Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

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argueti
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :DNCG : report au 9 juin

Alors que le Racing devait initialement être auditionné ce jeudi 26 mai par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion de la Ligue de Football Professionnel, ses dirigeants londoniens ont demandé un report. Le budget 2010-2011, dont les comptes seront définitivement arrêtés au 30 juin, et le prévisionnel 2011-2012, qui différera forcément en fonction de la division dans laquelle évoluera le RCS, n’étaient pas prêts. La DNCG a accordé un délai à Jafar Hilali et aux autres. Elle les entendra le jeudi 9 juin.
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argueti
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Une audition sans rémission ?

Il y a un an, le RCS était rétrogradé en CFA par la DNCG (1), avant d’être repêché. Ce matin, la même peine guette le club bas-rhinois attendu par le gendarme financier de la Ligue à 9h30. Mais cette fois, personne ne semble pouvoir voler à son secours.

L’histoire ne repasse pas les plats, écrivait Louis-Ferdinand Céline. S’agissant du Racing, on n’en jurerait pas. Le vendredi 2 juillet 2010, le club strasbourgeois, relégué sportivement en National pour la première fois, est rétrogradé administrativement en CFA par la DNCG. Trois semaines plus tard, après que les propriétaires londoniens ont injecté 2 millions et que la Ville de Strasbourg s’est engagée à racheter les bâtiments du centre de formation, il est repêché in extremis.

Ce matin, le gendarme financier de la Ligue auditionnera de nouveau le président Jafar Hilali et les autres. En un an, la situation du RCS, en guerre contre l’environnement alsacien, mais aussi ses ex-salariés (2), s’est sensiblement dégradée. Le litige avec l’omnisport, qui réclame toujours le reliquat de 150000 euros relatif au rachat par le foot de la marque Racing (3), est sans doute annonciateur d’une imminente offensive d’envergure des « Anglais » dans les prétoires.

Hier encore, Patrick Spielmann, le président de l’association support RCS qui gère le centre de formation et possède le numéro d’affiliation à la Fédération, a reçu une lettre peu amène du directeur général Christophe Cornelie. « Un tissu d’affabulations et de contrevérités dans le plus pur style de Cornelie dont les affirmations ne reposent sur rien », s’insurge P. Spielmann, « Il nous accuse de tous les maux et d’être responsables de la situation du Racing. »

Il y a un mois, l’association a pourtant versé 300000 euros à la SASP (4) en échange du maintien du statut professionnel et de l’abandon de toutes poursuites ultérieures. Un protocole d’accord a été paraphé en ce sens. Mais le document était bancal : un, il assujettissait le maintien du statut pro à la signature ultérieure de la convention de gestion entre la SASP et l’association ; deux, les Londoniens gardent toute latitude pour attaquer l’association en leur nom personnel. « Nous n’avons pas de regrets d’avoir versé les 300000 euros », maintient tout de même Spielmann, « parce que nous l’avons fait pour le club et les employés dont les salaires ont pu être payés. Mais nous savions à qui nous avions affaire. Nous connaissions l’état d’esprit des Londoniens. Aujourd’hui, ils sont disposés à attaquer tout le monde : la Ville, les commissaires aux comptes, l’association, la presse. Ils veulent faire un maximum de dégâts et, à travers leurs actions juridiques, tenter de se refaire la cerise financièrement. »

Même s’il se prépare à abandonner un statut pro qui entraînera la mort du centre de formation, Jafar Hilali prépare une nouvelle convention de gestion après avoir refusé de signer celle que lui a soumise l’association il y a plusieurs semaines. La nouvelle mouture porterait sur une durée de cinq ans sous statut amateur. Autant dire qu’elle n’a aucune chance d’être validée par l’association qui avait fait de la sauvegarde du professionnalisme une condition non négociable. Les deux entités (SASP et asso) iraient ainsi droit dans le mur.

Reste à savoir si cette passe d’armes aura le temps d’avoir lieu. Ce matin, la DNCG demandera à l’actionnaire majoritaire d’assumer ses responsabilités financières. Les comptes 2010-2011 prévoient un équilibre grâce à la vente de 4,4 millions de joueurs avant le 30 juin, alors que la mort du professionnalisme rendra leur liberté à tous les joueurs et entraîneurs sous contrat, au sein de l’effectif pro comme au centre. En conseil de surveillance le 30 mai, C. Cornelie n’en a pas moins affirmé que « quatre très bons joueurs étaient à vendre, pour au moins 1 million chacun (Jean-Alain Fanchone, Loïc Damour, Quentin Othon et Jocelin Ahoueya). » Il s’est aussi étonné mardi en comité d’entreprise que les instances sportives n’autorisent pas les clubs à vivre avec un déficit. Ce matin, il reviendra à la DNCG d’apprécier cette vision très personnelle de la gestion d’un club de foot. Ou pas…

(1) Direction nationale du contrôle de gestion. (2) Les Londoniens ont créé en un an et demi de règne onze des quinze litiges prud’homaux en cours. (3) Cette marque a été cédée au foot en 2005 contre 1,8 million, payable en 12 semestrialités de 150000 euros. La dernière, qui aurait dû être versée en janvier, ne l’a jamais été. (4) Société anonyme sportive professionnelle.

Une mise en délibéré ?

La DNCG de la Ligue rendra-t-elle dès aujourd’hui son jugement sur la situation du RCS ? Rien n’est moins sûr. L’abandon du statut pro pourrait, s’il lui était confirmé par J. Hilali, la conduire à refiler le bébé strasbourgeois à son homologue de la FFF qui, dans ce cas, aurait à trancher sur les deux budgets 2010-2011 et 2011-2012 présentés par les Londoniens. Mais comme le planning de la DNCG amateur est saturé en cette fin de saison, l’audition du Racing pourrait ne pas avoir lieu avant au moins une semaine. Si, ensuite, une sanction était prononcée, elle serait susceptible d’un appel que la
commission supérieure d’appel (configuration amateur) n’examinerait qu’après le 1er juillet. Comme l’an passé, le feuilleton semble donc parti pour durer.

Un drôle de numéro

Christophe Cornelie en a émis l’hypothèse mardi devant le comité d’entreprise : non seulement le Racing cherche à délocaliser ses secteurs sportif et administratif hors de la Meinau (« L’Alsace » d’hier), mais il étudie en plus l’hypothèse d’utiliser un autre numéro que celui de l’association support RCS pour s’affilier à la Fédération et s’inscrire en championnat. Les Londoniens espèrent convaincre un club amateur de leur céder son numéro d’affiliation. En admettant qu’ils y parviennent, le Racing évoluerait ainsi au niveau auquel émargeait le club en question cette saison. « Ça prouve encore une fois que Jafar Hilali et les autres sont ingénieux. Les voilà prêts à demander un numéro à un club de patelin. On croit rêver quand on entend des trucs comme ça », en sourit jaune Patrick Spielmann. « Cette hypothèse confirme que leur challenge n’a plus rien à voir avec l’intérêt sportif du Racing, si tant est d’ailleurs que leurs préoccupations aient jamais été d’ordre sportif. »

Loyer de la Meinau : la Ville n’a pas été saisie

En réaction à nos informations d’hier selon lesquelles la direction londonienne souhaite quitter une Meinau dont le loyer (135000 euros annuels) lui coûte, selon elle, trop cher, Alain Fontanel, adjoint aux finances d’une Ville de Strasbourg propriétaire du stade, a décidé de… ne pas réagir. « Pour que nous étudiions une éventuelle baisse du loyer, encore faudrait-il que les dirigeants nous saisissent, ce qui n’a pas été le cas depuis la fin du championnat. Des discussions avaient été entamées en cas de montée en L2, mais pas en cas de maintien en National. Nous comprenons les enjeux, mais nous ne pouvons discuter que dans le cadre d’un développement du football professionnel dans un environnement calme et serein. » Précisément, le développement de ce foot pro n’est pas la priorité d’un Hilali qui a annoncé vouloir renoncer au professionnalisme.
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argueti
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par argueti »

DNA a écrit :Racing – DNCG, acte I

Le Racing passe aujourd’hui devant la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG) de la LFP et devrait enfin en savoir plus sur son avenir. Plusieurs scénarios sont en ligne de mire. Le Racing pourrait abandonner le statut pro. La chute ne fait que commencer.

« Rien ne bougera avant la DNCG ». Telle est la phrase la plus entendue, ces derniers temps, dans l’entourage du Racing.

Repreneurs éventuels, simples supporteurs, joueurs sous contrat ou employés du Racing… tous avaient en effet le regard fixé sur cette date du 9 juin depuis des semaines. La décision qui sera prise aujourd’hui par l’instance de surveillance financière du football français (*) va conditionner l’avenir du club alsacien.

Encore plus tendu que l’an passé

La saison passée, le passage devant la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion n’avait pas été simple pour les dirigeants. Et le Racing n’avait finalement été sauvé de la relégation en CFA qu’en toute dernière minute, Jafar Hilali ayant consenti à mettre de l’argent frais dans la machine après s’y être une première fois refusé.

Aujourd’hui, ce retour devant les instances de contrôle financier de la Ligue de Foot Professionnel (LFP) risque d’être encore plus délicat.

Car l’an passé, la situation financière du club était – un peu – meilleure et le Racing avait pu compter sur l’entregent de Jean-Claude Plessis.

Cette fois, les données sont différentes. Tout d’’abord, Jafar Hilali n’est pas en odeur de sainteté auprès des instances du foot professionnel, après ses sorties médiatiques hasardeuses (**). De plus et surtout, le budget proposé par le président fait l’unanimité contre lui.

« Il va se faire retoquer, c’est une certitude », disait Thierry Wendling, administrateur historique, dès la présentation du projet devant le conseil de surveillance de la SASP, la veille de la dernière journée de championnat.

Avec des dépenses fixées à 2,5 millions (contre 8 à 9 millions pour l’exercice écoulé) et des recettes évaluées à 4,4 millions d’euros – dont la quasi-totalité en vente de joueurs – le budget pour la saison à venir n’est ni équilibré, ni réaliste. Et à la différence de la saison passée, où il laissait planer le flou sur ses intentions, Jafar Hilali a d’ores et déjà indiqué qu’il refuserait de remettre au pot.

Il a plus ou moins mis la menace à exécution, puisque sans l’aide de la section amateur (qui a donné 300 000 euros début mai) et de la Ville (qui a racheté les locaux du centre de formation) le club aurait déjà été en cessation de paiement.

« En juin 2010, c’est passé de justesse. Mais cette fois, Jafar Hilali n’abusera plus la DNCG », expose un proche du club. Et Hilali n’abusera pas non plus un éventuel repreneur. Car les efforts répétés du président pour vendre le club se sont avérés vains jusqu’ici, tous les candidats sérieux préférant attendre – pour évaluer l’étendue des dégâts – avant d’investir.

L’abandon du statut professionnel au programme

La DNCG est l’instance financière souveraine : elle a le pouvoir de demander des pièces comptables supplémentaires aux dirigeants, d’encadrer la masse salariale, d’interdire le recrutement… L’organisme de contrôle peut user de tout un panel de sanctions plus ou moins contraignantes, comme le Racing en a fait l’expérience la saison passée.

Cette fois, l’heure est plus grave. La grande majorité des observateurs du club alsacien prédit une relégation en CFA.

En fait, la première étape de la descente aux enfers annoncée prendrait la forme de l’abandon du statut pro. « Budgétairement, cela se tient puisque cela permet de réduire le poste des dépenses à la faveur des ruptures de contrat, admet un observateur du club. Mais après, il n’y aurait plus de centre de formation. L’association refuserait de céder le numéro d’affiliation nécessaire pour inscrire le club en championnat. »

Tandis que l’idée saugrenue de délocaliser le club continue de mûrir chez certains dirigeants et que la rumeur de leur volonté d’associer la marque Racing a une tout autre structure court, Jafar Hilali continuerait de jouer un bien curieux jeu. En négociation avec différents candidats pour revendre le club, le président n’aurait finalement plus rien à vendre.

Concrètement, par rapport aux échéances du jour, la DNCG en charge des clubs pros réorienterait vers la DNCG fédérale l’étude du cas strasbourgeois. Pour le Racing, cela constituerait un délai bien empoisonné.

À terme, il ne fait pas l’ombre d’un doute que dans une dynamique sportive aussi négative, au regard des recettes envisagées sur un mode complètement invraisemblables — sans statut pro, il n’y aurait notamment plus de joueurs à vendre -, la relégation administrative serait au bout du chemin pour une coquille chaque jour un peu plus vide.

« Si lors du passage devant la DNCG il n’est pas question d’abandon du statut pro et que le club est rétrogradé, après, il y aura trois semaines à un mois pour faire appel. Et lors de ce délai, un acheteur serait en position de force pour négocier », estime un proche du dossier en évoquant une alternative.

« Problème de timing »

Mais encore faudrait-il que Jafar Hilali, qui réclame 10 millions d’euros pour « son » club revienne à la raison. Se posera ensuite – encore et toujours – le problème du timing. Car à l’heure où les clubs de National recrutent, dégraissent et que la valse des entraîneurs se poursuit, le Racing reste à quai (lire ci-dessous).

Et les ennuis avec la DNCG ne font certainement que commencer. Comme l’an passé, le mois de juin va être pollué par les décisions, appels suspensifs et autres soucis extra-sportifs.

Le feuilleton ne fait que commencer. Et ce n’est pas franchement une bonne nouvelle. Il a pour objet l’histoire d’un club qui n’en finit pas de mourir à petit feu.

Barbara Schuster

(avec Fr.N.)

(*) la DNCG peut rendre sa décision ce soir, demain matin ou la mettre en délibéré à une date ultérieure si elle demande des pièces supplémentaires aux dirigeants du club
(**) Jafar Hilali avait notamment provoqué l’ire des instances en proposant 200 000 euros à Rouen en cas de victoire face à Guingamp
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par fab »

dna.fr a écrit :Racing et DNCG : audition mercredi

La nouvelle audition du Racing devant la Direction nationale du contrôle de gestion a été fixée au mercredi 22 juin. Jafar Hilali devra y présenter les garanties financières requises pour un club pro de National dans l’optique de 2011-2012, mais aussi présenter un budget équilibré pour la saison qui vient de s’achever. Faute de quoi le RCS serait proche de la disparition.
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par argueti »

DNA a écrit : Attention, danger

Comme l’an passé, le mois de juin du Racing ressemble à un long chemin de croix. Avec comme toujours, une Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG) qui fait figure de juge de paix. Cet après-midi, sur le coup des 14h, les comptes du club alsacien vont passer – sauf énième retournement de situation – sous l’œil sévère des 17 membres de la DNCG. Sévère pour plusieurs raisons.

Rétrogradation en CFA… ou pire

La première est l’état financier inquiétant du club strasbourgeois. Car Jafar Hilali a, depuis près d’un mois, posé sur la table un budget de 2,2 millions d’euros (en dépense), pour des recettes évaluées à 4,5 millions… en vente de joueurs. C’est là que le bât blesse. Car la DNCG souhaite que les clubs équilibrent leur budget sans prendre en compte les ventes de joueurs, ce qui n’est pas le cas dans le budget proposé par l’actionnaire majoritaire. Et au vu de son effectif actuel, on se demande bien comment le club pourrait récupérer 4 millions d’euros d’indemnités de transfert. « C’est un budget surréaliste », expliquait d’ailleurs Thierry Wendling dès son annonce devant le conseil de surveillance de la SASP, la veille de la dernière journée de championnat National. « La sanction sera a minima une rétrogradation en CFA et l’interdiction de tout championnat reste probable », analysait aussi Alain Fontanel, du côté de la Ville de Strasbourg. Dans l’échelle des sanctions possibles (lire ci-contre), le Racing risque gros, très gros. Car une relégation en CFA entraînerait de facto la fin du statut pro du club. Et au-delà de problèmes liés aux gros sous, l’attitude de Jafar Hilali pourrait aussi porter préjudice au club alsacien... s’il est encore président ce matin (lire ci-dessus).

Car – faut-il le rappeler ? – cette audition devant la DNCG avait d’abord été fixée au 9 juin. Mais Jafar Hilali ayant annoncé lors de cette première audition qu’il voulait abandonner le statut pro, le dossier Racing avait alors été transféré de la DNCG « Professionnelle » à la DNCG « Fédérale », qui s’occupe des clubs ayant le statut amateur. Or, le président du Racing ayant décidé finalement de garder le statut pro, la balle a été renvoyée dans le camp de la DNCG des clubs professionnels. Mais la versatilité du président du Racing, ces éternels pirouettes, ne plaisent pas (et c’est un euphémisme) à la LFP. Et les propos qu’il a tenus à l’encontre des dirigeants de la Ligue après l’affaire de Rouen (*) pourraient aussi porter préjudice au Racing. « La DNCG ne fera plus aucun cadeau à Jafar Hilali, c’est certain », explique ainsi un proche des instances nationales.

Réponse aujourd’hui ou non?

Quoi qu’il en soit, et quele que soit le nom du propriétaire du club, il n’est pas certain que ce matin, on en sache plus. Car la DNCG a plusieurs jours pour rendre son verdict. Elle peut aussi réclamer des pièces comptables supplémentaires. Et si une décision tombe, les dirigeants du club peuvent faire appel. Bref, pas sûr qu’on puisse déjà connaître la fin du feuilleton…

La DNCG, mode d’emploi

La DNCG est un organisme de contrôle qui dépend de la Ligue professionnelle de football. Voici ses attributions et les décisions qu’elle peut prendre. La Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG) est « chargée d’assurer le contrôle juridique et financier des clubs affiliés et de s’assurer qu’ils répondent aux conditions fixées par les règlements nationaux » (article 1 du règlement). Sa mission est de contrôler la situation financière des clubs en procédant à une étude des pièces fournies par les clubs et en cas « d’inobservation des dispositions obligatoires relatives à la tenue de la comptabilité, aux procédures de contrôle et à la production des documents » (article 11). Elle peut prendre les mesures suivantes à l’encontre des clubs :

- Interdiction de recruter de nouveaux joueurs (interdiction qui peut être « totale ou partielle », article 11)
- assortir le recrutement « d’un contrôle dans un cadre budgétaire ou d’une masse salariale limitée ».

Quand la situation le nécessite, la DNCG peut aussi :

- limiter le nombre de joueurs mutés
- décider une rétrogradation sportive
- interdire une accession sportive
- exclure le club des compétitions
- retirer l’autorisation d’utiliser des joueurs professionnels (article 11)

Barbara Schuster

(*) Jafar Hilali avait annoncé vouloir offrir 200.000 euros de prime aux joueurs de Rouen s’ils gagnaient face à Guingamp. Cette victoire normande aurait offert la montée aux Strasbourgeois. La Ligue avait dénoncé cette annoncé, qu’elle considérait comme une tentative de corruption contraire aux règles de l’éthique sportive. Jafar Hilali avait alors répondu en conseillant à la FFF de «s’occuper plutôt de ses problèmes de quotas».
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par Its_me »

Les semaines se suivent et se ressemblent :lol:
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par hell34500 »

Racing : le 30 juin comme date butoire ?

L'avenir du club strasbourgeois semble de plus en plus compromis au niveau professionnel

Après 3/ 4 d'heure passés dans un bureau annexe de la DNCG, Jafar Hilali a indiqué à une équipe de la rédaction de France3 Alsace qu'il accepte d'abandonner ses comptes courants, soit plus de 3 million d'euros, pour clôturer le bugdet de la saison. Mais il manquerait encore un million d'euros pour boucler l'exercice

Le président du RCS en appelle donc aux actionnaires minoritaires pour qu'ils cèdent également leur compte courant à hauteur d'un million d'euros afin d'équilibrer le budget. La DNCG rendra son verdict définitif d'ici la fin de la semaine.

Jafar Hilali ne semble pas optimiste quant à la sanction qui sera prise, au mieux une rétrogradation, et jusqu'à une exclusion pour la saison prochaine

Il a précisé qu'il interjettera appel et espère qu'ensuite un repreneur de manifestera pour présenter un nouveau budget à la DNCG d'ici le 30 juin.

Si ne c'est pas le cas, une cessation d'activité pourrait être prononcée par la justice.

La saison prochaine : des garanties à apporter par le repreneur

Selon l'homme d'affaires londonien, si repreneur potentiel il y a, celui-ci devrait présenter un budget de deux millions d'euros pour que le club évolue en National la saison prochaine.

Concernant l'offre de Frédéric Sitterlé, Jafar Hilali a expliqué que les deux parties étaient en désaccord sur les bonus. Frédéric Sitterlé propose 1 million d'euros, tandis que Jafar Hilali souhaite des bonus de 1,5 millions d'euros pour une remontée en Ligue2, la même somme pour une accession en Ligue1.

source: http://alsace.france3.fr/info/racing--l ... 34181.html
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par NéRiK »

Pouah mais comme ca soule, toujours repoussé jamais coulé. Qu'on en finisse, ca devient chiant. :?
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par Jeter »

suis d'accord ,

mais je pense que le 30 Juin sera la der
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Re: Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

Message par silex57 »

Je ne pense pas. D'ici la il aura vendu et un nouveau président sera dans la galère ...
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
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