Racing Club de Strasbourg (communément appelée RC Strasbourg, Strasbourg ou simplement RCS) est un club de football français fondé en 1906 et professionnel depuis 1933, basé dans la ville de Strasbourg, en Alsace. Ils jouent actuellement dans le Championnat National, le troisième niveau du football français, après avoir été relégué de Ligue 2 à la fin de la saison 2009-10. L'équipe a joué au Stade de la Meinau depuis 1914e
Le club est l'un des six à gagner les trois grands trophées français: le Championnat en 1979, la Coupe de France en 1951, 1966, 2001 et la Coupe de la Ligue en 1997 et 2005. Strasbourg est l'une des six équipes qui ont joué plus de 2000 jeux en haut vol de la France (56 saisons) [1] et a pris part à 52 matchs européens depuis 1961. [2] En dépit de ces réalisations, le RCS n'a jamais vraiment réussi à durablement s'imposer comme l'un des grands clubs de France, face à la relégation au moins une fois tous les dix ans depuis le début des années 1950. Cet écart entre les attentes récurrents élevés et des résultats décevants a plus d'une fois conduit à des crises d'instabilité et: Racing a changé son gérant 52 fois en 75 ans de jeu professionnels, souvent sous la pression populaire.
Le destin de la RCS a toujours épousé étroitement l'histoire de l'Alsace. Comme la région dont elle émane, la course a changé trois fois de nationalité en moins de trente ans et a une difficulté, histoire passionnante. Fondée en ce qui était alors une partie de l'Allemagne Empire, le club a depuis le début insisté sur ses racines alsaciennes et populaire, en opposition avec les premiers clubs basé à Strasbourg Quelles ont été les émanations de la bourgeoisie nés en Allemagne. Alors que l'Alsace est retourné en France en 1919, le club a changé son appellation de «Neudorf 1 CF" au courant "Racing Club de Strasbourg" à imiter Pierre de Coubertin Racing Club de France comme un geste clair de francophilie. joueurs Racing a traversé la Seconde Guerre mondiale comme la plupart des Alsaciens: évacuée en 1939, annexé en 1940 et en s'efforçant d'éviter nazification et l'incorporation dans la Wehrmacht entre 1942 et 1944e Comme il a été définitivement Alsace retour en France, le Racing l'identité d'opposition marche plus vers le jacobinisme, avec par exemple gagne émotionnelle dans la tasse en 1951 et 1966 au milieu des controverses franco-alsacien. Plus récemment, le club a été soucieux de promouvoir sa vocation européenne avec son fort enracinement local.
[10/11] Le Fil Rouge
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
Même si c'est une mauvaise traduction ça résume pas mal le club ..
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
je n'ai qu'un seul mot à dire : "lamentable"L'Alsace a écrit :Fournier confirme son départ
Il est 20 h 15 hier. Depuis la veille, Laurent Fournier sait qu’il ne sera plus l’entraîneur du Racing ce lundi. Ce matin, il assurera en principe le décrassage pour sa dernière séance à la tête de l’équipe, à moins qu’il ne soit toujours là lundi matin. À une demi-heure du coup d’envoi contre Évian, le toujours entraîneur strasbourgeois confirme son éviction. « Jafar Hilali ne m’a pas appelé, mais s’est entretenu avec mon agent Franck Belhassen et lui a signifié qu’il ne comptait plus sur moi. Pour l’instant, je n’ai pas été officiellement informé. J’attends de l’être. »
Il devrait l’être aujourd’hui. Hilali a déjà fait savoir qu’il serait à Strasbourg ce lundi. Sans doute pour officialiser la passation de pouvoir entre Fournier et son successeur allemand Peter Zeidler que le président strasbourgeois, accompagné de l’agent Frédéric Dobraje, a rencontré jeudi à Lille. Même si l’ancien coach-adjoint de Hoffenheim, joint brièvement par nos confrères de RMC, a qualifié l’annonce de son arrivée de « spéculations », le doute n’est plus permis.
Les tractations auraient d’ailleurs débuté entre Hilali et Belhassen pour négocier une sortie amiable. Aux Prud’hommes, Laurent Fournier pourrait prétendre à une indemnité de 350 à 400 000 euros, préjudice compris, en compensation de son année et demie de contrat. Son agent aurait demandé 200 000. Hilali en proposerait à peine le tiers. Autant dire que, comme nous l’écrivions dans notre édition d’hier, l’éviction de l’entraîneur bas-rhinois a toutes les chances de se terminer devant la juridiction prud’homale.
Elle ne sera d’ailleurs peut-être pas la seule, puisque la mise à l’écart de l’adjoint de Laurent Fournier, Jacky Canosi, lui aussi sous contrat jusqu’en 2012, est également dans les tuyaux. Le coach de la réserve, François Keller, pourrait lui succéder. Qu’adviendra-t-il du Corse ? Canosi observe un mutisme absolu sur le sujet, mais il paraît peu probable qu’il accepte une autre mission que celle d’adjoint. Comme Fournier, il devrait logiquement se « réfugier » derrière son contrat.
À l’arrivée, le remaniement technique décidé en solo par Hilali pourrait bien coûter « bonbon » au club, même s’il ne fait aucun doute que les dirigeants londoniens pousseront la procédure jusqu’au bout pour retarder les éventuelles ardoises à honorer.
Ça a été le feuilleton de la semaine et il s’est achevé de façon assez croquignolesque. PDG de Danone et président d’honneur du promu en L2 Evian-Thonon-Gaillard dont il est le principal bâilleur de fonds, Franck Riboud s’est déplacé hier à la Meinau. L’homme d’affaires est arrivé flanqué de son directeur général délégué chez Danone, l’Alsacien Bernard Hours.
Alors que le match avait initialement été programmé à 16 h, ce dernier avait souhaité inviter les dirigeants du Racing, notamment le président de l’association support Patrick Spielmann dont il est proche, à déjeuner au golf de Strasbourg à Illkirch. Mais après le décalage de la rencontre à 20 h 45, ce projet était tombé à l’eau.
P. Spielmann a alors suggéré à la direction bas-rhinoise d’accueillir Franck Riboud, Bernard Hours et leurs invités dans une loge de la Meinau, autour d’un buffet servi vers 19 h. Celle-ci, par la bouche du président délégué Christophe Cornelie, a accepté l’idée, mais s’est catégoriquement refusée à honorer la facture de… 370 euros. Les palabres ont duré quelques jours, avant que l’association support n’accepte de guerre lasse de prendre à sa charge le montant « astronomique » du rendez-vous gastronomique.
Les dirigeants de la section pro, seulement représentés à la « sauterie » par le directeur sportif Jean-Luc Witzel (Ndlr : J. Hilali et C. Cornelie n’étaient pas là), ont peut-être estimé qu’ils recevaient trop souvent des invités de ce standing pour consentir cette dépense. Pour la modique somme de 370 euros, un geste teinté d’élégance et de savoir-vivre n’aurait peut-être pas été un luxe. Surtout à l’égard du patron d’un Evian TG en pleine croissance et avec lequel - qui sait ? - il y aura peut-être dans le futur quelques affaires à traiter.
L’histoire ne dit pas si Franck Riboud et Bernard Hours ont su qu’ils étaient les hôtes de l’association et non d’un club que l’on dit professionnel.
le 23/01/2011 à 00:00
Visiblement M Hilali et son directeur ne connaissent pas le sens du mot "commercial" .
une des taches d'un dirigeant à ce niveau , c'est le commerce , le relationnel.
mais être à ce point "timide" ou "frileux", c'est maladif !!!!
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
Pour eux, le commerce c'est juste une suite de chiffres avec plein de zeros...D520 a écrit :Visiblement M Hilali et son directeur ne connaissent pas le sens du mot "commercial" .
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
370 euros le buffet ça fait pas lourd ...
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
L'Alsace a écrit :Un rafraîchissant vent d’ouest
Régis Gurtner a une nouvelle fois été impeccable mercredi soir à Bayonne. Il a notamment sorti un arrêt de grande classe dans les arrêts de jeu, préservant le succès du Racing.
Le succès rapporté mercredi de Bayonne (2-1) a offert au RCS une bouffée d’oxygène après quelques jours passés dans une atmosphère irrespirable et sans doute — provisoirement — refroidi les ardeurs du président Jafar Hilali à limoger son coach.
Laurent Fournier était assuré de rester l’entraîneur du Racing jusqu’à dimanche au moins. Le temps pour les Strasbourgeois de rentrer de leur périple de six jours, avec étapes à Bayonne avant-hier et Niort demain (18 h). À la faveur du succès arraché au Pays basque (2-1), grâce — encore une fois — à l’impeccable prestation de son gardien Régis Gurtner, le coach bas-rhinois a-t-il allongé la durée de son sursis ?
Rien n’est moins sûr. En réalité, s’il avait tenu à s’offrir du rab à coup sûr, il aurait pu solliciter de sa direction une prolongation de séjour à l’ouest de 72 heures, pour relier directement la Venise verte niortaise à Angers où un 8 e de finale de Coupe de France — le premier depuis 2002 — attend les Bleus ce mardi à 18 h. « On ne va quand même pas rester trois semaines loin de chez nous », plaisantait-il mercredi soir à l’heure de quitter le stade Didier-Deschamps.
De Niort, où il lui faudra éviter les cornes aiguisées de Chamois au pelage d’outsiders dans ce championnat de National, à Angers, où il sera encore en danger et en joue, les prochaines destinations du RCS se prêtent aux jeux de mots sur la situation précaire du coach. Lui s’efforce de garder la tête froide dans la tourmente, mi-désabusé ( « je suis très déçu de ce qu’on m’a fait le week-end dernier », confiait-il sitôt le match avant-hier), mi-fataliste. Mais dans sa palette de sentiments contrastés, il sait réserver une place de choix à la relation privilégiée qu’il a su tisser avec son effectif. « Les joueurs ont été exemplaires, malgré tous les problèmes internes de ces derniers jours. »
Exemplaire, Régis Gurtner l’a encore une fois été, malgré une petite erreur d’appréciation qui lui a valu un avertissement à la 26 e (voir par ailleurs). Le gardien strasbourgeois a réussi à la 20 e face à Gbizie et à la 95 e sur une tête arrière d’Estrade deux parades de grande classe. « Des Lloris à Lyon et Landreau à Lille réalisent très souvent le ou les deux seuls arrêts importants qu’ils ont à faire dans un match. Régis en fait autant chez nous. C’est tout à son honneur, mais ça ne veut pas dire que nous sommes souvent mis en danger », observe le coach.
Peut-être. Mais dans des parties « difficiles » (dixit Fournier) comme celle à Bayonne mercredi -succès contre Alfortville et à Rodez, pour ne citer que les exemples les plus évidents, doivent aussi beaucoup au portier -, ça fait pencher la balance du bon côté. Et ça permet au Racing de se rapprocher à nouveau du podium. 8 es avec 7 points de retard sur Amiens qui se rend ce samedi à Gap et Beauvais qui reçoit le même jour Créteil (1), Milovan Sikimic et les Bleus sont toujours dans la course.
« Je suis soulagé », ne nie pas Laurent Fournier. « J’avais dit que j’aimerais, après tous les soucis que nous avons connus durant l’été, notamment avec la DNCG, que nous atteignions 32 points à la fin du cycle aller. C’est le cas, non (2) ? Maintenant, j’espère que nous allons bien récupérer pour Niort. Les neuf heures de train de la veille ont pesé dans les jambes en fin de match à Bayonne. C’était long. »
Pour récupérer, les Strasbourgeois ont choisi de rester jusqu’à cet après-midi dans leur hôtel d’Anglet, où des équipements de balnéothérapie sont à leur disposition. Ils partiront pour Niort après le déjeuner. Dans la Venise verte, les vagues seront-elles moins énormes — en cas de défaite — qu’au Pays basque ? Même quand on surfe sur la vague du succès depuis deux matches, le risque subsiste d’être emporté par un nouveau rouleau.
Stéphane Godin
(1) Les Beauvaisiens comptent un match de plus.
(2) La victoire à Bayonne, qui sera encore contestée après les réserves déposées par l’Aviron, a clos la phase aller. Le RCS a toutefois perdu son premier match retour à Cannes (0-1).
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
DNA a écrit :Une copie revue et corrigée
Le Racing était la risée du foot français pour ses piètres prestations à l'extérieur. Les hommes de Fournier ont inversé la tendance en remportant trois de leurs quatre derniers matches à l'extérieur.
Samedi soir, dans les vestiaires de René-Gaillard, les hommes de Laurent Fournier ont bruyamment exprimé leur joie, après avoir remporté leur deuxième victoire de la semaine, aux dépens de Niort.
Une joie légitime. Car avec neuf points récoltés - sur douze possibles -, lors des derniers déplacements, le Racing a relancé sa saison. Distancé au classement avant la trêve, il est revenu à cinq points du podium grâce à ses performances à Rodez (0-3), Bayonne (1-2) et donc Niort (0-2).
« Savoir faire le dos rond, c'est important »
Après un an et demi d'une incroyable disette, le club strasbourgeois semble donc avoir définitivement effacé des tablettes sa réputation d'équipe fébrile loin de la Meinau.
« Je pense que la victoire à Rodez nous a libérés, expose David Ledy pour expliquer ce changement. Et du coup, même en jouant mal, comme cela a été le cas en première mi-temps face à Niort, on arrive quand même à chercher un résultat ».
« Savoir faire le dos rond, c'est important, analyse aussi Stéphane Noro. C'est vrai que l'on n'a pas été bons en première période, mais on n'a pas encaissé de but ».
En début de saison, ce n'était pas le cas. Le Racing affichait souvent un visage séduisant et dominateur, mais les petites erreurs défensives coûtaient cher.
A Pacy-sur-Eure ou encore à Orléans (1-1 à chaque fois), les Strasbourgeois ont concédé le nul, parce qu'ils n'ont pas su tuer la rencontre.
Mais ces mauvais souvenirs semblent loin. La bonne santé du quatuor défensif - Sikimic, Outrebon, Pichot, Donzelot - n'y est pas pour rien. L'arrière garde alsacienne a facilité la tâche de toute l'équipe, grâce à une sérénité sans faille.
« Depuis le début je me repose sur eux, ce sont mes cadres. Mais là, ils ont fait un match énorme, exceptionnel », n'hésitait pas à dire Laurent Fournier dans les vestiaires de la Venise Verte.
A cette solidité défensive - il ne faut pas oublier Régis Gurtner, très bon ces dernières semaines dans le but - s'ajoute désormais un vrai plus offensif, nommé Stéphane Noro.
Buteur à Rodez, le meneur de jeu a une nouvelle fois été décisif samedi soir, en ouvrant le score sur coup franc et en se montrant précis dans ses inspirations. Sans oublier une « vraie capacité à garder le ballon » (dixit Fournier), qualité très importante quand l'équipe est dominée ou doit conserver un résultat.
Des prestations de nature à rassurer pour la suite
La prestation de Nicolas Belvito et, dans une moindre mesure, celle d'Yannick Yenga sont aussi de nature à rassurer pour la suite de la saison. Surtout que les "anciens" du club ne sont pas en reste, à l'image d'un David Ledy tout simplement excellent la semaine passée, avec trois buts à son actif.
« On a fait une bonne série, au niveau comptable c'est bien. Mais il faut continuer et confirmer à domicile, tempère toutefois Stéphane Noro. Pour rattraper les équipes de tête, il faut faire une série et ne pas s'enflammer ».
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
l'alsace a écrit :Chocs en stock
Entre son 8 e de finale de Coupe de France à Angers demain (18 h), la double réception du leader de National Bastia et de son dauphin Guingamp les 5 et 8 février, et le derby à Colmar le 13, le RCS, qui s’est relancé dans la course à l’accession en Ligue 2, se prépare à quatre échéances capitales.
Si l’idée de Jafar Hilali n’avait pas été de virer Laurent Fournier comme un malpropre, mais de simplement lui mettre la pression en menaçant de le remplacer par le technicien allemand Peter Zeidler, sans doute la série victorieuse en cours – trois victoires sur trois depuis l’annonce du limogeage du coach – aurait-elle pu être en partie attribuée aux méthodes du propriétaire du Racing. Oui, mais voilà. Sans le succès des Bleus dans le match le plus médiatisé de la saison jusqu’ici contre le leader de Ligue 2, Evian-Thonon-Gaillard, en 16 es de finale de Coupe de France (1-0 à la Meinau) et leur soutien démonstratif à leur entraîneur, l’ancien international aurait pris la porte. Et aujourd’hui, depuis sa tour d’ivoire londonienne, Jafar Hilali ne risquerait pas de se féliciter des bienfaits de la vieille méthode de la carotte et du bâton.
Comme l’an passé à la même époque lorsque Alain Fontenla se tâtait jour après jour pour savoir s’il devait vendre ou non - un peu, beaucoup, pas très passionnément, peut-être à la folie - le club aux repreneurs alsaciens, les joueurs ont décidé de jouer d’abord pour eux. Et - fait plutôt rare dans ce milieu - pour un staff dont ils sont solidaires à 100 %.
Quand un Tristan Mbongo, parti depuis vendredi voir à Chypre s’il peut y avoir un avenir, ou un Samir Hadji, 17 e à Bayonne et Niort, encore plus barré par la concurrence depuis les arrivées de Yannick Yenga, Nicolas Belvito et Stéphane Noro, confie, comme c’était le cas la semaine passée : « On est à fond derrière le coach », ça interpelle forcément. Que des joueurs du bout du banc défendent un entraîneur ne leur accordant — sportivement parlant — qu’une confiance mesurée est suffisamment rare pour être relevé.
Avant-hier donc, Milovan Sikimic et les autres, certes bien aidés par l’expulsion du gardien niortais Kévin Aubeneau peu avant l’heure de jeu, sont allés chercher un 3 e succès d’affilée à Niort (2-0). Sans génie, mais avec application. « Même dans les moments où nous ne sommes pas bien, nous sommes suffisamment matures pour gérer », souligne Laurent Fournier. « Notre quatuor défensif (Pacho Donzelot – Julien Outrebon – Milovan Sikimic – Stéphane Pichot) est exceptionnel. Son expérience est précieuse. On voit bien que très peu changer de défense crée des automatismes. Je n’ai bouleversé ce secteur qu’au gré des blessures ou suspensions. Au PSG de la grande époque, Artur Jorge n’y touchait jamais. »
Désormais 2e arrière-garde du National (15 buts en 22 matches) après la raclée reçue par Cannes à Guingamp (4-0), le RCS n’est pas non plus dépourvu en attaque. Le mercato lui a ouvert des horizons. « Désormais, je peux pratiquement changer tout mon secteur offensif », reprend le coach, « A Niort, Nicolas (Belvito) a réussi une bonne rentrée. Il nous a fait du bien par ses appels et son replacement. En plus, Jocelin (Ahoueya) et Loïc (Damour), qui avaient un peu joué les Fantomas en première mi-temps, sont montés en puissance après la pause. »
Avec le retour de Billy Ketkeophomphone et Marcio, rétablis de leur gastro, le technicien aura davantage le choix que l’embarras pour le 8 e de Coupe de France de demain (18 h) à Angers. « J’ai eu le président Jafar Hilali au téléphone. Il se demande si nous devons jouer la Coupe à fond », dévoile le coach. « Pour moi, la priorité va évidemment au National et aux deux réceptions de Bastia et Guingamp. Si nous devions gagner ces deux matches, nous serions vraiment bien, parce que nous affronterons ensuite des adversaires plus abordables. Je ne veux pas gâcher notre championnat. Il n’est pas question non plus de balancer la Coupe. Mais ce serait bien de donner du temps de jeu à ceux qui jouent moins, mais sont aussi importants que les autres dans le groupe. »
Quoi de plus logique, finalement, que d’offrir une Coupe aux « coiffeurs » ?
Stéphane Godin
La phrase
« Franchement, en première période, je me suis fait ch… sur le terrain. Il ne se passait rien. Tout se jouait au milieu. Même nous, sur la pelouse, n’avons pas pris de plaisir. »
Du défenseur central Julien Outrebon après la victoire du Racing avant-hier à Niort.
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
L'Alsace a écrit :Lambert payé au tiers
En conflit avec le Racing depuis plusieurs mois, l’agent strasbourgeois Maxence Lambert a fini par obtenir gain de cause. Pour sa mission dans les dossiers estivaux des Camerounais Anicet Eyanga et Patrick Mevoungou (Ndlr : le contrat du premier n’a pas été validé et le deuxième a préféré signer dans le club autrichien de Sturm Graz), il réclamait une rétribution de 30 000 euros hors taxe que la direction londonienne du club strasbourgeois se refusait à honorer. Une somme payable en trois échéances, en septembre, début janvier et en fin de saison 2010-2011. Début novembre, l’agent de joueurs avait assigné le RCS en référé au tribunal de commerce pour obtenir le versement du premier tiers. Le verdict, qui lui était favorable, avait été prononcé un mois et demi plus tard. Après avoir fait intervenir un huissier à la Meinau, M. Lambert a récemment reçu du Racing 10 000 euros HT. Mais le club ayant refusé de s’acquitter du 2 e tiers, il a déposé un nouveau référé. Le résultat sera connu ce lundi.
Affaire Pignatelli : Fontenla et Carousel font appel
Déboutés le 8 décembre par le tribunal de grande instance de Paris de leur demande de dommages contre l’actionnaire minoritaire alsacien du Racing, Dominique Pignatelli, coupable, selon eux, « d’injures et propos diffamatoires », les propriétaires londoniens du club, Alain Fontenla et Carousel Finance, la société du président Jafar Hilali, ont interjeté appel. Les deux plaignants, qui réclamaient 50 000 euros, ont été condamnés en première instance par la 17 e chambre civile du TGI parisien à verser « in solidum » 3000 euros au PDG de la société Intergraphic. Dans le bi-hebdomadaire « France Football » daté du 21 mai 2010, Pignatelli avait qualifié Fontenla et Hilali de « voyous » et « gens douteux. » La 17 e chambre civile lui a accordé « l’excuse de la provocation », se référant aux déclarations préalables de Fontenla qui parlait de Strasbourg comme « d’une zone de non-droit » et dénonçait « les méthodes de mafieux » des actionnaires minoritaires alsaciens. D. Pignatelli a proposé de reverser ces 3000 euros aux Ultra Boys 90, « l’association de supporters qui a le mieux défendu l’identité du club. » La date de l’audience d’appel n’a pas encore été fixée. Les UB devront patienter.
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Re: [10/11] Le Fil Rouge
C'est pas de la démagogie, ça, de verser les 3000 euros aux Ultras ? 

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