui.

La phrase

«?Ce matin, le coach a remotivé les troupes. Il nous a assuré que ce n’était pas fini. Il a raison. Il nous a aussi dit qu’il avait aimé notre état d’esprit, qu’il fallait mettre les bouchées doubles contre Guingamp et que tout le groupe, du staff aux remplaçants, devait se sentir concerné.?» Du latéral droit du Racing, Pacho Donzelot, hier midi à la sortie du décrassage.

Stéphane Godin

[fan_racing]

Bien d'accord avec Laurent Fournier, sauf peut-être sur un point : si on ne gagne pas contre Guingamp demain, bon état d'esprit ou pas les chances de remonter seront quand même minces je pense.

[baskath]

Et oui c est pour sa pomme Damour...