Super çà vaut le coup de former des jeunes merci qui?




Peuget deux ans à Reims
Laissé libre par la direction londonienne, le jeune milieu récupérateur du RCS s’est engagé hier soir avec le club champenois pour les deux prochaines saisons. À 20 ans, le Mulhousien de naissance va découvrir la Ligue 2.
Et de quatre ! Après Billy Ketkeophomphone à Sion, Ali Mathlouthi à Lens et Yohan Betsch à Metz, un quatrième joueur de l’effectif professionnel 2010-2011 du Racing, Alexi Peuget, en fin de contrat comme ses désormais ex-partenaires, a trouvé son bonheur dans un club hiérarchiquement supérieur au club bas-rhinois.
Hier en toute fin d’après-midi, Alexi Peuget a paraphé un contrat de deux ans avec le Stade de Reims, 10 e de Ligue 2. Après une année professionnelle – la première – dans son club formateur, le fils de l’ex-pro Jean-Michel Peuget (ancien du FC Mulhouse notamment), né précisément dans la cité du Bollwerk, avait été approché voici un mois.
Pour un joueur régulier, jeune (20 ans) et en pleine progression (25 matches de National en 2010-2011, dont 24 titularisations, pour deux buts), seulement contrarié par une entorse du genou droit durant le premier trimestre 2011, les contacts s’étaient d’ailleurs multipliés ces derniers temps, le niveau de sa rémunération brute mensuelle à Strasbourg (1 800 €) ne constituant évidemment pas un obstacle.
Trois clubs de National étaient ainsi venus aux renseignements. Créteil (10 e) avait fait le forcing pour s’attacher ses services. Cannes (5 e) s’était récemment fait insistant, mais trop tard, alors qu’Orléans (9 e) n’avait pas poussé plus loin ses investigations. Tours (12 e de Ligue 2) avait tenté une manœuvre d’approche sans finalement donner suite.
« C’est un beau challenge »
Il y a quinze jours, Alexi Peuget, accompagné par son père, avait de son côté visité les installations du Stade de Reims. Hier, il y est retourné pour passer avec succès la visite médicale, preuve que ses blessures aux genoux (Ndlr : rupture des ligaments croisés du genou gauche en octobre 2009) ne sont définitivement plus qu’un mauvais souvenir. « Il y a à Reims de beaux objectifs, des gens clean, un club bien structuré. C’est un beau challenge qui débutera par de gros matches. Je vais retrouver Anthony Weber, lui aussi formé au Racing et avec qui j’ai joué un an en CFA. Et pour la première journée, nous allons à Lens où je vais croiser la route d’Ali (Mathlouthi). On va lui casser les jambes, lui faire péter les plombs. Ça va être facile (il rit) . »
Dès lundi matin, le Jurassien sera à la reprise de l’entraînement. « Je me sens soulagé, même si j’aurais préféré que ça se fasse plus vite. J’aurais ainsi pu partir en vacances. Mais bon, je suis resté dans le Jura profiter de ma famille. Ce n’est pas plus mal. »