Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

[argueti]

Convocation de la dernière chance à la DNCG

Rien ne va plus depuis plusieurs mois, au Racing de Strasbourg à tel point que le club alsacien, aujourd’hui en National, est au bord du dépôt de bilan. Une perspective qui doit effrayer la Ligue car la DNCG (l’autorité financière du foot français) a décidé d’organiser, le 4 mai prochain, une conciliation de la dernière chance entre le président du club, Jafar Hilali et un représentant de l’association sportive (qui détient le numéro d’affiliation) pour trouver un terrain d’entente.

Le Racing Strasbourg a une réunion pour éviter le dépot de bilan. Car le malaise est palpable entre le cacique du club, Jafar Hilali, PDG d’une société de conseil et de gestion des marchés financiers et les quelques historiques encore présent au abords de la Meinau. Mais pour la Ligue le temps presse car l’Equipe nous apprend que les commissaires au compte ont lancé ce mardi une procédure d’alerte sur la trésorerie du club strasbourgeois.

[alphons]

tout autre resultat qu une victoire samedi = depot de bilan

en cas de defaite a mon avis hilali ne fera pas le deplacement devant la dncg....

[Gotcha]

je pense aussi qu'il se défilera !

[Its_me]

Même en cas de victoire, je ne pense pas qu'il se déplacera ...

[urotsukidogi]

juste pour info la définition de cacique:
En politique, le terme renvoie à un mode de gestion politique despotique de notables puissants et potentats locaux.
Y'en a qui ont des lettres à sportune.fr (ils devraient changer le nom de leur site aussi par la même occasion)

[argueti]

En sursis

Aussi bien à la DNCG que dans le référé rendu au tribunal de Strasbourg sur le conflit avec l’omnisport, Jafar Hilali a réussi à repousser la perspective d’une disparition immédiate du Racing pro. L’avenir du club n’en demeure pas moins suspendu à une amélioration de ses finances qui n’est toujours pas d’actualité.

Mercredi constitue généralement le jour des enfants. Celui d’hier ne correspondra pas à la proclamation d’un enterrement.

Jafar Hilali, le président d’un Racing dont les employés n’ont pas été payés de leur salaire du mois d’avril, a obtenu un sursis. L’un était attendu à Paris, où il était convoqué tout comme le dirigeant de l’association avec laquelle il est en conflit, Patrick Spielmann. La Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG), alertée par le remue-ménage en cours au sein du club alsacien, exigeait quelques éclaircissements sur la situation cahoteuse. Elle a entendu les arguments des uns et des autres. Elle n’a pas rendu de funeste verdict.

Une invitation à trouver un accord

« De toute façon, nous n’attendions aucun commentaire particulier, précise Patrick Spielmann. Il s’agissait d’une simple audition. Les douze membres réunis voulaient se faire une idée du dossier. » L’organisme de contrôle n’a néanmoins pas manqué de rappeler les risques liés à la situation. En l’absence de convention entre la Société Anonyme Sportive Professionnelle et l’association, le club ne pourra pas être inscrit en championnat la saison prochaine. « Ils ont formulé une invitation à trouver un accord et fait percevoir le risque à demeurer dans une position conflictuelle », poursuit Patrick Spielmann.

En dépit des relations tendues entre les deux camps, l’espoir d’un compromis n’a toujours pas été abandonné. Patrick Spielmann a d’ailleurs eu la surprise de croiser un Jafar Hilali en retard mais enjoué, hier, à Paris « Nos avocats respectifs vont renouer le contact pour tenter de trouver une solution », conclut le président de l’association, dans l’attente de la décision sur l’affaire en référé qui l’oppose à la SASP, programmée le 17 mai. Une autre échéance, autrement plus cruciale, concerne les finances du club. La même DNCG les auscultera le 25 mai prochain. Elle ne se contentera alors de ne pas rendre des avis, mais des verdicts, qui se sont souvent révélés douloureux pour le Racing ces derniers mois. En attendant, l’ombre d’un dépôt de bilan a été éloignée sur une autre affaire judiciaire. Depuis janvier, le Racing omnisport attend le versement des 150 000 euros annuels consenti par la SASP depuis près de dix ans, contre l’usage de la marque Racing. Lassé d’attendre, il a entrepris une démarche en référé. Le verdict s’est révélé négatif et ce n’est pas loin de correspondre à une (grosse) surprise.

Une douche froide pour l’omnisport

« C’est une douche froide, juge l’avocat de l’omnisport, maître Wedrychowski, mais il n’y a pas lieu de s’affoler non plus sur le fond. Le juge en référé a préféré botter en touche. » Dans son argumentaire, l’utilisation de la marque Racing par le club de rugby apparaîtrait en bonne place. Or, selon l’omnisport, les relations avec section ovale, qui s’est affranchie de sa tutelle, n’ont jamais pris la tournure de celles en vigueur avec le foot. « Faire une comparaison entre les deux sections n’a aucun fondement, garantit Damien Wedrychowski. La SASP ne conteste même pas la traite annuelle puisqu’elle a proposé il y a quelques semaines un échelonnement du paiement. Ce qui m’embête, c’est que désormais on doit passer par une procédure de fond ». L’affaire sera transférée devant le tribunal administratif, avec des délais autrement plus importants. Or les dirigeants de l’omnisport connaissent également la situation financière au mieux incertaine, au pire catastrophique, du club pro.

Victorieux sur le terrain juridique, l’omnisport aurait une belle jambe à réclamer son argent à un SASP qui aurait déposé le bilan. Le caractère incertain de la situation pourrait être éclairci avec une procédure des salariés non payés auprès du procureur de la République. En ce cas, une autre menace pourrait alors peser sur le président du Racing, celle de banqueroute. Dans ce cas, il serait question de délit. Au final, hier, il n’a été question que de sursis. Jafar Hilali n’en a assurément pas fini avec ses problèmes.

François Namur

[PoY]

Oui enfin l'Omnisport ne perd rien si il ne récupère pas les 150 000, puisqu'il ne vendait qu'une marque ! Et la récupérerait donc...

[Tenor]

bien sur que si.
Si l'Omnisports est débouté et ne reçoit pas sa subvention annuelle du RCS, elle mettra la clé sous le paillasson.
Les 150 000 euros sont des subventions destinées à tous les clubs engagés sous RC
Exit les quilles, le rugby ???, et je ne sais encore ...des conséquences très graves, ou bien une fois de plus c'est la ville de strasbourg qui sera sollicitée par des subventions...comme d'hab

[PoY]

Non, l'Omnisport vend (et non prête) la marque. Ce qui pour moi (ou alors c'est mal expliqué) signifie que si le club paye ce dernier semestre, la marque RCS lui appartiendrait

En 2005, l’omnisport, propriétaire de la marque RCS, et la SASP (société anonyme sportive professionnelle, autrement dit le club pro) tombent d’accord sur la vente - par le premier à la seconde - de ladite marque contre 1,8 million d’euros, payable en 12 semestrialités de 150 000 euros.

[alphons]

ces 150k etait la derniere somme a payer